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Légionnaire toujours...

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2009

 


La méthode Képi blanc : le français en 4 mois

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Publié le 02/11/2009

Un Ukrainien, un Lettonien, un Brésilien répètent le cours avec le francophone, coiffé du béret vert. Photo DDM, Gladys. DDM

Une ou deux heures à apprendre les mots, vingt-deux heures à les répéter… C'est la méthode Képi blanc pour l'apprentissage du français. Et ça marche extraordinairement bien ! Le secret ? C'est l'immersion des jeunes recrues, pendant deux mois, - dont le premier en totale autarcie -, dans les fermes du 4eme Régiment étranger, disséminées en Lauragais. Ils y fonctionnent en bi ou trinômes - un francophone pour un ou plusieurs étrangers. Interdit de parler autre chose que le français même et surtout entre gens de même nationalité ; l'encadrement ne s'adresse aux stagiaires qu'en français aussi, évidement. Quant au soldat francophone, sa notation correspond à celle de ses camarades dont il a en charge l'assimilation des cours.

Répétition

« Je fais du vélo », martèle le lieutenant Talbourdet. « Je fais du vélo », répète la classe d'une seule voix. « Tu fais du vélo, il fait… ». Passé, présent, futur, à huit semaines d'apprentissage, on fait déjà la distinction. Cinq minutes de pause ? On répète encore et encore. L e rituel est immuable depuis les premiers cours où le jeune apprend à dire « bonjour » et à se présenter à quatre semaines de cours, à six, à huit… on répète toujours. Un chapitre, un verbe que l'on conjugue et décline à l'envi, et des mots, des mots nouveaux, chaque jour… la méthode est toujours la même et identique pour tous et ce depuis des générations.

Le cours terminé, on continue dans les dortoirs, entre voisins de chambre que l'on soit russe, japonais .

« Le français pour nous, c'est parler, écrire, conjuguer ; pour un légionnaire, c'est parler d'abord », commente le capitaine Alliot en désignant des jeunes qui prennent des notes en phonétique. Ce qui n'empêche pas que les cours sont consignées dans des cahiers dont la tenue est également notée.

À l'issue de leur formation au « 4 », ils uront ainsi appris quelque 500 mots, c'est le nombre utilisé couramment, mais tous ne progressent pas au même rythme et il faut composer, ici, avec toutes les nationalités : Chinois, Mongols, Ukrainiens, Mexicains, Australiens, Finlandais…

La seconde compagnie compte d'ailleurs actuellement dix-neuf francophones et quarante qui ne le sont pas, tous réunis aujourd'hui pour apprendre les verbes ouvrir et fermer… une porte, une fenêtre, un livre mais aussi la culasse de l'arme.Parce que l'objectif, on s'en doute, est que le jeune soldat comprenne un ordre et sache le restituer. « Un verbe = une mission comme défendre, reconnaître, observer», explique l'officier.

Gladys Kichkoff.

«Ich koche für die hungrigen Soldaten»

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Publiziert: 28.10.2009

Er kann nicht nur kochen, er kann auch kämpfen. Albert Menzi aus Krummenau SG ist ehemaliger Fremdenlegionär. Gestern erschauderte er, als er den BLICK las: 54 Soldaten, die in Hinwil ihren WK leisten, müssen ihr Mittagessen selbst organisieren. «Das darf doch nicht wahr sein», sagt Menzi. «Wer nichts zu essen bekommt, kann nichts leisten.»

Mit 18 ging Menzi in die französische Fremdenlegion, bis ihn anderthalb Jahre später «das Schweizer Konsulat zurückholte». Sein «béret vert» trägt er noch heute mit Kämpferstolz. Jetzt ist er zwar im fortgeschrittenen Alter, nämlich 80. «Aber ich fühle mich viel jünger», sagt der Hüne. Und er sieht es geradezu als seine Pflicht an, einzugreifen: «Ich biete an, gratis für die Soldaten in Hinwil zu kochen.»

Der gelernte Theaterbauingenieur hat einschlägige Erfahrung. Er habe lange für Nachwuchsrennfahrer gekocht und fünf Jahre lang ein Badirestaurant geführt, sagt der Hobbykoch.

Das Verteidigungsdepartement nahm mittlerweile Stellung zum Fall. «Richtig ist, dass Angehörige der Armee im Logistik Center Hinwil eine sogenannte Pensionsverpflegung erhalten haben», sagt Sprecher Christoph Brunner. «Sie erhalten pro Mittagessen einen Betrag von 18 Franken; dieser Betrag wird am Schluss der Dienstleistung mit dem Sold ausbezahlt.» Die Soldaten können abends nach Hause. Das heisst, dass sie auch das Frühstück und das Abendessen zu Hause einnehmen. «Dieser Prozess bewährt sich im Log Center Hinwil seit 1,5 Jahren», so Brunner.

Das sehen betroffene Soldaten aber anders. «Essen aus der Militärküche gehört zum WK», sagt einer. «Sonst ist es kein richtiger WK mehr.»

Jetzt wartet Albert Menzi auf seinen Einsatz. «Ein Militärkochbuch habe ich schon.» Und er weiss auch schon, was er kocht: «Als Erstes gibts Rösti mit Speck». Am letzten Tag dann seine Spezialität, eine Paella. «Menzis Paella ist huere guet», ist man sich in Krummenau einig. Menzi: «Zum Schlussessen würde ich auch Bundesrat Ueli Maurer einladen, der ist ja in Hinwil zu Hause!»

Ende gut, alles gut für die WK-Soldaten in Hinwil? Jetzt fehlt nur noch der Anruf aus Bern.

Albert Menzi ist bereit, die hung­rigen Soldaten von Hinwil (Blick.ch berichtete) zu bekochen.

Dominique Guénin : de l'Armée à la Maison Saint-Jacques

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Publié le 26/10/2009 à 00h00

Dominique Guénin, 54 ans, a pris officiellement ses fonctions de directeur au sein de la Fondation d'Auteuil et la Maison Saint-Jacques de Fournes-en-Weppes. Rencontre avec un homme à la carrière atypique.

