AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

2012




Saint-Gély-du-Fesc : recueillement du village

Envoyer

 

La cérémonie pour les obsèques du Maréchal-des-logis chef Lumineau était digne. Tout le village était présent.

Le village de 8.500 habitants a rendu hommage à son "fils" tombé en Afghanistan. La place de l'église et les rues de Saint-Gély-du-Fesc étaient bondées. Des hommes, des femmes, beaucoup de militaires, venus pour soutenir la famille de Pierre-Olivier Lumineau dans sa douleur.


Saint-Gély-du-Fesc était un village mort, ce vendredi 15 juin.Tous les commerces étaient fermés de 15h à 17h. Seules les cloches de l'église sonnaient le glas.
 



 

Hommage aux soldats morts en Afghanistan

Envoyer

aa


Les gueules cassées d'Afghanistan

Envoyer

Publié le 14/06/2012

Comment l'armée française gère les militaires français sérieusement blessés dans cette opération.

- Base aérienne de Kaia, en janvier 2012. Cérémonie pour quatre soldats tués. REUTERS/ECPAD/Ghislain Mariette/ -

En parallèle du décompte macabre des soldats tués en Afghanistan, un autre, beaucoup moins connu, est tenu par les médecins militaires. Alors que 87 soldats ont été tués dans cette opération depuis 2001, ils sont maintenant près de 700 à avoir été blessés. Un ratio de 1 mort pour 7 blessés dont se félicitent les équipes de chirurgie du service de santé des armées. Un chiffre qu’ils s’appliquent à comparer à ce qui se faisait pendant la guerre du Vietnam où l’armée américaine avait compté un mort pour trois blessés.

Un progrès qui est le résultat direct d’un fort investissement dans la médecine de guerre: aujourd’hui, tous les soldats sont capables d’effectuer les gestes qui sauvent sur leurs camarades en attendant qu’une série de chirurgiens ne se relaient à ses côtés, au sol, dans l’hélicoptère, à Kaboul puis dans l’avion à destination de Paris. Cette course contre la montre doit permettre à n’importe quel soldat touché d’être pris en charge dans la capitale afghane en moins de deux heures et d’être de retour en France en moins de 48 heures.

«Le corollaire, c’est que nous avons des blessés plus graves dont les séquelles se font plus présentes dans le quotidien», précise le médecin en chef David Rogez, chef du service de rééducation et de réadaptation de l’hôpital d’instruction des armées Percy. Les soldats rentrent vivants, mais les corps sont polyfracassés, polycriblés, par balles ou par éclats d’obus, brûlés, touchés en de multiples endroits par toutes sortes de projectiles.

Les plus malchanceux ont des lésions cérébrales irrémédiables, des paraplégies ou des tétraplégies qui les cloueront à vie dans des fauteuils roulants. Les plus chanceux auront des membres amputés. Car si le tronc et la tête sont plutôt bien protégés par les gilets et les casques, les membres restent exposés et sont touchés dans 80% des cas.

Le séjour à l’hôpital est lourd. Certains subissent plusieurs dizaines d’opérations réparties sur plusieurs semaines, puis des parcours de réadaptation qui dureront entre trois mois et deux ans. Il faut s’habituer à se débrouiller avec un membre en moins, apprendre à vivre avec une aide permanente dans les moindres gestes du quotidien.

Blessés pour la France?

Le médecin raconte, entre plusieurs chiffres, les anecdotes de quelques blessés de guerre. Un mari, obligé de porter une prothèse de la main pour que son épouse puisse s’habituer à cette conséquence de son séjour en Afghanistan. Un autre, plus jeune, qui se fait disputer par une passante sur un parking de supermarché parce qu’il s’est stationné sur une place handicapé. Alors qu’il cherchait à cacher sa jambe manquante, le voila obligé de soulever son pantalon pour se justifier. « En même temps, ironise le soignant, qui pourrait imaginer qu’un jeune, physiquement très bien bâti et plutôt beau garçon puisse être un blessé de guerre ? »

C’est déjà ce que faisait remarquer un officier de l’armée de terre, il y a quelques mois. Le lieutenant-colonel Stéphane Caffaro, amputé du tibia suite à un tir de mortier, s’interrogeait sur le statut de ces soldats:

«Aujourd’hui, les anciens combattants ont 25 ans. Une fois la partie urgente passée, il va falloir que je me soigne toute ma vie. Il va falloir que je justifie ma blessure en fournissant des papiers et un dossier lors de chaque consultation.»

Avec l’augmentation du nombre de blessés, l’armée a du s’interroger sur leur place dans l’institution. Longtemps laissés sur le côté, ils sont aujourd’hui pris en compte par leurs formations. «Tous les amputés sont renvoyés en régiment, explique le médecin en chef David Rogez. C’est assez logique: certains d’entre eux ont très peu de séquelles. Le commandement a évolué et les habitudes ont commencé à être bousculées.» Ceux qui disposent de savoir-faire spécifiques pourront ainsi très bien poursuivre leur carrière, comme instructeur de tir ou de déminage par exemple.

