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L'incroyable destin du Mellois Sam Spidlik

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26/07/2011

Mellois d'adoption aujourd'hui disparu, il a couché sur le papier un passage de sa vie : sept années à la Légion étrangère. Rencontre avec sa veuve, Roseline.


Sam est né en Tchécoslovaquie en 1929. Tout jeune majeur, à l'occasion d'une conférence donnée par un ministre, il va se faire remarquer en commettant ce que les autorités prendront pour un attentat. « Il voulait juste pimenter la conférence, explique Roseline. Avec des amis, ils ont décidé de casser l'énorme ampoule au-dessus du conférencier. Sam avait récupéré le pistolet de son père ». Malheureusement, la police ne l'entend pas de cette oreille. Arrêté et interrogé de façon musclée, Sam refuse d'endosser le rôle de terroriste pro-américain qu'on veut lui faire jouer. Il ne devra son salut qu'au changement d'équipe au sein de la police. Le nouvel homme chargé de l'interroger comprend qu'il ne s'agissait que d'une mauvaise blague. Libéré, le jeune décide de prendre la fuite.
Arrivé en France, il a alors le choix entre devenir ouvrier agricole ou s'engager dans la Légion étrangère. Ce sont ces années qu'il raconte dans « La trappe de la Légion étrangère », ouvrage écrit à la demande de ses enfants et petits-enfants. Sept années s'engagement auxquelles il mettra un terme à l'occasion d'une permission de trois mois. Revenu à la vie civile, il travaillera à Fontainebleau puis à Melun.
Sa rencontre avec celle qui deviendra sa femme a lieu dans le cadre d'un rassemblement protestant à Paris. Après deux rencontres et de nombreux échanges épistolaires, le mariage sera célébré le 29 décembre 1956 à Melun. Le couple cherchera à s'installer dans le pays Mellois, à la demande de Roseline qui veut se rapprocher de sa famille. « A l'époque, le directeur des usines de Melle était lui aussi protestant, reconnaît Roseline, ça nous a beaucoup aidés. Il a recruté Sam comme comptable, il y est resté jusqu'en 1989. »

Un hommage à la Biennale d'art contemporain

La vie du couple se stabilise, Sam est vite intégré à la vie melloise et prendra de nombreuses responsabilités au sein du conseil municipal et dans diverses associations sociales et sportives.
Sam Spidlik avait accepté, à la suite d'un article paru dans notre journal, de participer au projet « Empreintes » conduit par Céline Boyer, dans le cadre de la Biennale d'art contemporain de Melle. Il est décédé quelques semaines avant son inauguration. Un des panneaux exposés sur les murs des halles de Melle lui est consacré ; chacun pourra y lire un texte dans lequel il raconte sa fuite et son arrivée dans le Mellois.

« La trappe de la Légion étrangère », est disponible à la librairie le Matoulu et à la Maison de la presse de Melle, au prix de 10 €


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