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12 ans plus tard, on ne cherche plus le « disparu de la Piège » 06012010

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Publié le 06/01/2010

Tout a été mis en œuvre, y compris l'utilisation de moyens technologiques, pour retrouver Gérard Père. Il y a 10 tout juste, une information était ouverte. Désormais, elle est éteinte.

L'affaire, désormais, est classée. Faute de famille, de proches ou d’éléments nouveaux, le dossier du «disparu de la Piège» et l'information judiciaire ouverte en 2000 au chef d'homicide sont désormais aux oubliettes et l'on ne saura sûrement jamais ce qu'est devenu Gérard Père, un légionnaire âgé de 48 ans au moment de sa disparition.

Le 18 janvier 2008 est le jour précis de la disparition physique, sociale et matérielle de Gérard Père. En ce mois de janvier et depuis déjà longtemps, rien n'allait plus entre Gérard Père, sa compagne et l'entourage de cette dernière. L'ex légionnaire vivait tour à tour sous une toile de tente installée au lieu-dit «Pont de Salet » et chez son amie à Mayreville. Mais les crises, souvent violentes, ponctuaient la vie du couple. Ce qui avait incité, à plusieurs reprises, son beau-père à lui demander de laisser sa fille tranquille. C'est ce qui se passa le 18 janvier 98. Le beau-père le trouva au domicile de sa fille et lui demanda de quitter les lieux. Selon les déclarations de celui-ci, l'ancien légionnaire obtempéra, ramassa ses affaires et lui demanda de le conduire à Castelnaudary. Ce qu'il dit avoir fait. Arrivé au carrefour de Nadal, Gérard Père aurait demandé à être déposé pour finir le chemin à pied. Le beau-père obtempéra. Il était 19 h 30. Il faisait nuit. Et depuis, nul ne l'a jamais revu et tous ses effets personnels, y compris sa toile de tente, ont disparu du Pont de Salet.

Gérard Père n'a pas de famille si ce n'est un fils, qu'il n'aurait vu qu'une seule fois dans sa vie, et une «mère adoptive» auvergnate. Nul, actuellement, ne se soucie de son sort. Quant à la justice, tous les moyens d'investigation ayant été épuisés, elle a renoncé à rechercher cet homme. L'avis le concernant court toujours. Mais il n'y a plus d'espoir de le retrouver. Les lacs collinaires de la Piège ont été fouillés par des plongeurs. Les fossés, les puits, des mares et bien d'autres endroits ont été explorés à l'aide de matériel perfectionné. Les services de chiens spécialement éduqués pour la recherche de cadavres ou de personnes ont été requis. Et n'ont rien donné. Un appel à témoin, publié dans la presse en janvier 2001 et l'ouverture d'un numéro vert n'ont rien apporté de plus. La commission rogatoire saisissant les gendarmes et, dans la foulée, l'information judiciaire se sont éteintes. L'affaire du disparu de la Piège est à verser au dossier plus général des disparus définitifs.


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