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Montpellier : Subarna Thapa, cinéaste d’ici, se rappelle le Népal

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Publié le 11/05/2015

avait présenté son premier long-métrage au Diagonal, l’été dernier. R. D. H.

Il était rentré d'un tournage quinze jours avant le séisme et ressent, depuis, comme un sentiment d'irréalité.

Le regard, peu perdu, cherche l'horizon. Sur la Comédie, Subarna Thapa, réalisateur d'origine népalaise adopté par Montpellier depuis plus de 15 ans, cache sa tristesse. Le Népal ravagé par un séisme, ce sont ses racines qui s'effritent. "J'y ai tourné mon 3ème long-métrage durant 45 jours, en mars et début avril. Je suis revenu à Montpellier le 11 avril". 14 jours avant le tremblement de terre... Dont il a vu les images télévisées. "J'ai immédiatement éprouvé comme un sentiment d'irréalité qui ne m'a pas quitté". Après 4 jours, via les réseaux sociaux, Subarna a su que ses proches et amis étaient indemnes. "Mais la vie économique et sociale est suspendue. Beaucoup de bâtiments de Katmandou encore debout sont fissurés et, du coup, par mesure de précaution, fermés au public".

"Ce drame me traverse chaque minute"

Face à des dirigeants politiques apparemment dépassés par l'ampleur de la tragédie, c'est la population qui semble prendre les choses en main. "Il y a une énorme vague de solidarité. Les deux voisins, la Chine et l'Inde, se disputent aussi pour savoir qui va le plus aider à la reconstruction du Népal". Subarna Thapa voit la catastrophe de son pays natal par le prisme du petit écran essentiellement. "Des amis qui sont là-bas disent que Katmandou vit une situation d'après-guerre, avec un couvre-feu chaque soir..." Emu, l'homme suspend sa parole. "Ce drame me traverse chaque jour, chaque heure, chaque minute. Je me sens impuissant. J'ai des scrupules à évoquer quelque chose que je n'ai pas vécu. Témoigner pour témoigner ? Oui, je suis népalais mais cela ne suffit pas pour se mettre en avant". Évoquer son travail, tout à coup, paraît presque secondaire.

Un doc sur les Népalais de la Légion

Reste que le succès critique et d'estime de son premier long-métrage Soongava, dance of the orchids, projeté au Diagonal l'été dernier, a aidé Subarna Thapa à en tourner deux nouveaux... au Népal. "Un road-movie plutôt personnel et un film plus populaire, grand public, qui évoque le système des castes". Les deux sortiront, là-bas, cet automne... Puis en France. Le réalisateur travaille aussi à un projet de documentaire marchant sur les traces des Népalais engagés dans la Légion étrangère. "J'ai obtenu l'accord d'un producteur montpelliérain. Je vais maintenant solliciter le soutien de la Région pour le développement". Destiné au grand écran, le film devrait suivre trois personnages. "Il s'agira de raconter leur vie à leur engagement, en milieu de carrière puis à l'aube de leur retraite. J'espère pouvoir tourner en 2016". Et oublier, un peu, le séisme.


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