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Légionnaire toujours...

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2018




11-Novembre : pour ne pas oublier

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https://www.ladepeche.fr/

Publié le 15/11/2018

Les enfants devant la tombe du seul Poilu enterré dans le cimetière./  Photo DDM.

Les enfants devant la tombe du seul Poilu enterré dans le cimetière./ Photo DDM.

Pour ce 100e anniversaire du 11 novembre 1918, bon nombre de Bonnacois ont participé à cette commémoration. Pierre Campion, maire, a lu le message En fin de cérémonie le cortège s'est déplacé devant la tombe de Jean Raulet, seul Poilu à être enterré dans ce cimetière, où les enfants ont déposé un bouquet de fleurs, signe de reconnaissance, de respect, de souvenir. Le président Christian Raulet a remercié tous ceux qui se sont associés aux Anciens Combattants pour fêter l'Armistice de 1918, leur recommandant de se rendre à la salle des fêtes pour visiter la très belle exposition que des bénévoles ont mis sur pied et aussi pour lever le verre du souvenir et de l'amitié.

La Dépêche du Midi


Sète commémore le centenaire de l'armistice

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https://www.midilibre.fr/
Publié le 11/11/2018

Un moment de recueillement devant le monument aux morts.

Un moment de recueillement devant le monument aux morts.

 

Les autorités civiles et militaires étaient réunis au parc Simone Veil, entourés de nombreux enfants.

Comme partout en France, Sète a commémoré le centenaire de l'armistice de la guerre de 14-18.


Montpellier : hommage exceptionnel à l'occasion du centenaire de l'armistice

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https://www.midilibre.fr/
Publié le 11/11/2018

Une émouvante cérémonie, ce dimanche matin à Montpellier

Une émouvante cérémonie, ce dimanche matin à Montpellier

Une émouvante cérémonie, ce dimanche matin à Montpellier

Une émouvante cérémonie, ce dimanche matin à Montpellier

Une émouvante cérémonie, ce dimanche matin à Montpellier

Une émouvante cérémonie, ce dimanche matin à Montpellier

Une émouvante cérémonie, ce dimanche matin à Montpellier

Une émouvante cérémonie, ce dimanche matin à Montpellier

Une émouvante cérémonie, ce dimanche matin à Montpellier.

p style="text-align: justify;">Un vaste parterre d'élus et de particuliers rassemblés ce matin devant le monument aux morts sur l'Esplanade.

C'est un hommage vibrant, exceptionnel qui a été rendu ce matin aux poilus et à toutes les victimes de la Première guerre mondiale. La cérémonie organisée à l'occasion de ce centenaire de la signature de l'armistice a rassemblé de nombreux élus mais aussi un foule inhabituellement dense. Ces instants de recueillement ont notamment été marqués par la lecture d'une lettre de soldat par les enfants de l'école Simon-Bolivar de La Paillade et par l'interprétation du poëme de Paul-Eluard mis en musique par le compositeur Francis Poulenc par la chorale de Heidelberg, invitée spécialement à cette occasion.

G. T.


“Ancien combattant, j’ai accompagné Edouard Philippe à Dien Bien Phû...”

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https://www.valeursactuelles.com/
Par
Tugdual Denis Publié le 06/11/2018

Edouard Philippe salue le colonel Jacques Allaire, de retour à Dien Bien Phû, 64 ans après la bataille. Photo © Jewel SAMAD / AFP

Edouard Philippe salue le colonel Jacques Allaire, de retour à Dien Bien Phû, 64 ans après la bataille. Photo © Jewel SAMAD / AFP

Le colonel Jacques Allaire se trouvait dans la délégation du Premier ministre lors de son déplacement au Viet Nam. L’ancien parachutiste, Grand officier de la légion d’honneur, nous raconte l’émotion qui a été la sienne au moment de retourner sur le lieu de la bataille de sa vie.

