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Légionnaire toujours...

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2010


Petite révolution à la Légion qui renonce aux identités d'emprunt systématiques 10032010

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De Hervé ASQUIN (AFP) – 10 mars 2010

 

PARIS — C'était une règle intangible: toute recrue de la Légion étrangère devait adopter une identité d'emprunt pour rejoindre les rangs de ce corps d'élite universellement connu. A l'été prochain, ce qui était une obligation redeviendra une faculté, conformément à la loi.

"Nous allons cesser de rendre systématique et obligatoire +l'identité déclarée+", une réforme qui "sera certainement effective à l'été", a déclaré mercredi à l'AFP le général Alain Bouquin.

Épinglée par un rapport de l'ancienne garde des Sceaux, Marylise Lebranchu (PS), évoqué mardi par Le Parisien, la Légion renoncera à d'autres bizarreries flirtant avec la légalité comme le blocage des comptes bancaires de ses déserteurs -250 à 300 par an, selon le général- ou les nationalités d'emprunt.

En signant leur contrat, les engagés français devenaient soudainement suisses, canadiens, monégasques ou luxembourgeois. "Les dernières moutures des textes ne spécifient aucunement que les candidats doivent être obligatoirement étrangers", relève le général Bouquin

Il assure avoir entamé ces réflexions dès sa prise de fonction, en juillet 2009, sans attendre le rapport Lebranchu. Il était "hors de question de m'inscrire dans une quelconque forme d'illégalité en connaissance de cause", souligne celui que la tradition désigne sous le nom de "Père Légion".

L'identité d'emprunt, "une possibilité offerte par la loi" pour offrir "une deuxième chance à des recrues au passé compliqué", avait été érigée "par facilité ou confort" en obligation, reconnaît-il.

Dans son rapport, Mme Lebranchu dénonce le recours "systématique" à cette pratique qui représente, selon elle, un "dévoiement" de la loi privant les légionnaires de nombreux droits (héritage, droit de vote, reconnaissance d'un mariage, d'un enfant, droit de visite, souscription d'un emprunt...).

Son rapport pointe aussi la situation des légionnaires qui, faute d'avoir obtenu un "certificat de bonne conduite" à l'issue de leur contrat, se voient refuser un titre de séjour et deviennent des "sans papiers".

"Sur ce point, on peut discuter mais je ne suis pas partie prenante de cette discussion ou très marginalement", répond le général Bouquin.

Le lien entre le certificat et le titre de séjour relève de la loi dont la mise en oeuvre n'est pas le fait de "la Légion étrangère, ni même de la Défense mais des préfectures", observe-t-il.

Selon lui, le nombre d'ex-légionnaires concernés est modeste. "Sur les trois dernières années, 95% des certificats de bonne conduite ont été accordés et il n'y a eu que 70 refus", fait-il valoir.

Le général conteste aussi le caractère "discrétionnaire" de l'attribution du précieux certificat, évoqué par le rapport Lebranchu.

"C'est une procédure strictement encadrée et dans les cas défavorables, il y a tout une série d'avis successifs qui remontent jusqu'à moi", observe-t-il, confiant qu'il lui arrive "bien souvent de ne pas suivre les avis défavorables".

Dans tous les cas, assure-t-il aussi, les motifs de refus sont "graves": blessures à l'arme blanche, brimades, actes à caractère raciste, détournements de munitions ou d'explosifs, trafics de stupéfiants...

"J'ai même eu un cas de création de société pour blanchiment d'argent", explique-t-il.

La Légion étrangère compte onze régiments et un peu moins de 8.000 hommes de 146 nationalités qui partagent une même devise: "Legio Patria Nostra", la Légion est notre Patrie.

Copyright © 2010 AFP.

Solennelle remise de képis blancs 10032010

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10.03.2010

Le cers glacial balayait la place St-Pierre vers 15 heures mardi 9 mars. Mais les militaires du 4e Régiment Etranger en ont vu et en verront d'autres, et quand on va recevoir l'emblématique képi blanc, plus question pour eux de se soucier du temps.

