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Légionnaire toujours...

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2014


Fernando Palazuelo, le « Conquistador » de Detroit

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Le Monde.fr | 22.11.2014

Fernando Paluzuelo, sur le site de l'ancienne usine Packard, le 27 juin. | Carlos Osorio / AP

Il aime les métaphores guerrières. Lui, l’ancien soldat de la légion étrangère espagnole qui compare un projet immobilier à une campagne militaire. Mais, à Detroit, Fernando Palazuelo est arrivé après la bataille. Après la guerre, même. Cette guerre économique qui a ravagé l’ancienne capitale industrielle des Etats-Unis, la transformant peu à peu en ville fantôme. Qu’importe. Cet investisseur espagnol est venu dans la principale ville du Michigan le fusil chargé de dollars pour redonner du faste à « Motor City ».

L’histoire entre Detroit et cet homme d’affaires de 59 ans commence en juillet 2013, peu après l’annonce de la faillite de la ville. L’Espagnol, installé à Lima, la capitale du Pérou, découvre l’ampleur de la catastrophe qui touche Detroit et sent, en vieux briscard du business, qu’il y a de belles possibilités. Car si la justice a enfin, après seize mois de tractations, accepté de renégocier la gigantesque dette de Detroit le 7 novembre, laissant penser que la ville pourrait vivre des jours meilleurs, notamment avec des investissements publics, cela fait maintenant quelques années que les investisseurs privés lorgnent sur « Motown » (contraction de Motor Town et surnom de Détroit), à l’image de l’homme d’affaires Dan Gilbert (Le Monde du 14 janvier). Ils sont nombreux à flairer le bon filon d’une ville à terre qui n’attend qu’un sauveur pour soigner ses ecchymoses.

Après une vente aux enchères, Palazuelo achète la Packard Plant, un symbole de la ville, de sa splendeur passée et de sa désolation actuelle. « Nous n’étions pas les p...


Le château de Manissy va fêter le primeur à Tavel

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Publié le 21/11/2014

C 'est au château de Manissy que la fête va se dérouler ce week-end du samedi 22 et dimanche 23 novembre prochain. 

Une exposition de peinture durant les deux jours, un concours de soupe samedi à 17h30, un marché gourmand , un bar à vin avec dégustation d'huîtres accompagné d'un verre de blanc primeur offert sont parmi les réjouissances prévues. Une dégustation de miel et d'huile d'olive et bien sûr un déjeuner primeur avec réservation obligatoire pour déguster des pieds paquets ou bien des saucisses au lentilles pour les gourmands.

Le peintre Paul Anastasiu exposera ses oeuvres. Roumain d'origine où il était instituteur, après avoir quitté son pays il s'engagea dans la Légion étrangère, se retrouva affecté  à Laudun et se fit connaître comme peintre de talent. Il devint peintre officiel de l'armée après avoir gagné de nombreux prix dont une médaille d'or dans un concours international. Bref, un week-end de saveurs et de plaisir des yeux à ne pas manquer. Tous renseignements au 04 66 82 86 94.

500 personnes visitent la rétrospective sur la guerre

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Publié le 20/11/2014

Les bénévoles ont fait un travail de recherche remarquable./Photo DDM

L'exposition organisée par l'association «Histoire et Recherches», qui s'est tenue durant les journées commémoratives à la salle du préau de l'ancien collège, a connu un gros succès de fréquentation puisque c'est près de cinq cents personnes qui l'ont visitée.

Il y avait une évocation de tous les morts, originaires du territoire de Save et Garonne, sur les champs de bataille de cette guerre, avec une photo de chacun des monuments et pour chaque monument la liste des morts de la commune.

Des familles avaient tenu à prêter des objets ayant appartenu à leurs ancêtres : lettres de poilus, carnets de notes, images, dessins, décorations, tableaux d'honneur, objets fabriqués dans les tranchées avec des débris d'obus, de cartouches, etc. On pouvait y voir divers objets militaires, des tenues, des armes, des munitions, des cartes d'état-major, un porte obus, des livrets militaires.

Michel Hastenteufel du musée de Larra présentait quelques-uns de ses «trésors» avec un mannequin habillé en légionnaire (le seul uniforme français qui était kaki dès 1914), des plaques commémoratives des soldats de Larra tués au combat.

Un autre mannequin présentait un uniforme complet de soldat écossais (avec le kilt comme il se doit), avec tout son armement. Les membres de l'association ne furent pas avares d'explications à tous les visiteurs qui le souhaitaient, sur les documents, l'utilisation des objets.

