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2011

Ivry (21) : le dernier Compagnon de la Libération

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Publié le 11/05/2011

 
La Bourgogne a rendu hommage à Rudolf Robert Eggs mercredi 11 mai 2011.

Il était le dernier Compagnon de la Libération en Bourgogne. Ses obsèques ont été célébrées dans le petit village d'Ivry-en-Montagne, où il habitait.

Rudolf Robert Eggs est mort à 96 ans. Né en 1915 à Brebach, en Suisse alémanique, il était naturalisé Français depuis 2007.

Entré dans la Légion étrangère en 1936, il avait rejoint la France Libre en juillet 1940. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, il avait été nommé Compagnon de la Libération par décret du 28 mai 1945. L'Ordre de la Libération est le deuxième ordre national français après la Légion d'Honneur. Il a été institué par le général de Gaulle en 1940 et il "récompense les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se sont signalées dans l'œuvre de libération de la France et de son Empire".

Entre la date de la création de l'Ordre et celle de sa cessation d'attribution (23 janvier 1946), 1 036 membres de l'Ordre de la Libération ont été distingués. Il n'en reste plus que 35 dans toute la France.

Un détachement du 2e Régiment de la Légion étrangère était présent en Côte d'Or cet après-midi. Il avait été envoyé de Nîmes pour rendre un dernier hommage à Rudolf Robert Eggs. Ce dernier avait effectué 30 années de service dans la Légion en Afrique, en Italie, en Indochine, en Algérie et en France.


Cendres du général Bigeard / La diplomatie du Quai d'Orsay

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Publié le mercredi 11 mai 2011

Marcel Bigeard était grand croix de la Légion d'honneur et l'un des officiers français les plus décorés.

 

Le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et européennes, Alain Juppé a choisi de rassurer les anciens soldats et amis du général Marcel Bigeard, haute figure de l'armée française, décédé le 18 juin 2010, jour du 70e anniversaire de l'Appel du général de Gaulle.
Préoccupés par la destinée des cendres de leur héros et le respect de ses dernières volontés, ils avaient questionné le gouvernement de la République. Dans un courrier signé par son directeur de cabinet Hervé Ladsous, le Quai d'Orsay fait part de son suivi attentif du dossier : « Le ministère entretient un dialogue étroit à ce sujet avec les proches du général Bigeard ainsi qu'avec les autorités vietnamiennes. Comme vous le savez, celles-ci ont fait clairement savoir qu'elles étaient hostiles à la dispersion des cendres sur Diên Biên Phu. Les discussions devront donc se poursuivre dans le respect des sensibilités de chacun ». Dans la réponse adressée au Marnais Michel Le Dren, ancien conseiller social de Michèle Alliot-Marie lorsqu'elle était ministre de la Défense, Hervé Ladsous ajoute : « L'action du ministère des Affaires étrangères et européennes sur cette question est naturellement inspirée par le souhait de voir satisfaites les dernières volontés du général Bigeard, dans le respect de la souveraineté de l'État vietnamien ».
Il est patent que la solution diplomatique reste à imaginer. Chacun se souvient que le général avait manifesté à de nombreuses reprises son souhait de rejoindre : « ses petits gars » tombés en soldats au champ d'honneur dans la célèbre cuvette avant la chute de Diên Biên Phu, le 7 mai 1954. Mme Bigeard avait suggéré que l'urne funéraire soit scellée dans le monument élevé par le légionnaire Rolf Rodel et devant lequel « Bruno » s'était longuement recueilli le 29 juin 1994 accompagné de l'artiste. Tous ceux qui ont été proches du général n'abandonneront pas ce dossier. « Il a été à notre égard d'une fidélité exemplaire. Nous nous devons d'être à notre tour exemplaires de fidélité » déclare Michel Le Dren. De Gaulle qualifiait Bigeard d'« héroïque ». Les paras comme beaucoup d'autres espèrent qu'un jour prochain la raison du cœur l'emportera sur la raison politique.