Dominique Guénin : de l'Armée à la Maison Saint-Jacques

Dominique Guénin, 54 ans, a pris officiellement ses fonctions de directeur au sein de la Fondation d'Auteuil et la Maison Saint-Jacques de Fournes-en-Weppes. Rencontre avec un homme à la carrière atypique.

Qu'est-ce qui vous a motivé pour ce poste ?
Antérieurement, je n'étais pas du tout dans le social. J'étais officier dans l'Armée de terre et j'ai fait l'essentiel de ma carrière dans la Légion étrangère. Mais dans l'armée, on est tout le temps en contact avec des jeunes. Beaucoup d'engagés arrivent avec un vécu difficile, des problèmes importants. C'est encore plus vrai dans la Légion étrangère.


C'est une manière pour eux de ne pas être confrontés à une prison ou encore à la charge sociale. La Légion étrangère, c'est une deuxième famille. Il y a des passerelles entre ce qui est fait ici et dans l'Armée, notamment dans la manière d'aborder les choses. Et puis aussi, à la Fondation d'Auteuil comme dans la Légion étrangère, on s'engage à tout instant de la vie du jeune. Même s'il faut l'aider, s'il a des soucis. Un ancien, on doit le secourir et l'aider tout au long de sa vie dans la mesure de nos moyens.

Mais, un militaire à la Fondation, ce n'est pas banal...
Ma dernière fonction dans l'armée était celle de commandant du lycée militaire d'Autun. J'accueillais les jeunes de 11 à 21 ans. L'établissement d'Autun avait une forte connotation sociale avec un tiers d'effectifs issus de familles désunies ou monoparentales, surtout au collège. J'ai trouvé passionnant de travailler là. On se sent utile quand on vient en aide aux gens, en assistant les familles et les jeunes. Ça m'a donné envie de continuer encore plus franchement dans la prise en charge des jeunes.

Qu'avez-vous ressenti en arrivant ?
J'ai découvert que l'on avait à répondre à des besoins forts de familles en détresse. J'ai été surpris de voir que toutes les populations, pas forcément celles issues de l'immigration, étaient frappées par cette forme de détresse. Beaucoup de jeunes originaires du Nord. La misère, elle est chez nous, en France aussi.

Comment s'est déroulé le premier contact avec les jeunes de la Fondation d'Auteuil ?
J'ai eu de la chance de les rencontrer lors de la fête de Noël. Presque tous étaient réunis sur un seul site. Ce qui m'a frappé, c'est que tous étaient de jeunes enfants qui avaient envie de vivre la même chose que tout le monde. On a vécu un moment joyeux alors qu'on sait que par ailleurs, tout n'est pas rose. Mais c'était un moment plein d'espoirs. Ils ont eu les mêmes goûts, les mêmes approches. Avec cela, on peut faire plein de choses.

Quels sont justement les grands projets de l'année ?
Au collège, on a mis en place, cette année, un dispositif relais avec un enseignant et un éducateur pour les enfants en rupture scolaire. Le suivi, à la fois pédagogique et comportemental, se fait avec les enseignants de l'élève afin de permettre à celui-ci de réintégrer son établissement au bout de quelques semaines. Un autre dispositif expérimental s'adresse pour la deuxième année aux 16-18 ans. Le but est de les amener à entrer dans des formations-alternances et décrocher un contrat d'apprentissage.
On travaille beaucoup sur leur personnalité. On fait découvrir des métiers du bâtiment. La Fondation finance à 100 % quinze jeunes avec les formateurs.
Par ailleurs, on essaie toujours de trouver des chantiers-écoles, de faire faire des choses concrètes aux jeunes qui ont besoin de reconnaissance. Cette année, les jeunes continuent à aider à la construction d'un petit monastère pour les Petites Soeurs de l'Agneau, à Béthune ».w

 

Nord Éclair


la Légion étrangère n'aura pas sa propre base de défense

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21 octobre 2009

Présentant à la presse le premier retour d’expérience des Bases de Défense (BdD), le ministre de la défense Hervé Morin a affirmé ce mercredi qu’il n’était «pertinent» que la Légion étrangère ait, comme elle le souhaitait vivement, sa propre Base de défense dans le sud-est de la France. Ses unités seront «intégrées à celle de Marseille» a tranché le ministre. La Légion risque ainsi de perdre une partie de son autonomie de gestion, en particulier pour l’administration très spécifique de son personnel.

Ces BdD ne sont pas des bases au sens traditionnel du terme, mais bien plutôt des «circonscriptions d’administration militaire à laquelle sont rattachés les régiments et unités qui y sont stationnés» selon la définition du chef d’état-major de l’armée de terre.

Des civils aux commandes

Ce système sera généralisé dès le 1er janvier 2011, le ministre souhaitant réduire la période de transition qui devait s’étendre jusqu’en 2014. S’il reconnait l’existence d'«inquiétudes dans le personnel», Hervé Morin estime que «l’expérimentation confirme que notre schéma s’avère pertinent».

Le ministre a, par ailleurs, confirmé que le nombre de BdD serait réduit de 90 (projet initial) à un chiffre compris entre 60 et 70. Les Groupes de soutien des BdD pourront être commandés par des civils, fonctionnaires de catégorie A. Ce sera le cas de trois d’entre elles dès 2010. Cette formule sera développé «autant que possible» a assuré Hervé Morin.

Enfin, la création des BdD ne sera pas conséquence sur l’organisation territoriale de la Défense. Des expérimentations vont être menées à Rennes et à Lyon.


Le 2° REP se prépare pour l'Afghanistan

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Par Isabelle Lasserre, à Calvi
16/10/2009

Des légionnaires du 2e REP à l'entraînement à Djibouti, cette année. Aujourd'hui, les Slaves représentent 43 % des engagés du régiment. CCH Jean-Baptiste TABONE - SIRPA Terre
Des légionnaires du 2e REP à l'entraînement à Djibouti, cette année. Aujourd'hui, les Slaves représentent 43 % des engagés du régiment. CCH Jean-Baptiste TABONE - SIRPA Terre

Les légionnaires parachutistes s'apprêtent à prendre la relève en Afghanistan. Pour y appliquer les principes de la contre-insurrection, testés par leurs anciens en Algérie et en Indochine.

