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Légionnaire toujours...

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2011

Gabin, oh Gabin

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 Jean Gabin dans La Bandera, de Julien Duvivier, 1935.

On aurait tendance à l'oublier et Orange Cinégéants nous le rappelle tous les vendredis du mois de juil­let : avant de devenir le patriarche qui jacte l'Audiard comme il respire, Jean Gabin fut, à 30 ans, une vraie bombe sexuelle. Gueule de boxeur et charme animal : Belmondo et Delon réunis avant la lettre.

Dans les années 1930, il enchaîne les chefs-d'œuvre, irrésistible avec sa gueule de métallo et, suivant les rôles, sa casquette de prolétaire, son pantalon militaire ou son képi de légionnaire assassin qui fuit son destin. La Bandera (Julien Duvivier, 1935), La Belle Equipe (Duvivier encore, 1936), Pépé le Moko (Duvivier, toujours) et Gueule d'amour (Grémillon, 1937) : rien que du pur, du dur où il a toujours sa scène de colère, où il se défoule sur un mur, un meuble, ou – exceptionnellement – une femme. Dans La Bête humaine (Renoir, 1938), il est même un Brando avant l'heure, sans tramway mais avec une loco.

Oppressé par la fatalité ouvrière, la fatigue du pauvre qui a du mal à garder le front haut, il a toujours la classe… sociale. Brunes fatales – Mireille Balin, Viviane Romance – ou blondes douces – Michèle Morgan –, elles craquaient toutes pour cet homme bouillonnant dont le regard était trop bleu espoir pour ne pas finir la gueule sur le trottoir. Et les garces précipitaient le mouvement… Comme Mireille Balin dans Gueule d'amour, qui rejette le personnage joué par Gabin en raison de ses origines, une fois qu'il a quitté son bel uniforme.

C'est dans ce mélo qui tranchait pour l'époque, et qui n'a pas vieilli à cause de sa force documentaire, que Grémillon imposa Gabin comme figure romantique du cinéma français. En revoyant le film, on voit bien que le naturel de l'ex-vedette de caf'conc' était, pour l'époque, le même que celui de Belmondo dans A bout de souffle : d'une totale modernité. Après guerre, où Gabin avait montré que sa virilité et son courage n'étaient pas que du cinoche, il revint, mais ce n'était plus une gueule d'amour. La casquette ? Au vestiaire. Le képi ? Fini. Dans Pour l'amour du ciel (Luigi Zampa, 1949), petite incursion dans le cinéma italien, il joue un… industriel. Mais déjà mort et se battant pour obtenir son paradis : toujours la beauté du condamné.

Guillemette Odicino

Télérama n° 3206

Zadkine, engagé volontaire

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Publié le 29-06-11

 

« A gaspillé en s’en servant comme projectiles les pommes de terre destinées à être épluchées. » On connaissait Zadkine, le sculpteur, mais moins le « légionnaire Zadkine », engagé volontaire lors de la Première Guerre mondiale. Ces archives, que nous avons retrouvées, nous le montrent sous un visage très humain. Ce rebelle jette les patates, donc, mais se fait à nouveau punir, pour « être sorti en ville alors qu’il était consigné ». Dure vie de régiment…

Comme Zadkine, ils furent nombreux, parmi les artistes, à se porter volontaires en 1914 pour défendre la patrie qui les avait accueillis : le Suisse Cendrars y perdra un bras ; le Polonais Apollinaire, un bout de crâne. Zadkine, lui, se fera gazer. Il y gagnera cependant sa naturalisation, en 1921.

Zadkine n’est jamais retourné à Vitebsk, sa ville natale de Biélorussie, où il rencontra Marc Chagall, un camarade de classe. Il arrive à Paris en 1909 et, tout comme Chagall, s’établit un premier temps à la célèbre « Ruche », rue de Dantzig, dans le 15e. Soutine cherche du sang dans les abattoirs pour teindre ses œuvres ; Chagall peint nu ; Zadkine, lui, découvre le cubisme. « Chagall et Zadkine ont des parcours presque jumeaux. Bizarrement, ils n’en disent rien dans leurs Mémoires l’un et l’autre. Peut-être par rivalité. Car si Chagall revendiquait sa judéité, Zadkine, lui, ne l’évoquait jamais », dit Véronique Gautherin, conservatrice adjointe du Musée Zadkine. Ses origines le rattraperont pourtant lors de la Seconde Guerre mondiale. Zadkine fait partie des artistes de la liste Roosevelt, à tirer en priorité des griffes des nazis. Comme André Breton, Max Ernst ou Chagall, Zadkine se réfugie à New York pendant toute la guerre. Il revient en France à la Libération. Et y devient célèbre.