Je m’appelle Jacques Allaire. Je suis colonel parachutiste à la retraite, j’ai 94 ans et j’ai sauté deux fois sur Dien Bien Phû. Le 20 novembre 1953 pour le prendre. Le 16 mars 1954 pour le perdre. A la fin du mois d’octobre dernier, j’ai été contacté par le chef du cabinet militaire du Premier ministre, le général Benoît Durieux. Il m’apprend alors qu’Edouard Philippe, à l’occasion d’un déplacement au Vietnam, souhaite se rendre sur les lieux de la bataille de Dien Bien Phû et qu’il aimerait être entouré d’anciens combattants.

Mon nom aurait été soufflé par le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser. Un officier d’une grande valeur, que j’estime beaucoup. J’ai eu l’honneur d’être élevé à la dignité de Grand officier de la légion d’honneur le 11 juillet dernier. Depuis, j’ai l’impression que l’administration me talonne… J’ai longtemps nagé sous l’eau, mais à force d’apnée, j’ai fini par remonter à la surface. Je n’ai plus dix-huit ans, et j’imagine que les gens qui préparaient ce voyage au Viet Nam se sont dits “ Ce gars-là, il faut qu’il parle avant de s’en aller… ”

Me voilà donc en train d’échanger des mails avec les services du Premier ministre. Ils ont besoin de mon numéro de passeport, de ma date de naissance et de toutes ces informations essentielles à l’administration. Je boite et suis fatigué : ils ont la délicatesse de m’adjoindre la précieuse aide d’un officier d’ordonnance, le commandant Fiamenghi. Sa présence fut essentielle dans le bon déroulement de mon séjour.

Aujourd’hui, il vaut mieux avoir comme allié le Vietnam que l’Algérie. Je ne serais d’ailleurs pas retourné en Algérie, même si un Premier ministre me l’avait proposé. Là-bas, nos tombes ont été profanées. En Indochine, pas une tombe de soldat français n’a été souillée.

Le 1er novembre, jour du départ, je suis d’abord reçu à Matignon. Edouard Philippe n’est pas là, mais son cabinet prend grand soin de moi. Nous nous dirigeons ensuite vers le pavillon d’honneur d’Orly, rejoindre l’A340 de la République française. L’avion est immense, nous sommes installés à l’avant, avec le général Durieux. Pendant le vol, le Premier ministre vient nous saluer. Bonne gueule, charmant. Son cheminement politique n’est pas le mien, mais il lui appartient. Il se montre extrêmement sympathique et me remercie d’être là, comme témoin de cette bataille vieille de plus de 60 ans. Il réalise qu’en plus de mes trois séjours en Indochine, j’ai également servi deux fois en Algérie. Et s’en montre étonné. Je ne pouvais faire autrement qu’intégrer le dispositif monsieur le Premier ministre. Ma génération se devait de se battre..


A Dien Bien Phu, France et Vietnam «réconciliés avec leur passé»

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https://www.liberation.fr/

3 novembre 2018


Le Premier ministre français Edouard Philippe (g), aux côtés de son homologue vietnamien Nguyen Xuan Phuc, passe en revue la garde d'honneur, le 2 novembre 2018 à Hanoï Photo Jewel SAMAD. AFP

 

Vingt-cinq ans après François Mitterrand, Edouard Philippe devait se rendre samedi sur le site de la bataille de Dien Bien Phu avec le sentiment que France et Vietnam sont «réconciliés avec leur passé».

Pour marquer l’aboutissement de cette réconciliation, le Premier ministre se rendra sur les petites collines aux noms féminins (Gabrielle, Eliane, Béatrice...) tenues par l’armée française dans la cuvette du nord-ouest du Vietnam.

Il ira aussi fleurir les deux mémoriaux, français comme vietnamien, bâtis en souvenir des quelque 13.000 morts et disparus de la bataille.

«Je veux rendre hommage au dévouement, à l’abnégation, à l’immense courage des combattants des deux camps. Ils méritent le plus profond respect de notre pays», a-t-il expliqué vendredi.

«Nos deux pays, parce qu’ils sont réconciliés avec leur passé, regardent avec plus de force encore leur avenir partagé», a plaidé le chef du gouvernement.

Une initiative «saluée» par son homologue vietnamien Nguyen Xuan Phuc lors de leur rencontre à Hanoï, où les deux hommes ont célébré des anniversaires plus pacifiques: 45 ans de relations diplomatiques et cinq d’un nouveau «partenariat stratégique» marqué par l’annonce de nouveaux contrats commerciaux.