Malgré les rhumatismes et la nostalgie, les blessures laissées par l'Indochine et l'Algérie, les anciens reviennent toujours à Calvi fêter saint Michel, le patron des parachutistes. Cette année, l'archange chargé de combattre les anges rebelles et le démon de l'Apocalypse a trouvé un nouveau pays, l'Afghanistan, où poser ses ailes. Le moment qu'ils attendaient depuis longtemps est enfin arrivé : les légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes (REP) s'apprêtent à être déployés, à la fin de l'année, dans le royaume de l'insolence, pour y appliquer les nouveaux préceptes de la guerre contre le terrorisme, la contre-insurrection.

Le dévouement des légionnaires, l'audace des parachutistes et le caractère ombrageux de la Corse. C'est ainsi que l'on pourrait décrire ce régiment d'élite de 1 200 hommes de toutes nationalités niché aux pieds de la citadelle de Calvi, qui depuis sa création en 1948, pendant la guerre d'Indochine, est engagé partout où la paix est menacée. «More majorum», «à la manière de nos anciens». Lorsqu'ils grimperont demain les crêtes afghanes, ils auront en tête cette devise des légionnaires parachutistes, qui ont survécu aux évolutions de la société française et aux grandes déflagrations mondiales. Remarqués en Indochine, au premier rang pendant la bataille d'Alger, ils ont acquis leur réputation d'excellence en versant leur sang dans les guerres menées par la France. Il leur est parfois arrivé de s'écarter du droit chemin : pour avoir participé au putsch d'Alger en avril 1961, le 1er REP a été dissous après la guerre. Resté à l'écart, le 2e REP, l'autre régiment de parachutistes de la légion a repris le flambeau, après une période de pénitence à Bousfer, en Algérie.

Un strict «code d'honneur»

Le transfert au cœur de la Balagne, dans les montagnes corses, en 1967, signera le renouveau du 2e REP, qui réussira à sauver les traditions de ce régiment très particulier, qui offre une «seconde chance», une «nouvelle identité» à de jeunes engagés au passé parfois trouble, et dont les nationalités épousent les guerres européennes et les crises internationales. Après les Britanniques, attirés au 2e REP par la guerre des Malouines et la crise économique dans les années 1980, les ex-Yougoslaves chassés de chez eux par la guerre dans les Balkans, les candidats d'Europe centrale et d'ex-URSS libérés par la chute du Mur, la tendance est plutôt aujourd'hui à l'Amérique du Sud ou à l'Extrême-Orient. Même si les Slaves représentent encore 43 % des engagés du 2e REP.

Béret vert pour les opérations, képi blanc pour les cérémonies. Mélangés aux «Gaulois» - les Français de souche - soumis à un strict «code d'honneur» et à une discipline exigeante mais basée sur la méritocratie, les légionnaires continuent, année après année, à produire cette alchimie particulière de la Légion. Leurs chants évoquent la nostalgie des grands espaces, des vies antérieures turbulentes et les récits héroïques des grandes batailles. Il arrive que cette exception française consistant à faire cohabiter sous le drapeau national des hommes venus d'horizons si différents soit ébranlée par des drames. En mai 2008, un jeune Slovaque est mort pendant l'entraînement à Djibouti. Les désertions sont également plus fréquentes qu'ailleurs. «Il est difficile de faire vivre les gens ensemble», reconnaît le colonel Bellot des Minières, chef de corps du 2e REP.

Les collines de Diên Biên Phu, la lutte contre les fellagas en Algérie ou encore le saut sur Kolwezi, dernière opération aéroportée française d'envergure, en mai 1978, tout cela semble bien loin. Et dans les salles d'honneur du 2e REP, l'histoire semble passer comme un éclair sur les événements récents. «Entre la fin des années 1970 et la guerre du Golfe en 1991, on a traversé une sorte de désert des Tartares», reconnaît le colonel Fauveau, commandant en second.

Après cette période trop calme pour des hommes habitués à l'action, que l'on surnomme volontiers les «pompiers de la République», le départ pour l'Afghanistan est presque un soulagement. Même s'il implique un certain changement culturel. «Il va falloir nous adapter aux méthodes de combat anglo-saxonnes. Les Américains mettent l'accent sur la planification, lorsque nous le mettons sur la conduite. C'est une évolution qui va beaucoup nous apporter», assure le colonel Meunier, responsable de l'entraînement au théâtre afghan.

Gagner les cœurs et les esprits

Depuis plusieurs semaines, tout le 2e REP vit à l'heure afghane. La préparation physique a commencé, avec des séjours à Djibouti et en Champagne, dans des centres reproduisant les conditions du combat et les risques inhérents à l'Afghanistan, IED - engins explosifs improvisés - ou embuscades… Sur les bibliothèques des capitaines commandant les compagnies de combat, trône le dernier cadeau du chef de corps, le livre du colonel David Galula, consacré à la contre-insurrection, best-seller des forces armées occidentales. Car il s'agit non seulement de renouer avec la guerre, mais aussi d'appliquer à la lettre les principes de contre-rébellion prônés par le général Petraeus en Afghanistan, testés avec succès par l'armée française en Indochine et en Algérie. Des anciens des grandes guerres coloniales et des spécialistes de la contre-rébellion ont été invités à Calvi pour communiquer leur expérience aux bérets verts. Gagner les cœurs et les esprits, rallier la population en la protégeant, limiter l'usage de la violence, multiplier les patrouilles à pied… «On va enlever nos casques et nos gilets pare-balles», résume un sous-officier. En théorie, les légionnaires parachutistes du 2e REP sont les mieux armés pour réussir cette mission délicate. «Nos gars ont une grosse force morale, un esprit de corps et beaucoup de résilience», argumente le capitaine Morliere, de la 2e Compagnie, dont la spécialité est le combat en montagne.

