AALEME

Légionnaire toujours...

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2016




Cimetières de la région de Diégo-Suarez.

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Monsieur,


Je vous remercie vivement pour votre réactivité ; depuis des années, une petite équipe d’anciens légionnaires présents à Diégo tente de refaire »vivre » la mémoire la présence militaire française dans le nord de l’ile et donc de participer à la réhabilitation des cimetières, ce qui est fait accompli actuellement.
En attaché, vous trouverez la liste (copies lisibles) des personnes enterrées à Cap Diégo, le plan géographique du cimetière, et un rapport qui comporte le croquis de la disposition des tombes ;le cimetière est actuellement clôturé et toutes les tombes retrouvées et entretenues.
Un mail suit avec quelques photos qui vous permettront de comparer l’état de ce cimetière en 2010 avec l’actuel. Des associations ont été parties prenantes pour arriver à ces résultats (sous la coupe de l’attaché militaire auprès de l’ambassade de France à Tananarive) :
Anciens de la Légion Etrangère de Montpellier

Anciens combattants de la LE de Marseille
Anciens de la LE de Mayotte
Association des anciens combattants français résidents dans le nord de Madagascar (Maginot)

GALVEZ yves
Dr en droit internat.trspt

Consultant en sécurité
ANTSIRANANA MADAGASCAR


De : Olivier Schlienger [mailto:olivier.schlienger@acam-memorial.org]
Envoyé : samedi 26 mars 2016 14:09
À : GALVEZ YVES; Frédéric DUMAIT
Objet : Re: Madagascar 1900

Bonjour,

Ce cimetière est absent de MémorialGenWeb tout simplement parce que personne n'en a encore fait le relevé.
Si vous avez la liste des noms, vous pouvez me la faire parvenir
Je mets Férédric Dumait, qui a effectué quelques relevés à Madagascar, en copie de ce message

Cordialement,

Olivier Schlienger

olivier.schlienger@acam-memorial.org

https://www.memorialgenweb.org


Le 25/03/2016 13:30, GALVEZ YVES a écrit :

Madame, Monsieur
Je découvre seulement aujourd’hui votre site, remarquable.
Concernant Madagascar dans les années 1895-1905, des cimetières militaires français du nord de l’ile (région de DIEGO-SUAREZ) sont correctement recensés et les noms relativement à jour (légion Etrangère).Cependant, je ne trouve pas mention du plus grand cimetière de l’ile, celui de Cap Diégo. Pouvez vous m’informer sur la raison ?

Nb : ce cimetière a été récemment remis en état.
Bien cordialement,

GALVEZ yves
Dr en droit internat.trspt

Consultant en sécurité
ANTSIRANANA MADAGASCAR


Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900... suite et FIN.

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Oui, il y a bien eut un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900 - 1901.

Le Livre d'Or de la Légion étrangère est succinct, dans ses pages, sur la Campagne de Madagascar, alors qu'elle est si riche en actions et en événements.

Par contre, dans son chapitre : Les Colonels de la Légion, il reconnait bien l'existence de RMLE à Madagascar et en Indo-Chine.

Pour Madagascar, il en cite deux : 

Le 1er, n'est pas comme c'est écrit : le Régiment de Marche  d'Afrique, qui verra le jour le 1er février 1915, mais le Régiment d'Algérie.

Le Régiment d'Algérie peut difficilement être considéré comme un régiment de Marche de la Légion étrangère.

Le 2e, commandé par le le Lieutenant-Colonel Cussac du 1er et non du 2e étranger, n'a existé que de 1900 à 1901, avant de laisser la place au Bataillon étranger de Diégo-Suarez.

Contrairement à ce qu'avancent nos camarades YG et HM, ce n'est pas une décision locale.

Pourquoi ?

La décision de mise hors cadres des deux Chefs de Corps est parue au Journal Officiel de la République Française dans la rubrique Ministère de la Guerre et non dans Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances et le Bulletin officiel de l'Indochine française.

Journal officiel de la République Française du 24/10/1900.

Pourquoi une mise hors cadres ?

Les deux Chefs de Corps étaient affectés respectivement au 1er et au 2e étranger.

Pour des raisons administratives évidentes, affectés dans un régiment, ils ne peuvent en commander un autre.

Journal officiel de la République Française du 02/07/1901.

Fin du RMLE de Madagascar et naissance du Bataillon étranger de Diégo-Suarez, à 6 compagnies.