Le montant total des accords signés, dont certains ne sont pas définitifs, avoisine les 10 milliards d’euros, dont 5,7 milliards pour l’avionneur européen Airbus, selon Matignon.

«Nos deux pays ont un passé commun, mais nous regardons toujours vers l’avant et l’avenir (...) La France a laissé beaucoup de choses en termes de culture, d’économie, de recherche scientifique, qui sont très importantes pour le Vietnam», a dit le Premier ministre vietnamien.

C’est la deuxième fois seulement depuis la terrible bataille de 1954 qu’un haut responsable français se rend sur le site de Dien Bien Phu.

François Mitterrand était venu s’y recueillir en 1993, afin de «ressentir tout ce qu’un Français peut éprouver devant le sacrifice de nos soldats, sans oublier les autres», selon le compte rendu de l’AFP de l’époque.

A cette période là, le modeste mémorial français - une simple dalle de qualité médiocre érigée en 1984 par les autorités vietnamiennes pour respecter l’accord de Genève - tombe déjà en ruine. C’est un ancien légionnaire d’Indochine d’origine allemande, Rolf Rodel, qui le restaure et y construit un obélisque d’un peu plus de trois mètres de haut, inauguré par les seules autorités locales en 1994, selon le récit de l’ambassade, qui l’entretient depuis 1998.

- «Plus aucun ressentiment» -

Edouard Philippe sera accompagné de deux vétérans français de la bataille, William Schilardi, 85 ans, et Jacques Allaire, 92 ans. Respectivement caporal et lieutenant à l’époque, ils ont survécu à l’hécatombe de la marche forcée des 10.000 prisonniers français après la défaite, dont seuls 3.000 sont revenus.

Le Premier ministre se rendra également dans l’ancien poste de commandement du général Christian de Castries, qui dirigeait les troupes françaises jusqu’à sa capture.

Après 56 jours - et nuits - de combats sanglants, de déluges d’obus et d’affrontements au corps à corps, la bataille prend fin le 7 mai 1954 par la chute du camp retranché français, qui scelle la fin de la présence française en Indochine et l’émergence du Vietnam en tant que nation indépendante.

L’ancien soldat vietminh Hoang Bao, 85 ans aujourd’hui, n’avait que 20 ans quand il traversa la jungle montagneuse du nord du Vietnam pour affronter l’adversaire français, prêt à mourir pour l’indépendance.

«Nous n’avons plus aucun ressentiment envers les Français», explique plus de 60 ans après ce colonel à la retraite interrogé par l’AFP à Hanoï, son uniforme vert foncé décoré de médailles.

«Nous avons perdu tant de camarades», se souvient Nguyen Tran Viet, un ancien médecin militaire de 87 ans, lui aussi vétéran de Dien Bien Phu. «Nous devrions vivre paisiblement désormais, ne plus laisser la guerre se produire».


Dien Bien Phu : la chute du camp retranché français le 7 mai 1954

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https://www.lefigaro.fr/

Par  Publié le 02/11/2018

https://i.f1g.fr/media/figaro/680x382_crop/2018/11/02/XVM9d8b89b8-dd1d-11e8-b0f3-62444cdc1bef.jpg

Guerre d'Indochine: bataille de Diên Biên Phu: assaut du Viêt-Minh donné contre la colline Béatrice: lieu où fût déclenchée le 13 mars 1954 l'attaque contre le camp retranché français. Rue des Archives/©Rue des Archives/PVDE

 

LES ARCHIVES DU FIGARO - Édouard Philippe se rend le 3 novembre 2018 à Dien Bien Phu, au Vietnam. C'est là que se déroula la dernière grande bataille de la guerre d'Indochine en 1954: deux mois de combats acharnés qui se terminèrent par la défaite de l'armée française, piégée dans la «cuvette».

L'héroïque résistance française. Le 7 mai 1954, le camp retranché français de Dien Bien Phu tombe sous l'assaut des troupes du général Giap, commandant de l'armée Viêt-minh. C'est la fin de la plus longue et la plus meurtrière bataille de l'après Seconde Guerre mondiale. Et la dernière grande bataille de la guerre d'Indochine (1946-1954). Mais cette défaite cuisante pour la France sonne aussi le glas de la présence coloniale française en Asie.