Yves Despax passionna bon nombre visiteurs par sa présentation d'une famille bien précise rendant ainsi moins anonyme les récits de la guerre qui auraient pu paraître trop lointains à certaines personnes.

La présentation du livre de Madame Rascagnères, «1914-1918… Pendant ce temps à Grenade. Lettres de ma Mère» a connu un vif succès et restera un document précieux pour ceux que l'histoire de Grenade intéresse.

La Dépêche du Midi

Au Cross de Volvic, samedi, le Kenyan de Clermont Athlétisme Auvergne défendra les couleurs régionales

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20/11/14

Une accélération et Abel Maina Ndemi coupe le ruban des France Elite de cross, le 3 mars 2013, sur l’hippodrome de Lignières-en-Berry. Premier Français derrière le Kenyan de ClermontAthlétisme, Yassine Mandour n’en peut plus. Les concurrents à la troisième marche apparaissent en bout de ligne droite...? - Photo Hervé Le Fellic (Le Berry Républicain)
 
Abel Maina Ndemi défendra les couleurs du Clermont Athlétisme Auvergne parmi les as, samedi. Avec ses jambes de Kenyan et son cœur de Clermontois.

De son bras, il trace une courbe lointaine au départ de Riom. Elle file à Châtel-Guyon, part dans la nature, retourne par Mozac. « C'est un parcours vallonné, très, très bien. » 25 km, parfois plus, d'une campagne à reliefs qu'Abel Maina Ndemi connaît comme sa poche. Moins sans doute que le parc de Cerey, théâtre de ses très solides séances.

Avec Masha Hailé. L'Ethiopien a rejoint le Kenyan, il y a un an. Deux voisins des hauts plateaux de l'est africain réunis sous le blanc maillot du Clermont Athlé. « Avant j'étais seul, maintenant j'habite avec Masha. C'est un bon camarade. On fait l'entraînement ensemble. »

Avantage sportif : « si un des deux est fatigué, l'autre est là. » Et loi de l'échange international. « Je ne comprends pas sa langue, ni lui la mienne. Alors on parle Français. »

Le trajet d'une vie de coureur. Partie selon l'image d'Epinal. Comme beaucoup de petits kenyans, Abel filait à pied à l'école. « Elle était à 4 km et il n'y avait pas de bus. Dès 6 ans, je devais m'y rendre en courant. Parfois, je le faisais en moins de 20 minutes. A 13 ans, j'étais le meilleur du tour de l'école. »

Plus rapide que les autres. Et puis, sa victoire en 2003 au 10 km de Nyahururu organisé par James Theuri, son pays de Kanjinji. 500 € de gain et la décision de faire de la course à pied son métier.

« Ici, c'est la maison »

Passage dans un camp d'entraînement où finit de se forger son amitié avec James. Puis le jeune talent fait tourner ses cannes dans l'Hexagone. Au semi de Lille, il est approché. Par Pascal Jannot, le coach d'Athleg Provence. « Il m'a proposé de rentrer à la Légion étrangère. Je lui ai dit, c'est quoi ? Plus tard, James m'a expliqué. »

Dix-neuf printemps et il signe dans les traces de son prédécesseur. Béret vert pour cinq ans. « Oui, ça a été dur, hoche-t-il. Surtout pour la tête. » Loin de sa famille, l'Africain vit un déracinement.

Mais, entre deux épreuves, il y a l'ami James. Sur un entraînement à Clermont, celui-ci lui présente Jean-François Pontier. Jeff. Révéré. Le technicien clermontois lui concocte des plans d'entraînement aux petits oignons. L'athlète garde en mémoire ses séances sur 10 km en 2009 et son succès sur Courir à Clermont dans la foulée. Et cette prépa pour les France de cross de Lignières en 2013. Ses ailes dans le Cher.

L'accueil auvergnat, la présence kényaneæ Quand il rend le paquetage, la valise pleine de chronos et de perfs, sur route et dans les labours, Abel signe à Clermont et s'installe avec ses compatriotes à Riom. « Ici, je suis bien », apprécie-t-il. Le climat « un peu froid » lui rappelle même son Nyahururu natal niché à 2.300 m. « Ici, c'est la maison pour moi. » Pour l'amateur de difficultés, Clermontois de c'ur et fidèle aux couleurs, le Volvic coule de source.

