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Calanques: six mois avec sursis pour un légionnaire responsable d'un incendie

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Publié le lundi 19 janvier 2015

Le soldat commandait des tirs d'entraînement avec des balles traçantes, c'est-à-dire munies

d'un dispositif pyrotechnique, qui avaient été à l'origine d'un incendie dans le camp militaire

de Carpiagne, au-dessus des calanques de Marseille, le 22 juillet 2009 - Photo de Patrick Valasseris -

AFP/Archives ? 2015 AFPafp logo

Un légionnaire qui avait ordonné des tirs de balles traçantes à l'origine d'un important incendie dans le massif des calanques de Marseille, en 2009, a été condamné lundi à 6 mois de prison avec sursis à Marseille.

La peine ne sera pas inscrite au casier judiciaire du légionnaire, l'adjudant Philippe Fontaine, a décidé le tribunal. Par ailleurs, le tribunal s'est déclaré incompétent pour fixer les indemnisations réclamées par les parties civiles, un couple dont la maison avait brûlée, qui devront saisir le tribunal administratif.

Le parquet avait requis huit mois de prison avec sursis pour "violation de consigne" à l'encontre du légionnaire et demandé la relaxe concernant les poursuites pour "destruction involontaire par incendie".

Le soldat, un adjudant de 48 ans, commandait les militaires dont les tirs d'entraînement avec des balles traçantes, c'est-à-dire munies d'un dispositif pyrotechnique, avaient été à l'origine d'un incendie dans le camp militaire de Carpiagne, au-dessus des calanques de Marseille, le 22 juillet 2009.

Le feu s'était ensuite propagé dans les collines surplombant la cité phocéenne et n'avait été circonscrit qu'au bout de trois jours. Le sinistre avait dévoré 1.077 hectares aux portes de Marseille et fait deux blessés et 67 victimes matérielles.

Le légionnaire, militaire chevronné, aujourd'hui en poste au régiment étranger de parachutistes à Calvi (Corse), a reconnu durant le procès qu'il était informé du règlement sur l'interdiction de ces balles traçantes, sauf "autorisation" du commandant du camp, qui figurait noir sur blanc dans un "cahier de consignes". "Oui" encore, il avait "vu" les notes de l'instructeur qu'il avait remplacé au pied levé, attachées au calendrier de réservation du stand de tir.

"Mais, j'ai voulu mettre cette instruction en parallèle avec les évènements extérieurs", avait-il expliqué: les cinq soldats qui lui sont confiés ce jour-là, sont en effet "destinés à partir", en l'occurrence en Afghanistan, quelques semaines plus tard et doivent être formés.

Absents du procès ses supérieurs hiérarchiques s'étaient désolidarisés en stigmatisant son "indiscipline" et une "faute professionnelle".


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