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Légionnaire toujours...

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2015




152ème anniversaire du combat de Camerone

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Douzillac Mon Village

Posted by: | on juin 2, 2015

Le dimanche 3 mai 2015, l’Amicale des Anciens de la Légion Etrangère de Dordogne (AALED) a célébré le 152e anniversaire du combat de Camerone qui opposa le 30 avril 1863 pendant la guerre du Mexique, 65 légionnaires (3 officiers et 62 sous-officiers et hommes du rang) du Régiment Etranger à plus de 2000 Mexicains.
Rappelons que l’un de ces 65 héros, Louis Maine, originaire de Mussidan, est décédé à Douzillac le 27 juin 1893 au lieu-dit « Les Chauvaux ». Lors du combat de Camerone, il avait le grade de caporal, mais était déjà Chevalier de la Légion d’Honneur, distinction qu’il avait gagnée lors de la guerre de Crimée. Promu lieutenant puis capitaine au 3e Régiment d’Infanterie de Marine, il combattit aussi à Bazeilles pendant la guerre de 1870 contre la Prusse.

La cérémonie a débuté par une messe célébrée par le Père Guy et pendant laquelle ceux qui y assistaient ont pu entendre le chant en l’honneur de Louis Maine par le choeur des élèves de la 33e promotion de l’Ecole Militaire Inter-Armes (EMIA), promotion portant le nom de « Capitaine Maine » (retrouvez les paroles).

Puis les légionnaires et les officiels se sont rendus en cortège sur la tombe de Maine où ils ont pu entendre le récit du combat de Camerone lu par l’ancien légionnaire James Board.
Des gerbes ont ensuite été déposées au Monument aux Morts de la commune de Douzillac.
Après l’apéritif servi par les membres du Conseil Municipal, le repas qui réunissait une soixantaine de convives eut lieu à la salle des Fêtes: comme d’habitude, ce repas commença par « La poussière » (coutume de l’Armée d’Afrique: l’eau était souvent plus rare que le vin et avant le repas on rinçait les verres avec un peu de vin qu’on se gardait bien de jeter!) suivi du chant traditionnel de la Légion Etrangère; « Le boudin ».
Ce repas fut honoré de la présence du Maire, M. Dominique Mazière, de M. Francis Charrier, adjoint, accompagnés de leur épouse et de Paul Mariuzzo-Raynaud, Conseiller Municipal.



















Le nouveau site de l'amicale de Laudun

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Francia: il mito della Légion étrangère

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8 giugno 2015

Photo © jean-louis Zimmermann, 2007, www.flickr.com
Photo © jean-louis Zimmermann, 2007, www.flickr.com

La Legione Straniera è un corpo d’élite dell’esercito francese circondato dal mito perché offre un mezzo di riscatto sociale e la possibilità di assumere una nuova identità. Il prezzo da pagare è tuttavia alto: isolamento, lontananza dalla famiglia e dura quotidianità. Ogni anno i disertori sono circa 250. In passato hanno fatto parte della Légion, tra gli altri, l’italiano Vittorio Testi e l’ebreo austriaco Hugo Geoffrey, unici ad aver ottenuto il grado di generale, oltre a Pal Nagi Bocsa y Sarközy, padre dell’ex-presidente francese. Sono circa 60mila gli italiani che ne hanno fatto parte. Solo i tedeschi sono stati più numerosi (210mila).

La storia della Légion

La Legione Straniera fu fondata nel 1831 da Luigi Filippo di Francia durante la guerra d’Algeria: i primi membri furono ex-militari e rivoluzionari di tutta Europa. Nel primo scontro, a Maison Carrée, la Legione si comportò con tale valore da meritare le spalline verdi e rosse dei granatieri e il tricolore. Fu impegnata anche nella guerra di Crimea e poi al fianco dei piemontesi a Magenta, Solferino e Montebello, contro gli austriaci. Nel 1863 intervenne in Messico a sostegno del re Massimiliano I. Il 30 aprile una piccola unità fu attaccata dai messicani a Camerone, ma si batté con tanto coraggio da rendere tale data la festa del corpo.

Per regolamento, la Legione Straniera poteva intervenire solo all’estero, ma nel 1870 essa fu impiegata da Napoleone III sulla Loira per tentare, invano, di fermare l’avanzata prussiana. Poiché i membri non possono combattere contro i propri compatrioti, durante la Grande Guerra i legionari tedeschi operarono in Nord Africa. Nella Seconda Guerra Mondiale, la 13ème demi-brigade della Legione si unì alle Forze della Francia Libera, sotto il comando di Charles De Gaulle.