C'est en 1953 que le corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO) établit un camp retranché dans la vallée de Diên Biên Phu -traversée par la rivière Nam Youm- dans le pays Thaï, près de la frontière laotienne et chinoise. Le but est d'arrêter l'avancée des troupes du Viêt-minh Hô Chi Minh vers le Laos. La position retenue est une plaine (le terme de «cuvette» est resté associé à Dien Bien Phu) de 16km sur 9, entourée par de petites collines -sur lesquelles sont construits des points d'appui qui portent des prénoms féminins («Gabrielle», «Béatrice», «Dominique», «Eliane», «Claudine»…). Le PC est installé au centre de la cuvette et au sud se trouve la base «Isabelle».

Vietnam: Édouard Philippe a rendu hommage aux combattants tombés à Dien Bien Phu - Regarder sur Figaro Live

57 jours de combats acharnés

La bataille de Dien Bien Phu débute véritablement le 13 mars 1954 avec l'assaut du Viêt-minh contre le point d'appui «Béatrice». Le camp est dirigé par le général de Castries. Les combats font rage pendant deux mois. Progressivement les troupes ennemies encerclent les positions françaises, dont les effectifs et le matériel sont numériquement plus faibles. Les blessés sont soignés sur place par l'infirmière Geneviève de Galard. Après une résistance héroïque -avec des combats au corps à corps- le camp retranché tombe le 7 mai 1954, jour de l'assaut final des forces du général Giap. Le cessez-le-feu est annoncé à 18 heures mais le dernier point d'appui, «Isabelle», n'est pris que le lendemain. Le 21 juillet 1954 les accords de Genève mettent fin à la guerre d'Indochine.

» LIRE AUSSI - Geneviève de Galard: «J'aurais tant voulu que Dien Bien Phu se termine autrement»

Les pertes sont lourdes. Au total plus de 15.000 militaires français ont participé à la défense du camp: plus de 3.300 sont morts ou portés disparus, 10.300 soldats sont faits prisonniers -dont 4.400 blessés- et internés dans des camps mais seuls 3.300 reviendront en France. Côté Viêt-minh: 70.000 combattants, environ 8.000 morts et 15.000 blessés.

Retouvez les dernières heures du camp retranché français grâce au récit de l'envoyé spécial du Figaro Yves Desjacques, au travers des derniers échanges radio entre le général de Castries et le général Cogny le 7 mai 1954.


Article paru dans Le Figaro du 10 mai 1954.

Les derniers moments de Diên Biên Phu

Le silence est retombé sur la cuvette sur la cuvette du pays thaï qui fixa pendant deux mois l'attention et l'inquiétude du monde.

C'est uniquement par radiotéléphonie, communément appelée «courants porteurs», que l'état-major du général Cogny, à Hanoï, a suivi les dernières heures du camp retranché. Vendredi matin, au début de matinée, le général de Castries appela l'état-major d'Hanoï afin de réclamer surtout des munitions et rendre compte de la situation.

Guerre d'Indochine: carte indiquant les positions françaises et Viêt-minh lors l'assaut final de la bataille de Diên Biên Phu le 7 mai 1954.

«Cela va mal, très mal, dit Castries. Pour les stopper, il me faudrait six mille coups de mortier, deux mille obus. Nos canons ne tirent plus, nous manquons de munitions, nous sommes obligés de faire sauter les pièces pour éviter qu'elles ne tombent aux mains des Viets. Sur la face est, les points d'appui tombent les uns après les autres. Je voudrais empêcher les Viets d'arriver sur la Nam-Youm à cause de l'eau. Je n'ai plus assez d'effectifs. Que voulez-vous faires contre des gens qui ont tout et qui ne manquent de rien?»

