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2011

Castelnaudary. Plus que des spécialistes, des légionnaires experts

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Publié le 04/10/2011

 

Une compagnie de spécialistes qui forme des spécialistes.Photo DDM, Olivier Bouchard 

En quelques semaines, la compagnie d'instruction des spécialistes du « 4 » forme des transmetteurs, mécaniciens, auxiliaires sanitaires d'un sacré niveau.

La patrouille progresse quand elle est prise à partie par des insurgés… des tirs, des blessés, des « blastés », des cris, du sang. À la ferme de Bel Air à Puginier, la compagnie d'instruction des spécialistes (CIS), est en exercice pour toute une semaine. Transmetteurs, mécaniciens , les cuisiniers, même les secrétaires et les instructeurs du centre de conduite… Ils sont tous là, avec leurs stagiaires, cent cinquante hommes déployés sur le terrain pour cet exercice qui rassemble la compagnie deux fois par ans . C'est l'occasion pour chaque section de mettre en pratique ce qui est appris en salle au régiment, et pour tous les cadres, de « réviser » les gestes de métier de soldat, la manipulation des armes, le tir… Ici, on se met dans le contexte opérationnel, comme, entre autres, les missions en Afghanistan. Le «4», régiment du socle, forme à la 5e compagnie commandée par le capitaine Martinet, tous les spécialistes de la légion étrangère. Ici, en dix semaines à peine, on forme des dépanneurs radio, des soldats qui à l'issue du stage auront un niveau bac + 2. Pour un bon transmetteur, c'est dix-sept semaines. La spécificité légion, c'est la formation qui va du graphiste (prattique du morse) à informaticien. Un peu plus loin, des stagiaires préparent le concours d'infirmier d'État, d'autres leurs degrés de secouristes de 1er et 2e niveaux, avec pour la spécificité « combat », SC2, l'apprentissage de trachéotomie, pneumothorax, avec toujours le même souci d'excellence, résumée simplement par le sergent Chapelle : « Si je me trompe, il y a mort d'homme ». Sévère ? Oui mais pour la bonne cause avec pour ceux qui échouent, toujours une autre chance. « Les chefs de section me font un point chaque semaine. S'il n'y a pas la moyenne, on bloque le week-end et on repasse le lundi. C'est la base et cela vaut pour tous. On ne donne pas les stages », explique l'officier. Plus loin, l'antre des mécaniciens est une mine de surprises. Atelier après atelier, des maquettes de pièces, des moteurs patiemment montés sur des blocs sont autant d'outils pédagogiques que le sergent-chef Zavelcuta et ses hommes ont eux- même réalisés pour enseigner la mécanique. « Nous ne sommes pas des mécaniciens de salon. Il faut chercher la panne sous le feu et si pour ça il faut faire une pièce, ils la font ». Et oui, ils savent tout faire à l'image de ce chef qui a étudié le droit, est moniteur de tir, champion en sport de combat. Ici, on va plus loin, beaucoup plus loin que le niveau requis. Le spécialiste est polyvalent tout en excellant en tout.


Une méthode qui marche

La méthode qui permet en quelques semaines de dispenser à des légionnaires dont le français n'est pas la langue maternelle des formations équivalentes - et reconnues- à un niveau jusqu'à bac + 2 intéresse même l'Éducation nationale. « C'est la méthode démonstrative et du cas par cas », résume le capitaine Martinet. Dans toutes ces formations, les instructeurs s'appuient également beaucoup sur le « retex », en jargon militaire, retour d'expérience, qui permet d'adapter la formation aux besoins du terrain.


Le chiffre : 600

spécialistes > et 1 200 stagiaires. en conduite sont, chaque année, formés par la compagnie d'instruction des spécialistes au 4e RE.

« Individuellement , on est faible, collectivement on est fort».

