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Jacques Randon, de Grenoble à Alger, de l’armée à la politique

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Publiée le 01/06/2013


La famille est d’origine protestante et venant de l’Hérault, sera vite intégrée dans la bourgeoisie et la magistrature grenobloise. Un des oncles du jeune Jacques-Louis-César-Alexandre était député à la Constituante et a fini sur la guillotine en 1793. Un autre fut général sous l’Empire et possède un domaine dans le village alpin de Saint-Ismier, où le jeune homme se forme à l’équitation, tout en étudiant au lycée de Grenoble. Puis, il entre à son tour dans la carrière militaire, devient l’aide de camp de son oncle, fait la dure campagne de Russie, puis la campagne de France qui précède la chute de l’Empire. L’oncle général servant ensuite le roi Louis XVIII, le neveu capitaine suit. Tout comme les deux hommes se rallient à l’empereur revenu l’espace des Cent Jours, avant d’en revenir au roi… Et pour le second, à une carrière plutôt mal partie ! Mais, en 1830, le nouveau changement de régime profite à Jacques Randon : il est nommé colonel du 2e régiment de chasseurs d’Afrique.

Il va rester en poste à Alger pendant une dizaine d’années, bientôt général de brigade. Il est ensuite rappelé à Paris comme ministre de la Guerre, retourne en Algérie comme gouverneur militaire et y multiplie les expéditions pour occuper le pays et briser les oppositions aborigènes. Randon est finalement nommé maréchal et sénateur, rappelé à Paris et retrouve le portefeuille de la Guerre, qu’il occupe jusqu’en 1867, avant de tomber en disgrâce. C’est aussi l’époque où il abjure le protestantisme, pour se convertir au catholicisme.

Quand éclate la guerre de 1870, malade, Randon n’y prend pas part. À nouveau nommé gouverneur de l’Algérie, il ne peut prendre possession de son poste et part se soigner à Evian, puis à Genève. C’est là qu’il meurt en janvier 1871, avant que son corps ne retrouve, quelques mois plus tard, la terre de Saint-Ismier où son nom sera donné à un lycée horticole. Quant à la stèle commémorative élevée en Algérie en 1842, à l’entrée de la ville de Bône, elle fut rapatriée en 1963 et installée dans les jardins du Musée de la Légion étrangère à Aubagne.


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