Ils étaient 49, de la 2e compagnie, alignés devant l'église. En devenant légionnaires ils sont venus « chercher un avenir au service de la Nation » selon les propres mots du capitaine Franck Alliot qui commandait le détachement. Dans un angle de la place, assez abrité du vent, un public courageux et des conseillers municipaux assistaient à l'événement. Le maire et Maurice Sié, président de la section locale des anciens combattants, tenaient leur place dans le peloton d'honneur, aux côtés de l'aumônier, le père Babin. Un peu plus loin deux porte-drapeau de l'Amicale des anciens légionnaires de l'Aude.

 
 
 
Enfin  l'arrivée du colonel Denis Mistral, Commandant du 4e RE, unité qui abrite actuellement environ 1300 soldats « venus de 27 pays et des 5 continents sous les plis d'un drapeau portant la devise « legio, patria nostra », la légion est notre patrie » précise encore le capitaine Alliot. Le colonel a passé la compagnie en revue avant de s'adresser à ses hommes en termes élogieux et stimulants et de confier aux autres officiers le soin d'attribuer à chaque légionnaire son  képi blanc et l'insigne approprié. Visages tendus, silence éloquent. Toujours dans un ordre impeccable, les militaires se retrouvent quelques instants plus tard dans la salle des halles aménagée par leurs soins pour la circonstance.

Sous une température évidemment plus confortable, ils vont partager là quelques moments de convivialité après quelques mots du colonel Mistral d'abord adressés à ses hommes, ensuite au maire :  « Mes légionnaires et moi-même sommes heureux de l'accueil de votre village. Pour ces hommes souvent venus de pays lointains c'est un réel facteur d'intégration et certains découvrent avec plaisir l'ambiance chaleureuse d'une petite commune et de ce public qui les reçoit aujourd'hui ». Jacques Danjou a répondu avec quelques mots simples dont on retiendra cette formule qui a fait mouche « Ce n'est pas un hasard si chaque année lors du défilé du 14 juillet à Paris c'est la Légion qui est la plus applaudie».

Quelques instants d'échanges mettaient un terme à une cérémonie débutée sous une rigueur toute militaire. Et de plus un jour anniversaire : c'est le 9 mars 1831 que Louis-Philippe créa la Légion Étrangère.


La situation des légionnaires sans papiers dénoncée dans un rapport d'une députée PS 09032010

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De Hervé ASQUIN (AFP) – 9 mars 2010

 

PARIS — Des légionnaires "sans papiers": la députée PS et ancienne garde des Sceaux Marylise Lebranchu a dénoncé cette situation dans un rapport qui appelle aussi la Légion étrangère à renoncer à la pratique systématique de l'identité d'emprunt pour ses recrues.

Au coeur de l'affaire, figure le "certificat de bonne conduite" délivré à la plupart des légionnaires à l'issue de leur engagement. Ce précieux sésame ouvre droit à un titre de séjour de dix ans, prélude à la naturalisation.

Selon l'armée de terre, 97% des légionnaires l'obtiennent avant de retourner à la vie civile. Le problème concerne donc les 3% restants et plus précisément ceux venus de contrées lointaines, Russes, Chinois, Japonais, Mongols...

S'il leur est refusé, c'est parce qu'ils "ont commis une +faute indigne+ ou font l'objet de poursuites judiciaires", a dit à l'AFP le colonel Benoît Royal, chef du Service d'information et de relations publiques de l'armée de terre.

Mais ce refus les condamne de facto à une vie de "sans papiers", a souligné Mme Lebranchu dans son rapport bouclé fin janvier et évoqué mardi par Le Parisien. Certains, a-t-elle déclaré à l'AFP, "errent dans Paris ou se font embaucher dans des réseaux de mercenariat".