 

Pour que l’oublie ne se creuse au long

des tombes closes, pour qu’ils ne soient

pas morts, pour une chose morte.

Mort du Capitaine Flayelle et du lieutenant Montagnole.

LA MORT DU LIEUTENANT DE PIERREBOURG

Mort du capitaine de Chàteauneuf-Randon du Tournel, commandant la 7e Compagnie du Régiment d'Algérie.

Pour en savoir plus :

Le premier régiment de la légion étrangère (1905)

LA LÉGION ÉTRANGÈRE Récits militaires par M. ROGER DE BEAUVOIR. Illustrations de M. DOLDIER. 1888

Les premières années de Diego Suarez : 1899-1900 : Mise en place du « Point d’appui de la Flotte » 1ère partie

Journal de route du Bas-Manambovo à Tuléar

Du Boéni à Fort-Dauphin.

Le 5ème Régiment du Génie dans la campagne de Madagascar (1895)

La Légion étrangère à Madagascar.

Historique des Unités de la Légion étrangère de sa création à 1964.

Pages de gloire de la Légion étrangère: Madagascar 1895 - 1905

De Tsinjoarivo à Ambohimilanja par la vallée de l'Andranomena

Six semaines dans le Sud-Ouest - G. de Thuy Cne de la Légion étrangère

La Légion étrangère pendant la campagne de Madagascar 1895 - 1896

Historique du 1er régiment de marche d'Afrique

La pacification de Madagascar, 1896- 1898 (1928)

Lettres du Tonkin et de Madagascar (1894-1899) T1 (1920)

Lettres du Tonkin et de Madagascar (1894-1899) T2 (1920)

Les Hauts faits de l'armée coloniale - 1912

Souvenirs de campagne - 1910

Neuf ans à Madagascar par le général Gallieni (1908)

Revue de Madagascar

Annuaire de Madagascar 1905

Au Pays de la fièvre, impressions de la campagne de Madagascar. 1904.

Annuaire de Madagascar 1904

L’œuvre de la France à Madagascar - la conquête - l'organisation - le général Galliéni - 1903

Annuaire de Madagascar 1903

Presse 1902

Dans le sud de Madagascar : pénétration militaire, situation politique et économique, 1900-1902 (1902)

Conquête de Madagascar (1895-1896) - 1902

Annuaire de Madagascar 1902

Presse 1901

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances 1901

Voyage du général Gallieni (Cinq mois autour de Madagascar) (1901)

Presse 1900

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances 1900

Colonies et Pays de Protectorats - 1900

Souvenirs de Madagascar (1895) , par le lieutenant Langlois,.... 1900.

Du rôle colonial de l'armée (1900)

La pacification de Madagascar : (opérations d'octobre 1896 à mars 1899) (1900)

Notes, reconnaissances et explorations - 1900

Annuaire de Madagascar 1900

Presse 1899

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances 1899

Expédition de Madagascar: carnet de campagne 1899

Rapport d'ensemble sur la pacification, l'organisation et la colonisation de Madagascar, octobre 1896 à mars 1899 (1899)

Guide de l'immigrant à Madagascar T3 - 1899.

Guide de l'immigrant à Madagascar T2 - 1899.

Guide de l'immigrant à Madagascar T1 - 1899.

Notes, reconnaissances et explorations - 1899

Annuaire de Madagascar et dépendances - 1899

Presse 1898

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances 1898

Un Parisien à Madagascar (1898)

Notes, reconnaissances et explorations - 2 - 1898

Notes, reconnaissances et explorations - 1 - 1898

Annuaire général de Madagascar et dépendances - 1898

Presse 1897

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances 1897

L'expédition de Madagascar, journal de campagne - 1897

Une famille parisienne à Madagascar avant et pendant l'expédition - 1897

La guerre de Madagascar - 1897

Notes, reconnaissances et explorations - 2 - 1897

Notes, reconnaissances et explorations - 1 - 1897

Presse 1896

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances 1896

Madagascar, l'expédition au point de vue médical et hygiénique - 1896

L'expédition de Madagascar : rapport d'ensemble fait au ministre de la Guerre le 25 avril 1896

Presse 1895

Presse 1894

 

Ces recherches ont atteint leur but.

Trouver pourquoi il y avait des inscriptions RMLE sur des pierres tombales à Diégo-Suarez, datés de 1900.

