AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

1900

La Légion à Madagascar

Envoyer

Le Progrès de Bel-Abbès du 28/04/190

 

La Légion à Madagascar

 

On nous communique un télégramme annonçant que le bataillon du 1er Étranger qui a quitté notre ville le 22 mars dernier, est arrivé à Diego-Suarez, le 19 avril.


L'état sanitaire du bataillon est excellent, nos braves légionnaires n'ont point été trop éprouvés- par la longue traversée qu'ils viennent d'effectuer.


Nouvelles Militaires.

Envoyer

Le Progrès de Bel-Abbès du 28/04/1900

 

Nouvelles Militaires

Jeudi soir, par le train de 5 heures est arrivé dans notre ville, M. le Général Grisot, commandant le XIXe Corps d'armée.

Le Général en Chef ayant dispensé la garnison de lui rendre les honneurs, est descendu à pied de la gare, accompagné, de son officier d'ordonnance et a fait aussitôt une courte promenade autour des glacis des fortifications.

C'est avec un réel plaisir que. nos concitoyens ont revu M. le Général Grisot. qui a laissé les meilleurs, souvenirs à Bei-Abbès. alors qu'il commandait le 1er Étranger.

Le Général Grisot a quitté notre ville le jour même, pour se rendre à Tlemcen.

 

M. Arqué, lieutenant hors cadres, au bataillon Étranger à Madagascar est promu capitaine et affecté au1er Étranger.

M. Bomoz, lieutenant de l'armée fédérale Suisse, est promu sous-lieutenant au titre étranger, au 1er Étranger.

 

Départ de troupes

Il est encore question d'un prochain départ de cinq ou six cents hommes du 1er Étranger, pour compléter l'effectif des deux bataillons de ce régiment détachés actuellement en Tunisie.

On ne peut que déplorer cette nouvelle mesure qui va nous priver du peu de troupes qui reste dans notre garnison.


Les Annales politiques et littéraires - 15 avril 1900

Envoyer

Pénitence

Envoyer

Les Annales politiques et littéraires 15 avril 1900


Le Progrès de Bel-Abbès du 14/04/1900

Envoyer

Le Colonel de VILLEBOIS-MARiEUIL

Envoyer

Le Progrès de Bel-Abbès du 14/04/1900

 


Le Progrès de Bel-Abbès du 07/04/1900

Envoyer

La Mort du Colonel VILLEBOIS-MARiEUIL

Envoyer

Le Progrès de Bel-Abbès du 07/04/1900

 

La Mort du Colonel VILLEBOIS-MARiEUIL

 

Les journaux parvenus ce matin, publient la dépêche suivante :


LONDRES (6 avril). — Lord Robôrts télégraphie à la date du 4 avril : « Le général Méthuen me télégraphie de Boshof aujourd'hui, qu'il a entouré le colonel de Villebois-Mareuil et un détachement de Boers.

Aucun d'eux n'a échappé. Le colonel de Villebois-Mareuil et 7 boers ont été tués ; il y a eu 8 blessés et 54 prisonniers. »

La population de Bel-Abbès a été douloureusement impressionnée à la lecture de ce télégramme officiel parvenu dans la nuit à Oran, et annonçant la mort héroïque, au Transwaal, du Colonel COMTE DE VILLEBOIS-MAREUIL.

Tous ceux qui, ainsi que nous, ont pu connaître la grandeur d'âme, la foi patriotique, la bravoure et l'indomptable énergie de l'ancien Colonel du 1er Étranger, sauront apprécier à sa juste valeur le laconisme de la dépêche communiquée par le War-Offtce.

La seule conclusion qui s'en dégage et qui apparaît éclatante, est : que le colonel de Villebois-Mareuil meurt au champ d'honneur comme il avait constamment vécu, en brave.

Après quatre heures d'une lutte inégale, et alors que sept officiers ennemis succombent sur le champ de bataille ;. malgré la supériorité numérique des- forces opposées, il préfère une mort glorieuse à une reddition, et, dans un de ces mouvements de noble fierté qui l'ont illustré, il fait, aux yeux du monde entier, le sacrifice de sa vie.
.
Le colonel de Villebois-Mareuil était âgé de cinquante-deux ans.

Sorti de l’École de Saint-Cyr en 1868, il avait servi comme lieutenant d'Infanterie de Marine, en Cochinchine; comme capitaine de Chasseurs à pied, à l'armée de la Loire, où il fut grièvement blessé lors de la reprise de Blois, et décoré à vingts-trois ans sur le champ de bataille ; comme Chef de bataillon, sortant de l'École de guerre, à l’État-major Général de l'armée.

Lieutenant-colonel, il fut chef d’État-major du Corps d'armée d'Algérie.

Colonel il commanda le 130e à Mayenne, le 67e à Soissons et le 1er Étranger à Sidi-Bel-Abbès.

Nous sommes persuadés, d'être ici j'interprète de la population entière de notre ville, en adressant à Mademoiselle de Villebois-Mareuil et à sa famille, l'expression de notre douloureuse sympathie, en leur exprimant les regrets unanimes et sincères que. nous éprouvons dans l'irréparable malheur qui vient de les atteindre.


Déserteur malgré lui

Envoyer

Le Progrès de Bel-Abbès du 07/04/1900

 

Déserteur malgré lui.

 

Le deuxième Conseil de guerre d'Oran a eu à juger un curieux cas de désertion.


Un soldat du 1er Étranger, en garnison à Sidi-Bel-Abbès, le nommé Kauffman, originaire des pays annexés, avait obtenu une permission de 30 jours pour voir ses parents à Paris.

En arrivant, il y avait trouvé une dépêche de sa mère, domiciliée en territoire allemand, et qui lui donnait rendez-vous dans un village situé en terre française sous prétexte d'arranger ensemble des affaires de famille.

S'étant rendu à cette invitation Kauffmanse rencontra,en effet, avec sa mère et son frère qui le firent boire, l'amenèrent avec eux au-delà de la frontière et le remirent à la gendarmerie allemande. Les parents de Kauffman agissaient ainsi, paraît il, parce que les autorités allemandes les menaçaient de confisquer leurs biens, si le jeune homme, qui avait été porté comme insoumis, ne revenait pas servir sous le drapeau du pays annexé.

Kauffman fut donc versé au 57e de Ligne allemand, et libéré au bout de 2 ans.

Malgré les siens qui l'obligeaient à rester et qui prétendaient même le faire interner dans une maison de santé, s'il persistait dans une détermination qu'ils attribuaient à un dérangement cérébral, Kauffman s'empressa, dès sa libération, de repasser la frontière et vint se déclarer déserteur, en France, à la Gendarmerie du village de Joeuf.

C'est dans ces conditions, que Kauffman était déféré au Conseil sous la prévention de désertion.

Après avoir entendu la belle plaidoierie de Me Bogros, le Conseil a été unanime à acquitter le déserteur, malgré lui.


Études publiées par des Pères de la Compagnie de Jésus - 5 avril 1900

Envoyer

Page 3 sur 5

Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui443
mod_vvisit_counterHier8156
mod_vvisit_counterCette semaine18142
mod_vvisit_counterSemaine dernière23351
mod_vvisit_counterCe mois101818
mod_vvisit_counterMois dernier347580
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919841247

Qui est en ligne ?

Nous avons 2369 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42462140
You are here PRESSE XX° 1933 - 1900 1900