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Légionnaire toujours...

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2015




Projet IRVIN, l’écologie comme école professionnelle

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04/03/2015

Un programme de formation par des stages en forêts vient d’être lancé en Bretagne. IRVIN est une association destinée autant aux entreprises qui veulent renforcer leur collectif dans le cadre de leur RSE qu’aux jeunes en recherche d’une formation humaine utile pour le milieu professionnelle.


Remettre l’humain au centre de l’entreprise et de la société, voilà le projet du programme IRVIN. Lancée fin 2014, cette association bretonne résume ses activités en expliquant qu’il s’agit d’une « préparation opérationnelle à une vie active ».

Face au chômage des jeunes, au décalage manifeste entre les 18-26 ans et l’entreprise, mais aussi avec la détermination d’agir sur l’environnement, l’idée de stages dans la nature est née. « Les compétences relationnelles indispensables à la réussite collective sont peu proposées dans les formations classiques. Les jeunes n’ayant pas eu l’occasion de les acquérir peuvent rapidement se trouver en difficulté pour s’intégrer dans leurs premiers postes et collaborer activement à la mission de l’entreprise » lit-on sur le site de l’association.

« Un parcours naturellement humain au service des jeunes et des entreprises »

Tous les aspects des engagements de la responsabilité sociale des entreprises sont présents dans ce programme breton. En proposant des stages d’immersion en milieu naturel aux entreprises, les créateurs du programme veulent mettre en avant la sensibilisation à l’écologie et la biodiversité tout en mettant le collectif et l’humain au centre de l’expérience.

A l’origine du projet IRVIN on retrouve un légionnaire, Patrice Valantin, qui s’est reconverti avec succès dans le génie écologique en fondant le cabinet spécialisé Dervenn, il préside  l’Union professionnelle du génie écologique. Son expérience managériale et humaine de la Légion étrangère, exemple s’il en est d’intégration dans un collectifs de personnalités et cultures variées, l’a poussé à lancer ce programme qu'il dirige. S’entourant de spécialistes de l’intégration et de formateurs de la Légion, il propose désormais des stages destinés aux entreprises et aux jeunes, le tout « pour le bien commun ».

Un premier stage s'est déroulé pendant dix jours en janvier, « un succès » pour William Avenier, directeur adjoint d’IRVIN, un ancien des Apprentis d’Auteuil. Un appel aux candidatures pour toute la France vient d’être lancé pour la session du 8 avril au 22 mai. 

Grande Guerre et cyclisme : Hommage à François Faber sur la Boucle de l'Artois

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03/03/2015

Dimanche 28 juin 1914, le douzième Tour de France s’élance de Saint-Cloud… Le jour même de l’assassinat de François-Ferdinand à Sarajevo. François Faber a 27 ans et participe à sa neuvième « Grande Boucle » ; une épreuve qu’il a remportée en 1909, raflant au passage six étapes. Deuxième en 1908 et en 1910, cinquième en 1913, le coureur luxembourgeois – nationalité qu’il a adoptée en 1909 alors qu’il est né en France, dans l’Eure, d’un père terrassier venu du Luxembourg chercher du travail en France et d’une mère née en Moselle – ne figure pas parmi les favoris de ce Tour 1914.