Prouver l'existence officielle d'un RMLE à Diégo-Suarez. Et implicitement, l'existence d'un RMLE en Indo-Chine.

Rectifier les erreurs ou approximations du Livre d'Or. En espérant que ce travail aidera les rédacteurs, correcteurs, de l'édition du Livre d'Or du Bicentenaire.

Le but  atteint, les recherches continues pour enrichir la Mémoire.

 

Historique des recherches :

Sacré RMLE !‏ ... suite...

Sacré RMLE !‏ 

Pour revenir sur cette photo paru dans KB N° 129 de Janvier 1958... suite.

Pour revenir sur cette photo paru dans KB N° 129 de Janvier 1958...

Je recherche...

Pourquoi un cimetière militaire Français à Nosy Komba...

Régiment de Marche de Madagascar.

RMLE... suite, Indochine... 1903... suite...

RMLE... suite, Indochine... 1900...

RMLE... suite, Indochine... 1902...

RMLE... suite, Indochine... 1903...

RMLE... suite, Indochine... 1905...

RMLE... suite, Indochine... 1904...

Mort du capitaine de Chàteauneuf-Randon du Tournel, commandant la 7e Compagnie du Régiment d'Algérie.

Mort du Capitaine Flayelle et du lieutenant Montagnole.

Émile OUDRI

La filiation des Régiments étrangers...

Un peu d'histoire... suite...

Un peu d'histoire...

LA MORT DU LIEUTENANT DE PIERREBOURG

De Tsinjoarivo à Ambohimilanja par la vallée de l'Andranomena

RMLE, à Madagascar, 1900, nouvelle suite...

RMLE, à Madagascar, 1900.‏ 

Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900... (1897) 2

Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900... (1896)

Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900... (1897)

Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900... (1902)

L’équipage du Floréal réhabilite des tombes de militaires français à Madagascar

Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900... (1901)

Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900... (1898)

Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900... (1899)

Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900... (1900)

Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900... suite 1

Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900...


Sacré RMLE !‏ ... suite...

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Je n'ai pas la même approche que notre camarade YG.

Autant, il est indéniable, que le Bataillon de Marche des premier et deuxième étranger, de 1896, a été mis au sein du régiment d'Algérie par une décision du Général Galliéni, du 25 septembre 1896, Sous réserve de l'approbation de M. M. les Ministres de la Guerre et des Colonies.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 09/10/1896

DÉCISION No. 63.

Le Général Commandant Supérieur des troupes et des territoires militaires à Madagascar,

Vu l'arrivée à Madagascar d'un Bataillon de marche tiré des deux régiments étrangers de l'armée de terre;

Vu les avantages qu'il y aurait à grouper en un seul régiment, au point de vue du commandement, de la police intérieure, de la discipline et de l'instruction, les 3 Bataillons de l'armée de terre actuellement présents à Madagascar,

Sous réserve de l'approbation de M. M. les Ministres de la Guerre et des Colonies,

DECIDE :

1.-Le Régiment d'Algérie, actuellement constitué à 2 bataillons, comprendra désormais 3 bataillons, savoir; 2 bataillons de tirailleurs algériens, 1 bataillon provenant des régiment étrangers.

2.—L'autorité de M. le Lieutenant-Colonel Commandant le Régiment d'Algérie s'étendra à toutes les parties du service, l'administration exceptée, et s'exercera selon les règles fixées par le décret du 20 Octobre 1892 sur le services intérieur.

3.- Chaque bataillon du Régiment d'Algérie continuera à s'administrer dans les conditions actuelles.

4. —La présente décision entrera en vigueur le 1er Octobre 1896.

Tananarive le 25 Septembre 1896. Le Général Commandant Supérieur des troupes et des territoires militaires, (Signé) : GALLIENI.


Par contre, pour le Régiment de Marche de la Légion étrangère de Madagascar, il n'en est pas de même.

Le Régiment a été créé, dès le départ d'Algérie.

Le 1er étranger à fournit un état-major régimentaire et son 4e Bataillon ( 22 officiers), le 2e étranger, son 2e Bataillon.

Son chef désigné, le Lieutenant-Colonel Cussac, avait commandé  le Bataillon de Marche de la Légion étrangère mis sur pied en 1896 à la demande de Galliéni.

Aucun document du journal officiel de Madagascar et Dépendances, de l'année 1900, ne fait état de la création d'un RMLE.


Journal officiel de la République Française du 24/10/1900.