"La République française du 21ème siècle ne peut contribuer à créer elle-même des situations d'hommes qui se retrouvent sans droit, sans identité, sans papier, alors que ceux-ci ont été prêts à tout donner pour elle", écrit l'ancienne ministre socialiste.

"La Légion ne peut remettre dans la société civile un clandestin sans papier", insiste-t-elle.

Mme Lebranchu dénonce le caratère "discrétionnaire" de l'octroi du certificat de bonne conduite. Sur ce point, le colonel Royal évoque l'existence d'une "instruction" précisant en détail "les conditions d'attribution".

Le lien entre ce certificat et l'obtention d'un titre de séjour "n'est pas de notre ressort mais relève de la loi", a-t-il aussi affirmé.

La députée PS a précisé à l'AFP s'être "auto-saisie" de ces questions et avoir "demandé que cela devienne un rapport de la commission de la Défense de l'Assemblée". Son président, l'UMP Guy Teissier, "n'a pas jugé utile de l'inscrire à l'ordre du jour", a-t-elle déploré.

Dans son rapport, elle souligne aussi la pratique de "l'identité déclarée" devenue une "obligation pour tout nouveau légionnaire". Cette identité d'emprunt, rappelle-t-elle, était destinée à offrir une "+deuxième chance+ à tous ceux qui voulaient tourner une page".

Mais "dépossédé de son identité, dont il laisse les preuves à la garde de la Légion, le légionnaire devient un individu sans origine, sans patrie, sans famille si l'administration militaire le décide", souligne-t-elle.

Cette pratique "systématique" constitue aussi, selon elle, un "dévoiement" de la loi qui prive les légionnaires "de leurs droits patrimoniaux (celui d'héritier), civiques (droit de vote), de famille (reconnaissance d'un mariage, d'un enfant, faire valoir un droit de visite)".

De la même manière, explique-t-elle, ils ne peuvent ouvrir un compte en banque dans l'établissement de leur choix ou se déclarer "en situation de concubinage, pacs, mariage, divorce" à l'égard de l'administration fiscale qui les considère comme des célibataires sous leur nom d'emprunt.

Sur ce point, le colonel Royal dit que des "travaux sur l'identité déclarée ont débuté au 1er septembre 2009 afin qu'elle ne soit plus utilisée de manière systématique et soit réservée aux cas qui le nécessitent" même s'il "reste à définir les modalités" de cette décision.

Copyright © 2010 AFP.

Les sans-papiers de la légion étrangère 09032010

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09.03.2010

Faute de certificat de bonne conduite, des légionnaires sont expulsables du territoire dès la fin de leur contrat avec l'armée française.

s'est penchée sur le sort douloureux de ces ex-soldats du corps d'élite. « L'Etat français ne peut tolérer qu'en son sein une institution, dont la valeur et l'utilité sont reconnues de tous, se transforme en machine à fabriquer du non-droit et des sans-papiers », écrit l'ancienne garde des Sceaux, aujourd'hui membre de la commission de la Défense nationale. Elle qualifie de « discrétionnaires » les modalités d'attribution du certificat de bonne conduite et préconise de le déconnecter de l'attribution d'un titre de séjour. « Même s'ils n'ont pas été les plus parfaits des légionnaires, ces soldats ont servi notre pays. Leur situation est inacceptable », estime l'élue au sujet des ex-képis blancs devenus des sans-papiers. Elle va plus loin en proposant de donner un permis de séjour temporaire à tout légionnaire dès la signature de son contrat. Marylise Lebranchu préconise par ailleurs l'abandon de l'identité déclarée, qui impose aux candidats de s'engager sous un faux nom, rectifiable au bout d'un an seulement. « C'est contestable en droit, affirme-t-elle. Un état civil d'emprunt prive le légionnaire de nombreux droits, comme ouvrir un compte bancaire, souscrire un , acheter une voiture ou un logement. Il faut réserver l'identité déclarée aux engagés qui la demandent ou aux besoins temporaires d'une enquête pour vérifier l'identité d'un candidat. » Son rapport n'a pas encore été inscrit à l'ordre du jour par le président de la commission.