Doan Bui - Le Nouvel Observateur


Le colonel Jaron : Je quitte pour la 3° fois le régiment

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Publié le mercredi 29 juin 2011

Le colonel Jaron nous a reçus hier pour annoncer son départ qui sera officialisé le 7 juillet prochain.

Photo Cyril HIéLY

Le chef de corps du 1R.E.C. passera son commandement le 7 juillet

À quelques mètres de la grande plaque gravée des noms des chefs de corps du 1er Régiment Étranger de Cavalerie, dans la salle de la marraine, le colonel Gilles Jaron a reçu la presse locale, hier, pour un entretien n'ayant rien, il insistait d'emblée sur ce point, d'un "bilan". L'occasion de s'asseoir dans les sièges de cuir bleutés de ce lieu unique où, sur les murs, les officiers et sous-officiers ont laissé leurs souvenirs. Le commandant Leplanquais était présent pour cette rencontre privilégiée.

Il insista sur le fait que sa mission n'était pas encore terminée : "la machine continue à avancer, elle ne s'arrête pas..." Et ajouta, pour résumer ces 48 mois en terre orangeoise mais aussi sur les théâtres d'opérations extérieures aux côtés des "cavaliers" : "Ce que je garde c'est l'extraordinaire richesse humaine de mes hommes et des chefs de services. Ce furent deux années bénies des dieux grâce à cette richesse humaine..." Et de citer le général de Corps d'Armée Lecerf décédé il y a un peu plus d'un mois : "Rappelez-vous bien que vous n'êtes que la meilleure solution de continuité du moment". Le colonel Jaron rappela aussi la spécificité du régiment de Légion étrangère : "80 % de nos sous-officiers, 80% des militaires du rang sont étrangers.

La Légion, c'est 140 nationalités différentes, ici, il y en a au moins 80. Les hommes doivent comprendre notre logique, adhérer aux principes de commandement, c'est ce qui fait notre richesse. Il faut du temps, les avoir côtoyés pour comprendre..." Il laissa poindre une certaine émotion lorsqu'il dit : "je quitte pour la troisième fois le régiment, je sais que je n'y reviendrai plus..." Se souvenant ainsi: "j'étais arrivé pour la première fois en 1992, restant jusqu'en 1995, en tant que lieutenant. Puis, en 1997, je suis revenu comme capitaine adjoint, capitaine commandant une unité de combat". Avant un départ en 2000 et "dix longues années ailleurs" précédant la prise de commandement en 2009. "Je pars d'où je viens, l'État-Major des Armées au Centre de planification et de conduite des opérations, à Paris. C'est passionnant, mais il n'y a pas autant de légionnaires..."

Le colonel Gilles Jaron prépare activement la cérémonie du 7 juillet lui permettant de "passer la main" au colonel Jean-Christophe Béchon. Elle aura lieu à partir de 10 heures (sur invitations), en présence du général Windeck, commandant la 6e B.L.B. de Nîmes (il avait commandé le 1er R.E.C. de 2005 à 2007) et du Général de division Bouquin, commandant la Légion étrangère. Le colonel Jaron, père de six enfants, originaire de l'Est de la France, aura quelques regrets à quitter le... sud, d'autant plus que son épouse Elisabeth a des attaches dans le Gard mais aussi au pied des Dentelles de Montmirail. "C'est une région qui nous a magnifiquement accueillis, avec un contact très chaleureux à Camaret", tient-il à conclure, saluant ainsi, d'un coup de képi, la population du Haut Vaucluse qui le regrettera.


Un déserteur hongrois, devenu sergent dans la Légion, arrêté à Marseille

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Publié le 28.06.2011

Un militaire d'origine hongroise de 29 ans, recherché par les autorités de Budapest pour désertion via un mandat européen émis fin 2010, et entré dans la Légion étrangère, a été arrêté dimanche après-midi à Marseille, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête.
C'est lors d'un banal contrôle routier dans le quartier des Catalans que le jeune homme, promu sergent dans la Légion étrangère, dont le siège est à Aubagne (Bouches-du-Rhône), a été interpellé.