Cette parution, au Journal officiel de la République Française, dans le même article, de la mise hors cadres des deux officiers désignés pour commander des RMLE, l'un à Madagascar, l'autre en Indo-Chine, prouve que leur désignation n'était pas locale, mais émanait bien du Ministère de la Guerre.

LTU.


Sacré RMLE !‏

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Il y a du vrai dans les argumentaires exposés aussi bien par le Commandant que par le Major, et à mon sens, tous les 2 ont raison :

Il faut se retourner vers l’organisation de l’armée coloniale française issue des lois de 1876, revues en 1900, et qui donnent la composition des unités.

Il est précisé que…..

2 régiments regroupés sous un même commandement en vue d’opérations prennent l’appellation de Régiment de Marche !

Ce fut le cas au Tonkin comme à Madagascar dans ces années la, et la décision revenait au commandant supérieur des troupes engagées, dans le cas de Madagascar, au général GALLIENI qui cumulait avec le fonction de gouverneur….

Donc, 1er RE et 2°RE, déjà grosses unités sans rapport avec les régiments actuels, fusionnant dans le cadre précis d’une opération programmée, appellation : Régiment de Marche de la Légion Etrangère.

Il s’agissait bien d’initiatives locales, au Tonkin comme à Madagascar, et cette dénomination cessait dés que le conflit localisé était terminé, souvent après 1 année d’opérations.

Donc, la aussi, il ne pouvait y avoir de drapeau d’unité, puisque la fusion des unités ne dépendait pas de Paris ministère de la guerre. Une seule grosse unité avait eu un emblème, celle d’Algérie, décidée à Paris.

Nos légionnaires dont les tombes RMLE (parfois 1er RMLE, parfois 2e RMLE) se trouvent dans 4 à 5 cimetières connus dans le nord, (une 15aine) sont bien dcd sous l’étiquette RMLE, ce qui n’enlève absolument rien à l’officialisation parisienne du RMLE de 1915, qui fait état de filiation des anciens RMLE opérationnels ! Un historien légion pointu et ayant accès aux JMO trouvera sans le moindre doute d’autres RMLE dans les années suivantes, nos légionnaires parachutistes en parlent également.

Un point d’histoire qui nous rassemble, notre Légion Etrangère !

Et surtout, ne perdons pas de vue (porte ouverte), dans ces années la, il n’y avait pas d’internet…d’où les publications dans les journaux officiels de Madagascar, qui n’avaient nullement besoin de l’officialisation de Paris.

Amitiés Légionnaires,

YG.


La Solidaire 2016.

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Mon général, mesdames, messieurs, chers amis,

Pour la septième année consécutive, le 4e Régiment étranger, régiment d’instruction et de formations des légionnaires, organisera du 14 au 17 juin 2016 «  la Solidaire Légion étrangère ».

Cette activité caritative a pour but de récolter des fonds, afin de venir en aide aux anciens légionnaires à l’Institution des Invalides de la Légion Etrangère (I.I.L.E) située à Puyloubier (13). Ceux-ci ont servi la France avec honneur et fidélité. L’attention de la Légion d’active envers ses anciens est donc un juste retour des choses.

Portée depuis sa création par Monsieur Bernard Thévenet, double vainqueur du Tour de France 1975-1977, la Solidaire de cette année sera également parrainée par monsieur Charles Villeneuve, première classe d’honneur de la Légion étrangère,  grand journaliste particulièrement apprécié des Français.

Une fois encore, la course sera l’occasion pour chacun d’affirmer, ou de réaffirmer son attachement et son soutien à la Légion étrangère, qui n’abandonne jamais les siens.

C’est donc avec beaucoup de plaisir et d’enthousiasme que je vous propose de vous associer à ce projet dont l’intégralité des dons sera reversée à l’I.I.L.E. Vous trouverez dans le document joint tous les détails pratiques sur l’épreuve et sur vos possibilités de soutien à cette belle aventure.

Le 4 espère pouvoir compter sur votre aide et votre générosité et vous assure dès à présent assuré de ma plus sincère reconnaissance.

Votre aide peut réellement faire la différence pour nos anciens !

Soyez, par avance, assuré de notre gratitude.


Pour revenir sur cette photo paru dans KB N° 129 de Janvier 1958... suite.

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La tombe du sergent WEXLER est bien localisée, cimetière de Cap Diégo ;

Liste des légionnaires du 1er RMLE décédés, surtout en 1900.