Hervé CHABAUD


La Légion a célébré la bataille de Camerone

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Publié le 08/05/2011

La Légion a célébré la bataille de Camerone

L'amicale des anciens de la Légion étrangère a commémoré la fameuse bataille de Camerone, hier à Auch, devant le monument refait à neuf par la municipalité, chemin de Seilhan, en plein cœur du lotissement fait par un ancien légionnaire. C'était donc l'endroit idéal pour célébrer le combat qui opposa une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines le 30 avril 1863 lors de l'expédition française au Mexique. Dans la foulée de la levée aux couleurs, hommage a également été rendu aux anciens combattants de Dien Bien Phu. La cérémonie a été suivie d'un dépôt de gerbe, d'une messe à la cathédrale et d'un nouveau dépôt de gerbe place Salinis, où a été lu le récit du combat de Camerone. Commentaire d'un ancien légionnaire (il y en a 25 dans le Gers) : « Un légionnaire ne peut pas oublier Camerone »./Photo DDM, S. Lapeyrère


Laurent Joye, jeune président de l'UNC, ex-légionnaire passionné d'histoire locale

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dimanche 08.05.2011

Laurent Joye dans son «musée», chez lui. Il y conserve notamment ses effets de légionnaire.

Il n'a que 41 ans, mais a déjà une vie entière derrière lui. Celle d'engagé dans la Légion étrangère, alors qu'il n'avait que 17 ans. Depuis son retour à la vie civile, il demeure passionné par la chose militaire et l'histoire locale. Logique, dans ces conditions, qu'il ait pris en main, en 2005, la section armentiéroise de l'Union nationale des combattants et soldats de France. À ce titre, il participera ce matin à la commémoration de la victoire du 8 Mai 1945. Portrait d'un homme qui, par dessus tout, a le sens de l'honneur.

 

PAR PERRINE DIÉVAL

La boule à zéro. Et des taouages couvrant son bras droit et son épaule gauche. Laurent Joye a tous les attributs physiques d'un légionnaire. Sauf qu'il ne l'est plus depuis novembre 1994, terme de son engagement de huit ans au sein du légendaire corps de l'armée de terre française. Il n'avait que 17 ans lorsqu'il a pris sa décision. « J'étais passionné d'armées et je n'avais pas trop de repères. Je ne trouvais pas ma place dans la société », se souvient-il. D'où lui vient ce goût pour la chose militaire ? « Je ne sais pas vraiment ! Très tôt, je jouais aux soldats. Plus tard, quand j'allais à la bibliothèque, je prenais toujours des mémoires militaires. La légion étrangère a été la première à me prendre. »

Il n'a alors que 17 ans. Ses parents doivent signer une autorisation. Mineur, il ne change pas de nom comme les autres engagés de la Légion. Mais, comme eux, il change de nationalité : il devient Suisse... né dans une ville qu'il n'a jamais connue. Il suit quatre mois d'instruction. Sort parmi les meilleurs et demande à intégrer le 2e régiment étranger de parachutistes, les fameux bérets verts. La Légion le vieillit d'un an pour partir en opération extérieure, au Tchad. Nous sommes alors en mai 1987. « Nous devions arrêter les forces de Khadafi qui envahissaient le Tchad », raconte-t-il. Il reste cinq mois en Afrique. Et se voit remettre - fait exceptionnel - la Croix du combattant alors qu'il est encore mineur. « C'était difficile au départ, concède-t-il, car j'étais très jeune. C'est un monde assez brutal, j'ai dû faire mon trou. Mais je m'épanouissais pleinement dans la mission. » De retour d'Afrique, il suit différents stages commandos, puis part en République centrafricaine pendant quatre mois, avant de se porter volontaire pour rejoindre la Guyane et le 3e régiment étranger d'infanterie. Après deux ans sans permission, il rentre enfin à Armentières. Et rencontre sa future épouse, Séverine. « J'ai alors demandé mon affectation à Aubagne au 1er régiment étranger. J'y suis resté trois ans avant de quitter la légion, en novembre 1994. » Laurent est alors âgé de 25 ans. Il a rencontré une femme qu'il aime, et bientôt devient papa d'une petite fille, Hélène, qui naît handicapée. Il se réadapte à la vie civile. « Ça a été difficle, explique-t-il. Ma femme m'a beaucoup aidé, ça a pris au moins quatre ou cinq ans. Il y a avait tellement de rigidité dans tout ce que j'avais appris ! » Aujourd'hui, il garde de son passage à la Légion étrangère le sens de l'honneur, une certaine droiture, et des rapports directs. Au niveau professionnel, Laurent, sans diplôme, enchaîne les petits boulots avant d'être embauché chez Gibert, à Bois-Grenier. Huit ans après être entré dans l'entreprise de recyclage, il est licencié pour faute grave. Après deux ans de procédure, il vient de gagner son procès aux Prud'hommes. Aujourd'hui, il est agent d'entretien à la ruche des Deux-Lys.