Le pari est pourtant loin d'être gagné. «Entre la confiance excessive et la dénégation absolue de l'autre, il nous faudra trouver un juste milieu», explique le capitaine Marchand, chef de la compagnie CEA, spécialisée dans l'assaut vertical et l'infiltration. Les légionnaires du 2e REP réussiront-ils à reproduire en Afghanistan les succès remportés par leurs anciens en Indochine et en Algérie ? «Comme en Algérie, nous affrontons en Afghanistan une guérilla menée par des adversaires agressifs et organisés, sur un terrain difficile. Mais pour le reste, tout est différent. En cinquante ans, les équipements, les méthodes de combat et les hommes ont changé», prévient le général Guignon, un ex de la guerre d'Algérie trois fois blessé, dont une «mortellement», pensait-on, la veille du putsch.

Face aux 400 000 hommes déployés par Paris pour défendre les 400 000 km² de l'Algérie française (hors Sahara), la force internationale peine à réunir 100 000 hommes pour l'Afghanistan, un pays de 650 000 km². Ces hommes se sont alourdis. «Comme l'Algérie, l'Afghanistan est un théâtre d'opérations pour fantassins, où l'on se bat à pied. Mais alors qu'à notre époque, les légionnaires parachutistes avaient la même légèreté que leurs adversaires, qu'ils étaient, comme le disait le général Bigeard, souples, félins et manœuvriers, ils ressemblent aujourd'hui à des Robocop, engoncés dans leurs gilets pare-balles, gênés par la lourdeur du matériel», poursuit le général.

«L'illusion du zéro mort»

L'esprit de la guerre, en outre, a changé. «En Algérie, on était obnubilés par la culture du bilan. Il fallait infliger le maximum de pertes à l'adversaire. Depuis le premier conflit du Golfe et l'illusion du zéro mort, la façon d'appréhender le phénomène de guerre est différente», regrette un ancien des guerres coloniales. Le choc provoqué dans le pays en août 2008 par les dix morts français d'Ouzbin a montré à quel point le pays supportait mal aujourd'hui de verser le sang de ses militaires. Dans le musée du 2e REP, les chiffres parlent d'eux-mêmes : 1 875 légionnaires morts pour l'Indochine, 533 pour l'Algérie… Quant aux techniques de contre-insurrection en elle-même, bien peu s'attendent à ce qu'elles donnent des résultats rapidement, même confiées aux qualités des légionnaires parachutistes - esprit de corps, sens de l'honneur, fidélité à l'engagement. «Il faut quinze ans pour gagner ce type de guerre», rappelle un officier.

Depuis 1863, la bataille mythique de Camerone, au Mexique, qui vit 63 légionnaires périr en affrontant 2 000 cavaliers mexicains pour permettre à un convoi français de poursuivre sa route, symbolise l'esprit de la légion, le sacrifice suprême pour la nation et la mission. Mais les temps et la nature de la guerre ne sont plus les mêmes. Le général Guignon s'interroge : «Il ne suffit pas de boire le thé avec les Afghans pour faire de la contre-insurrection. Après les erreurs commises par les Américains, je me demande s'il n'est pas trop tard pour faire revenir vers nous la population.»


Le feu à Marseille ne serait pas imputable au militaire

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Par Reuters, publié le 16/10/2009

D'après un rapport d'expertise de la gendarmerie, le feu qui a ravagé 1200 hectares de végétation dans l'arrière pays marseillais cet été, n'aurait pas été déclenché par une balle traçante, lors d'un exercice de tir dirigé par ce légionnaire.

Le feu à Marseille  ne serait pas imputable au militaire

REUTERS/Philippe Laurenson

Un rapport d'expertise de la gendarmerie sur le feu qui a détruit en juillet dernier 1.200 hectares de végétation aux portes de Marseille innocenterait le militaire soupçonné d'être à l'origine du sinistre.

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a toutefois souligné qu'indépendamment de l'enquête judiciaire, le militaire avait commis une erreur en faisant usage de balles traçantes par forte chaleur, ce qui est formellement interdit.

Selon La Provence, qui s'est procuré ce "pré-rapport", les experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) affirment que ce ne sont pas les balles traçantes au phosphore tirées dans le cadre de l'exercice dirigé par l'adjudant Philippe Fontaine qui ont provoqué l'incendie.

Les fragments de balles retrouvés sur les lieux du départ de feu ne correspondent pas à ceux des munitions utilisées par la section dirigée par le sous-officier.

"Nous pouvons conclure que ces fragments métalliques ne proviennent pas d'une chemise de balle traçante de 5,56 mm NATO modèle F5 du lot 17-RG-02", écrivent les experts.

Le quotidien précise que l'armée de terre a indiqué ne pas avoir eu connaissance de ce pré-rapport.

"Sous réserve d'investigations complémentaires qui viendraient contredire cette expertise, je vois difficilement comment on peut continuer à poursuivre Philippe Fontaine", a dit pour sa part l'avocate du militaire, Me Michèle Naudin.

Désigné comme "seul responsable" par sa hiérarchie militaire, le légionnaire a été mis en examen et suspendu de ses fonctions pour avoir utilisé le 22 juillet des balles traçantes pour l'exercice, ce qui est interdit dans le sud de la France.

"UNE DÉSOBÉISSANCE"

La juge d'instruction Laëtitia Ugolini a retenu six chefs de mise en examen contre le sous-officier du 1er régiment étranger d'Aubagne, dont ceux de "destruction involontaire par incendie par violation d'une obligation de sécurité", "destruction et dégradation involontaire du bien d'autrui", "blessures involontaires" et "violation de consignes" - des délits passibles d'une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement.

L'adjudant de 43 ans est accusé d'avoir dirigé l'exercice de tir d'une section de sept légionnaires avec des balles traçantes dans le camp militaire de Carpiagne.

Deux jours durant, les 22 et 23 juillet, l'incendie a parcouru 1.200 hectares, détruit une villa, cinq cabanons et une ancienne bergerie dans l'est de Marseille et mobilisé quelque 500 pompiers.