Castries avait demandé à l'aube, de toute urgence, 120 tonnes de munitions. Quand il comprit que la situation était sans espoir, il décommanda les munitions et demanda qu'on parachute à la place du ravitaillement conditionné pour que ses hommes continuent de «tenir». Quelques instants après, le général Cogny appelait l'héroïque défenseur de Diên Biên Phu. La conversation fut singulièrement poignante: «Allô! Castries? —Allô! mon général, ça va mal, je suis attaqué sur trois faces, je perds sans cesse des points d'appui. Sur la face est, le quatrième vient de tomber il y a quelques minutes.» Le général de Castries énuméra alors les points d'appui tombés: «Deux à Eliane, quatre à Claudine, etc.»

 

«Je sens que la fin approche, mais nous nous battrons jusqu'au bout.»

Le général de Castries.

 

«Je vais tâcher de tenir sur la rive est de la rivière.» Le général de Castries fit ensuite le tableau de ses effectifs: «Sur tel point d'appui, au bataillon légionnaire de parachutistes, il reste une compagnie, et par compagnie il faut maintenant comprendre soixante à quatre-vingts hommes. De même pour les bataillons de parachutistes et pour les tirailleurs. Je n'ai plus assez de forces pour contre-attaquer. II me reste quelques centaines d'obus. Je n'ai presque plus d'autres munitions. Je vais essayer de tenter une sortie à la faveur de la nuit. Je garderai un rideau de troupe pour donner le change aux Viets et je resterai avec les blessés.»

Bataille de Diên Biên Phu, (du 13 mars au 7 mai 1954): le général Christian de La Croix de Castries dans un abri, le 5 avril 1954.

Le général Cogny, la gorge serrée par l'émotion, approuva les intentions du général de Castries et annonça qu'il continuait à envoyer des munitions et des vivres. Le général de Castries termina alors la communication en disant: «Voilà, mon général, ce que j'avais à vous dire... avant la fin.» Il était environ 10 heures.

Vers 15 heures, un message annonçait que les Viets entouraient le centre de résistance principal où se trouvait le P.C. du général de Castries et qu'ils se trouvaient à 300 mètres des mitrailleuses et des armes braquées pour garder les abris et les blockhaus. À 16 h40, le général de Castries communiquait pour la dernière fois avec le général Cogny. «La situation est extrêmement grave. Les combats sont confus et se livrent partout, les Viets encerclent tous les points d'appui. Je sens que la fin approche, mais nous nous battrons jusqu'au bout.» Cogny: «Bien compris, vous vous battrez jusqu'à la fin. Pas question de hisser le drapeau blanc sur Diên Biên Phu, après votre héroïque résistance.» Castries: «Bien compris. Nous détruirons les canons, les chars et tout le matériel de radio. Le poste des «porteurs» sera détruit à 17 h30. Nous nous battrons jusqu'au bout; au revoir, mon général. Vive la France.» Ce furent les derniers mots du général de Castries.

Les légionnaires parachutistes qui formaient le dernier carré tentèrent vraisemblablement une sortie pour rejoindre le point «Isabelle». Mais le Viêt-minh a annoncé que personne n'avait pu briser le cercle établi autour des assiégés.

La fin d'«Isabelle»

Avec «Isabelle», à quelques kilomètres plus au sud, la liaison se poursuivit à Hanoï jusqu'au milieu de la nuit. Castries avait demandé que les «105» de cette position tirent sur son P.C. et sur le centre de résistance central après l'occupation par les Viets; les artilleurs d'«Isabelle» exécutèrent la mission. Les légionnaires parachutistes et tirailleurs tentèrent une sortie aux environs de minuit. À 1h50, «Isabelle» lançait un dernier message recueilli par les aviateurs: «La tentative de sortie a échoué.»

 

«Dans deux minutes je ne pourrai plus communiquer avec vous. Nous faisons tout sauter.»

Un sergent radio.

 

Le colonel Lalande avait préparé la sortie de sa garnison à la faveur de la nuit. Les 1.500 hommes qui lui restaient tentèrent de se frayer un passage vers le sud et la jungle, à la grenade et au couteau de tranchée, au travers des lignes viets. Mais après avoir péniblement parcouru une centaine de mètres, furieusement disputés, ils durent rebrousser chemin. Les communistes les talonnaient et les corps à corps se sont déroulés jusqu'à l'aube dans les retranchements bouleversés. À 1h50, samedi, un sergent radio lança ce dernier message au Dakota qui survolait: «Dans deux minutes je ne pourrai plus communiquer avec vous. Nous faisons tout sauter.»