Musée d'histoire locale

Son travail lui plaît énormément. Et l'UNC, qu'il a reprise en avril 2005, au moins autant. « Je cherchais alors à recréer la plus ancienne association d'anciens combattants de France, qui avait été fondée à Armentières en 1826 par des officiers du Ier Empire, souligne Laurent Joye. Elle avait été dissoute dans les années 30. Mais une UNC existait déjà ici : il restait quatre anciens de la Première Guerre. » Seul, il reprend l'association. En parle autour de lui. Et parvient à fédérer une dizaine de personnes. Le premier coup d'éclat de l'association ? Une exposition, en 2007, sur la Première Guerre à Armentières. En 2008, l'expo est reconduite. Plus de mille visiteurs s'y rendent, en plus de trois cents écoliers ! Celle de 2010, sur Armentières pendant la Seconde Guerre, est également un immense succès. De bon augure pour la prochaine, en novembre, sur les opérations extérieures. La section de l'UNC célébrera alors son 90e anniversaire.

Laurent Joye organise aussi des marches du souvenir depuis 2007. Son plus cher souhait ? Fonder un musée permanent d'histoire locale à Armentières ou dans les alentours. « Parce que la mémoire n'appartient pas qu'aux aînés. La mémoire, ce n'est pas que des dates fixes au pied du monument aux morts. Si on parle de Verdun aux enfants, c'est abstrait. Si vous leur parlez de leur rue, ça les éveille. » •

Contact : Laurent Joye, 06 63 90 36 57.


Lugagnan. Clin d'œil : traditions Légion

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Publié le 06/05/2011

Lugagnan. Clin d'œil : traditions Légion
 
L'Amicale des anciens légionnaires (AALE) des Hautes-Pyrénées a récemment commémoré le combat de Camerone au village. À cette occasion, son président, le colonel (ER) Jean-Paul Huber, a remis le diplôme d'honneur de l'amicale au maire du village, Jacques Garrot. Dans la Légion, l'honorariat est attribué en témoignage de gratitude pour services rendus à la Légion étrangère. Cette nomination relevant exclusivement du général commandant la Légion étrangère. En quelque sorte, voilà donc le premier magistrat dans l'antichambre de l'honorariat de ce corps d'élite ! Presque légionnaire ? Alors : « Dem….z-vous M. le Maire ! » J.-P. G.

De la Légion à Dame Flore

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Le vendredi 6 mai 2011

Aux Jardins de Dame Flore, même le patron est habillé à la mode moyenâgeuse. © Photo C. Boyer

Damoiselles et damoiseaux ont une adresse pour ripailler. Au coeur de la Cité, rue Saint-Jean, un ancien de la Légion, Jérôme Hermessan, 36 ans, a ouvert un restaurant médiéval voilà un an. Dans ce lieu de banquet, pas de coca ou de frites, car inconnus au Moyen-Age.

Pas de fourchette non plus. Ici, on mange à l'aide de cuillère sur d'épaisses tables en bois. Les serveurs sont costumés. L'été, cracheurs de feu, jongleurs et troubadours s'invitent en terrasse. Quant aux mets servis, ils auraient pu garnir la table des Trencavel : civets, cochonnaille, tourtes... «Mais pas de poussin ou de hérisson ! Je ne voulais pas non plus faire fuir les clients", plaisante le maître des lieux, à l'origine d'un concept, à ce jour, unique dans la forteresse.

C'est sa mie, Florence, une Carcassonnaise, qui a inspiré cette reconversion. Cette prof d'art plastique rêvait de posséder un bien dans la Cité. Lui, un Breton de Saint-Malo, après quinze ans de légion étrangère et deux ans d'immobilier jusqu'à la crise, avait "envie d'avoir un bar ou un restaurant."

La Cité et Marrakech

Quatre mois de travaux ont été nécessaires pour casser les cloisons de l'ancienne habitation et aménager les salles aujourd'hui ornées de tapisseries médiévales, de tête de sanglier ou de répliques d'armes tel ce casse-tête muni de clous… Le soir, des chandeliers sont posés sur les tables de l'établissement baptisé "Les Jardins de Dame Flore", en référence à la compagne du patron.