Interrogé par la presse sur cette affaire, le ministre de la Défense, Hervé Morin, s'est défendu de tout "acharnement" contre le militaire, qui a commis selon lui une faute avérée.

"Dans cette affaire il y a eu clairement une erreur, une désobéissance", a-t-il déclaré à La Réunion, où il est en déplacement.

Le ministre a rappelé que le soldat n'avait pas respecté l'interdiction de faire usage de balles traçantes dans les périodes où il y a des risques d'incendies.

"Il s'agit pour nous d'un enjeu important, ça n'est pas le premier incendie que nous avons eu sur des camps militaires. On connaît la sensibilité de l'opinion publique sur ce sujet", a-t-il rappelé.

Hervé Morin a souhaité que l'instruction judiciaire "suive son cours".

L'affaire a suscité l'émotion sur l'île de La Réunion, dont est originaire le militaire incriminé à Marseille.

"L'homme en question, c'est un militaire, il n'est ni Réunionnais, ni Normand, ni Breton", a dit Hervé Morin.


Lieber Krieg als Langeweile

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10.10.2009

Alles, nur nicht auch noch Algerien verlieren! Viel hatte Frankreich bis zu diesem 1. November 1954 schon ertragen. Erniedrigend war die deutsche Besetzung. Entwürdigend die Gewissheit, sich nicht aus eigener Kraft von Nazi-Deutschland befreit zu haben. Stalin verweigerte Frankreich sogar eine eigene Besatzungszone. Amerikaner und Briten mussten sich erbarmen und traten deutsches Land an die gekränkten Franzosen ab. Demütigend auch der Verlust Indochinas: Von vietnamesischen Truppen vernichtend geschlagen, verlor Frankreich im Frühjahr 1954 seine asiatische Kolonie. Und nun dieser 1. November 1954. Dutzende Bomben detonieren in Algeriens Hauptstadt. Erstmals gelingt der Algerischen Befreiungsfront FLN ein derart großer Angriff auf die verhassten französischen Besatzer. Diese sehen sich freilich anders. Algerien eine Kolonie Frankreichs? Das weist die französische Elite empört von sich. Ja gewiss, Frankreich hat Kolonien. Algerien gehört jedoch nicht dazu, das zählt zum Mutterland. Eine Million Franzosen siedeln hier. Deshalb darf Algerien niemals fallen! "Algérie française" ist der Schlachtruf der Franzosen. Paris schickt Hunderttausende Soldaten. Das geht nur mit Wehrpflichtigen, ein Umstand, der in Frankreich für große Unruhe sorgt. Tote Soldaten sind schlecht, wenn man gewählt werden will. Für den Einsatz an vorderster Front sind deshalb andere vorgesehen. Soldaten, deren Tod in Frankreich niemand beweinen würde, Fremdenlegionäre. Die meisten sind Deutsche. Horst Pahl ist einer von ihnen. 1931 wird er geboren, wächst in Berlin-Wittenau auf. Die Jugend ist vom Krieg bestimmt und von fehlender Liebe der Eltern. Die bedeuten dem Sechzehnjährigen eines Tages, er möge doch endlich die elterliche Wohnung verlassen. Horst Pahl geht weg aus Berlin und arbeitet irgendwo in Westdeutschland. Im Stahlwerk am Hochofen, erinnert sich Claudia Walter, seine Tochter. Irgendwann 1948 muss er den Kontakt zur Fremdenlegion aufgenommen haben. Wie genau er an die Legion geraten ist, weiß auch sie nicht. Zu selten hat der Vater darüber gesprochen. Er starb 1983; Claudia Walter ist gerade 19. Die Arbeit am Hochofen ist hart und eintönig. Sollte das Leben nicht mehr bereithalten für einen jungen Mann? Möglich, dass Horst Pahl über Zeitungsartikel auf die Legion aufmerksam wird. Denn in der deutschen Presse ist die Empörung groß, weil Frankreich Deutsche für die Fremdenlegion rekrutiert. Sollen doch die Franzosen sterben, für ihre Kolonien. Die Fremdenlegion, so warnen deutsche Zeitungen, bedeutet den sicheren Tod für Tausende Deutsche. Abschreckend ist das jedoch nicht. Je mehr die Presse über die Fremdenlegion schimpft, umso mehr Deutsche zieht sie an. Von 1945 bis zur Unabhängigkeit Algeriens 1962 werden es 50 000 sein. Die Hälfte aller Legionäre im Dienste Frankreichs kommt damit aus Deutschland. Ganz neu ist das allerdings nicht. Dass in Frankreichs berüchtigter Söldnertruppe die Deutschen das Rückgrat bilden, gilt schon Jahrzehnte vor dem Zweiten Weltkrieg. Viele strömen in den Dienst des Nachbarlandes, weil sie arbeitslos sind. Andere wollen Abenteuer erleben oder sie treibt der Liebeskummer. Und natürlich sind auch ein paar Kriminelle darunter. Denn das sogenannte Anonymat schützt vor Strafverfolgung: Jeder Legionär bekommt bei Diensteintritt einen neuen Namen, ein komplett neue Identität. Wer einmal in der Legion ist, der hat mit seinem alten Leben abgeschlossen. Mindesten für fünf Jahre. Viele bleiben länger. Gegen Ende des Zweiten Weltkriegs ist französischen Militärs klar: Man braucht mehr Deutsche. Ohne sie wird es sonst keine Fremdenlegion mehr geben. Deutschland ist groß, mit genügend jungen Männern, deren Qualitäten in Frankreich hoch im Kurs stehen. Legendär ist die Loyalität deutscher Fremdenlegionäre, seit Tausende von ihnen im Ersten Weltkrieg für Frankreich gegen die eigenen Landsleute kämpften. Außerdem hält man Deutsche für die besten Soldaten überhaupt: "Da sie beispielhafte Soldaten waren, waren sie auch Bilderbuchlegionäre. Von einer fast besessenen Disziplin und per definitionem mutig", erinnert sich der französische General Jean Hallo. Der Hunger nach deutschen Legionären ist entsprechend groß. Hitler-Deutschland hat noch nicht kapituliert, da werben die französischen Militärs bereits unter gefangenen Wehrmachtssoldaten für die Legion. Ab Januar 1945 macht Frankreich so aus alten Feinden neue Verbündete. Nicht wenige Franzosen