Le Parisien


Les sans-papiers de la légion étrangère 09032010

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mardi 09 mars 2010

Revue des troupes du 1er Régiment étranger de génie.
© Légion étrangère

Des anciens légionnaires à la fin de leur contrat se retrouvent sans papiers. Ils sont donc expulsables du territoire français sitôt terminée leur mission avec l'armée française. Marylise Lebranchu, l'ancienne garde des Sceaux et actuellement députée socialiste de Bretagne, dénonce cette situation.

Ce sont des militaires qui ont servi la France sous les couleurs du drapeau tricolore. Ils sont algériens, malgaches, chinois ou encore russes. La légion étrangère les a acceptés dans ses rangs et ils sont partis au combat. Mais après leur mission, pour des raisons disciplinaires, certains n’ont pas obtenu un certificat de bonne conduite.
Un document indispensable pour se voir délivrer un titre de séjour. Ils se retrouvent donc en situation irrégulière sans papiers et expulsables à tout moment.

Marylise Lebranchu, membre de la commission des lois de la défense nationale insiste pour que la loi change. « Je pense que c’est trop important par rapport au droit commun et que toute personne ayant servi pour la France, dans la légion, devrait au minimum avoir un permis de séjour. Je pense que c’est le minimum, on ne peut pas ne pas respecter quelqu’un qui prend des risques pour la France, et au mieux une naturalisation française, si bien sûr les conditions sont remplies à la fin des années de légion ».

Plusieurs dizaines de légionnaires sont dans cette situation. Marylise Lebranchu préconise aussi l'abandon de l'identité déclarée qui impose aux futurs képis blancs de s'engager sous un faux nom. Un état civil d’emprunt qui prive le légionnaire de nombreux droits.

L'ancienne garde des Sceaux demande, enfin, que son rapport soit inscrit à l'ordre du jour par le président de la Commission des lois de la défense nationale.


Comment - et pourquoi - Sarkozy a finalement choisi le général Benoît Puga 09032010

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Publié le 09/03/2010

Le général Benoît Puga et le général Pierre de Villiers © Montage lepoint.fr

Le mardi 23 février, nous annoncions à nos lecteurs la nomination du nouveau titulaire de l'un des plus hauts postes de la hiérarchie militaire française, celui du chef d'état-major particulier de la présidence de la République. Nous donnions un nom, celui du général Pierre de Villiers. Et pour cause : une source officielle nous avait confirmé que Nicolas Sarkozy avait entériné ce choix des armées pour ce poste. Mais il y a eu un couac... Après douze jours d'attente, c'est un autre nom qui est paru au Journal officiel du samedi 6 mars, celui du général Benoît Puga. Que s'est-il passé ? Quelles sont les clés de cette nomination ? C'est ce que nous avons cherché à comprendre. Car cette petite affaire est tout sauf anodine. Elle révèle tant de choses sur les rapports complexes entre le politique et le militaire ! Explications.