Capitaine Martinet,

commandant la compagnie d'instruction des spécialistes


interview

Leur mission : le soutien

« Sans les transmetteurs, on est mort, de bons auxiliaires sanitaires, c'est 50 % du moral, tout comme les cuisiniers. Les mécanos seront là pour vous aider… » Pour le capitaine Martinet, pas de grandes ou de petites spécialités, toutes sont indispensables et exigent le même niveau d'excellence. « C'est un challenge permanent. Il faut d'abord savoir ce qu'ils viennent chercher chez nous et le leur donner, Il n'y a pas que la mission qui nous passionne, il y a la personne ».Photo DDM, Gladys


Tous des soldats avant tout

Le capitaine Martinet, son adjoint le capitaine Chaumier, et l'adjudant d'unité Hiaju vont d'atelier en atelier. Tous leurs cadres sont là, sur le terrain. Même les administratifs qui, pour l'occasion, font le « plastron », l'ennemi. Les « cuistots » ont déployé la cuisine de campagne, le TRAC, qui leur permettra de faire la « popote » pour 150 hommes. Eux, ce sont les stagiaires de l'adjudant-chef Scotti, agents en restauration, hôtellerie, loisir, capables de gérer des stocks et dates de péremption, de respecter les règles d'hygiènes, de faire avec ce qu'ils trouvent sur le marché local ou à l'économat des armées et servir dans les règles de l'art. De leur côté, inlassablement, les transmetteurs tapotent du morse, prennent des messages en phonie ou envoient des données. Le sergent-chef Szucs va de poste en poste, a le coup d'œil pour repérer les bivouacs camouflés. La rusticité est leur qualité première puisqu'ils ont à porter tout leur matériel, en plus de leur paquetage. Les moniteurs du centre d'instruction à la conduite ont repris les armes, comme les mécaniciens, moins souvent « déployés » en opération extérieure. Entre deux exercices de tir, le sergent-chef Zavelcuta fait monter et démonter des moteurs, tirer d'un fossé une P4, arrimer, sous le feu des balles un véhicule au train avant hors service. Quant aux secouristes, soulignons qu'en plus de leur formation au « 4 », ils ont des stages en milieu hospitalier ainsi qu'au sein des équipes des sapeurs-pompiers de Paris.


La Saint-Michel au 2° Rep en mémoire des soldats

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Publié le lundi 03 octobre 2011

Hier au camp Raffalli, à l'occasion de la Saint-Michel, un mémorial a été érigé en souvenir des soldats tombés au combat. 
 
Monika Penon Garcia découvre le nom de son époux.
 
De nombreuses autorités civiles et militaires présentes.

 

Les noms s'étalent, gravés en lettres d'or sur un sobre mur de marbre vert. 1 302 officiers, sous-officiers et légionnaires tombés au combat y figurent désormais, dont le caporal-chef Kisan Bahadur Thapa et le caporal Gerhardus Jansen, ajoutés depuis peu.

Hier, lors de la célébration de la Saint-Michel, le saint patron des parachutistes, le mémorial à la mémoire des légionnaires parachutistes morts pour la France depuis leur création en 1948 était inauguré. Parmi les nombreux noms, Monika Penon Garcia, veuve du caporal-chef Rodolphe Penon, décédé au combat en Afghanistan en 2008, aperçoit celui de son époux. « C'est un honneur, glisse-t-elle. Il est là, parmi les siens. »Un devoir de mémoire pour les familles et les camarades des défunts. Une façon de faire entrer ces soldats morts pour leur pays dans l'histoire. Afin qu'ils ne soient jamais oubliés.

Lors des cérémonies, toutes les compagnies étaient présentes sauf la 2e, actuellement en opération en Afghanistan. Soit environ 900 soldats ont défilé autour de la haie d'honneur, applaudis par leurs familles et salués par les représentants de la France. De nombreuses autorités civiles et militaires participaient aux cérémonies*.

Au moment de l'inauguration du mémorial, les souvenirs affluent, certaines gorges sont nouées. Les voix trahissent des sentiments mêlés de tristesse, mais aussi de fierté.