Les clients apprécient la mise en scène. Pour la première année d'exercice, Jérôme Hermessan annonce 14 000 repas servis, au-delà de ses espérances. Les lieux sont prisés par les tour-opérateurs qui souhaitent apporter une touche d'originalité à leur circuit. Les habitués sont aussi légion.

"En avril, 60 % de ma clientèle était déjà venue l'an dernier", se réjouit le restaurateur. Cette année, la saison s'arrêtera au 11 novembre. L'ancien militaire s'envolera alors vers Marrakech (Maroc) où il dirigera la société d'agents de sécurité qu'il vient de créer à destination des hôtels de luxe. Puis le Carcassonnais aux origines bretonnes, reviendra en Pays Cathare pour veiller au bon fonctionnement de son établissement à remonter le temps.

Laurent Costes



Publié le 11/06/2010

Carcassonne. A table, nom d'un gueux !

Le Jardin de Dame Flore est le premier restaurant médiéval de la Cité depuis le Moyen Âge. Cuisine et personnel en tenue d'époque, jongleurs et musique à l'avenant. Comme de nombreux carcassonnais, diantre ! On a testé.

Mortecouille et Sainte-Trique ! Voici bien un paradoxe : jusqu'à preuve du contraire, aucune gargote de la Cité de Carcassonne ne proposait médiévale pitance. Tombés en pâmoison devant ce local vide sis au 6 de la rue Saint-Jean et sa terrasse de 400 m2 à l'ombre des vieilles pierres, Jérôme Hermessan, ex-légionnaire à la carrure de menhir et sa mie, Florence, plasticienne férue d'histoire médiévale, ne se perdirent pas en atermoiements plus avant. L'été dernier, ils délièrent bourse pour acquérir ledit lieu, transformé tout de go en cambuse. Du nom de la patronne ils tirèrent celui de l'auberge, accomplirent travaux et décoration pour ouvrir à l'orée de la belle saison. Ce qui fut fait en le mois d'avril de l'an 2010.

Le bouche à oreille produisant son effet, le Jardin de Dame Flore attire les foules. En particulier en fin de semaine où les jongleurs animent le repas. Et foutre-cul, parlons-en, tiens, du repas !

Le maître queux et sa douce

Ici, on fuit l'anachronisme douteux comme le troubadour la phtisie ou le scorbut. Point de frites ni de sodas ; oubliez tomates, poivrons, piments ou chocolat. « Tous les aliments et produits qui n'existaient pas au Moyen Âge sont bannis », explique Jérôme, engoncé dans son épais tablier de cuir. Seuls le café et la cervoise à la pression font entorse à la règle.

Habitués aux surgelés de chez Kipar ou aux mous casse-croûte de chez DamCo, vous voici tout à coup tout angoissés. Comment est-il dieu possible de préparer fricot qui vaille sans ces ingrédients fondamentaux ? vous interloquez-vous. Rassurez-vous, expliquent Alexandre Malleysson et Michelle Crail, le maître queux et sa douce : « En légumes il y a les carottes, les épinards, les blettes, les lentilles, potirons, cardes, courgettes… Pour les viandes, au Moyen Âge on ne connaît pas encore la dinde. On est sur de la pintade, du canard mulard, de la biche. »

En vérité, la trouvaille du Jardin de Dame Flore, c'est eux. Alexandre et Michelle, que Jérôme et Florence ont dénichés dans un autre haut lieu médiéval : le Puy-en-Velay. Et nom d'une fricassée de pigeonneau ! le cuistot en sait plutôt long sur la cuisine médiévale, qu'il a abondamment étudié avant de patiemment élaborer les recettes, soigneusement concocter les sauces, méticuleusement choisir les ingrédients.

Le résultat saisit la papille par surprise. À nous terrines, tourtes à poireaultx et saumon, laitue au verjus accompagnée de sa biquette… A nous cochonailles, pintades et gaudebillaux… A nous tartes aux pommes et cardamome… Et que tout cela flotte dans l'hypocras, ce vin au miel et aux épices de derrière les fagots ! Délicieux. Et pas hors de prix. Probable qu'on y retourne faire bombance, nom d'une poulaine à grelots !

J.-L. D.-C.


