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Balma. La conscience intacte des Républicains espagnols

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Publié le 25/02/2009

Cinéma - Mémoire. Deux films de René Grando sur la Retirada seront présentés, jeudi soir, à l'auditorium.

Marie-Jeanne Munoz, présidente de l'Association Espagnole de Balma, René Grando, réalisateur et Alain Fillola ,le maire de Balma  autour du drapeau espagnol. - DDM
Marie-Jeanne Munoz, présidente de l'Association Espagnole de Balma, René Grando, réalisateur et Alain Fillola ,le maire de Balma autour du drapeau espagnol. DDM

Dans le bureau du maire de Balma est encadrée une reproduction du texte fondateur de la République espagnole de 1931. Alain Fillola, fils de Républicain, la montre à ses visiteurs avec fierté. Avec conscience aussi.

Cette année marque les 70 ans de la Retirada, cet exil forcé de près de 500 000 personnes dont la moitié de combattants, franchissant les postes frontières de Pyrénées-Orientales.

Réalisateur, écrivain, René Grando a sorti de l'ombre cette période trop longtemps occultée. Jeudi soir, à l'auditorium de Balma, à l'invitation de la Mairie et de l'association espagnole de Balma, il présentera deux films. L'un « Contes de l'exil ordinaire » signé en 1989 avec Marie-Louise Roubaud, le deuxième « Deux guerres pour la liberté » axé sur un étonnant personnage, Andrès Jimenez, ancien combattant de la République espagnole puis de l'Armée française sur les théâtres d'opérations d'Italie.

« Si on a beaucoup écrit sur la guerre d'Espagne, il y a eu peu de chose sur l'exil des Républicains » rappelle Alain Fillola, en notant comment la France a été, à l'époque, « incapable » d'accueillir soldats et civils ». Il relève aussi comment, après la guerre, ces Espagnols de l'exil n'ont rien revendiqué. Mais le maire de Balma confie qu'il porte avec fierté le vécu de ses parents. Dans son travail sur cette page d'histoire, René Grando ne fait pas œuvre d'archéologue mais décrit comment des hommes pétris de valeurs comme la liberté de pensée ont su transmettre sans bruit, un héritage. Le documentaire « Contes de l'exil ordinaire », présenté comme un classique de la Retirada relate les derniers jours de la Guerre Civile et l'enfer des camps d'Argelès, de Saint-Cyprien, à travers de nombreux témoignages.

Andrès Jimenez, 90 ans, Toulousain de Saint-Cyprien (étrange coïncidence de lieu) est le personnage central de « Deux guerres pour la liberté ». Syndicaliste à Barcelone, engagé contre l'armée franquiste et après son exil en France, engagé dans la Légion étrangère, Andrès a conquis sa Croix de Guerre à Monte Cassino avant de recevoir la Médaille militaire, il y a deux ans à peine.

Fidèle à ses convictions, il a mené avec sa famille à Toulouse, depuis 1945, un parcours exemplaire, forgé par la conscience politique. Jeudi soir, son témoignage aura une grande force émotionnelle.

H.B.

Jeudi 26 février à 20 h 30, à l'auditorium de la mairie. Après la projection des deux films de René Grando, débat avec le réalisateur, l'historien Progreso Marin et Andrès Jimenes. Librairie sur la guerre d'Espagne. Entrée libre.

La Dépêche du Midi

Traduction

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