Negli anni ’60, il coinvolgimento di alcuni comandanti nel tentativo di golpe proprio contro De Gaulle rischiò di porre fine all’esistenza della Légion. Dopo l’indipendenza dell’Algeria, la sede storica di Sidi Bel Abbès fu sostituita da quella di Aubagne. Oggi i circa 7700 legionari sono suddivisi in 11 reggimenti, di cui 3 d’oltremare. Dalla fondazione circa 35mila legionari sono caduti per la Francia. Negli ultimi anni, la Legione ha operato in Afghanistan, Haiti, Costa d’Avorio, Sud-est asiatico, Libano e Chad.

La marcia e le tradizioni

I valori fondanti della Légion sono disciplina, rispetto e solidarietà. Ogni legionario deve conoscere a memoria il Codice d’onore. La Legione permette di arruolarsi sotto identità fittizia e di ottenere il passaporto francese, al termine del periodo di servizio. Dal 2010 è però possibile mantenere la vera identità al momento dell’arruolamento (o rivelarla entro un anno dalla firma del contratto). I francesi devono dichiarare una diversa cittadinanza, e solitamente dichiarano di provenire da un Paese francofono. Il motto Legio Patria Nostra non implica il ripudio della nazionalità di origine.

La Légion è nota per il passo lento e marcia per ultima durante la parata del 14 luglio sugli Champs Elysées, guidata dai pionieri (incaricati delle infrastrutture) che portano barba, grembiule di cuoio e un’ascia.L’uniforme include la fusciacca azzurra, ideata per proteggere i legionari dalle infezioni intestinali, e il képi blanc, in origine color kaki, che, per effetto dei lavaggi e del sole, diventava inevitabilmente bianco. Dal 1939 si è adottata la versione bianca per i legionari, mentre sottufficiali e ufficiali lo indossano nero con il fregio della granata a 7 fiamme. Fanno parte della divisa le spalline verdi e rosse e la cravatta e il berretto verdi.

La Légion oggi

La rivista della Legione, il “Képi Blanc”, finanzia l’Istituzione degli Invalidi, che con la Casa del Legionario fa parte degli enti di solidarietà della Légion, e ospita e assiste gli anziani ex legionari. Oggi la Légion è parzialmente cambiata ed ammette candidati tra i 17 e i 40 anni non condannati per reati gravi. Dopo le prove di selezione fisica, medica ed attitudinale ad Aubagne (superate in media da 1 candidato su 10), le reclute sono addestrate per 15 settimane a Castelnaudary. Dopo le prime 4, senza contatti con l’esterno, essi affrontano la Marche du Képi Blanc, al termine della quale ricevono il tradizionale copricapo.

Alla firma del contratto quinquennale assumono il grado di legionario, con uno stipendio di 1200 € mensili. Il proscioglimento della ferma è possibile entro i primi 6 mesi, trascorsi i quali l’abbandono è diserzione. Ogni legionario può diventare ufficiale attraverso selezioni interne, ma la maggior parte degli ufficiali viene dall’esercito. Anche l’arruolamento delle donne è formalmente consentito, ma di fatto difficilmente accettato.


Le Festival de musiques militaires de Saumur, c'est du 3 au 5 juillet

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07.06.2015

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Du 3 au 5 juillet 2015, le Festival des Musiques Militaires de Saumur accueille dans les installations de l’Ecole Nationale d’Equitation une programmation musicale unique en France.

Cette année, ce sont sept formations que le Festival aura le plaisir d’accueillir : la Musique de la Légion Etrangère, le Bagad de Lann-Bihoué, le Mexique, la Grèce, la Géorgie, la Pologne et la Suisse.

Au programme de cette année (sous réserve): 
• Vendredi 3 juillet: concerts d’ouverture à Saumur et dans le Saumurois.

• Samedi 4 juillet: 16h30, montée des couleurs; 20h30, show international des musiques militaires dans le Grand Manège de l'Ecole Nationale d'Equitation à Saint-Hilaire-Saint-Florent.

• Dimanche 5 juillet: 10h30, défilé des Musiques dans le Centre Ville de Saumur suivi d’une présentation des différentes formations , place de la république à Saumur. 15h, show international des musiques militaires dans le Grand Manège de l'Ecole Nationale d'Equitation à Saint-Hilaire-Saint-Florent. 20h, concert non stop gratuit. Place de la République à Saumur.

Pour réserver, c'est ici.


