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La Légion étrangère accusée de bafouer les droits de l'homme

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23.02.2009

Un rapport de l'Association de défense des droits des militaires (Adefdromil) accuse la Légion étrangère de bafouer les droits de l'homme. Pour appuyer ces accusations, le vice-président de l'association a publié, lundi 23 février, sur le site Rue 89, des photos de brimades subies par des légionnaires en formation.

Créée en 2001, l'Adefdromil regroupe des militaires en retraite, libérés de leur statut de soldat, un statut qui interdit d'adhérer à un groupement professionnel. Leur objectif est de défendre "la liberté d’association et [le] droit d’expression des militaires". Sur Rue 89, les dirigeants précisent qu'ils ne sont "ni antimilitaristes, ni anti-Légion, ni aigris".

En diffusant ces photos, l'Adefdromil réagit à une interview du commandant de la Légion étrangère, le général Louis Pichot de Champfleury, dans laquelle il affirmait que "le rapport [de l'Adefdromil] contient beaucoup d'affirmations approximatives, voire erronées". Il a également précisé que la Légion "n'est pas une zone de non-droit", et qu'elle est régie par les mêmes textes que le reste de l'armée.

DES LÉGIONNAIRES ENGAGÉS SOUS UNE FAUSSE IDENTITÉ

Le premier rapport, publié le 17 février, mettait l'accent sur l'engagement sous une fausse identité, particularité de la Légion étrangère. Les volontaires peuvent s'engager sous un faux nom, leur identité étant vérifiée par l'administration ultérieurement. Le général Pichot de Champfleury précise que cette règle donne le temps de contrôler les casiers judiciaires dans les pays d'origine.

Selon l'Adefdromil, cette pratique servirait principalement à "tenir les légionnaires". Le 18 février, dans une interview au Figaro.fr, le président de l'association déclarait que "la Légion fonctionne sur un système de pression. Les gars sont retenus par la force et la menace". Environ 95 % des légionnaires sont d'origine étrangère, mais ne disposent pas d'un titre de séjour ni d'un permis de travail. Seul leur acte d’engagement permet leur présence sur le territoire français. Selon le général Louis Pichot de Champfleury, 250 légionnaires désertent chaque année.


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