Il faut attendre les dernières étapes en juillet pour le voir enfin briller : il gagne à Longwy le 22 juillet après 200 kilomètres d’échappée, et à Dunkerque deux jours plus tard. Le 26 juillet 1914, au Parc des Princes, Faber surnommé « le Géant de Colombes » se classe finalement 9e du Tour remporté par le jeune Belge Philippe Thys. Mais les Français, les Européens ont d’autres préoccupations en tête… Le déclenchement de la première guerre mondiale est imminent. Alors qu’il a sans doute choisi la nationalité luxembourgeoise pour échapper à deux années de service militaire en France, François Faber s’engage le 22 août 1914 dans la Légion étrangère. « La France a fait ma fortune, il est normal que je la défende ». En mai 1915, le caporal Faber du 1er Régiment étranger est en Artois où se prépare une terrible bataille. Le 5 mai, il apprend la naissance de sa fille ; le 9 mai, il est tué au cours de l’offensive des « Ouvrages Blancs ». Son corps n’a jamais été retrouvé. Tué à l’ennemi à Mont-Saint-Éloi si l’on se réfère à la fiche du site Mémoire des hommes et non à Carency comme l’indique de nombreuses sources. Fait étonnant, ce 9 mai 1915, un autre François Faber du 1er Étranger, né au Luxembourg, disparaît à Berthonval. Dans un livre publié en 2006, « François Faber, du Tour de France au champ d’honneur », le journaliste Pascal Leroy écrit qu’un soldat lui aussi coureur cycliste a tenté, en vain, durant la nuit du 9 mai de retrouver le corps du « Beau Faber » pour le « faire enterrer convenablement ». Le 10 mai 1918, par un jugement du tribunal de la Seine, François Faber est officiellement déclaré mort. Mort pour la France. Comme Octave Lapize et Lucien Petit-Breton, vainqueurs eux aussi du Tour de France.

La stèle et la Boucle
Le samedi 28 mars 2015, presque cent ans plus tard, la commune de Mont-Saint-Éloi rendra hommage à François Faber ; hommage associé à la présentation de la 26e Boucle de l’Artois qui se déroulera le week-end de Pâques, les 4 et 5 avril 2015. « François Faber sera en quelque sorte le parrain honorifique et symbolique de notre course, une idée chère à Jean-Pierre Bavière le maire de Mont-Saint-Éloi » explique Alain Petit, président du Sprint Club de l’Artois et créateur de la Boucle. Ce 28 mars 2015, une sortie cyclo ouverte à tous empruntera le « circuit du souvenir » : ces 30 kilomètres qui constitueront le début de l’étape Arras-Amiens du Tour de France 2015, le 8 juillet 2015. De nombreux anciens coureurs du Nord – Pas-de-Calais seront de la sortie, mise sur pied avec la complicité du Club cyclo d’Aubigny-en-Artois, départ à 15 heures au pied des Tours.
Rens. 06 51 08 61 59 et 06 09 62 13 87.

À 17 heures, toujours au pied des Tours, officiels, cyclos, gardes d’honneur de Lorette et sans doute le petit-fils du champion inaugureront une stèle François-Faber, réalisée par la Commonwealth War Graves Commission, puis ils se rendront dans la salle Hamilton où durant deux jours se tiendra une exposition consacrée à Faber, élaborée sous la houlette de Jean-Michel Catel. « Il y aura entre autres l’uniforme de son régiment » souligne Alain Petit.
Et à 18 heures, le président du Sprint Club de l’Artois et son équipe dévoileront les grandes lignes de la 26e Boucle de l’Artois « Trophée Région Nord – Pas-de-Calais ». 22 équipes de 7 coureurs se retrouveront au départ de cette course classé « Élite nationale ». « Nous aurons un peloton d’excellents coureurs amateurs français mais aussi la sélection nationale de Lettonie, une équipe hollandaise, une sélection des espoirs norvégiens, trois formations belges » se réjouit Alain Petit qui a une nouvelle fois « mouillé le maillot » pour boucler le budget de la… Boucle ! « 50 % pour le privé et 50 % pour les collectivités » précise-t-il. Soutenue par la Région et le Département du Pas-de-Calais, la Boucle de l’Artois est aussi un bel exemple de partenariat avec des villes, des communautés de communes. Pour ce 26e rendez-vous, Arras, Croisilles, Auxi-le-Château, Hesdin, Mont-Saint-Éloi, les communautés de communes du canton de Fruges, du Sud Artois, et de La Porte des Vallées (31 communes), sans oublier le parc départemental d’Olhain ont « signé le contrat ».
Le samedi 4 avril 2015, une première étape en ligne de 158 kilomètres emmènera les 154 coureurs d’Auxi-le-Château (départ à 12 heures) à Croisilles (arrivée entre 15 h 30 et 16 heures) en passant par Aras (aux alentours de 14 h 30).
Le dimanche 9 avril 2015, le peloton s’élancera à 9 h 30 de la place d’Armes à Hesdin pour une deuxième étape de 89 kilomètres dont l’arrivée sera jugée entre 11 h 30 et midi au pied des Tours de Mont-Saint-Éloi. Une étape courte mais très difficile avec la côte de Créquy avant le passage à Fruges, la côte d’Heuchin, le parc d’Olhain et deux tours plutôt pentus autour des Tours ! Pour Alain Petit, ces 89 kilomètres feront la différence et creuseront les écarts… À peine le temps de souffler et les rescapés de la Boucle attaqueront la troisième étape de 87 kilomètres : départ à 15 heures à Habarcq. Une « grande première » pour cette commune de La Porte des Vallées et un vrai clin d’œil à Alain Petit qui y réside depuis 1981 puis au fiston Adrien, le coureur pro de la Cofidis, qui y a grandi.
La Boucle s’achèvera à Bapaume, entre 17 h et 17 h 15. « Une étape venteuse et un secteur pavé à Gouy-en-Artois » promet Alain Petit. L’an dernier, la Boucle a été remportée par le jeune Thibault Nuns (20 ans). « Nous aurons un beau plateau en 2015 » précise le président du Sprint Club de l’Artois, plateau sur lequel nous aurons l’occasion de revenir.
www.boucledelartois.fr