Mort du résistant Rudolf Eggs

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05/05/2011

Rudolf Eggs, alias Robert Goldbin, un ancien légionnaire de nationalité suisse, compagnon de l'Ordre de la Libération, est décédé hier à Beaune (Côte-d'Or) à l'âge de 96 ans, a annoncé la chancellerie de cet ordre créé en novembre 1940 par le général de Gaulle. Après son décès, il reste 35 Compagnons de le Libération en vie.

Fait Compagnon de la Libération le 28 mai 1945, Rudolf Eggs avait reçu la nationalité française par décret le 2 novembre 2007. Né le 23 mars 1915 à Brebach-Saarbrucken en Allemagne dans une famille d'agriculteurs, Rudolf Eggs s'était engagé en juin 1936 dans la Légion étrangère. Après la campagne de Norvège, il est évacué en juin 1940 vers l'Angleterre, où il rejoint les Forces Françaises Libres (FFL) le 1er juillet sous le nom de Robert Goldbin, précise la chancellerie.

Il combat ensuite au Sénégal, au Cameroun, au Gabon, puis participe à la tête d'une section de mortiers aux campagnes de Syrie, d'Egypte et de Tunisie. Il débarque en Italie en avril 1944, puis en Provence le 16 août 1944, et participe à la campagne de France. Blessé par des éclats d'obus, il fait preuve d'un grand mépris du danger et s'illustre encore en janvier 1945 en Alsace lors de l'attaque de Gussenheim, où il est cette fois blessé par une mine antichar.

Adjudant-chef à la fin de la guerre, il combat ensuite en Indochine (1946-54), puis sert au Maroc (1954-57), en Algérie (entre 1957 et 1962) et à Madagascar (1962-64), avant de prendre sa retraite comme commandant. Rudolf Eggs était Grand officier de la Légion d'honneur.


Se souvenir de la bataille de Camerone

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Jeudi 5 Mai 2011

Une cérémonie commémorative de la bataille de Camerone, au Mexique, s'est déroulée samedi matin devant le monument aux morts de Fegersheim. Pour la Légion étrangère, le souvenir de cette bataille est un moment très fort car il relate le courage et le don de soi pour une parole donnée et une mission à accomplir. Au cours de la cérémonie a été lu le récit officiel du combat de Camerone, accompagné de la Marseillaise, sans oublier la musique militaire des légionnaires. De nombreux drapeaux ont salué ...


Un soldat décoré par Yves Guéna

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5 mai 2011

L'ancien légionnaire Marc Bouillon a reçu la médaille commémorative. photo nicolas caminel

À l'occasion du 148e anniversaire de la bataille de Camerone, dimanche 1er mai, l'Amicale des anciens de la Légion étrangère de la Dordogne, accompagnés du colonel Pobelle, délégué militaire départemental, et du colonel Quintard, du groupement de gendarmerie, s'étaient donné rendez-vous dès 9 h 30 pour une messe en l'église Saint-Vincent, avant de partir en cortège sur la tombe du caporal Maine, héros de Camerone, enterré dans le cimetière douzillacois.

Après le dépôt de gerbes au monument aux morts, Yves Guéna a remis la médaille commémorative à l'ancien légionnaire douzillacois Marc Bouillon, incorporé le 3 janvier 1961 comme infirmier brancardier-secouriste et démobilisé en novembre 1962, après avoir servi sous les drapeaux en Allemagne puis en Algérie.

Nicolas Caminel


Pollestres La Légion à l'honneur pour le 8 Mai

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Le mercredi 4 mai 2011

 

POLLESTRES

Ce dimanche, le député maire, Daniel Mach, et le conseil municipal invitent la population à participer à la commémoration de la Victoire du 8 mai 1945 dont voici le programme est : à 9 h, rendez-vous du cortège officiel devant l'hôtel de ville ; à 9 h 30, départ vers le monument aux Morts ; à 10 h, cérémonie officielle du 8 mai 1945 avec allocutions de Daniel Mach, député maire et de Joseph Martinez, président de l'Amicale de la Légion Etrangère des Pyrénées-Orientales, remise de récompenses et distinctions, dépôt de gerbe de la Légion Etrangère en l'honneur de Vincent Jove, décédé en Indochine à Dien Bien Phu le 8 mai 1954, en présence de sa famille, dépôt de gerbe du député maire, en présence des représentants des anciens combattants, de la FNACA, du Souvenir français et des enfants du conseil municipal des jeunes. A l'issue de cette cérémonie, un petit-déjeuner sera servi salles de l'Alliance et de la Démocratie.


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