*En présence de Stéphane Donnot, sous-préfet de Calvi, Ange Santini, maire de la ville, de nombreux élus de Balagne, conseillers généraux et territoriaux, des représentants des associations du monde combattant, de l'administration centrale, régionale, territoriale, de la justice, de l'intérieur, de la santé, de l'éducation nationale, du monde de l'entreprise et du commerce. De nombreuses autorités militaires et anciens chefs de corps du régiment, dont les généraux d'armée Benoît Puga, chef d'état-major particulier du président de la République, le général de corps d'armée Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris, le général d'armée Michel Guignon, le général de corps d'armée André Soubirou président de l'amicale des anciens légionnaires parachutistes. Le général de brigade Christophe de Saint Chamas, commandant de la légion étrangère présidait la prise d'armes.

Run in Lyon. Ils étaient légion dans Lyon

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Publié le 03/10/2011

/ Photo Pierre Augros

Lariouch (à g.) et Ghanmouni vainqueurs du semi et du marathon
/ Photo Joël Philippon

Près de 15 000 coureurs ont disputé la 2 e édition de Run in Lyon dominée par les athlètes de la Légion étrangère

Lumière sur la course à pied lyonnaise ! Il fallait voir ça. Les rayons du soleil matinal léchant l’interminable peloton de Run in Lyon en bordure de la Place Bellecour. Magnifique plan d’une marée humaine qu’on aurait dit dorée à l’or fin. Cette année, la belle image de départ est restée intacte jusqu’à l’arrivée. Surtout, elle n’a pas été écornée par les énormes bouchons qui avaient transformé la première édition en course d’escargots.

Chose promise, chose due, les organisateurs ont mis l’année à profit pour étudier la mécanique des fluides. Résultat, ni coup de klaxon, ni carambolage, mais des tapes dans les mains pour les 11 403 arrivants ravis d’avoir pu relever le défi sans obstacles, avec mention spéciale pour l’esthétique des parcours. « Je note 19/20 », estimait l’adjoint aux Sports Thierry Braillard, qui a lui-même bouclé le semi-marathon.

L’été indien aidant, la foule n’était pas seulement sur la route mais aussi au bord. Les encouragements n’étaient pas de trop par cette chaleur (29 °C pour les derniers arrivants du marathon sur les coups de 15 heures après 6 heures d’effort) et sur des circuits, qui évitent certes les deux collines de la ville, mais loin d’être si roulants que ça. Il fallait arriver au bout ! « J’ai pris mon pied sur tout le parcours », résumait l’Aixois Laurent Michellier, 2 e du marathon.

Voilà donc une édition qui restera dans les mémoires des participants à défaut d’entrer dans les annales. Seuls athlètes de haut niveau au départ, les coureurs de la Légion étrangère ont « fait le job », comme dit leur manager Pascal Jannot : trois victoires sur les trois courses, mais sans pulvériser le chrono. C’est surtout le cas sur 10 km où Youssef Ismaïli Alaoui s’impose en 30’22’’.

Sur le semi, Fouad Lariouch pouvait sans aucun doute aller plus vite (1h09’41’’), mais le légionnaire était en mission d’escorte auprès de son camarade Rachid Ghanmouni jusqu’à la mi-course du marathon. Une fois le « lièvre » détourné vers l’arrivée du semi, le vice-champion du monde militaire du marathon a trouvé le temps long, d’autant qu’un point de contracture frémissait sous sa fesse gauche. Au final, il doit se contenter d’un chrono en 2h23’14’’, quand même plus présentable que les 2h30’45’’ de Jalal de l’an passé. « J’aurais aimé courir entre 2h15 et 2h20, mais sur ce parcours, c’était impossible. Dans ces conditions, je suis content de ma course. Il y avait du monde partout. J’ai un peu regardé le paysage, surtout lors du passage dans le stade (de Gerland). J’ai trouvé ça super », racontait le petit légionnaire, descendu seulement jeudi de stage à Font-Romeu.

