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Hommage solennel à Ponticelli et à tous les poilus

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publié le 17/03/2008

La France a rendu lundi 17 mars un hommage solennel à Lazare Ponticelli, le dernier poilu français décédé le 12 mars à l'âge de 110 ans, et à ses 8,5 millions de camarades de la Grande guerre, dont 1,4 million furent tués lors de ce conflit (1914 -1918). 

Honneurs militaires rendus à Lazare Ponticelli ce lundi 17 mars 2008.(Photo : Reuters)

Honneurs militaires rendus à Lazare Ponticelli ce lundi 17 mars 2008.
(Photo : Reuters)

Porté par onze légionnaires, le cercueil de Lazare Ponticelli a quitté vers la mi-journée la cour d'honneur de l'Hôtel national des Invalides de Paris, la nécropole militaire où est notamment enterré Napoléon, après un dernier hommage. La Marche funèbre de Chopin accompagnait le pas lent et chaloupé des légionnaires du 3e régiment étranger d'infanterie, héritier du 4e régiment de marche de la Légion étrangère où Lazare Ponticelli avait servi, pendant les dix premiers mois de la Grande guerre.

Le chef de l'Etat dévoile une plaque rendant hommage aux poilus

Après avoir assisté lundi matin aux obsèques de Lazare Ponticelli en la cathédrale Saint-Louis des Invalides, le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, a rendu un hommage national aux poilus en milieu d’après-midi dans l'église du Dôme des Invalides. Lazare Ponticelli avait donné son accord à des « obsèques nationales sans tapage ni grand défilé » pour que soit rendu hommage, à travers lui, à l'ensemble des 8 410 000 Français combattants de la Grande guerre. De nombreuses personnalités du gouvernement assistaient à la cérémonie, parmi lesquelles l’ancien président Jacques Chirac et l’ancien Premier ministre Lionel Jospin.

Une immense photo de poilus dans une tranchée est suspendue sur la porte de l'église du Dôme des invalides. Les différents corps d'armée sont aux côtés de la Garde républicaine. De chaque côté de l'esplanade des écrans géants projettent de vieilles bobines de la Grande guerre mais c'est au son de la Marseillaise que Nicolas Sarkozy fait son entrée dans la cour du Dôme. Dans la foule, beaucoup d'anciens combattants, dont les médailles alourdissent la poche du veston assistent à la cérémonie. Ils sont particulièrement recueillis quand le président de la République entre seul dans l'église pour déposer une gerbe et dévoiler une plaque rendant hommage aux poilus.

Hommage aux Poilus

« Lazare Ponticelli était un homme modeste, il voulait que l'hommage rendu s'adresse aussi à tous ses camarades morts sur le front. »

Après la sonnerie aux morts, des militaires sortent de l'église avec les drapeaux les plus glorieux comme celui de la Légion étrangère ou des Chasseurs alpins. Un détachement du 3e régiment de Chasseurs alpins italiens auquel avait été incorporé Lazare Ponticelli de 1915 à 1920, a été associé aux honneurs militaires.

Sarkozy exalte le souvenir des poilus et le devoir de mémoire

La cérémonie s'est terminée par un discours du président de la République. Nicolas Sarkozy a évoqué le destin extraordinaire de Lazare Ponticelli qui a connu trois siècles. Il a rappelé le parcours de ce petit berger de 9 ans et demi, parti de son village de Betolla, en Italie, chaussures autour du coup pour les économiser, pour venir à Paris. Enfin le président a souligné qu'avec la disparition de Lazare Ponticelli une page de l'Histoire s'était tournée.

« Il est de notre devoir que, par-delà l'Histoire, la mémoire demeure malgré tout vivante. C'est un devoir national, c'est un devoir humain. On ne construit pas son avenir en oubliant son passé, mais en l'assumant et en le surmontant », a déclaré le chef de l'Etat.

Nicolas Sarkozy, président de la République

« Cet hommage solonnel n'est pas un hommage rendu à la guerre, c'est un hommage à ceux qui l'ont faite. »

« En cet instant, dans toute la France, la pensée de chacun se tourne vers ces femmes et ces hommes qui nous ont appris la grandeur du patriotisme qui est l'amour de son pays et la détestation du nationalisme qui est la haine des autres », a poursuivi le président Sarkozy.

Nicolas Sarkozy, président de la République

« Ils nous disent que la compréhension, le respect et la solidarité humaine sont les seuls remparts contre la barbarie. »


Traduction

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