Lundi, la brigade des recherches et mandats (BRM) de la Sûreté départementale des Bouches-du-Rhône a déféré le légionnaire au parquet général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence en charge des procédures d'extradition.
Les magistrats ont décidé de surseoir au retour du militaire, condamné en 2005 dans son pays à cinq ans de prison pour désertion, arguant du fait qu'il était devenu français depuis et compte tenu de ses excellents états de service, justifiés par écrit à la justice par son chef de corps.
En conséquence, le sergent français a été remis à la disposition de la Légion. A charge pour elle de remettre son sous-officier à la justice si les Hongrois décidaient de le récupérer malgré "son exemplaire reconversion", a-t-on précisé de même source.

Carnet de route des forçats de Provence

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Le mardi 28 juin 2011

 
 

Samedi 18 juin : après sept heures de route, le convoi parti de Castelnaudary prend ses quartiers dans un gymnase à Nice. A 18 h, les militaires participent à la cérémonie du 18-Juin, en tenue.

Dimanche 19 juin : départ, majestueux, de la promenade des Anglais à Nice, donné par le préfet et l'adjointe aux sports de la ville. Le convoi est escorté par la police nationale jusqu'à la sortie de Nice, puis commence l'ascension par la vallée de la Tinée du col de la Bonette, la route goudronnée la plus haute de France, culminant à 2 802 mètres. Les derniers mètres étant fermés pour cause de neige, la quarantaine de cyclos répartie en trois groupes bascule à 2 704 m pour fondre sur Jausiers et le centre de repos des sous- mariniers de La Condamine- Châtelard. Sur place, l'équipe de soutien prépare déjà le barbecue, les fûts de bière fraîche, bienvenus après 143 kilomètres d'ascension sous le soleil écrasant du Mercantour.

Lundi 20 juin : remonter en selle par environ 5 °C, dans la fraîcheur de la vallée de l'Ubaye n'est pas évident, jambières et gants sont de mise. Le convoi est attendu par le maire de Barcelonnette, un ancien de la Légion. À l'ombre des maisons de maître des ancêtres partis faire fortune au Mexique, les coureurs encadrés par la police militaire, les camionnettes de soutien et le staff de direction s'engagent, direction Saint- Christol sur le plateau d'Albion. Dès les premiers kilomètres, un trou dans la chaussée est à l'origine d'un accident impliquant trois coureurs. L'évacuation vers l'hôpital de Gap est rondement menée. Si les dégâts matériels sont irréversibles, les participants s'en sortent sans fractures et rejoignent le campement le soir même, au 2e REG sur le plateau d'Albion. Après 198 km en montagne russe, on confond les lits picots disposés dans le gymnase avec des sommiers grands luxe. Spartiates, les lieux offrent aux combattants de l'asphalte la sérénité inquiétante de l'ancienne rampe de lancement des missiles nucléaires français. Le chef de corps du 4e R. E, le colonel Denis Mistral a rejoint ses hommes.
Tout le monde parle de demain, de la rencontre avec les anciens.

Mardi 21 juin : vingt coureurs supplémentaires ont rejoint le groupe. 117 kilomètres au programme. Le général commandant la Légion Etrangère, Alain Bouquin, a rejoint le groupe des "forts" et finira l'étape en leader, entouré par la jeune garde des "têtes brûlées", qui, les jours précédents, ont avalé le bitume avec la même aisance et volupté que le groupe des rescapés avalait ses litres d'eau, puis ses bières désaltérantes les soirs d'étape. Le colonel Mistral, entouré de ses officiers clôt l'aventure en franchissant (avec les derniers) le portail de l'Institution des Invalides de la Légion installée sur 40 hectares à Puyloubier, au pied de la Montagne Sainte Victoire.

A 17 h, une chaleureuse cérémonie d'accueil en présence du chef d'état-major de la Légion, le colonel Guyot, du colonel adjoint au général, Stéphane Lecour Grandmaison, du directeur de l'institution le lieutenant-colonel Jouannic, et de Patrick Maugard et André Taurines venus de Castelnaudary un peu plus tôt dans la journée, tout comme le délégué aux affaires militaires de la ville de Nice.