« Je vais pas laisser la compète à la maison », répète-t-il. Beaucoup s'engageront sur d'autres fronts, mais lui montera au feu dans les sentes volvicoises. Pour la quatrième fois et un podium.

Plus tard, le crossman de bientôt 26 ans partira se préparer au Kenya. Avec l'envie de rejouer le sacre de Lignières aux France des Mureaux. Pas à Nyahururu. Plus haut, chez Patrick son grand-père, dans un village à 3.000 m d'altitude. Il l'assure aisèment : « Quand je fais une demi-heure, là-bas, je suis K.O. »

Le succès visé ne vaudra pas titre. Ses années de Légion ne lui ont, hélas, pas donné la nationalité française. Seulement une carte de séjour de 10 ans.

Un travail, quel qu'il soit, et ses projets prendraient de la hauteur. « Si je suis Français l'an prochain, je viserais les JO de 2016 », rêve-t-il. Son regard s'envole. « Sur le marathon. »

Francis Laporte

Qui sont les hommes inscrits sur l’Anneau de la mémoire ?

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le 19 Novembre 2014 par Cécile Josselin 

579.606 noms apparaissent sur l’Anneau de la mémoire du Mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette, inauguré le 11 novembre 2014 dans le Nord-Pas-de-Calais.

Vous nous avez interrogé sur l’origine et l’histoire de ces hommes, au delà de leur seul nom, classés volontairement par ordre alphabétique sans distinction de nationalité ni de grade, pour montrer leur commune destinée dans la mort. Voici quelques éléments de réponse.

Qui sont-ils ? Comment se répartissent-il en terme de nationalité ?

  • 294.000 appartiennent au Commonwealth (dont 241.214 Anglais, Écossais, Gallois, Irlandais). Les autres sont Canadiens, Sud-Africains, Indiens, Australiens, Néo- Zélandais.
  • 173.876 sont allemands et inhumés dans les cimetières militaires du Nord et du Pas-de-Calais, dans des tombes individuelles et dans des fosses communes. Cette liste ne comprend cependant pas les disparus en raison de la destruction d’une partie des archives du VDK pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • 106.012 sont français ou appartiennent à l’Empire colonial français, qui comprenait alors des Nord-Africains, des Sénégalais, ainsi que les combattants de la Légion étrangère (originaires d’une vingtaine de pays différents). Si ce nombre est relativement faible cela s’explique par le fait que l’armée française a largement quitté le front d’Artois dès mars 1916 pour gagner Verdun où les attaques s’intensifiaient.
  • 2.326 sont belges
  • 2.266 sont portugais
  • 1.160 sont russes

D’après quelles sources la liste de ces noms a-t-elle été établie ?

La liste des noms figurant sur l’anneau de la mémoire a été constituée à partir de trois grandes bases de données :

  • La Commonwealth War Graves Commission pour tous les soldats de l’Empire britannique morts sur le territoire du Nord-Pas-de-Calais.
  • Le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge pour les morts allemands.
  • Les Archives du ministère français de la Défense ont quant à eux dû être dépouillées par une équipe de quatre personnes pour isoler les noms de ceux qui ont péri dans la région.

Ces listes ont ensuite été recoupées et complétées par différents fonds de taille plus réduite, fournies par divers autres partenaires.

Peut-on retrouver cette liste sur internet ?

Où sont enterrés ces hommes ?

42.000 soldats ont été inhumés dans la nécropole de Notre-Dame-de-Lorette. Seuls ceux morts dans le Nord-Pas-de Calais sont cités sur l’anneau. La plupart des autres morts français de la région sont enterrés dans différentes nécropoles voisines, comme la Targette à Neuville-Saint-Vaast…

Les noms de soldats et gradés britanniques se retrouvent quant à eux dans plus de 800 cimetières. Parmi les plus grands, citons le Cabaret rouge, à Souchez, mais aussi d’émouvants petits cimetières, perdus dans les champs de blé ou dans les lacis du bocage, comme Le Trou Aid Post, à Fleurbaix.

Les morts allemands sont eux aussi disséminés dans un grand nombre de cimetières. Parmi eux les immenses nécropoles de La Maison blanche, à Neuville-Saint-Vaast – le plus grand cimetière allemand de France avec ses 45.000 tombes ou celui de Saint- Laurent-Blangy, au centre duquel se trouve une gigantesque fosse commune qui recueille les corps de plus de 24.000 combattants.

Est-il prévu de retracer la biographie de chacun de ces hommes ?