Depuis plusieurs semaines, nos lecteurs savaient qui étaient les candidats à la succession de l'amiral Édouard Guillaud , nommé chef d'état-major des armées (CEMA). Ils savaient que Pierre de Villiers était le favori, sans ignorer que des considérations complexes entraient en ligne de compte. Les épisodes que nous avons identifiés, et qui demandent sans aucun doute à être complétés, commencent longtemps avant la nomination. À ce moment-là, le général Jean-Louis Georgelin est encore CEMA. Pour des raisons tenant à l'équilibre entre les armées, il a choisi de ne proposer que des candidats de l'armée de terre, avec un nom en tête de liste : Pierre de Villiers. Le directeur du renseignement militaire, Benoît Puga, est son deuxième choix. Ces deux hommes sont différents : de Villiers possède un profil assez proche de celui de Georgelin et de Guillaud, aux carrières brillantes et épanouies à l'ombre du politique. Puga est plus opérationnel, plus rugueux aussi, et ses talents ont été mis à l'épreuve dans des postes discrets, mais exposés. Il a ainsi été, ces dernières années, le patron du commandement des opérations spéciales (COS), avant de devenir sous-chef "opérations" à l'état-major des armées, et de prendre ensuite la direction du renseignement militaire. La liste des opérations extérieures auxquelles il a participé depuis Kolwezi en 1978 est un raccourci des missions militaires françaises des trois dernières décennies. Les mauvaises langues disent que ce sont précisément ces raisons qui avaient conduit le général Georgelin à ne point pousser sa candidature, et même à gommer certains épisodes de sa carrière lorsque sa "fiche" a été transmise à l'Élysée...

La volte-face de Sarkozy

Et nous arrivons à la journée cruciale du 23 février. Ce jour-là, peu avant la cérémonie d'adieu aux armes du général Georgelin, qui doit se tenir à 12 h 30 aux Invalides, Nicolas Sarkozy reçoit Pierre de Villiers quelques minutes à l'Élysée. Visite formelle, destinée à entériner son "choix". Il est si ferme que, selon des sources crédibles, le Président aurait annoncé à son visiteur qu'il prendrait son poste dès son retour d'une tournée-éclair en Afrique. Aux ordres du Président, Pierre de Villiers organise alors son pot de départ de l'hôtel Matignon, où il occupe le poste de chef du cabinet militaire du Premier ministre. Mais à vingt heures, patatras ! Selon nos sources, Villiers reçoit un appel de l'Élysée, qui l'informe que Nicolas Sarkozy a changé d'avis, et qu'il ne sera pas appelé à ses côtés. D'autres interlocuteurs évoquent une décision élyséenne plus tardive, annoncée à l'intéressé le 25 ou le 26 février. Traduction d'un officier d'état-major dans la confidence : "Sarkozy a fait face à une bronca anti-Villiers dont la violence l'a surpris, et s'est dit que le jeu n'en valait pas la chandelle." Selon nos informations, la réalité est un peu plus complexe.

En fait, après sa rencontre avec le général de Villiers, Nicolas Sarkozy aurait entendu des arguments contre la nomination du militaire. Le plus convaincant aurait été la trop grande proximité des profils du général et de l'amiral Guillaud, le nouveau CEMA. Plutôt qu'un "clone", ou un "deuxième Guillaud", le premier collaborateur militaire du chef des armées doit être un "complément". Or, le général Puga, ancien légionnaire et ancien patron du prestigieux 2e REP (2e régiment étranger parachutiste), font valoir ses défenseurs auprès du Président, "a des heures de vol". D'aucuns soulignent même que le placard de décorations qui orne sa poitrine sera du plus bel effet lors des visites officielles à l'étranger, auxquelles le chef de l'état-major particulier participe systématiquement. De manière moins anecdotique, Benoît Puga est un praticien, un spécialiste du renseignement dit "d'intérêt militaire".

L'obsession de Sarkozy : "Pas d'attentat !"

Or, la première priorité du chef de l'État, son "obsession", insistent même certains cadres du renseignement, n'est autre que la protection du territoire français et des troupes en opérations extérieures contre le terrorisme. Maître-mot du chef des armées : "Pas d'attentat !" Or, souligne une source proche des milieux du renseignement, "notre problème aujourd'hui est global". En clair : les djihadistes qui frappent nos troupes en Afghanistan sont susceptibles de recevoir et d'entraîner des militants, y compris venus de France, qui pourraient commettre des attentats dans l'Hexagone. Dans ces conditions, renforcer la compétence "renseignement opérationnel" avec Benoît Puga est logique et cohérent. De source proche de l'Élysée, on indique d'ailleurs que la confiance en Pierre de Villiers demeure inchangée, et que le poste de major général des armées qui devrait lui être attribué lors du prochain Conseil des ministres, le 10 mars, est porteur de responsabilités considérables.