Décès de Giuseppe Fortunato

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Le lundi 27 juin 2011

 

La section locale des anciens combattants, par la voix de son président Robert Julia a rendu un dernier hommage à l'un de leurs camarades et ami Giuseppe Fortunato qui nous a quittés et dont les obsèques se sont déroulées en Gironde. Pino, comme on l'appelait familièrement, est né le 1er juillet 1924 à Matino (Italie). Après avoir accompli son service militaire en Italie, il émigre vers la France où il contracte un engagement volontaire de 5 ans au titre de la Légion étrangère et rejoint l'Indochine en plein conflit. En 1953 il est affecté en Algérie et participera aux combats jusqu'à la fin de cette guerre en 1962. Après 16 ans de carrière militaire il prend sa retraite avec le grade de sergent-chef.

Ses états de service sont éloquents : croix de guerre avec plusieurs citations, médaille militaire et plusieurs médailles commémoratives. Lors de notre dernière assemblée générale le 20 mars à Reynès, il est décoré de la croix du combattant volontaire avec agrafe "Indochine". A notre grand regret, nous ne pouvons recouvrir son cercueil du drap tricolore qu'il avait si bien honoré, ni conclure un dossier en vue de l'attribution de la Légion d'honneur à laquelle il aurait pu prétendre. Il était un homme bon, sincère, courageux et discret. Nous perdons un très bon camarade.

La section des Anciens combattants de Reynès présente à sa compagne Marguerite ainsi qu'à toute sa famille ses plus sincères condoléances.


Bagnères-de-Bigorre. Oscar Casin signe En suivant le sentier

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le 26/06/2011

Dernièrement, à la librairie Auprès de Pyrène, Oscar Casin avait donné rendez-vous à tous ses lecteurs. En effet, il les attendait pour leur présenter et dédicacer son dernier ouvrage, « En suivant le sentier », paru aux éditions des Régionalismes Pyrémonde. Il succède à « Vent de nord, brise du sud », chroniques de la vallée, sorti en septembre 2010. Pour cet ancien instituteur, ancien légionnaire, ancien adjoint au maire de la cité thermale, ancien président du comité des fêtes et des Chanteurs montagnards d'Alfred Roland, syndicaliste à la CGT, de toutes ses activités sociales, culturelles, des épreuves de la vie, il a accumulé une masse si importante de souvenirs, de vécu qu'il a gardé dans sa mémoire exceptionnellement fidèle, tant d'images fortes qu'aujourd'hui, il profite de sa retraite pour écrire et illustrer ses ouvrages (NDLR : il a, outre le talent de conteur, un superbe coup de crayon, à la fois académique mais aussi humoristique).

Le résultat, l'addition de tous ces talents, sans se prendre au sérieux, faut-il le préciser, c'est le témoignage unique du passé, d'un passé si riche que l'on pourrait mettre en doute l'authenticité des faits qu'il relate. Comme il l'écrit dans le préambule : « Lorsque je me relis, je ne peux très souvent m'empêcher de penser, 'pas possible, on pourrait facilement croire que presque toutes les choses que tu racontes se sont déroulées il y a des siècles, que tout cela est vrai'. Désormais, on ne s'écrit plus, on ne se téléphone plus, on s'envoie des mails ».

C'est pour cela qu'Oscar Casin s'applique, tant qu'il le peut, à nous faire revivre le passé : celui qui conditionne le présent. Le XXe siècle apparaît déjà bien lointain, bien désuet, bien étrange aux yeux des plus jeunes. Pour mieux le comprendre, nous vous recommandons de lire « En suivant le sentier », un ouvrage à avoir absolument.

« En suivant le sentier », aux éditions Régionalismes, à la librairie Auprès de Pyrène, rue Victor-Hugo à Bagnères et dans toutes les librairies. Prix : 21,95 €.


Castelnaudary. Judo: remise de grades au Dojo chaurien

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Publié le 24/06/2011

 

 

Les judokas réunis pour la remise des grades./ Photo DDM

Le jeudi 16 juin, avait lieu, au gymnase du Millénaire, la remise des grades aux judokas ayant satisfait aux examens techniques mis en application et enseignés par leurs professeurs Henri Sabatier et Hélène Herbaut. Cette manifestation commencée par des figures d'entraînement permit aux parents présents tout autour du tatami d'apprécier les prestations de leurs enfants. Enfin, la remise des grades et des diplômes à quatre-vingts judokas se déroula dans une excellente ambiance, sous les applaudissements des spectateurs qui ont apprécié l'organisation mise en place par les enseignants et membres du comité directeur.