Avec « Adri » à Roubaix 
« Jeune retraité », Alain Petit est assurément l’âme de la Boucle de l’Artois même s’il répète à l’envi que cette course est un travail d’équipe : une quarantaine de membres au sein du Sprint Club de l’Artois. Mais Alain possède un sacré carnet d’adresses – il a été 8 années durant l’intendant du Tour de France -, une énergie farouche car « c’est pas simple chaque année de partir à la chasse aux sponsors, de dénicher 750 signaleurs », et une passion débordante pour le cyclisme. Son père Marcel fut un excellent coureur dans les années quarante, lui même a été un bon pistard, et son fils Adrien a entamé sa 5e saison chez les professionnels. Bien sûr, la carrière d’Adri – licencié au Sprint Club de l’Artois – occupe presque tout l’esprit du « jeune retraité ». Il le suit « sur les courses » et depuis peu il le masse ! « Quand il est chez lui à Arras, je deviens son masseur… et j’aime bien ça. Boulanger de métier, j’avais l’habitude de bien pétrir… »
Alain espère bien sûr le revoir sur le Tour de France qui fait à nouveau escale à Arras (« l’étape passera devant son appartement »). Adrien a accompli un bon Tour 2014 (156e). S’il est cette saison souvent appelé à jouer le rôle de poisson-pilote pour Nacer Bouhanni (nouvelle recrue de Cofidis et espoir du sprint français), Adrien Petit n’hésitera à « jouer la gagne »  quand il en aura l’occasion. Ses fans l’attendent sur Paris-Roubaix : l’an dernier il a terminé 28e de « l’Enfer du Nord » et peut faire beaucoup mieux. Paris-Roubaix était aussi la course de prédilection d’un certain François Faber ; le « Géant de Colombes » s’était imposé en 1913. Puis avec le matricule 25 860, il disparut en 1915 dans « l’enfer de l’Artois ».

Texte : Christian Defrance / Photos : Philippe Vincent-Chaissac

URL courte : www.echo62.com/actu3957


Histoire de la Légion étrangère

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Éditions Publibook
14, rue des Volontaires - 75015 Paris
Un asile pour le malheur 1831-1835