Ce sera sans doute impossible. Il est néanmoins prévu de consacrer une "salle de mémoire" au Centre d'Interprétation de Souchez pour donner au public accès à des bases de données contenant des informations individuelles plus ou moins précises (selon les sources dont les organisateurs disposeront) sur un nombre encore non défini de soldats dont le nom apparaît sur l’anneau de la mémoire.

Lire aussi :


Cérémonie du 11-Novembre

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Publié le 19/11/2014

La présentation des armes par la Légion et la municipalité.

Voilà cent ans que la guerre a commencé, et notre devoir est de ne pas oublier ceux qui ont combattu pour notre liberté, ceux qui ont combattu et ceux qui n'en sont pas revenus. Cette année fut la commémoration de cette date. C'est une date maudite que nous ne devons pas oublier. À 11 h 45, le défilé s'est dirigé vers le monument aux morts pour déposer les gerbes du souvenir. Le discours de M. le maire, les élèves de l'école qui ont lu à tour de rôle un poème, pour ce jour spécial, la venue de dix représentants de la Légion étrangère de Castelnaudary qui ont présenté les armes, la majorité des habitants du village, tout ce monde était présent. Un apéritif fut offert à la salle polyvalente, avec un exposé et des photos sur ces hommes du combat, tout fut organisé avec conviction pour nous rappeler que ces personnes sont mortes pour notre liberté.

La Dépêche du Midi


Fête nationale: les carabiniers et la Légion étrangère à l'unisson

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Publié le mercredi 19 novembre 2014

Répétition générale, hier matin sur la place du Palais, et premiers accords entre les carabiniers et les militaires de la Légion.Michael Alesi

Ils seront presque 80 musiciens de l’orchestre des Carabiniers et de la Musique de la Légion étrangère ce mercredi sur la place du Palais pour assurer le spectacle musical

Ne les appelez plus fanfare ! Depuis janvier dernier, la formation musicale se nomme « Orchestre des carabiniers du prince ». À la baguette, Olivier Dréan. Le chef. Et il sera pour la première fois le maestro du spectacle musical qui se donnera aujourd'hui, sur la place du Palais, au moment de la prise d'armes.

Un sacré rendez-vous doublé cette année d'une nouveauté : les carabiniers vont jouer en tandem avec la Musique de la Légion étrangère (MLE).

>>LIRE AUSSI. Les Monégasques se préparent pour la Fête nationale qui débutera ce soir

Un orchestre qui fait référence en matière internationale. Et se produit partout dans le monde. « Du Chili à Moscou en passant par Windsor pour la reine Elisabeth II », énumère le lieutenant-colonel Émile Lardeux, chef de la Musique de la Légion étrangère depuis 2008.

Ensemble, les deux formations ont prévu un intermède musical d'une vingtaine de minutes. Olivier Dréan est allé à Aubagne, siège de la Légion étrangère, faire répéter les musiciens. Et mettre en scène le travail commun de presque 80 musiciens (22 carabiniers et les 55 militaires).

Chapeau melon et bottes de cuir

Le programme musical doit démarrer avec une pièce pour tambour écrite par un membre de l'orchestre des carabiniers, Jérémy Formosa. Au menu aussi, une partie plus légère avec une reprise du thème de Chapeau melon et bottes de cuir, une partie à la cornemuse et un morceau mettant en valeur les cuivres des carabiniers.

Puis, le répertoire, à midi, sera plus militaire. Ce qui est notamment la marque de fabrique de la Musique de la Légion étrangère, dont elle fait montre chaque 14-Juillet sur les Champs-Élysées à Paris.

>>LIRE AUSSI. Fête nationale: Monaco-Matin donne la parole aux Monégasques

C'est en effet la seule formation musicale à avoir le droit de descendre les 1,8 kilomètre des Champs avec le pas lent qui fait sa spécificité. Là, sur la place du Palais, la marche sera moins longue. Mais tout aussi rythmée.

Voilà quelques décennies que la Légion ne s'est plus produite en Principauté. Une raison de plus de monter écouter la revue sur le Rocher ce matin !


