Retrouverais-je un jour la trace de tes pas ?
Perdue dans les méandres de ces sombres années,
Là ! Où la souffrance siège, en maître du trépas,
Intolérable traîtresse de nos cœurs tourmentés.
Comment me libérer ? Mon Âme s’y refuse,
T’abandonner ainsi ? Dans cette nuit obscure,
Lorsque ton image, roule, glisse et me diffuse,
Un message si vibrant, empli de forfaitures.
A ce jour, la Légion se tient encore et toujours,
Entre Toi et moi, en gardienne d’un injuste secret,
Dieu ! Que c’est triste de ne pouvoir, même par Amour,
Rompre ce silence qui me donne tant de regrets.
Pourtant, j’aurais voulu te serrer dans mes bras,
Te connaître enfin, Toi qui me fus donné,
En cette vie si dure, jonchée par tant d’ingrats,
Parmi toutes les misères que tu as traversées.
Mais je reste ta sœur ! Qui, dans l’ombre de tes pas,
Cherchera sans fin, un infime signe de Toi,
Du fin fond de la jungle et jusque là-bas,
Jusqu’à mon dernier souffle, je te suivrai dans ta voie.
Le 18 mars 2012