Du coup, sur le chemin des JO Londres, il retentera sa chance dans deux mois à Valence en Espagne où le plateau sera plus dense, avant de s’attaquer aux minima (2h10’00’’) l’an prochain au marathon de Rotterdam, réputé ultrarapide. Connu jusque-là pour ses ratés, Run in Lyon a quant à lui gagné l’image de bel événement populaire.

Benjamin Steen

Castelnaudary Au semi : civils et militaires, même combat

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02/10/2011

 

Civils et militaires ont souffert de la même manière. (Photos Rumeau)

Il les a tous mis dans le vent. José Altur, vétéran 1 du 2e REG devance d'un peu plus de trois minutes celui que tout le monde donnait vainqueur sur la ligne de départ, le kenyan Duncan Kipkurgat, de l'équipe de cross de la Légion étrangère, mais plutôt spécialiste du 10 km.

Le vent, a aussi fait souffrir le marathonman chaurien Didier Serres, qui, non qualifié pour l'Ironman d'Hawaï considérait ce semi-marathon sur ses terres comme une occasion de finir la saison en beauté. Didier Serres termine tout de même à une belle 20e place, à 13' 21'' du vainqueur. "On avait le vent de face dès la première partie la plus exposée, puis au 14e kilomètre à la Planque, après une section vent de dos, mais dont on ne profite pas beaucoup parce que le chemin est protégé par les arbres, on reprend le vent de face" explique Serres, qui dit "avoir repris pas mal de monde dans cette dernière section". Le vent l'aura en tout cas empêché de finir "en roue libre" comme il comptait le faire.

Le parcours sélectif et l'ambiance particulière de cette épreuve créée par le capitaine Massines en 1978 pour raffermir les liens entre militaires et civils, devenu aujourd'hui la grande messe sportive de la Légion étrangère, ont attiré plusieurs civils. On aura remarqué, en particulier sur le 10 kilomètres quelques élus de la ville sur la ligne de départ, que ce soient Philippe Greffier, Rémy Ménassi ou encore Victor Ferreira. La course à pied, un sport dans le vent ?

J. Y.


Revel. La musique de la Légion à la salle Nougaro

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Publié le 02/10/2011

La musique de la Légion étrangère se produira le vendredi 7 octobre, à 21h15, à la salle Nougaro./Photo DR.

Les amateurs de musique pourront déguster un « Boudin » sonore, vendredi 7 octobre, à 21 h 15 : rien à voir avec celui que l'on peut trouver sur les rayons du charcutier, puisqu'il s'agit là de la célèbre marche de la Légion étrangère, composée par M. Wilhem, dans un concert de musique qui aura lieu à la salle Claude-Nougaro. Les musiciens, basés à Aubagne, où se situe le 1er Régiment Étranger, viennent à Revel spécialement pour le spectacle, et seront ensuite hébergés au 4e RE, à Castelnaudary.

Il y a quelques mois, la fanfare de carabiniers de Monaco du Prince Albert Ier venait jouer dans la commune. Cette fois, revêtus de leur képi blanc et de leurs épaulettes vertes et rouges, de leur cravate verte et de leur ceinture bleue, battant le tambour ou soufflant dans un fifre, ce ne seront pas moins de soixante exécutants qui interpréteront les musiques, marches et chants traditionnels des troupes légionnaires.

La Musique de la légion forme les légionnaires musiciens. La plupart d'entre eux, à leur arrivée, n'ont que de vagues connaissances du solfège. Ils reçoivent donc un enseignement dispensé par des professeurs civils et d'encadrement.

Contrairement à une idée reçue, la musique de la Légion, héritière de plus d'un siècle et demi d'événements historiques, s'étale bien au-delà de la simple marche militaire, et les compositions qu'elle interprète peuvent aller du jazz au flamenco, à la variété.

Ainsi, les musiciens diviseront la soirée en deux parties : la première sera consacrée à la musique militaire, tandis que la seconde partie sera plus décontractée.