Fonctionnaires : les chiffres qui tuent

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Le Point - Publié le 18/11/2014

 

Officiellement, la France salarie 5,5 millions de fonctionnaires : 2,44 dans la fonction publique d'État, 1,91 dans la territoriale et 1,15 dans l'hospitalière, derniers chiffres connus de l'Insee à la date du 31 décembre 2012, chiffres confirmés par le "rapport annuel sur l'état de la fonction publique" dans son édition 2014 qui vient de paraître (cf. Le Point.fr du 5/11/2014). C'est évidemment beaucoup trop comme chacun le sait, à part les extrémistes de gauche et de droite qui aimeraient "nationaliser" la France entière, mais au moins avons-nous des chiffres précis. Sauf que ces chiffres ne tiennent pas compte des faux fonctionnaires, des ersatz de fonctionnaires, des simili-fonctionnaires, des nombreux régiments de salariés qui sont payés avec de l'argent public et qui sont, au bas mot, 1,5 million à dépendre des contribuables.

Ils n'ont pas le statut de la fonction publique mais bénéficient souvent des mêmes avantages et parfois de quelques autres en plus, en particulier de régimes spéciaux en or massif. Ils travaillent à la SNCF, la RATP, La Poste, à la Banque de France, Airbus, Areva ou à France Télévision. Ces fonctionnaires déguisés ne changeraient de position pour rien au monde, car ils échappent aux inconvénients de la fonction publique, comme l'obligation d'accepter des mutations antipathiques. Ces superprivilégiés, non-fonctionnaires, mais payés par des fonds publics, sont un peu moins de 700 000, selon ce fameux "rapport annuel", ce qui, ajouté à nos 5,5 millions, fait déjà un total (provisoire) de 6,2 millions.

"Projet articulé à l'action publique"

Car ce n'est pas tout. Il existe une seconde catégorie de sous-fonctionnaires dans le système qui sont également rémunérés par des fonds publics et qui représentent une armée de 700 000 à 1 million de citoyens : ceux qui sont employés par des "organismes privés à financement public dominant", selon la formule du rapport, et qui travaillent dans l'enseignement privé, la santé, la protection sociale, essentiellement dans des associations dépendant directement de l'État ou des collectivités locales. La plupart du temps, il s'agit d'"organismes privés chargés d'une mission de service public", comme il y en a beaucoup parmi les associations subventionnées, souvent à fonds perdu, par nos collectivités locales si dépensières.

Quelques élèves de l'ENA de la promotion Willy Brandt (2009) vont éclairer un peu notre lanterne : pendant leurs études, ils ont été quatre à avoir pondu une longue note sur le monde associatif en France, ayant découvert pendant leur enquête que les associations "dont le projet est articulé à l'action publique" - comme ces choses-là sont dites avec l'élégance administrative qui convient - représentent 15 % de la totalité des associations qui sont de l'ordre de 1 million, mais 83 % de leur budget cumulé et la quasi-totalité de leurs emplois salariés. Les chiffres de nos jeunes énarques datant des années 2007-2008, on peut imaginer, vu les dérives constatées dans les collectivités locales, à quel point la situation a dû s'aggraver depuis lors...

Près d'un salarié sur trois !

Que font tous ces braves Français employés dans ces associations ? Ils travaillent dans le sanitaire, le social, le médico-social, dans des associations éducatives ou de consommateurs, régionales ou locales. Ils sont salariés de caisses des écoles, d'offices publics d'HLM, de "sociétés d'économie mixte" ou de "groupements d'intérêt public", ces deux derniers s'étant multipliés autour de nos collectivités locales, qui les appellent d'ailleurs leurs "satellites". Entre 700 000 et 1 million d'emplois supplémentaires viennent ainsi s'ajouter à nos 6,2 millions. Ils ne sont recensés dans aucune étude et, à notre connaissance, aucun "rapport" ne les analyse. Bien que persuadés que le vrai chiffre tourne autour du million et plutôt plus que moins, nous allons rester dans le bas de la fourchette et retenir le chiffre de 800 000, ce qui nous conduit à un total général de 7 millions de salariés, vrais et faux fonctionnaires, tous payés par des fonds publics, c'est-à-dire par les contribuables.

Si l'on veut bien considérer, toujours d'après l'Insee, que la France compte un total de 23,8 millions de salariés - chiffres au 31 décembre 2013 -, ces 7 millions de vrais et faux fonctionnaires représentent 29,4 % du total, près d'un salarié sur trois ! La plupart de nos concitoyens pensent que les fonctionnaires pèsent 20 % du monde salarial, 1 employé sur 5, ce qui est déjà énorme en soi. Quand on recherche la vérité en se débarrassant des oeillères officielles, on comprend mieux pourquoi ce chiffre de 20 % est répété à satiété. 1 sur 5, c'est trop, mais c'est tellement moins que 1 sur 3 !