Et puis, il y a la politique. On entend très souvent dans les milieux militaires que Nicolas Sarkozy ne s'intéresse pas aux nominations dans les armées, qui seraient le cadet de ses soucis. Et que donc, il entérinerait systématiquement les propositions de la technostructure. La nomination de Benoît Puga atteste l'inverse. Un bon connaisseur de la décision présidentielle confirme : "Puga avait été gommé par Georgelin, qui propulsait de Villiers. Le Président démontre qu'il ne traite pas les affaires militaires par le mépris, et qu'il ne se fait pas enfumer. Il a fait son choix. C'est malin."
Peut-être. Il n'empêche qu'un peu plus de respect des formes aurait été apprécié par des militaires qui n'aiment pas que l'un des leurs, fût-il cavalier donc accoutumé par définition aux manoeuvres à la hussarde, soit traité... cavalièrement ! Mais n'exagérons tout de même pas l'importance de l'incident : il devrait cicatriser assez vite... 


Force athlétique: le club de la FAH toujours à l'honneur 08032010

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Publié le 08/03/2010

Villeneuve-Minervois. Force athlétique: le club de la FAH toujours à l'honneur

Cela devient une habitude depuis quelques semaines, les compétitions se succèdent et la Force Athlétique et Haltérophilie du Cros après avoir organisé les championnats interrégionaux de force athlétique avec le succès que l'on sait continue à récolter des lauriers. Dernièrement, en Isère, ce sont déroulaient les championnats inter régionaux de développé couché. Rudolph Sestic, licencié au club Caunois s'est illustré. D'origine autrichienne, ancien légionnaire à Castelnaudary, Rudolph 52 ans est un solide gaillard de 117 kg surnommé affectueusement par ses camarades de club « le sanglier du Minervois ». Il remporte le titre en Masters 2 (+ de 50 ans) et catégorie de poids + de 110 kg avec son meilleur essai à 170 kg. Cette performance lui permet d'accéder aux Championnats de France à Limoges ou seuls les 10 premiers de chaque catégories sont qualifiés. Bonne chance pour cette prochaine échéance ! Joseph Florés dit « Jojo », président compétiteur de la FAH du CROS était également présent et intervenait dans cette compétition en tant qu'arbitre national, déjà champion interrégional de sa catégorie dans les 3 mouvements, il participera lui aussi aux Championnats de France. Rappelons que la force athlétique est une discipline sportive classée de haut niveau proche tout en étant différente de l'haltérophilie et qu'elle comporte 3 mouvements codifiés qui sont le squat, le développé couché et le soulevé de terre. Elle est pratiquée par des femmes et des hommes de tous âges qui se mesurent en fonction de leur catégorie d'âge et de poids. La FAH du Cros, association créée en juin 2007 propose toutes ces variantes de la pratique de la musculation à ses adhérents et tous les publics sont bien sûr les bienvenus (athlètes, sportifs, débutants, seniors etc.). Pour cela, le club vous accueille tous les jours de 16 heures à 20 heures dans sa salle de 300 m² très bien équipée de la salle polyvalente de Villeneuve Minervois. N'hésitez pas à vous informer auprès de M. Joseph Florès (président) tél. 06 03 17 67 23 ou M. Alain Jouan (responsable de la salle et coach) tél. 06 22 91 49 56, ou en vous rendant directement à la salle. Les compétitions de force athlétique ne sont pas terminées pour cette saison dans notre département puisque la FAH du Cros organise le 19 juin la traditionnelle compétition de force endurance « les 100 kg du Minervois » à Villeneuve Minervois (salle polyvalente) et en octobre 2010 la « 1e fête de la force » (compétition qui se voudra très originale) également à Villeneuve Minervois.