Tarif : 8 € par personne, gratuit pour les moins de 12 ans. Renseignements et réservations à l'office de tourisme du Beffroi, au 05 34 66 67 68.


Le semi de la Légion dédié au capitaine Massines

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Publié le 01/10/2011

Aujourd'hui à Castelnaudary.

Semi-marathon de Castelnaudary : 1 200 coureurs attendus. /Photo archives DDM, Olivier Bouchard.

Nous en sommes à la trente-cinquième édition. Cette course, à travers la ville de Castelnaudary, est désormais devenue une véritable institution. Certes, les militaires sont encore largement majoritaires parmi les participants puisqu'il en vient de tous les régiments que compte la Légion étrangère en France continentale comme en Corse, mais la participation des civils va crescendo, ce qui rajoute du piment à la course qui est avant tout une véritable compétition. Les inscriptions seront encore reçues aujourd'hui, cours de la République, entre 11 heures et 13 heures. Le départ sera donné à 13 h 30, pour la course des enfants (nés entre 1995 et 2001). Deux parcours sont proposés, les 10 km, départ dès 15 heures, et le semi proprement dit, départ 15 h 30. Plus de trois cents personnes sont mobilisées pour l'organisation, qui, n'en doutons pas, comme chaque année, sera irréprochable. Les inscriptions, précisons-le, sont gratuites. Le record, si le cœur vous en dit, est de 1 h 05. Les deux derniers vainqueurs ont réalisé, 1 h 09 min 27 s en 2009, et 1 h 09 min 57 s en 2010. Alors tous à vos baskets…

Cette édition est dédiée au capitaine Massines, alors officier des sports du régiment qui, en décembre 1978 organise la première épreuve. Elle compte 500 coureurs parmi lesquels une centaine de jeunes civils. Le pari était gagné pour le capitaine qui souhaitait créer des contacts entre le régiment et la région qui l'accueillait. Robert Massines s'est éteint en juillet dernier. L'épreuve 2 011 portera son nom.


On s'échauffe pour le 34e semi-marathon du 4e RE

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Le 29/09/2011

 

Le 4e R.E souligne que l'épreuve est ouverte à tous, légionnaires, mais aussi aux civils.  © Archives D. Rumeau

Plus que deux jours pour se préparer à l'un des rendez-vous sportifs majeurs de la ville, le semi-marathon organisé par le 4e Régiment étranger, précédé de la course des enfants.

Samedi, le départ de la course principale sera donné à 15 h. Les inscriptions, gratuites, se font sur place, le jour de l'épreuve, jusqu'à 11 h (il faut juste présenter un certificat médical).

21 ou 10 kilomètres

Ce jour-là, le quartier Danjou s'apprête à accueillir, pour la 34e fois de son histoire, autour d'un millier de légionnaires de tous grades et anciennetés pour un semi-marathon qui portera, pour la première fois, le nom de Robert Massines, celui de son concepteur.

Le but premier, et c'est encore l'objectif souligné par le nouveau chef de corps du 4e R.E., le colonel Talbourdel, était de créer une ouverture sur la ville, un lien "entre l'armée et la Nation" (voir encadré). Et si les civils sont parfois un peu intimidés par les forces en présence : un millier de coureurs, dont des spécialistes de ce genre d'épreuve, le colonel tient à rassurer tout le monde : "L'épreuve conserve l'esprit de son inventeur. À l'époque, une centaine de jeunes venaient courir. Aujourd'hui, on peut aussi s'inscrire pour les 10 km, ou pour les enfants sur le 1 500 et le 2 500 mètres, c'est donc vraiment ouvert à tous ceux qui aiment le sport".

Deux cents personnes assureront le soutien de cette manifestation, militaires, pompiers, Croix-Rouge, police, gendarmerie et mairie. On peut donc courir en toute tranquillité, si toutefois on a le souffle pour 21 ou 10 kilomètres.


Les Képis blancs ont campé sur le Cours

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Publié le mercredi 28 septembre 2011

 

 

Aujourd'hui, les légionnaires seront à Auribeau pour présenter leur armée. (Photo P. C.)