Les partisans thaïs explorent la jungle

Malgré tout, il est possible que des poignées d'hommes aient réussi à franchir le cercle infernal de l'adversaire. Ils gagneront les massifs montagneux et essaieront de rejoindre les éléments de la colonne «Crévecœur» dans la nature, au Nord-Est de Muong-Khoua, entre 50 et 60 kilomètres de Diên Biên Phu. Des centaines de partisans thaïs ont reçu la mission de sillonner les pistes de la montagne pour porter éventuellement secours aux rescapés. Avant la chute de la forteresse, les axes de retraite avaient été désignés aux soldats de l'Union Française et des parachutages de vivres ont été faits sur certains villages dont les populations feront le maximum pour aider les survivants.

Des prisonniers français le 8 mai 1954 au lendemain de la chute de Diên Biên Phu.

En fin d'après-midi, vendredi, plusieurs aviateurs remarquèrent que les combats se poursuivaient encore sur certains points d'appui; sur d'autres, des explosions soulevaient la terre et de longues colonnes de fumée montaient dans le ciel.

Selon les premières estimations, une quinzaine environ de bataillons de troupes de l'Union Française, comprenant des légionnaires, des parachutistes, des tirailleurs marocains et algériens, des unités thaïs et un bataillon de l'armée nationale vietnamienne se trouvaient à Diên Biên Phu. Dans le bilan des pertes, il faut comprendre le matériel qui est tombé aux mains de l'ennemi, mais dont la plus grande partie fut sabotée et mis hors d'usage.

C'est l'élite des bataillons de choc du corps expéditionnaire qui vient de disparaître. Lorsqu'on en parlait ici, il était coutume de les désigner par le nom de leur commandant, «le patron». Un fer de lance du commandement français s'est rompu, mais le combat continue et ces vétérans de Na-Sam, de Nghia-Lo, de Lang-Son, de Seno se sont sacrifiés jusqu'au dernier. Ils rejoignent dans l'histoire leurs aînés de Camerone, de Verdun, de Bir-Hakeim, d'Italie et d'Allemagne.

Par Yves Desjacques



Sète : Une cérémonie "pour ne pas oublier"...

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https://www.midilibre.fr/
Publié le 01/11/2018

Sète : Une cérémonie  "pour ne pas oublier"...

Le souvenir Français de Sète organisait ce jeudi 1er novembre à 10h une cérémonie de commémoration au cimetière Le Py.

Après le discours ( en Français puis en Allemand) de la présidente de l'association du Souvenir Français de Sète,Véronique Gautier Robergeon, le défilé avec fanfare et porte drapeaux des représentants des associations, s'est rendu sur la tombe du docteur Scheydt ( un ancien maire et bienfaiteur qui a marqué l'histoire de Sète) et sur le monument des Sétois morts au cours des conflits 1914-1918, pour leur déposer une gerbe.

Le souvenir Français accomplit un devoir de mémoire mais entretient aussi les tombes, les nombreux monuments aux morts et le carré allemand. Chargé d'organiser la cérémonie de la Toussaint chaque année, le jumelage avec la ville de Neuburg prend un autre sens, puisque nos amis Alemands sont associés à ce devoir de mémoire.

Plusieurs associations d'anciens combattants, légionnaires et autres résistants médaillés étaient présents pour commémorer ces événements dramatiques au cours desquels tant d'hommes et femmes ont versé leur sang pour défendre les valeurs fondamentales de justice et de liberté.


Général Bruno Dary: «Et, toi, soldat inconnu, que dis-tu?»

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https://www.lefigaro.fr/
Par  Bruno Dary - Publié le 29/10/2018

TRIBUNE - Alors que la célébration du centenaire de l'Armistice suscite une polémique, le président du Comité de la Flamme sous l'Arc de triomphe* interpelle le soldat inconnu comme le fit Georges Clemenceau dans son livre Grandeurs et misères d'une victoire(1930).


*Depuis le 11 novembre 1923, chaque soir, à 18 h 30, lors d'une cérémonie à l'Arc de triomphe à Paris, est ravivée la Flamme du Souvenir du soldat inconnu.