"La création de la Légion étrangère demeure un cas à part mais aussi particulièrement important. Le ministre attire l'attention sur le fait qu'aucun étranger non naturalisé ne peut, aux termes de la loi du 10 mars 1818, servir dans les régiments français, et cela, dans un moment où de nombreux réfugiés européens sollicitent chaque jour l'asile politique. Le maréchal met en exergue les dépenses du Trésor public pour faire face à toute cette marée humaine qui obtient des subsides, mais sans aucune compensation. Ainsi, pour le ministre de la Guerre, canaliser les étrangers secourus vers cette légion permettrait de mettre en avant le dévouement à la France: "[...] l'appui qu'ils obtiendront parmi nous leur imposera l'obligation de reconnaître, par un honorable dévouement à notre pays, les bienfaits qu'ils en auront reçus."
Des motifs de la création de la Légion étrangère à son action dans une Algérie en voie de colonisation, de sa constitution à ses problèmes internes, cet essai historique sonde les premiers temps, méconnus, de ce corps, plus précisément de ce qu'on appelle l'ancienne Légion étrangère. Et l'auteur de mettre en évidence une histoire qui dépasse le seul cadre militaro-militaire, mais qui touche aussi à la politique, aux troubles de toute l'Europe, à la conception de l'étranger, à l'économie... Sans oublier de se pencher sur l'existence même des premiers légionnaires, hommes dont E. Condado Madera souligne et les forces et les faiblesses... Quoi qu'il en soit, voici un ouvrage aussi rigoureux que passionnant, aussi limpide que pertinent, qui sait rester accessible à toutes et tous.

Prix : 23,95 €  -  316 pages  -  ISBN : 9782342034257  - Histoire / Politique

 

L’auteur a servi pendant deux décades à l’Institution. Il y a été le conservateur du Musée de la Légion d’Aubagne. Titulaire d’un Master "Aire culturelle romane", domaine Arts, Lettres, Langues et Civilisations, il a publié plusieurs travaux historiques sur les relations franco-espagnoles au XIXe siècle. Après avoir travaillé en missions extérieures avec l’Économat des Armées, il s’est réorienté vers l’Éducation Nationale. Il exerce actuellement comme professeur d’espagnol dans un lycée français à l’étranger.


"Typhon" de Francis George un polar où les actions sont légion

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vendredi 27 février 2015


Des anciens officiers supérieurs de la Légion qui publient des romans dans la région, il n’y en a pas beaucoup. Il y a eu le grand Blaise Cendrars, résidant de l’Estaque, qui n’était que caporal. Sans vouloir le comparer à ce grand nom de la littérature française venu de Suisse qui laissa un bras pour la France pendant la Grande Guerre, Francis George, ancien chef de bataillon de la Légion étrangère à Aubagne, se lance dans l’écriture. Avec « Typhon » Il nous entraîne dans un polar ponctué de souvenirs de guerre ou l’expression « frères d’arme » prend tout son sens. Un nouveau venu dans la littérature policière à Marseille qui, comme par hasard, prépare le casse du siècle dans un style très militaire. Une équipe formée d’anciens compagnons de combat se prépare à délester la mafia russe d’une centaine de millions d’euros au profit des rebelles Tadjiks d’Afghanistan. Cette opération commando aéroportée composée d’hommes aguerris, où la femme n’a pas le meilleur rôle, nous transporte jusqu’à Hong Kong. Un obscur petit policier français finira par dénouer l’écheveau savamment monté par ces anciens militaires d’élite en délire. Un flic au flair de chien de chasse, véritable anti-héros de cette aventure, que l’on retrouvera certainement sous la plume de Francis George.
Antoine LAZERGES
"Typhon" de Francis George. Livre d’action de 143 pages pour grandes personnes édité par la Société des écrivains - 13,95€ - Commande sur societedesecrivains.com info@sociétédesecrivains.com

Stories Sangaris

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Édouard Élias

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La radio des Grands Reporters et des Écrivains Voyageurs

samedi 21 février 2015

Le 18 avril 2014, en Syrie, le reporter photographe Édouard Elias est libéré avec trois autres otages par l’État Islamique.
Dix mois plus tôt il avait été arrêté par des hommes en noir avec le grand reporter d’Europe 1, Didier François.
Malgré son jeune âge - il a 23 ans - c’était son quatrième reportage sur les fronts Syriens.
À peine libéré, il n’a qu’une envie : retravailler.
Comme on va l’entendre, il n’a pas arrêté de photographier : en Jordanie, au Liban, au Cameroun, au Tchad et en Centrafrique avec l’armée française. Il nous raconte… 


Légion étrangère, les futurs chefs de corps de l'été 2015

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Ainsi va le monde !