Pour les autres, ce sera une prise en charge à vie. Une pension d’invalidité prévue par leur statut de militaire, qui sera payée par le ministère de la Défense. Un soutien fournit par la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de terre (Cabat). Cette dernière reste financée par des associations. Dépendante de la générosité des donneurs, elle est le seul moyen pour les familles de pouvoir séjourner aux côtés de leurs blessés pendant l’hospitalisation. C’est cet organisme qui prend en charge leur logement et une partie de leurs repas.

En février dernier, le ministère de la Défense a annoncé pour la première fois la prise en charge de plusieurs prothèses (d'une valeur de 52.000 à 57.000 euros chacun) pour ses blessés. Un geste exceptionnel: une quinzaine de pièces, en partie destinées à des blessés en Afghanistan, qui seront ainsi payées en partie par l’Etat par l’intermédiaire de l’office national des anciens combattants et blessés de guerre ainsi que de la caisse nationale militaire de sécurité sociale. Le reste, reste à la charge des associations.

Invisibles

L’armée reste discrète sur ses blessés. En dehors de quelques périodes de médiatisation exceptionnelle, comme le 14 juillet 2011 où ces derniers ont été mis en avant sur les rangs comme dans l’opération de communication qui allait avec, il est difficile pour des journalistes de les rencontrer. Sans être tabou, le sujet reste particulièrement délicat.

Ces hommes bénéficient pourtant d’un statut bien particulier. Les blessés de guerre ne sont pas des accidentés du travail comme les autres. Ils sont soumis à un registre légal spécifique qui prévoit depuis une loi d’août 1790 une «dette de reconnaissance de l’Etat». En 1917, Georges Clémenceau déclarait qu’ils avaient «des droits sur nous». Cette formule entend une gratuité des soins liés à ces blessures ainsi qu’une demi-part en moins sur les impôts. Une réalité que la France a longtemps admise pour les survivants des guerres mondiales mais qui reste parfaitement ignorée pour des conflits plus éloignés comme l’Afghanistan.

Le personnel soignant des infrastructures militaires parisiennes salue la volonté de ces blessés qui se plaignent rarement. A Percy, on assure que les dépressions sont rares et qu’il n’y a, de mémoire, pas eu de suicides. C’est pour les familles que c’est le plus difficile. Si les soldats se préparent à ce type de sacrifices, les épouses, les parents et les enfants ont plus de mal à l’encaisser. Là aussi, les cas d’abandons resteraient anecdotiques. Les blessés et leurs proches bénéficient d’une prise en charge, d’un suivi et d’un conseil conséquents qui leur donnent toutes les clefs pour traverser l’épreuve.

Et pour les autres? Ceux qui ne sont pas blessés physiquement? Le choc psychologique est de plus en plus admis et pris en considération par l’armée. Les soldats bénéficient aujourd’hui systématiquement d’une sensibilisation à ce sujet, d’un séjour de décompression après leur retour d’Afghanistan et d’un suivi psychologique sur la durée.

Sans qu’il y ait un chiffre officiel précis, on estime à 50.000 le nombre de soldats français qui ont effectué au moins un séjour en Afghanistan. Parmi eux, nombreux sont ceux qui décrivent les symptômes d’un choc post-traumatique: difficulté à reprendre une vie normale, ennui dans le quotidien, incompréhension avec les proches, frustration de ne pas pouvoir retourner sur le terrain avec les autres.

Nombreux sont ceux, aussi, à décrire les descentes aux enfers de ces hommes qui ne sont pas tout à fait revenus sains et saufs : alcoolisme ou ruptures familiales. Reste qu’il est difficile, faute d’études sérieuses et conséquentes, d’évaluer le rôle qu’a pu jouer l’Afghanistan dans les accidents de vie de ces individus.

Romain Mielcarek


“Camerone” au Chili

Envoyer
 
publié le 03.05.2012
 

l’édition 2012 se double de remises de décorations

Dans un article de 2011, nous donnions rendez vous pour célébrer la bataille de « Camerone » et c’est donc sous un splendide soleil que nous avons, pour la deuxième fois au Chili, commémoré cette bataille où « ils furent moins de soixante opposés à toute une armée, sa masse les écrasa… ».

C’est donc en présence de monsieur l’Ambassadeur de France au Chili, M. Marc Giacomini, que nous avons réuni l’amicale des anciens légionnaires du Chili, les pompiers de la 4e pompe France de Santiago (détenteur et porteur du drapeau des anciens combattants), la musique de l’école des sous-officiers des Carabiniers, des représentants de l’Ambassade et des amis ou famille de légionnaires.

La lecture au mausolée des français du récit de « Camerone » a précédé un dépôt de gerbe, rendant ainsi hommage aux légionnaires morts au combat sans avoir rompus leur serment fait au Capitaine Danjou le 30 avril 1863. Un hommage particulier a été rendu au caporal chef Hector Patricio Espinoza Canales décédé au Chili le 16 novembre 2011 suite à une longue maladie.