sind entsetzt über diese Flexibilität. Wer garantiert, dass kein deutscher Kriegsverbrecher als Legionär der verdienten Strafe entgeht? Aber die Legion überprüft die Angeworbenen streng. Möglich, dass ein paar Nazis die Uniform wechseln können, die Regel ist das aber nicht. Eine Vergangenheit in der Wehrmacht ist auch nur bei den Legionären der allerersten Nachkriegsjahre von Belang. Der typische deutsche Legionär ist viel zu jung, um noch in die Wehrmacht gedient zu haben. Der typische Legionär ist wie Horst Pahl. Der ist 17, als er am 24. August 1948 in die Legion eintritt. Eigentlich ein Jahr zu jung. Aber Horst Pahl hat seine Papiere gefälscht, macht sich älter. Nach seiner Grundausbildung wird er nach Indochina verlegt. Obwohl der Krieg gegen die kommunistische Viet Minh erbarmungslos ist, verpflichtet sich Horst Pahl 1953 für drei weitere Jahre. Zweimal wird er in Indochina verwundet, aber er überlebt. Frankreich verleiht ihm die Médaille Blessés, das Verwundetenabzeichen. Als Indochina verloren ist, wird Pahl nach Algerien verschifft. Wieder werden die Legionäre an vorderster Front eingesetzt. Zusammen mit französischen Fallschirmjägern bildet die Fremdenlegion die Réserve génerale, eine hochmobile Kampfeinheit. Unablässig durchkämmen die Soldaten Algerien auf der Suche nach Aufständischen. Der massive Einsatz von Legionären und Fallschirmjägern ist zunächst erfolgreich. Doch es gehört zur Logik dieses Krieges, dass wegen der zivilen Opfer die aufständische FLN immer mehr Zulauf erhält. Auf beiden Seiten wird nun erbarmungslos gekämpft. Um an Informationen zu kommen, foltern Soldaten der Réserve génerale. Auch deutsche Fremdenlegionäre sind unter den Tätern. Die Algerier antworten nicht weniger brutal. Wer ihnen als Legionär oder Fallschirmjäger in die Hände fällt, hat kaum Gnade zu erwarten. Die französische Regierung gerät immer mehr unter Druck. Die Mehrheit der Franzosen will inzwischen raus aus Algerien. Dann gerät der Konflikt auch noch ins Fahrwasser des Kalten Krieges. Die DDR hat das Thema wegen der vielen westdeutschen Legionäre entdeckt. Der Regierung Adenauer wird Kriegstreiberei unterstellt, weil sie nichts gegen die Anwerbung der Deutschen für die Legion tut. Außerdem wirft die Kriegswilligkeit dieser jungen Westdeutschen ein schlechtes Licht auf das kapitalistische System. Denn wie bedrückend muss es jungen Männern im Westen wohl ergehen, wenn sie sich freiwillig in der Fremdenlegion verdingen? Die DEFA produziert sogar einen Propagandafilm, "Flucht aus der Hölle". Der Titel ist Programm. Der deutsche Legionär Hans Röder - gespielt von Armin Mueller-Stahl - kann den Dienst für Frankreich nicht mehr mit seinem Gewissen vereinbaren. Mit Hilfe der FLN flieht er in die DDR. Tatsächlich soll der Film Legionäre zum Desertieren und zur Flucht in die DDR aufrufen. Doch die Erfolge sind bescheiden, weil man die Seele des Legionärs in Ost-Berlin völlig falsch einschätzt. Es gehört zu den Eigenarten der Legion, dass in Kriegszeiten viel weniger Soldaten desertieren als im Frieden. Die meisten Legionäre ziehen den Krieg dem langweiligen Kasernenleben ganz einfach vor. Horst Pahl will auch nach acht Jahren eigentlich in der Legion bleiben. Doch muss er zunächst eine Malaria auskurieren. Dafür will er einige Zeit nach Frankreich gehen, zusammen mit einem befreundeten Kameraden. Aber der fährt kurz vor der Abreise auf eine Mine und stirbt. So kommt Pahl 1956 wieder zurück nach Berlin. Immer noch ist er fest entschlossen, wieder in die Legion zu gehen. Die Liebe verhindert das; Horst Pahl lernt seine spätere Frau kennen und kehrt in ein bürgerliches Leben zurück. Er wird Busfahrer bei der BVG und Vater von drei Töchtern. Claudia Walter ist die Jüngste. Die heftigsten Kämpfe in Algerien hat Horst Pahl nicht mehr als Legionär erlebt. Frankreichs Präsident de Gaulle beendet den Krieg schließlich, weil er nicht zu gewinnen ist. Algerien soll unabhängig werden. Gegen diese Entscheidung putschen 1961 einige Generäle des französischen Heeres. Wieder zeigen die Fremdenlegionäre, wem ihre Loyalität gilt: der Armee, nicht der Republik. Speerspitze der Putschisten sind Fallschirmjäger der Fremdenlegion. Sie verüben Bomben- und Mordanschläge. Zwei beteiligte deutsche Legionäre werden für ihre Taten 1962 in Paris hingerichtet. Mit dem Algerienkrieg endet auch die fast hundertjährige Dominanz der Deutschen in der Fremdenlegion. Auf Abenteuerlustige hat sie ihre Anziehungskraft verloren. Auch wegen Arbeitslosigkeit muss kein Deutscher mehr anheuern, in der Bundesrepublik herrscht in den Sechzigern und Siebzigern anhaltend Hochkonjunktur. Weil die Deutschen fehlen, dürfen fortan auch Afrikaner und Asiaten dienen. Auch heute noch gehört die Fremdenlegion zu den schlagkräftigsten Einheiten der Welt; derzeit ist sie in Afghanistan im Einsatz. Wenn Claudia Walters Vater über die Legion sprach, dann war es nie Schlechtes. Trotz der Entbehrungen, trotz der gefallenen Kameraden. Die acht Jahre als Fremdenlegionär gehörten für Horst Pahl zu den schönsten seines Lebens. Wohl auch deshalb, weil er sich in Indochina in eine junge Vietnamesin verliebte, die ihm Sohn und Tochter gebar. Doch mit der Verlegung nach Algerien bricht der Kontakt ab. Die Halbgeschwister in Vietnam zu finden, ist heute sehnlichster Wunsch von Claudia Walter. Es wäre ein letzter Dienst für den geliebten Vater. ------------------------------ Foto: Fremdenlegionäre in Algerien, 1961 Foto: Horst Pahl in der Uniform der Legion


