Publié le 26/08/2015
Pour Aliskey Kent, un sexagénaire, restaurateur à Bagnols et ancien légionnaire, les soldats américains qui sont intervenus pour maîtriser le forcené dans le train Thalys assurant la liaison Amsterdam-Paris "ont foncé comme on l'apprend à l'armée".
"Comme je l'ai déjà dit lors de l'affaire Francisco Benitez en 2013, dans la Légion on fonce et on réfléchit après". Ces propos d'Aliskey Kent rapportés par notre consoeur montpelliéraine de Midi Libre, Sophie Guiraud, l'ex-légionnaire les exprime de nouveau d'emblée. "Ils ont bien fait, car s'ils avaient réfléchi, ils auraient hésité à intervenir", ajoute-il.
Tous ont surpris le forcené
Et s'ils n'ont pas été les premiers à intervenir, ni les seuls, contre Ayoub El Khazzani, surarmé, vendredi 21 août dernier, dans la voiture 12 du Thalys, pour Aliskey Kent, "tous les passagers qui sont intervenus l'ont fait en surprenant le forcené. "Les soldats ont su agir vite avec sang froid, comme on l'apprend encore une fois à l'armée tout comme ils ont bien su le maîtriser à mains nues".