Les légionnaires ont débarqué en force pour la première fois à Grasse. Objectif : faire connaître ce métier si particulier .

 

Le buste est droit et le menton haut. Difficile de louper les képis blancs, hier, sur le Cours Honoré-Cresp. Le semi-remorque de dix-sept mètres de long, de la Légion étrangère, a présenté son car podium aux Grassois. Une première. La veille, l'engin est arrivé en provenance de Strasbourg. Aujourd'hui à Auribeau, il sera demain à Mougins avant de lever les voiles vers l'Aude et Castelnaudary. Un tour de France. Et un vrai tour de force de communication.

Malgré cela, les Grassois n'étaient malheureusement pas légion pour échanger avec les militaires. Une petite vingtaine, tout au plus. Pas de quoi faire déprimer l'adjudant-chef Patrice Mounier en charge du recrutement de l'antenne de Nice.

Autant de métiers que l'armée de terre

« Les jeunes sont quand même curieux. L'installation est assez imposante et du coup, ils viennent nous voir. Nous avons eu des collégiens avec qui on a échangé. Forcément, ils ne sont pas là pour signer un contrat... Mais peut-être que par la suite, cela suscitera des vocations ». Côté arguments, l'adjudant-chef n'est pas à court de munition.

« Ce qu'on oublie souvent, c'est que la légion étrangère propose autant de métier que l'armée de terre. En fait, pour résumer, la profession que l'on peut avoir dans le civil, on la retrouve en général aussi chez nous », explique-t-il. À l'entrée, fièrement disposés, deux mannequins en tenu de camouflage montent la garde.

Sur une table, porte-clés et autre merchandising du Légionnaire sont mis en avant. Il faut dire que l'uniforme en impose.« C'est vrai que la Légion demande d'avoir un profil particulier... On ne peut pas dire que c'est un métier comme les autres. Il faut être un peu aventurier dans l'âme ». Le régiment le plus demandé ? « C'est certainement celui du 2erégiment de parachutistes basé à Calvi. L'environnement a de quoi séduire... et puis les parachutistes, ça reste particulier », confesse l'adjudant-chef, qui compte 20 ans de Légion derrière lui.

Les personnes intéressées sont en suite convoquées par l'officier à Nice. « Le recrutement se poursuivra, après avoir signé un contrat de cinq ans, à Aubagne où les recrues passeront des tests physiques ainsi que des entretiens individuels », dévoile l'adjudant-chef.

Après quatre mois de formation à Castelnaudary, les élèves choisiront en fonction de leur classement, leur régiment. Un chemin que peu emprunteront.

En France, sur les 13 000 à 14 000 dossiers de recrutements ouverts, seulement 1 300 s'engageront.


La mort d'un « baroud'or »

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mercredi 28 septembre 2011

Il avait écrit « Oro » dans les années 80, récit autobiographique de ses aventures de chercheur d'or au Costa Rica. Ont suivi « Sahara » et « Parodie ». Cizia Zykë est mort hier à Bordeaux.

Juin 2009, à Bordeaux, Cizia Zykë évoque ses projets. photo claude petit

Il est mort les fenêtres grandes ouvertes. Écroulé en pleine course. Cizia Zykë, baroudeur sans relâche, écrivain à succès, auteur de pavés qui firent vibrer des générations de jeunes fougueux dans les années 80, vivait à Bordeaux depuis quelques années. Pas très loin de la gare, tout près de la Garonne, car partir était pour lui un mode de vie. 62 ans, d'une vie pétrie dans tous les sens, qu'il continuait à brasser jusqu'à la lie.