La Légion étrangère réquisitionnée pour la lutte contre l’immigration clandestine

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By on 4 juin 2015

Mercredi et jeudi, les Forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) et la gendarmerie ont mené une opération conjointe de sécurisation et de contrôle sur l’îlot Mtsamboro. C’est la première fois que la Légion étrangère est engagée dans une telle mission.

Deux kwassas évacués par les gendarmes lors d’une opération menée sur l’îlot Mtsamboro le 4 mars 2015

C’est un changement d’échelle dans les missions contre l’immigration illégale menées sur l’îlot Mtsamboro. Ce petit bout de terre au nord de Mayotte est un véritable « hub» des migrations clandestines. Les kwassas y déversent en effet quasiment quotidiennement des migrants après une dangereuse traversée entre Anjouan et Mayotte. Ces clandestins sont ensuite plus ou moins pris en charge, moyennant d’importantes sommes d’argent, par des embarcations mahoraises, pour achever leur périple vers Grande Terre.

Si la gendarmerie mène régulièrement des opérations de répression sur l’îlot, la préfecture souhaitait taper plus fort pour désorganiser réellement ce système. L’idée est d’abord d’y rendre les accostages (beachages) plus difficiles. C’est l’objectif de ce nouveau type d’interventions qui engage de nombreux moyens avec en particulier la présence de la Légion étrangère, sur réquisition du préfet.

Les FAZSOI sur le terrain mahorais

L’ensemble des moyens militaires positionnés sur l’île de Mayotte sont mis à contribution : outre le détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM), on y trouve les moyens nautiques de la Marine nationale et le service de santé des armées qui viennent en appui des forces de gendarmerie.

Le DLEM lors du défilé du 14 juillet, engagé dans de nouvelles opérations

C’est donc la première fois que des éléments des Forces armées de la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) sont engagés sur un tel terrain d’opération, même si des missions de « nomadisation», au sud et au nord du département, étaient déjà régulièrement réalisées.

« Cette opération entre dans le cadre du contrat opérationnel des FAZSOI qui prévoit une participation des forces armées à l’effort collectif des services de l’Etat. Le DLEM est notamment intervenu en avril 2014 sur la commune d’Acoua, sinistrée après le passage d’Hellen», indique la préfecture qui rappelle qu’en Guyane, les militaires interviennent en appui de la gendarmerie dans le cadre des opérations de lutte contre l’immigration et l’orpaillage clandestins.

Le début d’une campagne

Les consignes données aux gendarmes qui viennent de mettre le pied sur l'îlot Mtsamboro au petit matin, le 3 mars 2015

Les consignes données aux gendarmes qui viennent de mettre le pied sur l’îlot Mtsamboro au petit matin, le 3 mars 2015

Concrètement, sur l’îlot Mtsamboro, la mission a débuté mercredi à la mi-journée et s’est s’achevée en fin d’après-midi hier jeudi, avec patrouilles sur tous les chemins de l’îlot, présence sur les plages mais aussi balisage GPS, récupération de barque et recherche d’éventuels moteurs cachés… Il s’agit du lancement d’une véritable campagne appelée à durer. Car ces missions combinées et d’autres encore seront reconduites dans les jours et les semaines à venir. Elles pourront même s’étaler sur plusieurs jours.

Si l’attente est forte de la part d’une partie de la population et de certains élus, il s’agit aussi de créer une véritable insécurité pour ceux qui profitent de ce trafic humain en affrétant des barques entre Grande Terre et l’îlot. Pour que ce business de la misère mette enfin aussi en danger ceux qui se remplissent les poches.
RR
Le Journal de Mayotte

Un légionnaire intervient dans le TGV

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Vocation militaire

mardi 2 juin 2015
hebergement d'image
Dans le TGV Marseille-Paris, l’adjudant Julius Bucko du 1er régiment étranger (1er RE) d'Aubagne a participé... activement à la neutralisation d’un individu dangereux.
En tenue, l’adjudant se restaurait à la voiture-bar du TGV quand deux contrôleurs SNCF sont venus lui demander de l’aide : un individu muni d’un couteau les avait menacés.
Accompagné d’un ami agent de la Police nationale et ancien légionnaire, l’adjudant fait évacuer la voiture-bar. Un commissaire divisionnaire, également voyageur, somma l’agresseur à plusieurs reprises de poser son couteau.
Comme l’individu refusait, le commissaire utilisa son spray d’autodéfense. L’adjudant Bucko put alors immobiliser l’agresseur et permettre son interpellation par la gendarmerie

Ministry of Defense of French Republic : FAZSOI : participation à un exercice multinational à Madagascar

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01/06/2015 | 20:27

L'exercice Diana 2015, du nom de la région où il avait lieu, près de Diego Suarez au Nord de Madagascar, avait pour objet la protection des populations et la stabilisation d'une province en crise. La situation fictive était basée sur des schémas de crise traditionnels rencontrés sur les différents théâtres d'opération. Les objectifs étaient multiples : renforcer la coopération régionale, permettre aux forces armées de travailler sur des procédures communes, notamment les phases de déploiement et de manœuvres tactiques, et renforcer la coordination entre états-majors.