Après un défilé de nos anciens légionnaires et des pompiers de la 4e PF , cadencé par la musique des Carabiniers, l’ex caporal chef Wilson Coronado s’est vu décerner la médaille du « Titre de Reconnaissance de la Nation » pour ses années de service dans la légion étrangère et sa participation opérationnelle effectuée en ex-yougoslavie.

 
 
 
 
 
 

Précédant un vin d’honneur aux quartiers de la 4e PF de Santiago qui concluait cette matinée commémorative, M. Marc Giacomini a été nommé, par le conseil général de la compagnie, membre honoraire de la 4ème PF de Santiago et s’est vu remettre la médaille correspondante.

Aucun doute qu’en 2013, l’amicale des anciens légionnaires veuille répéter cette opération qui permet de rendre hommage aux légionnaires mais aussi plus largement aux soldats et combattants chiliens, franco-chiliens et français morts pour la France.


A lire sur sur le blog www.kb-officiers.fr

Envoyer

Le feu nucléaire et le pantalon


Hommage aux morts en Afghanistan‏

Envoyer

Le général d’armée Bruno DARY, Gouverneur militaire de Paris vous informe des honneurs militaires qui seront rendus mercredi 13 juin 2012 en l’Hôtel national des Invalides.

Quatre militaires de l’armée de Terre ont été tués le 9 juin 2012 vers 9h00, alors qu’ils étaient engagés  dans une opération de contrôle d’un axe routier en Kapisa, en appui de l’armée nationale afghane.

Ils ont été touchés par une explosion à la suite d’un attentat suicide.

Ces quatre militaires sont :

- L’adjudant-chef Thierry SERRAT, du groupement interarmées des actions civilo-militaires de Lyon. Agé de 46 ans, il était père de deux enfants de 18 et 20 ans ;

- Le maréchal des logis-chef Stéphane PRUDHOM du 40e régiment d’artillerie de Suippes. Agé de 32 ans,  il était pacsé et père de deux enfants de 4 et 1 ans.

- le maréchal des logis Pierre-Olivier LUMINEAU du 40e régiment d’artillerie de Suippes. Agé de 26 ans, il, était célibataire et sans enfant.

- Le brigadier Yoann MARCILLAN, du 40e régiment d’artillerie de Suippes. Agé de 24 ans, il était célibataire et sans enfant.

Tous ont été tués dans l’accomplissement de leur mission au service de la France.

Une cérémonie intime d’honneurs militaires, réservée aux familles et aux compagnons d’armes sera présidée par le général d’armée Bertrand RACT-MADOUX, chef d’état-major de l’armée de Terre, en l’Hôtel national des Invalides à partir de 12h00.

Auparavant le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 11h45 et 12h00.

En cette circonstance,  le général  d’armée Bruno DARY Gouverneur militaire de Paris invite le plus grand nombre de citoyens à manifester leur hommage et leur solidarité avec nos héros morts dans l’accomplissement de leur mission au service de la France dans une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le Pont Alexandre III, le mercredi 13 juin 2012 à partir de 11h45.


Le sergent Roslonski est champion de France de natation

Envoyer

Dans TIM N° 235


Premier Camerone aux EAU.

Envoyer

Dans TIM N° 235


Le marchand des quatre saisons

Envoyer

Rejeton d'une famille bourgeoise, Hans voudrait devenir mécanicien, mais sa mère lui interdit ce métier par trop prolétaire. Il s'engage dans la Légion étrangère puis, une fois démobilisé, devient policier. Mais il est renvoyé pour avoir cédé aux avances d'une prostituée dont il contrôlait l'identité. Parce qu'il est réduit à vendre des fruits dans les cours des immeubles, sa famille, sa femme et sa maîtresse se détournent de lui avec mépris. Il tente alors de noyer dans l'alcool sa colère et son humiliation...

C'est quand il accède enfin à un statut social jugé satisfaisant par les siens (entrepreneur) que la souffrance de Hans devient intolérable et qu'il retourne contre lui-même la haine sourde qui imprègne son existence. Sans effets de manche, Fassbinder filme frontalement son irrémédiable descente aux enfers. Celui qui se définissait ironiquement comme le "secrétaire de la société allemande" insuffle sa propre rage au personnage de Hans et à ceux qui l'entourent. Une colère froide qui vise le carcan social et l'enfermement auquel il nous condamne, mais n'épargne personne au passage.

 


 

Concert de la MLE à Prades

Envoyer

Le jeudi 21 juin 2012 à 21h00. ( voir le plan )


Page 20 sur 31

Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui2459
mod_vvisit_counterHier3372
mod_vvisit_counterCette semaine10371
mod_vvisit_counterSemaine dernière36419
mod_vvisit_counterCe mois88406
mod_vvisit_counterMois dernier189579
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0920137321

Qui est en ligne ?

Nous avons 1008 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 43091856
You are here ARTICLES 2012