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Décès brutal du général Michel Poulet

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Vendredi 23 Juin 2006

Militaire atypique, le commandant d'armes de la place de Tours est mort d'une maladie foudroyante à 57 ans.

Mercredi soir, à l'heure où l'hôtel du Grand-Commandement ouvrait ses portes aux musiciens, le général Michel Poulet, commandant d'armes de la place de Tours, s'éteignait brutalement, emporté par une maladie foudroyante.
Après Saint-Cyr-Coëtquidan, il avait rejoint le 2e REP et participé à la libération des otages de Kolwezi (Zaïre).
Après Calvi, le Tchad et la République centrafricaine, il prendra le commandement du 2e REP et, d'août 1992 à juillet 1993, assurera le commandement d'un bataillon d'infanterie à Sarajevo où il retournera en 1996.
Depuis septembre 2002, il commandait la formation de l'armée de terre à Tours (Cofat) et la place d'armes de Tours. Mercredi, le Conseil des ministres l'avait nommé général d'armée (cinq étoiles) et grand officier de la Légion d'honneur.

“ Quelle connerie la guerre ! ”

A Tours, il avait voulu « aérer les murs de la caserne » en y exposant des photos et il y avait fait entrer des danseuses en tutu lors du festival « Rayon frais ». Régulièrement, il invitait à l'hôtel du Grand-Commandement des personnes de catégories socioprofessionnelles très différentes afin de rencontrer les militaires.
Il avait également exposé des photos dans le parc et des sculptures de Michel Audiard avec qui il avait sympathisé. Le sculpteur lui avait rendu hommage en découpant sa silhouette au laser sur métal avant de l'exposer place Jean-Jaurès parmi celles d'autres Tourangeaux. Le dimanche, en jean effrangé, on pouvait parfois le croiser, faisant ses courses au marché Velpeau.
Atypique, le général Poulet l'avait également été dans l'exercice de ses fonctions puisque, le 11 novembre dernier, parlant des massacres de la Première Guerre mondiale, il avait lancé au micro : « Quelle connerie, la guerre ! ».

Le ministre de la Culture lui rend hommage

Dès hier midi, Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture, a tenu à rendre hommage au général Poulet :
« C'était un très grand chef militaire doublé d'un homme exceptionnel. Je l'avais rencontré à Sarajevo alors que j'accompagnais François Léotard, ministre de la Défense. Sa passion pour faire évoluer le dispositif militaire était ardente. Je l'avais poussé et autorisé à le faire au terme de sa présentation. Après quoi, il avait brandi un exemplaire de SAS intitulé, “ Mourir à Sarajevo ”
« C'est un homme d'ouverture exceptionnel qui nous quitte, un homme qui voulait faire partager les enjeux militaires à l'ensemble de la société civile. Il m'avait demandé d'organiser une Fête de la Musique à l'hôtel du Grand-Commandement et je lui avais accordé une subvention exceptionnelle.
« Hier, le conseil des ministres l'a nommé général cinq étoiles et élevé au rang de grand officier de la Légion d'honneur. Tenu par le secret du conseil des ministres, je n'ai pas voulu l'appeler pour le féliciter. Je le regrette. »

Traduction

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