Pour revenir sur cette photo paru dans KB N° 129 de Janvier 1958...

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Sergent Henri Joseph Paulus Wexler RMLE 24/08/1900

L'article de Képi Blanc réalisé par le DLEM en 1957, souligne, 10 ans après l'arrivée du BLEM, et parle du débarquement du 2e Bataillon du 2e étranger, débarqué le 5 juin 1900 du Britannia, nos grand Anciens, 2e bataillon du Régiment de Marche de la Légion étrangère, le premier avant celui de 1915, devenu, après le départ du LCL Cussac, et la fin du premier RMLE, le Bataillon de Diégo-Suarez ; (il est vrais que le Centre de documentation historique de la Légion étrangère ne possède pratiquement rien sur cette période).

La Légion passe... La Légion est passée...

Pistes et Postes ont résisté aux assauts du temps... Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui..

Sur la trace des Anciens d'il y a un demi siècle...

Cette pierre tombale serait donc proche du site...

Nul part, malgré d'intensives recherches, je n'ai trouvé sa trace.

Un cimetière, près de ce casernement, serait logique, ou tout du moins pas surprenant...

Seul, notre ami YG, présent sur place, lorsqu'il aura envie de transpirer, pourra nous dire ce qu'il en est réellement, et peut être nous fournir une nouvelle image de cette pierre tombale, et d'autres...


La Phalange Magnifique

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17 mars 2016

 

LA PHALANGE MAGNIFIQUE... Ce nom qui donne la chair de poule à tous les descendants des républicains espagnols est le nom donné à une unité mythique de la Légion étrangère : la 13° Demi-brigade de la Légion étrangère (13e DBLE en langage militaire officiel). Il est possible qu’oubliant - ou occultant ? - la référence au fascisme espagnol les militaires qui ont choisi cette dénomination aient simplement voulu rattacher l’unité aux antiques précédents sumérien et grec. Plus simplement les militaires parlent d’elle comme de « la 13 »

Demi-brigade ne signifie aucunement une unité qui aurait perdu la moitié de son effectif mais cette appellation remonte à une décision de la Convention qui avait décidé, dans le cadre de la réorganisation de l’armée révolutionnaire, de ne plus utiliser le terme « régiment » trop lié à l’ancien régime. Une demi-brigade composée de 3 bataillons comptait environ 3000 hommes. Dés le consulat, Bonaparte rétablit promptement le terme « régiment ».

Le nom est cependant demeuré et il est aujourd’hui encore porté par une seule unité de l’armée française : la 13e demi-brigade de la Légion Étrangère.

Cette distinction sémantique est le fruit d’un hasard de l’histoire. La 13° DBLE est créée officiellement le 27 Mars 1940 mais elle fait immédiatement suite à la Demi Brigade Légère de montagne de la Légion étrangère (DBLMLE) créée le 01 Mars 1940 et qui devait participer du côté finlandais à la « guerre de l’hiver » qui opposait la Finlande à l’URSS. Mais la guerre commencée le 30 Novembre 1939 s’achève par la victoire de l’URSS et le traité de paix de Moscou signé le 13 Mars 1940. La DBMLE qui s’est entrainée au combat en montagne au camp du Larzac n’ira donc pas en Finlande. Le 22 avril désormais rebaptisée « la 13 » part en Norvège affronter l’armée allemande à Brejvik et à Narvik et combat précisément entre le 6 Mai et le 7 Juin. Sa victoire sur les forces allemandes ne sert à rien, la France est en train de capituler. Quand elle rentre en France, soldats et officiers se trouvent devant le choix nouveau : rentrer dans la France défaite et déposer les armes ou rallier la France libre. Les officiers se partagent mais la majorité des soldats, dont un quart seraient des républicains espagnols ayant fui le fascisme, décident de passer en Angleterre. « La 13 » devient une des toutes premières unités combattantes de la France Libre et compte parmi ses officiers de futurs personnages importants du gaullisme et de la République : Pierre Messmer, futur premier ministre et le général Koenig. Dés lors elle se trouve pleinement engagée dans la guerre : Érythrée, Libye, Tunisie et débarque en Provence le 16 Aout 1944 sans oublier un épisode délicat en Syrie où elle doit affronter des troupes françaises d’occupation fidèles à Vichy.

