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Héros de la France libre, Philippe Rambach se souvient

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Publié le 07/09/2014

Philippe Rambach avait reçu la Légion d'honneur à la préfecture du Gers, à Auch./Photo DDM archives Sébastien Lapeyrère.

C'est depuis son domicile d'Eauze que Philippe Rambach, 91 ans, a suivi, à la télé et dans les journaux, les nombreuses cérémonies célébrant le 70e anniversaire de la Libération. Issu d'une très ancienne famille israélite de Moselle (son arrière-grand-père avait quitté Metz après la défaite de 1870 pour continuer à rester Français), ce résistant de la première heure se souvient de ces jours historiques et de son engagement au sein de la 1re DFL (division de la France Libre), de la campagne d'Afrique au débarquement en Provence jusqu'à la libération de l'Alsace.

Dans quelles circonstances avez-vous répondu à l'Appel du général de Gaulle le 18 juin 1940 ?

«Pendant l'année scolaire 1939-1940, j'étais élève en classe de philosophie au lycée de Bayonne. J'avais 17 ans lorsque j'ai entendu le discours du général sur les ondes de la BBC. Deux jours plus tard, je m'évadais de France par Saint-Jean-de-Luz et je rejoignais Londres pour m'engager dans les FFL le 1er juillet 1940».

Quel a été votre parcours au sein des forces de la France Libre ?

«Au début, j'ai été affecté au Train du corps expéditionnaire comme conducteur. Puis, en août 1940, j'ai embarqué sur le Westernland. J'ai participé à toutes les opérations de la 1re DFL, à Dakar, en Erythrée, en Syrie, en Libye, en Tunisie et en Italie. Après un passage au corps franc de la Légion étrangère, dès la campagne d'Erythrée de 1941, j'ai été définitivement affecté à l'artillerie comme pointeur de canon puis chef de poste radio».

Vous aviez hâte sans doute de retrouver le sol français.

«Bien sûr, combattre enfin sur le sol national pour libérer la patrie était notre vœu le plus cher. Le jour le plus émouvant fut sans doute le 16 août 1944, quand j'ai débarqué à Cavalaire. C'est Toulon qu'on a libérée en premier. Puis, j'ai participé à la terrible campagne d'Alsace pendant les grands froids de l'hiver 44-45. J'ai été démobilisé en août 1945».

Quelle leçon avez-vous tirée de cette page d'histoire ?

«Après trois guerres contre l'Allemagne en 75 ans, nous n'avons plus d'ennemi héréditaire au sein de l'Europe. Il suffit maintenant de faire la paix entre Français, mais c'est une autre histoire !»

Ndlr : Philippe Rambach est titulaire de la Légion d'honneur, de la Médaille militaire, de l'Ordre national du mérite, de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance.

Recueilli par P.-J. P.

Traduction

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