Un trophée fut décerné à Fabien Bordeneuve et Janah Kostandinoy pour leur brillante saison, ainsi qu'à un excellent légionnaire faisant partie du Dojo chaurien et qui vient de terminer 3e du championnat de France militaire. Il participera pour le Bénin aux championnats du monde. Cette soirée s'est achevée par un apéritif servi par le club dans la salle du dojo qui s'est avérée trop petite pour les 150 personnes présentes. À la rentrée et bonnes vacances.


El Himer : « Les JO dans un coin de ma tête »

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Lannion-Perros et sa région

 Jeudi 23 juin 2011

 

C'est dans la quiétude alsacienne, chez lui près de Strasbourg, que Driss El Himer a préparé les 10 km de

Langueux avant les prochaines échéances nationales et internationales sur marathon.© Daniel Fouray

Corrida de Langueux, samedi. Driss El Himer sera l'une des têtes d'affiche de la 21e édition. Le Strasbourgeois se prépare pour le marathon de Berlin, en vue des Jeux olympiques de Londres en 2012.
La carrière de Driss El Himer a failli dramatiquement se terminer l'été 2004. Quelques jours avant de s'envoler pour les JO d'Athènes, où il avait réussi les minima sur marathon, l'ancien Légionnaire est victime « de la racaille de France. » Ou quand un groupe de jeunes, un poil éméchés, s'en prend gratuitement à Driss. En plein jour. En pleine rue. « Ils m'ont rapidement insulté... comme ça, sans raison. Le ton a fini par monter et l'un d'entre eux a sorti un flingue et l'a pointé sur moi. Cela aurait pu vraiment mal tourner. »

Plus de cinq ans après, l'émotion est encore palpable dans le timbre de voix de l'athlète. « J'y repense parfois. Surtout depuis que je suis père de famille. Personne n'est à la merci de ce genre d'accident. De la racaille qui joue au con dans la rue (sic). »

Pas vraiment l'idéal pour aborder sereinement un événement aussi grandiose que les JO. Même si El Himer ne cherche aucune excuse à sa décevante 68e place. « Je m'étais vraiment super bien entraîné. Mais le jour J, je n'avais pas de jambes. Peu avant le départ, je l'ai d'ailleurs dit à El Hassan Lahssini (35e à Athènes). »

Malgré tout, même en dedans, il mettra un point d'honneur à boucler la grande boucle de l'athlétisme. « Tu n'as pas le droit d'abandonner un marathon olympique, surtout dans un lieu aussi symbolique qu'Athènes, là où le marathon est né. Vraiment une grande émotion de reconnaître le parcours. »

Parti sur le tard à Athènes, le marathon bouclant quasiment les Jeux, El Himer a manqué la grande parade d'ouverture. En revanche, il s'est imprégné intensément de chaque seconde passée sur le sol grec. « Un athlète de haut niveau a raté quelque chose dans sa carrière s'il n'a pas participé au moins une fois à des Jeux olympiques. Il y règne une atmosphère incroyable, un brassage de cultures enrichissant. » Style, petit-déjeuner avec un basketteur américain, dîner avec des pongistes chinois et souper avec un kayakiste finlandais.

Alors forcément, Driss rêve toujours de cette magie olympique. « J'ai Londres 2012 dans un petit coin de ma tête. J'ai coupé avec le marathon mais je veux essayer d'y revenir compétitif et tenter les minima. J'ai prouvé par le passé que je pouvais y jouer un rôle (NDLR : son record de 2 h 06 mn48 remonte à 2003) alors pourquoi pas. » Le rendez-vous est pris...

Philippe PANIGHINI.  Ouest-France  

Hommage à Wolfgang Schutz

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 Publié le 21/06/2011

 Les porte-drapeaux étaient présents./ Photo DDM, C.T

Deux délégations de l'amicale des anciens de la légion étrangère, celle des Hautes-Pyrénées et celle de la Haute-Garonne représentées respectivement par les présidents Jean-Paul Hubert et Christian Raulet, se sont recueillies devant la sépulture de Wolfgang Schutz, légionnaire ayant appartenu à chacune d'elle. Au cimetière de Barbazan, un hommage a été rendu à cet ancien résident de la maison de retraite des anciens combattants de cette commune. Un moment solennel et fraternel durant lequel le souvenir de mémoire fut associé à d'autres camarades disparus cette année.


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