Castelnaudary. 770 àl'arrivée du semi-marathon de la Légion

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Publié le 04/10/2009

Sports - Hier à Castelnaudary.

La chaleur n'a pas épargné les coureurs. - DDM
La chaleur n'a pas épargné les coureurs. DDM

Une fois de plus (la 33e), le semi-marathon de la Légion étrangère fut un franc succès avec une organisation sans faille.

Du grand vainqueur Ben Lkhainouch El Hassabe (en 1 h 9' 27''), à la dernière, Fabienne Bonilla (2h18'50''), toutes et tous, méritent un grand coup de chapeau. La chaleur était de la partie, et des centaines de litres d'eau ont été consommées, transformées en autant de litres de sueur. Il faut dire, que même si ces dames étaient nombreuses sur la course, le « semi du 4 », n'est pas une course de fillettes. Ils n'étaient que 148 à l'arrivée de la petite boucle (10 km), mais ils étaient 770 à l'arrivée des 21 km.

Classements du 10 km : 1er au général, Nathan Chebet, 33'27'', 2e Marc Roméro du 4e RE, 33'28''; 1er vétérans 1, Régis Raynaud, 39' 37''; 1er juniors, Kévin Detavernié, 43'33''; 1er cadets, Nicolas Dehas, 43'26''; 1er vétérans 2, Christian Fontès, 43'45'', et chez les féminines, 1re Mme Françoise Fédou en 45'11''.

Classements du 21 km : Au général, 1er Ben Lkhainouch El Hassabe, en 1 h 9' 27''; 2e Ruben Indongo 1 h 9' 27''78 centièmes ; 3e Muraga Josephat Wachira, 1 h 10' 56''; 1er vétéran 1, André Verdéjo, du LA Castelnaudary, en 1h 23'48'' 70 ; 1er vétéran 2, Joseph Evée en 1 h 34' 47''; 1er junior Idi Rahim en 1h38'02''13.

La Dépêche du Midi

Corte Chabrières, le parc digne d'un véritable défi

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Publié le Mardi 29/09/2009

 

Malgré les aménagements déjà consentis, le parc municipal des sports de Chabrières n'a pas encore vécu la mutation digne de sa vocation.Photo Jeannot Filippi

La culture est la priorité de cette mandature municipale, le maire l'a rappelé à maintes reprises. Mais le sport a encore de la marge.

Compte tenu de sa démographie, Corte n'a déjà pas à rougir de la qualité de ses installations sportives, mais l'atout dont elle dispose l'autorise à voir encore plus grand, si tant est que l'autorité municipale sache faire preuve, en tant voulu, de l'ambition qui s'impose.

Cet atout, c'est le site de Chabrières. D'aucuns appellent encore « quartier » cet ancien terrain de la légion étrangère, alors qu'il s'agit très officiellement du parc municipal des sports. Sachant que les installations sportives les plus lourdes sont ailleurs (à Santos bien sûr !), force est de constater que le paradoxe résiste. Certes, Chabrières n'est pas dénué de tout intérêt : un stade annexe, un dojo régional, des associations profitant des anciennes structures militaires pour proposer leurs activités ou disposer d'un siège. Doit-on pour autant s'en contenter au regard de ce que représente ce site ? À l'évidence, la ville de Corte est la seule commune de Corse qui n'est pas confrontée au casse-tête du foncier pour améliorer ses infrastructures sportives. Mieux, elle dispose d'un espace des plus vastes, un véritable parc des sports... en devenir pour l'heure. Mais ouvert aux projets qui propulseront la ville vers le rang de capitale sportive.

« L'OGS » du sport

Conscient des enjeux, Jean-Louis Abadie considère que « Chabrières apparaîtra comme le grand dossier de la prochaine mandature et de la majorité qui sera aux affaires à ce moment-là ». Mais l'adjoint délégué aux sports a déjà des idées qui mûrissent. « Une piste cyclable doublée d'un parcours de course à pied, c'est vraiment l'outil qui intéressera le plus grand nombre de sportifs. Outre l'intérêt pour le club de cyclisme, tous les enfants possèdent un vélo et ont envie d'en faire en toute sécurité. Par ailleurs, la pratique de la course à pied est aujourd'hui plus que répandue, à tous les niveaux ».

En attendant le stand de tir déjà sur les rails, Jean-Louis Abadie songe par ailleurs à une structure d'hébergement au coeur de Chabrières, pour accueillir des stages notamment.

Il est question aussi d'un espace équestre, mais rien n'est à l'ordre du jour.

Gageons que la réflexion s'engagera tôt ou tard sur l'avenir de ce site taillé pour conforter une vocation sportive régionale.

Les vieux baraquements de la légion sont voués à disparaître pour faire émerger la cohérence d'un parc des sports qui n'a pour l'heure que le nom.

Qui oserait prétendre le contraire ?

Chabrières, c'est « l'OGS du sport ». Il faut s'en persuader.


The only woman in the French Foreign Legion

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Thursday, 24 September 2009

A British tennis-playing socialite became the only woman in the French Foreign Legion, leading a daring, wartime, desert escape. She would have been 100 this week and her story remains inspirational, writes biographer and friend Wendy Holden.