Toi, soldat inconnu, dont le silence et le sacrifice font la grandeur, que dis-tu de cette controverse ou, du moins, de ce malentendu? Au moment où le pays s'apprête à célébrer le centenaire du 11 novembre 1918, que dis-tu de ces propos douteux sur l'utilité de tes souffrances et de ta mort, comme sur l'importance de ta victoire? Toi qui reposes sous cette arche immense, qui es à la fois soldat français, héros anonyme et célèbre, que dis-tu à ceux qui oublient que sur ta tombe est inscrite cette simple épitaphe: «Ici repose un soldat français, mort pour la Patrie»? Toi qui es enterré ici, mais dont le tombeau est aussi le cénotaphe de tes quelque 1.400.000 frères d'armes morts pour la France au cours de la Grande Guerre, que dis-tu de ceux qui ne voient en vous que des «civils armés», quand toute la nation était derrière vous ? Toi qui était instituteur,


Guerre 14-18. Une exposition pour servir aux temps présents

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https://www.letelegramme.fr/

Publié le 28 octobre 2018


De gauche à droite, Michel Lefeuvre, Gérard Quilin et Yannick Kerlogot à l’heure de l’inauguration.

 

Les commémorations ne sont pas que des temps de recueillement. Elles servent aussi de leçon pour les temps présents comme l’exposition qui a été inaugurée, samedi, à la mairie, sur la guerre de 1914-1918, dans le cadre du centenaire de l’armistice du 11-Novembre.


175 hommes ne sont pas revenus


Montée par Michel Lefeuvre, un ancien légionnaire passionné d’histoire, cette exposition a, en effet, le mérite de mettre en évidence, non pas seulement les faits historiques bruts, mais aussi et surtout les raisons qui ont conduit à cette effroyable boucherie. À titre d’exemple, le maire Gérard Quilin a rappelé que pour la commune de Plounévez-Moëdec, sur les 245 hommes mobilisés durant la Grande Guerre, 175 ne sont pas revenus. Leurs noms sont gravés sur le monument aux morts de la commune. « Mon grand-père était parmi ceux qui étaient revenus et il n’en revenait pas tellement il avait vu ses camarades tombés les uns après les autres. »

Des visites de l’exposition par des scolaires sont prévues dans les semaines à venir. « C’est une bonne chose, a indiqué lors de l’inauguration le député Yannick Kerlogot, car en ces temps de remontée des nationalismes, il est important de rappeler aux jeunes générations que ce sont les nationalismes qui sont à l’origine de la guerre. »

Celui qui, comme d’habitude, avait commencé son intervention en breton, a estimé que l’attachement à un territoire n’est pas incompatible avec l’ouverture sur le monde. Et de plaider, en conclusion, en faveur d’une Europe qui ne cède pas aux sirènes des populismes.


Ce samedi, la remise des képis blancs aux légionnaires fera suite à la marche de 60 km

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https://www.lavoixdunord.fr/

26/10/2018

La trentaine de légionnaires engagés dans leur « marche képi blanc », ont fait une halte jeudi soir à Salomé, dans les Weppes. Ils seront ce samedi matin à Armentières pour la cérémonie de remise du képi blanc.

Dans leur «
marche képi blanc
» de 60 km, les légionnaires ont fait une halte ce jeudi soir dans la salle Raymond-Nowacki de Salomé. PHOTO PHILIPPE PAUCHET

Dans leur « marche képi blanc » de 60 km, les légionnaires ont fait une halte ce jeudi soir dans la salle Raymond-Nowacki de Salomé. PHOTO PHILIPPE PAUCHET

Le rendez-vous est fixé ce samedi matin, à partir de 10 h, place du Général-de-Gaulle, pour le dévoilement d’une plaque commémorative au monument aux morts, un dépôt de gerbes, l’appel des légionnaires armentiérois disparus dans les rangs de la Légion étrangère, puis un retour à l’hôtel de ville pour le vernissage de l’exposition « La légion étrangère en 1914-1918 » par l’Union des Anciens combattants d’Armentières.

Ce moment solennel fait suite à...


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