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Ernst Jünger ou les tourments d’un homme blessé, une histoire à (re)découvrir, samedi

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La Voix du Nord

Publié le 21/03/2017

Ersnt Junger, jeune soldat.

Ersnt Junger, jeune soldat.

Ernst Jünger, c’est une vie inscrite dans le siècle et menée tambour battant. Un destin hors du commun que l’on découvre à la lecture de ses Journaux de Guerre. Un moment de lecture à couper le souffle qui fournit des clés de compréhension capitales à propos de cette personnalité si complexe, formée dans le contexte du nationalisme et de la révolution conservatrice allemande et qui deviendra un des formidables témoins de l’histoire du XXe siècle.

Ernst Jünger voit le jour en 1895 à Heidelberg et passe une enfance au contact des livres. Il sera marqué par Jules Verne, Alexandre Dumas et les romans d’aventure de Karl May et surtout de la forêt. D’un tempérament farouchement indépendant, Ernst fugue du foyer à dix-huit ans pour rejoindre la Légion étrangère. Il relatera cet épisode, qui l’amènera jusqu’à Oran et Sidi Bel Abbès, dans Jeux africains, publié en 1936. Contraint par son père de revenir passer son baccalauréat, l’enfant terrible n’hésite pas à s’engager dès le début de la guerre. Volontaire au 73e Régiment de fusiliers, le lieutenant Jünger sera blessé pas moins de quatorze fois et recevra la médaille du mérite en 1917, la même année qu’un certain Erwin Rommel. Il consignera dans un journal cette vie de soldat et il s’en servira ultérieurement pour écrire ses grands livres de guerre.

Il a été une figure intellectuelle majeure de la révolution conservatrice allemande mais s’est tenu éloigné de la vie politique à partir de l’accession des nazis au pouvoir. Jusqu’à la fin de sa vie à plus de cent ans, il a publié des récits et de nombreux essais ainsi qu’un journal des années 1939 à 1948 puis de 1965 à 1996. Figure publique très controversée à partir de l’après-guerre dans son pays, il a reçu le prix Goethe en 1982 pour l’ensemble de son œuvre. Francophile et francophone, Ernst Jünger a aussi vu son œuvre intégralement traduite en Français.

Samedi, à 10 h, à la bibliothèque. Entrée gratuite.


Traduction

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