When I first met Susan Travers in a Paris nursing home in 1999, she was a papery-skinned 90-year-old who spoke with a cut-glass English accent. Unable to walk, she insisted that before we began I wheel her to a local restaurant for lunch.

Susan Travers
Travers began her career as a nurse

There can have been few in the suburban restaurant who gave this frail old lady a second glance as she ate her omelette and drank a glass of champagne. Unless, that is, they noticed the small coloured ribbons pinned to the lapel of her tweed suit.

One defined her as a recipient of the Legion d'Honneur, a French honour established by Napoleon, others were for the Medaille Militaire and the Croix de Guerre. But the last red and blue ribbon was unique - it identified Travers as the only woman in the French Foreign Legion.

Born in southern England as the daughter of a Royal Navy admiral, but raised as a young tennis-playing socialite in the south of France, Travers was among thousands of women who joined the French Red Cross at the outbreak of the Second World War.

Trained as a nurse, she spurned that as being "far too messy" for the more exciting role of ambulance driver, joining the French expeditionary force to Finland to help in the Winter War against the Russians.

Love affair

When France fell to the Nazis she made her way to London and signed up with General De Gaulle's Free French and was attached to the 13th Demi-Brigade of the Legion Etrangere, which sailed for Africa. Volunteering as a driver to the brigade's senior officers, she exhibited such nerves of steel in negotiating minefields and enemy attacks that she earned the affectionate nickname "La Miss" from her thousand male comrades.

Susan Travers and Wendy Holden
Travers and Holden remained friends

After an affair with a White Russian prince who was later killed, she was assigned as the driver to Colonel Marie-Pierre Koenig, and the greatest love affair of her life began.

Attached to the 8th Army and despatched to hold the desolate desert fort of Bir Hakeim in Libya in 1942, Koenig's forces were almost pounded to dust by Rommel's Afrika Korps in what became one of the greatest sieges in the history of the Western Desert campaign.

With Stuka planes, Panzer tanks and heavy artillery at their disposal, the Germans expected to take the fort in 15 minutes. In what became a symbol of resistance across the world, the Free French held it for 15 days.

Refusing to leave her lover's side when all female personnel were ordered to escape, Susan stayed on in Bir Hakeim, the only woman among more than 3,500 men. Her fellow soldiers dug her into a coffin-sized hole in the desert floor, where she lay in temperatures of 51C for more than 15 days, listening to the cries of the dying and wounded.

When all water, food and ammunition had run out, Koenig decided to lead a breakout through the minefields and three concentric rings of German tanks.

It is a delightful feeling, going as fast as you can in the dark
Susan Travers

As his driver, Travers was ordered to take the wheel of his Ford and lead the midnight flight across the desert. The convoy of vehicles and men was only discovered when a mine exploded beneath one of their trucks. Under heavy fire, she was told by Koenig: "If we go, the rest will follow." She floored the accelerator and bumped her vehicle across the barren landscape.

"It is a delightful feeling, going as fast as you can in the dark," she said later. "My main concern was that the engine would stall."

Under heavy machine gun fire, she finally burst through enemy lines, creating a path for the rest to follow. Only stopping when she reached Allied lines several hours later, she noted 11 bullet holes and severe shrapnel damage to the vehicle.

Almost 2,500 troops had escaped with her. Koenig was promoted to the rank of general by de Gaulle. Hardly even saying goodbye, he left Travers to return to his wife and a life of high office.

Travers stayed on with the Legion seeing action in Italy, Germany and France driving a self-propelled anti-tank gun. She was wounded after driving over a mine.

Proudest moment

After the war, she wanted no other life and applied formally to the Legion to become an official member, omitting her gender on the application form.

The man who rubber-stamped her admission had known her in Bir Hakeim. After creating her own uniform, Travers became the first and only woman ever to serve with the Legion, and was posted to Vietnam during the First Indo-China War.

It was there that she met and married a fellow legionnaire, Nicholas Schlegelmilch, who had also been at Bir Hakeim. They had two sons and lived a quiet life on the outskirts of Paris until their deaths.

Marie-Pierre Koenig
Her former lover Koenig gave her the Medaille Militaire

When I met her in the last years of her life, she was finally ready to tell her story only because "everyone was gone and I was left alone with my medals". What she wanted, she said, was for her grandchildren to know how "wicked" she had been.

The book was named Tomorrow to be Brave, after a line from a poem Koenig once read to her which went: "Distrust yourself, and sleep before you fight. 'Tis not too late tomorrow to be brave." She died three years later.

She had witnessed several more wars and watched women routinely join the armed forces and go off to the front lines, surprised that it still raised eyebrows in some quarters.

Her greatest regret, she said, was not to have been born a boy, although she admitted that as such she would never have done half the things she'd done or enjoyed the life she led subsequently.

Susan only ever showed emotion once, when she spoke of her proudest moment. It was in 1956, 11 years after the war. The Legion invited her to Paris to receive the Medaille Militaire for her role at Bir Hakeim.

Promise kept

On a bitterly cold day at Les Invalides, with her husband and two young sons watching, Susan took her place in the middle of the square along with dozens of other Legionnaires, as hundreds looked on.

Standing to attention, she felt her heart lurch as she saw a lone general in full military uniform walking towards her. It was Pierre Koenig, the lover she hadn't seen since the days immediately after Bir Hakeim.

Her hands clenched into fists, she watched as he pinned her medal to the lapel of her coat. Their eyes locked, each one struggling with their emotions, he told her: "I hope this will remind you of many things. Well done, La Miss."

Stepping back, he gave her a brisk salute before marching away. It was the last time she ever saw him. Koenig died in 1970 and Travers waited almost 30 years until her own husband died, to tell their story of love and heroism.

"Wherever you will go, I will go too," she had once told Koenig at Bir Hakeim. It was a promise she kept.

Wendy Holden co-wrote Tomorrow to Be Brave: A Memoir of The Only Woman Ever to Serve in the French Foreign Legion with Susan Travers.

 


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