Là-bas, où les bergamotiers embaument les paysages,
La Calabre étale ses rivages.
Radieux le soleil est constant
Depuis le lever jusqu'au couchant.
La-bas, à la jonction de deux mers mythiques,
Les panoramas sur le détroit sont magnifiques.
Jadis, Homère dans l'Odyssée chantait,
Que Ulysse contre les sirènes se débattait.
De la fée Morgane, après son passage,
La Sicile se reflète dans son sillage.
Et, comme dans un décor de carte postale,
L’Etna montre sa silhouette impériale.
Oliviers à profusion dans les collines,
Dans les vergers abricots et nectarines.
Abondance, dans les potagers de légumes,
Dans les jardins on cultive les agrumes.
Ici, la pêche à l'espadon
Toujours se pratique au harpon.
Folkloriques sont les marchés,
De produits les étals sont panachés.
De ce coin de terre enchanteur
Fièrement j'en suis l'ambassadeur.
A présent il n'y a plus de mystère
Avec la France c'est la Calabre que je préfère.
Ancien Légionnaire
Antoine GIARMOLEO
dit le calabrais.