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Mali: un légionnaire tué, "dernière phase" de l'opération selon Paris et Bamako

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le 19.02.13

Le chef d'un commando de légionnaires français a été tué mardi dans de violents combats avec des groupes armés dans le nord du Mali, où se joue selon Paris et Bamako la fin des grandes opérations militaires avant un travail délicat de sécurisation.
Depuis Athènes où il est en visite, le président français François Hollande a annoncé la mort d'un sergent de la Légion étrangère dans un "accrochage sérieux" dans le nord du pays au cours duquel ont été également tués "plus d'une vingtaine" d'islamistes armés, selon l'état-major de l'armée française.
Le sergent-chef Harold Vormezeele, 33 ans, était d'origine belge, naturalisé français en 2010, et s'était engagé dans la Légion étrangère en février 1999, selon les éléments fournis par le ministère de la Défense.
Il s'agit du deuxième militaire français tué depuis le début de l'intervention française au Mali le 11 janvier.
Interrogé par des médias français, M. Hollande a expliqué que ces combats meurtriers étaient intervenus lors d'une opération des forces spéciales, lancée lundi et encore en cours, dans le massif montagneux des Ifoghas, près de la frontière algérienne.
"En ce moment, nous avons des forces spéciales qui sont au nord du Mali et qui interviennent dans une zone particulièrement délicate - le massif des Ifoghas - là où des groupes terroristes se sont retranchés", a expliqué François Hollande.
"Il y a eu un accrochage sérieux, avec plusieurs morts du côté des terroristes mais un mort aussi du côté français", a-t-il ajouté.
Il s'agit d'"aller jusqu'au bout, c'est-à-dire l'arrestation des derniers chefs ou groupes terroristes qui demeurent à l'extrême nord du Mali", a expliqué M. Hollande, estimant que l'armée française effectuait désormais "la dernière phase de l'opération au Mali (...)".
Au même moment à Paris, le Premier ministre malien Diango Cissoko évoquait la fin "des opérations militaires d'envergure" dans son pays.
"La situation est bien meilleure qu'il y a quelques semaines. Les opérations militaires d'envergure arrivent à leur terme. Reste la sécurisation des zones libérées", a déclaré M. Cissoko lors d'une conférence de presse conjointe avec le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.
"Il y a encore des opérations dures, les terroristes n'ont pas tous été réduits", a souligné de son côté M. Fabius.
Plus de 5.000 soldats africains appelés à prendre le relais des forces françaises et à sécuriser les villes sont désormais déployés sur le sol malien, selon Paris.
Depuis le début de l'intervention française le 11 janvier contre les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du pays, les grandes villes --Gao, Tombouctou et Kidal-- ont rapidement été "libérées" et ses occupants ont pris la fuite, se retranchant notamment dans le massif des Ifoghas. Mais ils ont aussi lancé des opérations typiques de guérilla: attentats suicide à Gao et dissémination de mines, qui ont coûté la vie à plusieurs civils maliens.
La situation est encore loin d'être normalisée, comme l'illustre également les informations récurrentes sur des représailles menées par l'armée malienne contre les touareg ou les populations arabes dans le nord du pays soupçonnés d'avoir soutenu les islamistes.
"Ces exactions, lorsqu'elles sont prouvées, doivent être sanctionnées. Les militaires doivent avoir un comportement exemplaire", a affirmé Diango Cissoko à Paris.
Le Premier ministre malien a également évoqué le processus démocratique au Mali, rappelant que Bamako avait prévu d'organiser des élections au plus tard le 31 juillet.
"Entre-temps, un dialogue fructueux aura lieu avec l'ensemble des communautés maliennes, du nord mais aussi du sud", a-t-il promis, annonçant la création d'une "commission du dialogue et de la réconciliation avant la fin février".
Le dialogue politique entre Bamako et les populations du nord délaissé font partie des exigences de la communauté internationale, tout comme la restauration d'un pouvoir légitime à Bamako, où le gouvernement est issu d'un putsch survenu en avril 2012.

AFP

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