Bouffeur de lion

Cizia Zykë, jeune délinquant, engagé dans la Légion étrangère à 17 ans, a couru le monde et gagné beaucoup d'argent. Il aimait le jeu, les femmes, s'adonnait à tous les excès, prenait des risques, souvent hors des clous et de la légalité. Sa vie fut un roman, qu'il déclina en plusieurs tomes. « Oro », « Sahara » et « Parodie ». « Oro » fut le best-seller des années 80. Invité chez l'incontournable Bernard Pivot, beaucoup se souviennent de l'intrusion de l'homme, iconoclaste. La chemise ouverte jusqu'au nombril, et toujours cet air de bouffeur de lion dont il ne se départait jamais. « Avez-vous déjà tué un homme ? » avait questionné poliment Pivot. « Je ne réponds pas à ce genre de question. »

L'écrivain au passé trouble suscitait beaucoup de fantasmes et prenait grand soin d'entretenir sa propre légende. Jamais très loin des zincs des bars, il tenait des discours définitifs sur son rapport au monde. Des vieux trucs de rebelle. « Je n'ai rien, ni maison ni objet. Je ne veux pas d'attache. Posséder, c'est refuser une réalité implacable : nous sommes mortels. J'ai toujours eu la conviction chevillée au corps que nous étions de passage. J'ai privilégié ma vie, en égoïste, refusé toute attache sentimentale, d'ailleurs je ne crois pas à une relation unique. Mon truc, c'est court et intense. Je refuse les concessions, me priver. Je me laisse happer par l'aventure. Épris de liberté absolue. »

« Il avait fatigué sa vie »

Cizia Zykë, né au Maroc d'un père albanais et d'une mère grecque, a grandi à Bordeaux. L'homme sans attache, après une vie de dingue, a pourtant décidé de se poser ici. Pour retrouver sa mère, ses frères. « Il s'était calmé ces dernières années, admet Bernard Zykë, son frère aîné, mais il a beaucoup fatigué sa vie. Nous étions proches. Cizia, c'était un personnage. Pour nous, sa mort brutale est une catastrophe. »

On sait qu'il avait mille projets en tête. Il écrivait un peu, on dit qu'il avait vendu pour très cher ses droits afin qu'un film soit réalisé aux États-Unis sur sa vie. Il paraît qu'il voulait créer une ville en Amazonie. Cizia Zykë entretenait le flou, semait le doute, brouillait les pistes. Un chercheur d'or. Il en aurait gagné des tas, et tout claqué. Finalement, le cœur a cédé, sans appel. Cizia Zykë sera enterré vendredi 30 septembre à 11 heures à l'église Saint-Martin de Pessac.

ISABELLE CASTERA 


Penne-d'Agenais. Antoine et Marie-Louise en diamant

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Publié le 28/09/2011

Antoine et Marie-Louise Bortoto entourés de leur famille./Photo DDM Hélène Maurel

Antoine et Marie-Louise Bortoto ont fêté leurs noces de diamant, entourés de leurs enfants, petits-enfants et de leur famille. Soixante années se sont écoulées depuis qu'ils se sont mariés, le 15 septembre 1951, en la mairie d'Issou (Yvelines). Antoine est né dans un petit village d'Italie, dans la région de Venise. Arrivé en France à l'âge de 21 ans, il s'engage dans la Légion étrangère et combat en Indochine de 1947 à 1949. Rapatrié suite à de graves blessures, il a reçu la Croix de guerre avec étoile d'argent. Marie-Louise est née en région parisienne d'une famille italienne. Gouvernante, elle cesse de travailler après son mariage pour élever ses six enfants. Malgré de graves séquelles de ses blessures qui lui donnaient droit à des emplois réservés, Antoine a toujours travaillé normalement. D'abord à Paris - peu de temps - puis chez Simca Chrysler à Poissy jusqu'en 1974. A cette date, Antoine et Marie-Louise, avec leurs trois plus jeunes fils, ont choisi de faire un retour à la terre. Ils ont élevé des chèvres pour vendre le lait jusqu'à leur retraite. « La Dépêche » adresse tous ses vœux de bonheur à ce couple qui habite Penne-d'Agenais, dans cet endroit du Lot-et-Garonne vallonné qui rappelle à Antoine sa région de Vénétie.


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