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L’honneur et les fidélités d’un grand soldat

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Publié le 27/08/2013

Hélie Denoix de Saint Marc. © Photo Photo Archives JEAN-PHILIPPE KSIAZEK/AFP

Ce qui fait la noblesse d’une vie, ce sont les risques, les choix et les renoncements. » Au soir de sa vie, Hélie Denoix de Saint Marc avait acquis une épaisseur d’humanité tissée au long d’une carrière dont le maître mot est une fidélité qui l’aura conduit à des choix difficiles et dont il a payé le prix.

On pense bien sûr à son geste décisif d’avril 1961, lorsque, à la tête de ses hommes du 1er régiment étranger de parachutistes, il rallie le « quarteron » de généraux putschistes. Fidèle à l’Algérie française, ce légionnaire rejoint alors la triste cohorte des soldats perdus et déchus. Durant six ans, il médite à la prison de Tulle ce que représente l’honneur, ce « luxe de pauvre » auquel il aura tendu toute sa vie.

Reconversion dans le civil

Fils d’un avocat bordelais dont les racines sont à Campsegret en Périgord - la maison du Fournial est toujours dans la famille -, oncle d’un ex-secrétaire général du gouvernement et grand serviteur de l’État, cet ancien du collège Tivoli a 20 ans quand il entre en résistance. Membre du réseau Jade-Amicol, arrêté le 13 juillet 1943, il est déporté à Buchenwald et y survit.

Puis c’est Saint-Cyr, la guerre d’Indochine et celle d’Algérie. Aussi courageux au front que réfléchi, cet officier politique fut chef du cabinet du général Massu durant la bataille d’Alger. Sa reconversion courageuse dans le civil à partir de 1967 n’a pas fait oublier le prestige d’un exceptionnel soldat, cité 13 fois, dont les ouvrages (« Les Champs de braise », notamment) sont un témoignage de premier plan sur la décolonisation française.

On se souviendra aussi de sa confession croisée avec l’ex-officier de la Wehrmacht August von Kageneck. Le dialogue entre ces soldats nés en 1922 partageant le goût du sacrifice et de la fidélité en dit long sur l’extraordinaire réconciliation franco-allemande. Passionnément attaché au Périgord, le soldat Hélie Denoix de Saint Marc disait y avoir puisé, comme les paysans, la force d’enracinement qui lui a permis de se projeter si loin sans se perdre.


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