Elle passe ensuite aux guerres coloniales : Madagascar, Indochine, Algérie…

Elle s’installe à Djibouti en 1962 et va participer jusqu’à l’indépendance en 1977 aux opérations de maintien de l’ordre dans la colonie française et aux alentours. Elle sera ensuite impliquée avec d’autres unités françaises et spécialement d’autres éléments de la légion les REP (régiments étrangers de parachutistes) et les REI (régiments étrangers d’infanterie) et des forces spéciales dans diverses missions en Somalie, au Yémen, au Rwanda (opération Turquoise 1994) et en Côte d’Ivoire à partir de 2002 (opération Licorne).

Dans toute cette longue période « la 13 » se perfectionne au combat en zone désertique qu’elle avait pratiqué en Libye en 1942 et s’adapte à des nouvelles missions : usage de blindés légers, travaux de génie, formations aux actions amphibies, évacuation de populations civiles dans des zones de conflit …Il lui arrive même d’opérer sous le casque bleu de l’ONU.

Mais rien de semblable aux opérations militaires classiques dans des guerres classiques car la France néocoloniale se fait discrète, dissimulatrice et intervient principalement en Afrique dans des conflits asymétriques qui sont souvent des opérations combinées de la « 13 » avec les forces spéciales et d’autres unités. La dimension « humanitaire » quelquefois mise en avant masque souvent des interventions politiques d’ingérence néocoloniale pour déstabiliser un régime ou conforter un régime vassal et ami menacé.

Ce caractère qui s’est renforcé après la chute de l’URSS et la disparition du bloc soviétique prend toute son ampleur après le lancement officiel de la « guerre contre le terrorisme » par GW BUSH après le 11 Septembre 2001. Il va s’accuser avec la présidence Sarkozy qui décide d’installer la 13° DBLE à Abu Dhabi où s’installent également l’armée de l’air et la marine. La France qui laisse l’armée US s’installer puissamment à Djibouti, s’inscrit ainsi pleinement dans la politique US de soutien des monarchies arabes réactionnaires et s’affiche comme le leader de l’agression de la Libye. La Légion étrangère participera au sol au renversement du régime libyen mais il n’est pas établi que la 13° DBLE ait été elle-même sur place.

Cependant l’énormité de la présence militaire US dans la région oblige l’armée française à trouver une petite place dans le dispositif impérialiste occidental dans le Golfe. Les Rafale et les Mirage font des frappes complémentaires de celles de l’USAF, le Charles de Gaulle et sa flottille viennent de temps en temps se montrer et « la 13 » doit s’adapter à de nouvelles tâches : former des forces spéciales locales, faire des démonstrations d’armes françaises sur le terrain pour convaincre les clients régionaux, prendre place dans la guerre électronique. A lire certains témoignages sur des blogs militaires les baroudeurs traditionnels ne se reconnaissent pas trop dans ces nouveaux métiers et le moral n’est pas bon d’autant plus que les effectifs se réduisent.

Hollande inscrit d’abord ses pas dans cette politique de Sarkozy et « la 13 » va envoyer des hommes en Jordanie et en Irak pour former des troupes spéciales locales, probablement pour soutenir les forces spéciales française opérant dans le secteur et pour assurer la protection de la base aérienne dite « projetée » mais bien opérationnelle en Jordanie d’où décollent les Rafale et les Mirage qui frappent en Syrie et en Irak (voir à ce sujet notre bulletin n° 306).

La décision officialisée par le Conseil des Ministres du 31 Juillet 2015 d’installer la 13e DBLE à demeure sur le camp du Larzac et d’augmenter ses effectifs pour en re-faire une unité combattante de pointe pose beaucoup de questions.

Elle intervient à un moment particulier. Le basculement de la guerre de Syrie, concrétisé par l’intervention russe qui commence le 30 Septembre n’a pas encore eu lieu mais les services de renseignement savent certainement que les préparatifs de l’installation de l’aviation russe sur la base de Lattaquié sont en cours et que l’élimination de Bachar el Assad n’est plus à l’ordre du jour. Seul Fabius va persister dans sa volonté assassine affirmée et il faudra quelques mois pour qu’Hollande le mette sur la touche.

Il faut donc considérer le rapatriement de « la 13 » comme le constat d’échec de la guerre occidentale de Syrie et en même temps la préparation d’autres aventures .Il peut s’agir aussi en redonnant du lustre à une unité célèbre de flatter une armée qui, s’exprimant par la bouche ou la plume de plusieurs officiers généraux, supporte mal, depuis le début de la Présidence Hollande la double contrainte contradictoire de la multiplication des OPEX dont les budgets doublent et de la diminution des moyens.