Le prochain colonel, commandant le 1er régiment étranger de cavalerie (REC, Carnoux-en-Provence) sera Valentin Seiler, actuellement en poste à l'EMA. Le colonel Emmanuel Phelut (jusqu'à l'été à la DRHAT) prendra la direction de Laudun l'Ardoise (30) où il commandera le 1er régiment étranger de génie. Le 2e REG sera lui dirigé par le lieutenant-colonel Guillaume de Sercey (école de génie, Angers). Le détachement de la Légion étrangère à Mayotte (DLEM), aura pour chef de corps le lieutenant-colonel Rémi Bariéty (Centre d'appui aux systèmes d'information, 94). Outre-mer également, le colonel Jérôme Ransan (corps de réaction rapide, Lille) prendra le commandement du 3e régiment étranger d'infanterie (REI, Guyane). A Abu Dhabi, le colonel Arnaud Goujon (2e brigade blindée, 67) deviendra le patron de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE). Enfin, dernier régiment concerné par cet important mouvement (qui se répète les années impaires), le 4e régiment étranger (RE, Castelnaudary). Son futur chef de corps, le lieutenant-colonel Nicolas Dufour (EMAT, Paris).


La Solidaire Légion étrangère

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La Solidaire Légion étrangère est une randonnée cyclo-sportive caritative créée en 2010 par le 4e Régiment étranger de Castelnaudary. Régiment de formation de la Légion étrangère, cette unité a pour mission, entre autres, d’éduquer les légionnaires aux valeurs de leur code d’honneur, guide de toutes les actions de notre institution.

« La Solidaire » met ainsi en œuvre l’article deux du code d’honneur, qui commande : « Chaque légionnaire est ton frère d’armes, quelle que soit sa nationalité, sa race, sa religion. Tu lui manifestes toujours la solidarité étroite qui doit unir les membres d’une même famille ».

Ce projet est l’occasion à la fois d’entretenir puis de développer les valeurs de solidarité et de dévouement chères à la Légion étrangère, et de mettre en application de manière très concrète son code d’honneur, qui commande de ne jamais abandonner les siens, au combat comme dans la vie.

Action de solidarité majeure annuelle du 4e Régiment étranger, et parmi les principales de la Légion étrangère, cette manifestation a pour but de lever des fonds au profit exclusif de l’Institution des Invalides de la Légion étrangère (I.I.L.E) à Puyloubier

La légion étrangère est une force combattante qui jouit d’un grand prestige dans notre pays et dans le monde entier. Malheureusement, une fois son contrat terminé ou confronté à un accident de la vie, le légionnaire peut parfois se sentir bien seul dans son pays d’adoption. C’est la raison pour laquelle, depuis son origine, la Légion a édifié un système de solidarité spécifique : le Foyer d’Entraide de la Légion étrangère (FELE). Destiné aux légionnaires servant ou ayant servi ainsi qu’à leur famille,  il a pour mission  la réinsertion professionnelle et sociale de ces anciens réformés par suite de blessures contractées en service ou par maladie, ou de ceux qui, de retour dans le monde civil, n’ont simplement pas réussi à y retrouver leur place.

Cette mission fondamentale représente un défi de taille pour  la Légion qui ne peut l’assurer que grâce à la générosité de la communauté légionnaire en interne, mais surtout aux soutiens extérieurs des amis de la Légion étrangère, témoignage de la confiance placée en elle et qui la confortent dans cet engagement.

Une des facettes les plus visibles et concrètes de cette œuvre est l’Institution des Invalides de la Légion Etrangère. Située sur le site magnifique du domaine capitaine DANJOU, au pied de la montagne Sainte Victoire, l’I.I.L.E accueille, pour leur redonner une nouvelle chance,  une centaine d’anciens légionnaires, célibataires ou acceptant de vivre en tant que tels. Certains en repartent, d’autres y terminent leur vie. C’est vers eux que notre « Solidaire » est tournée. Dès lors, donner…

C’est tout d’abord une manière concrète de marquer sa considération et sa gratitude envers une institution légendaire composée d’étrangers venus servir la France avec honneur et fidélité.