Joseph Florès excellent compétiteur.


Les principaux résultats des championnats de France 07032010

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dimanche 07 mars 2010


Record pour El-Himer 07032010

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Le 07/03/2010

Spécialiste bien involontaire des années impaires, Driss El-Himer a réussi à conserver son titre de champion de France de cross-country pour la première fois depuis 1999, dimanche à La Roche-sur-Yon. Cette huitième victoire (1998, 1999, 2001, 2003, 2005, 2007, 2009 et 2010) dans la catégorie Elite lui permet de détenir seul le record devant Noël Tijou, vainqueur sept fois entre 1967 et 1977. Et ce n'est peut-être pas fini. «Je veux arriver à un chiffre rond en 2012», annonçait-il, à 36 ans, dimanche matin dans L'Equipe.

Le classement :
1. Driss El Himer (Strasbourg Agglomération Athlé) 35'08"
2. Abdellatif Meftah (Athlé 72 Le Mans) à 2"
3. Hassan Hirt (Alès Cévennes Athlétisme) à 9"
4. Said Berioui (Ac Ondaine Firminy) à 16"
5. Denis Mayraud (As Saint-Junien) à 17"


Le légionnaire menacé d'expulsion ne capitule pas 06032010

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Publié le samedi 06 mars 2010

Alvaro Freitas da Silva, son amie Elisemène Jouve et sa fille Luna gardent

le sourire. Photo Cyril Hiély.

Hier, il a refusé l'intervention des deux géomètres accompagnant l'huissier

"lls ne m'ont pas présenté de mandat. Il était donc hors de question qu'ils rentrent chez moi!". Hier matin, à l'arrivée de l'huissier accompagné de deux géomètres experts chargés de lui signifier son expulsion (voir notre édition d'hier), Alvaro Freitas da Silva s'est interposé. "Du coup, l'huissier a dit "puisque je ne peux rien faire, je m'en vais", raconte l'ancien légionnaire, pris dans une tourmente financière.

Depuis le 21janvier 2006, date de l'accident de travail dont il a été victime sur un chantier de menuiserie à Carpentras, cet Orangeois, qui habite avec sa meilleure amie Elisemène Jouve et sa fille Luna dans le lotissement des Jardins de la Meyne, se trouve dans une situation qu'il qualifie de désespérée.

Pourtant lourdement handicapé, il n'a toujours pas été déclaré en Invalidité absolue définitive(IAD). Du coup, son assurance n'a toujours pas pris en charge le montant du crédit pour finir de pour payer sa villa. Et comme il ne peut plus travailler, il se retrouve lourdement endetté; une dette telle que sa banque a lancé les procédures pour qu'il soit expulsé... "

"Je me bats pour mes enfants"

"J'ai un crédit de 550€ par mois et après déduction de la pension que je verse à mon ancienne épouse, il ne me reste que 312€, répète-t-il."C'est aberrant! Je risque de me retrouver à la rue alors que j'ai travaillé toute ma vie, que j'ai servi la France dans des combats au Tchad, en Irak, en Yougoslavie et que je suis assuré... Ils font traîner les choses et tardent à reconnaître mon invalidité pour se dispenser de sortir de l'argent". Alors qu'un risque très élevé d'accident vasculaire cérébral a été établi, "on lui met une pression morale intense", estime Elisemène. "Notre vie en ce moment se résume à des monceaux de papiers et à de multiples démarches administratives et médicales. Mais ça n'est jamais fini; il manque toujours un document ou autre chose..."

Très bientôt, l'huissier devrait revenir à la charge. "Mais je continuerai à me battre, assure ce combattant de 43 ans, fort de ses "20 années de service sous le drapeau français. Il conclut : "Si je fais ça, c'est pour mes enfants. C'est pour eux que je me démène. C'est à eux que reviendra cette maison!"

Caroline DENIME ( Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. )


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