L’installation au Larzac au voisinage d’un aéroport civil qui pourrait être facilement agrandi pour accueillir les gros avions de transport de l’armée permet la projection rapide de l’unité vers le Sud de la Méditerranée pour la défense des intérêts néocoloniaux de la France.

Une unité basée sur le sol métropolitain coûte moins cher qu’à l’étranger et donc la Défense peut à budget égal embaucher de nouveaux légionnaires - l’effectif annoncé dépasse 1000 hommes - et les payer moins cher les jours où ils sont sur le sol métropolitain. Parallèlement des crédits ont été trouvés pour améliorer le confort du camp du Larzac pour ses nouveaux occupants.

Mais l’inquiétude principale vient du fait que la nouvelle doctrine politico-militaire qui fait du terrorisme l’ennemi principal fait disparaitre les frontières et avec elles la distinction entre THEATRE D’OPERATIONS EXTERIEUR (OPEX) et THEATRE D’OPERATIONS INTERIEUR (OPINT).

Une menace terroriste ou supposée sur le territoire métropolitain pourrait servir de justification à l’intervention de la 13° DBLE sur le sol national et qui sait contre des citoyens français.

Souvenons-nous que pendant la guerre d’Algérie le camp du Larzac a servi à détenir discrètement des militants du FLN, citoyens français !

Après l’annonce de l’implantation de la 13 au Larzac, les élus locaux avaient promis, pour apaiser les inquiétudes locales, que la Légion ne sortirait pas du camp. Deux mois après la promesse ne tient déjà plus et des entrainements viennent d’avoir lieu en dehors du camp.

Ce n’est pas une surprise : ces promesses n’ont été faites ni par l’armée ni par le Ministère de la Défense qui diront que ces jeunes gens quand ils ne combattent pas dans le Sahel ne peuvent pas passer la journée à suivre des formations sur des armes électroniques ou à jouer aux cartes. Il leur faut donc de l’exercice physique et pour cela ils ne se contentent manifestement pas de faire le tour des 3500 hectares du camp du Larzac en courant. Pourtant le rattachement de « la 13 » à la 6e Brigade légère blindée dont l’État-major est à Nîmes pourrait lui permettre de profiter de terrains d’exercice dans la région tel l’immense Camp de Canjuers (35000 hectares, le plus grand camp d’Europe occidentale- dix fois la superficie du camp du Larzac) ou le camp des Garrigues proche de Nîmes (4700 hectares)

La plus grande vigilance s’impose donc face à un pouvoir qui a multiplié les interventions militaires en Afrique et qui, sous le couvert de l’Etat d’urgence, accoutume la population à la présence de soldats en armes dans les rues des villes et villages de France et qui sait disposer avec la Légion et la 13° DBLE d’unités spécialement silencieuses et obéissantes.

Se pose en effet dans les rapports entre officiers français de la légion étrangère et soldats étrangers un problème qui est à la source même de ce régiment. Quand un soldat français, hors service croise dans la rue, dans un magasin ou un jardin public un officier français, il a à faire à un supérieur hiérarchique, mais il est un citoyen ayant les mêmes droits que lui ce qui est un facteur d’égalité et pas seulement symbolique. C’était encore plus vrai au moment de la conscription mais cela demeure. Face à un légionnaire, l’officier français est face à un étranger donc à un homme de statut inférieur sur tous les plans, le rapport de domination est complet.


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Ainsi va le monde !

jeudi 17 mars 2016

Ce sont le capitaine (ER) MILESIE et le major JORAND (ER) qui accompagneront le général GROSJEAN, porteur de la main du capitaine Danjou, le 30 avril prochain à Aubagne. Cet officier à titre étranger et ce sous-officier (2e compagnie du 2e REP) sont intervenus, le 4 février 1976 à Djibouti, lors de la prise d'otages de Loyada, qui a eu lieu la veille. 31 enfants, le conducteur, un appelé et une assistante sociale sont retenus par des rebelles somaliens dans un no man's land entre Djibouti et la Somalie. Bilan, deux fillettes tuées ainsi que les 7 preneurs d'otages, 5 enfants, l'assistante sociale, le conducteur et un chef de section sont blessés.
Derrière le porteur prendra place le sergent-chef Muno DA SILVA BRAGA (2e REP) qui, lui, représentera la Légion d'active.


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