aa
Albert de Pouvourville
Albert de Pouvourville (1861-1939)
Albert de Pouvourville, fils d’un officier d’ordonnance de Napoléon III, d’une famille noble de Lorraine, entre à Saint-Cyr puis démissionne au bout de peu de temps, alors qu’il était officier dans l’armée métropolitaine. Il s’engage comme soldat dans la Légion Etrangère, part pour le Tonkin et retrouve au bout de deux ans ses galons d’officier.
Ce parcours inattendu autorise toutes les suppositions dont celle d’une sortie de l’armée sous la contrainte, assortie d’une promesse de retrouver son grade à condition de « changer d’air ». Mais ce ne sont qu’hypothèses et la vérité est peut-être simplement romanesque.
Peu de temps après, il démissionne de l’armée pour entrer dans la Garde Indochinoise, institution qui assurait la force armée autochtone à la disposition de l’autorité civile dans les pays de protectorat (Tonkin, Annam, Cambodge, Laos), alors qu’en Cochinchine, colonie, la troupe équivalente était la Garde Civile, encadrée par des officiers et sous-officiers de la gendarmerie.
Ce parcours inattendu autorise toutes les suppositions dont celle d’une sortie de l’armée sous la contrainte, assortie d’une promesse de retrouver son grade à condition de « changer d’air ». Mais ce ne sont qu’hypothèses et la vérité est peut-être simplement romanesque.
Peu de temps après, il démissionne de l’armée pour entrer dans la Garde Indochinoise, institution qui assurait la force armée autochtone à la disposition de l’autorité civile dans les pays de protectorat (Tonkin, Annam, Cambodge, Laos), alors qu’en Cochinchine, colonie, la troupe équivalente était la Garde Civile, encadrée par des officiers et sous-officiers de la gendarmerie.