C’est surtout redonner une dignité à ces « blessés de la vie » qui ont tout donné et rencontrent des difficultés à se réinsérer dans la vie civile. En fonction de leurs  capacités physiques, l’institution les accueille et les remet dans un cadre « familial » connu, leur donne une occupation et facilite leur suivi médical si nécessaire. Le foyer en leur confiant des responsabilités leur permet de retrouver une dynamique de progrès pour se reconstruire.

C’est enfin un moyen de se faire connaitre ; chaque étape de la Solidaire donne l’occasion d’aller au contact des français dans les villages d’arrivée (Lourdes, Bagnères , Tarascon sur Ariège), au travers d’opérations de relations publiques qui viennent rehausser l’éclat de cette manifestation du cœur et donnent une vraie lisibilité à ces opérations de communication auxquelles peuvent  s’associer nos sponsors et généreux donateurs.

Les dons sont adressés par le 4e Régiment étranger au Foyer d’Entraide de la Légion étrangère. Organisme à vocation sociale et culturelle à but non lucratif, il  permet de défiscaliser une partie des dons et chaque donateur reçoit, conformément à l’article 200 et 238 bis du code général des impôts, un reçu fiscal qui ouvre droit à une déduction d’impôts.


Prenez le temps de m'écouter

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La Légion étrangère pour modèle d’un centre d’instruction civique destiné à ramener les jeunes désœuvrés sur le droit chemin

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21 février 2015

salim-bouali-légionnaire

Salim Bouali, 55 ans, est un ancien sergent-chef de la Légion étrangère. Orphelin à l’âge de dix ans, il trouve sa voie dans la Légion et sert 18 ans sous le képi blanc. Après avoir quitté l’uniforme, ce garçon né dans une famille musulmane se convertit et devient pasteur. Mais l’ancien légionnaire, soucieux du bien commun et de la jeunesse, n’a rien oublié de son expérience militaire. En 2001, il crée l’association « En action pour les Nations » dont l’objectif est d’inculquer des notions de civisme aux jeunes des quartiers. En 2006, ce personnage hors norme s’installe dans la cité Félix-Pyat à Marseille pour « tenter de récupérer les gamins au pied des immeubles« . 

Au menu des jeunes qui lui font confiance : visite des institutions, des casernes de pompiers et des commissariats pour les plus petits, sport, insertion professionnelle et stages avec la Légion à Calvi pour les adolescents.

En 2014, il organise un stage commando dans la forêt guyanaise pour remettre dans le droit chemin des jeunes qui ont basculé dans la petite délinquance.

La méthode porte ses fruits. Et Salim Bouali imagine de transposer cette expérience à plus grande échelle. Il prépare un dossier afin de fonder un centre d’instruction civique qui proposerait « un encadrement spécifique issu des concepts militaires, à travers le sport, l’instruction civique et l’engagement » afin de « donner aux jeunes garçons et filles en situation de rupture et de décrochage scolaire un cadre favorable à la transmission de droits et de devoirs« .

Avec le soutien du général Jean Maurin, commandant de la Légion étrangère, Salim Bouali a présenté le 30 janvier à Aubagne son idée de centre d’instruction civique.

 « L’actualité invite le civisme au premier rang de tous les discours politiques. Les militaires ne peuvent se substituer à l’Etat, mais nous avons un devoir de fidélité. Celui d’aider la bonne cause que défend Bouali, l’insertion de nos jeunes en difficulté. » (général Maurin) 

Devant le préfet de police de Marseille, l’adjointe au Maire de Marseille et déléguée à la sécurité publique et différents gradés de la police et de l’armée, Salim Bouali a défendu son projet de centre d’instruction civique qu’il aimerait installer dans une caserne désaffectée.

Comment y seraient traités les jeunes ? 

« On ne les lâchera pas. On va leur redonner une identité, des repères et valeurs. Leur faire comprendre que la France les nourrit et blanchit, mais qu’ils y ont des droits et devoirs. Ils auront une tenue et un contrat, une fierté. » (Salim Bouali)

 L’idée mérite d’être soutenue.


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