11 novembre : cérémonie du souvenir

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Lundi, 17 Novembre 2014

Lors de cette cérémonie les enfants du Collège Français Sadi Carnot ont interprété les deux hymnes nationaux sous la direction de MM. Asselin, principal et Gandin, directeur

C’est dans un cimetière militaire français superbement restauré que s’est tenue la traditionnelle cérémonie de commémoration de la signature de l’armistice du 11 novembre 1918 qui a mis fin à l’un des conflits les plus terribles de l’histoire

Le 11 novembre 1914 entre 5 h 12 et 5 h 20 du matin, les généraux allemands et alliés, réunis dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d’État-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, signent l’armistice avec une application sur le front fixée à 11 heures du matin. Le cessez-le-feu est effectif à onze heures, entraînant dans l’ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d’une guerre qui a fait plus de 8 millions de morts, d’invalides et de mutilés.

Cet armistice marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale qui aura duré 52 mois depuis le 3 août 1914, la victoire des Alliés, et la défaite totale de l’Allemagne. Prévu pour une durée de 36 jours, il sera renouvelé trois fois avant la signature du traité de Versailles le 28 juin 1919. Parmi ces 8 millions de morts, 4 000 sont des malgaches, soit 10% du contingent venu de Madagascar.
La cérémonie de ce 96ème anniversaire revêtait un caractère particulier du fait que depuis le mois d’août ont débuté un peu partout dans le monde les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale. Présidée par le Consul de France à Diego Suarez, M. Daniel Maizierre, en présence du Chef de la Région DIANA le Colonel Maevalaza ainsi que des représentants des différents corps de l’armée, de la marine et de la gendarmerie de Madagascar, cette cérémonie a rassemblé les anciens combattants de Madagascar, ainsi que ceux, français, qui vivent ici. Les enfants du Collège Français Sadi Carnot ont interprété les deux hymnes nationaux sous la direction de MM. Asselin, principal et Gandin, directeur. Lors de son allocution, M. le Consul a rappelé l’importance de conserver la mémoire de ces sacrifices, de l’abnégation et du courage de ces millions d’individus qui n’ont pas failli devant l’adversité pour défendre leurs familles, leur pays, et leur liberté. Si l’on doit souhaiter qu’elles n’aient plus jamais à se reproduire, ces actions doivent rester vivantes comme exemple dans les esprits.
Après le dépôt d’une couronne de fleur sur le monument aux morts, les personnes présentes ont été invitées à aller déposer des fleurs sur les tombeaux. Un vin d’honneur rassemblant tous les participants à la cérémonie a ensuite été servi à la Résidence.
En France, cette commémoration a été l’occasion pour le Président François Hollande d’inaugurer l’Anneau de la Mémoire, un monument rendant hommage aux morts de la Grande Guerre toutes nationalités confondues. à Notre-Dame-de-Lorette, dans le Pas-de-Calais. Ce mémorial en hommage aux quelques 580 000 combattants soldats des deux camps tombés dans la région pendant la Grande Guerre a pour vocation de devenir « le mémorial gravé le plus important du monde », selon ses concepteurs. Il est composé de 500 plaques d’acier qui portent le nom de tous les soldats, par ordre alphabétique, sans distinction d’origine ou de nationalité.


Commémoration du 11-Novembre

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Publié le 18/11/2014

Commémoration à Fontiers.

Le cortège constitué devant la mairie s'est dirigé vers le monument aux morts avec à sa tête les porte-drapeaux, un détachement de la Légion étrangère de Castelnaudary, le maire et le conseil municipal, les enfants de l'école et leur directrice ainsi qu'une foule nombreuse. Au monument lecture par M. le maire du message de M. Kader Arif, secrétaire d'État aux anciens combattants. Une gerbe a été déposée par le premier magistrat et les enfants de l'école. Une minute de silence a été observée, suivi de l'appel aux morts et pour terminer la «Marseillaise» chantée par les enfants et les encadrants de l'école.

Nous remercions vivement le colonel Fayet de la Tour, délégué militaire départemental, et le lieutenant-colonel Patrick Gangneux, délégué militaire départemental adjoint, pour la mise à disposition du détachement de la Légion que nous félicitons pour leur prestation. Un grand merci aussi aux enfants de l'école et leur directrice, aux représentants de la Fnaca, aux porte-drapeaux et à l'assistance nombreuse pour cette cérémonie. Pour terminer un vin d'honneur a été offert par la municipalité.

La Dépêche du Midi

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