Cet exercice a demandé aux pays de la zone des efforts logistique et humain très importants. Les FAZSOI avaient projeté des éléments et du matériel de toutes ses composantes : les deux régiments d'infanterie (2èmerégiment de parachutistes d'infanterie de marine et le détachement de Légion étrangère de Mayotte), le détachement Air 181 et ses deux C160 Transall,dont c'était le dernier déploiement dans la zone avant le départ vers la métropole, le bâtiment de transport léger La Grandière, le groupement de soutien de la base de défense La Réunion-Mayotte, et le service de santé.

L'armée malgache a accueilli l'ensemble des forces sur l'une de ses bases militaires. Les officiers français et malgaches étaient binômés sur l'ensemble des postes d'état-major et ont utilisé des méthodes de travail correspondant aux normes OTAN. Les conditions de travail étaient celles d'une opération extérieure, l'ensemble des forces -y compris l'état-major- exécutant leurs missions dans des conditions rustiques.

Une grande cérémonie dans le stade de Diego Suarez a clôt l'exercice, en présence des chefs d'états-majors des armées malgaches, mauriciennes et seychelloises et du commandant supérieur des FAZSOI, le général de brigade Reignier. Elle a été l'occasion d'officialiser un jumelage entre le détachement de Légion étrangère de Mayotte et le 2èmerégiment des forces d'intervention basé à Diego Suarez. Le général Reignier a souligné l'exemplarité de cet exercice : « le travail en multinational et en interarmées est toujours un peu plus compliqué mais est devenu la norme sur les théâtres d'opération. Ces exercices multinationaux sont des moments de préparation opérationnels indispensables afin de contrer plus efficacement des menaces toujours plus fortes ». Enfin, les FAZSOI ont profité de ce déploiement pour acheminer à Madagascar 3 tonnes de matériel médical, 400 kg de médicaments et 600 kg de vêtements.

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d'appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l'immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l'ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d'intervention rapide.


"Wir suchen keine Rambos"

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01.06.2015


"Bourlinguer", de Blaise Cendrars : un grand acteur au service d'un grand texte

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Publié le 27 Mai 2015

"Bourlinguer" de Blaise Cendrars. Mise en scène Darius Peyamiras, avec Jean-Quentin Châtelain.

L’auteur

Blaise Cendrars, de son vrai nom Frederic Louis Sauser, écrivain et poète d’origine Suisse, né en 1887, fut un itinérant, comme son père : une enfance à Naples, puis il est envoyé en Russie, il part pour New-York, s’engage dans la Légion étrangère durant la guerre de 14/18. Naturalisé français, il repart au Brésil, pour revenir à Paris et se fixer à Aix-en-Provence. Sa vie mouvementée sera en quelque sorte le ferment de son œuvre littéraire. C’est un découvreur, un voyeur qui se laisse "imprimer", et peint avec ses mots.

Son pseudonyme, Blaise Cendrars, fait allusion aux braises et aux cendres permettant la renaissance cyclique du phénix. Ses œuvres les plus connues : L’or, la Main coupée, L’Homme foudroyé, Bourlinguer, Le Lotissement du Ciel. En 2013, ses ouvrages autobiographiques ont été éditées dans la bibliothèque de la Pléiade.

Thème

Bourlinguer est un recueil de onze récits, écrit à l’âge de 61 ans. Chacun d'entre eux porte le nom d’un port : Venise, Naples, La Corogne, Bordeaux, Brest, Toulon, Anvers, Gênes, Rotterdam, Hambourg, Paris Port-de-mer. "Gênes", où Cendrars propose un récit mythique de son enfance Napolitaine, marque le sommet du recueil. "Il entreprend un voyage dans le temps, jusque dans le jardin de son enfance, le paradis des amours enfantines. Un voyage intérieur à la recherche du sens de la vie.. "

C’est celui-ci que Darius Peyamiras met parfaitement et sobrement en scène, servi par une formidable interprétation de Jean Quentin Châtelain.


Les points forts

- Jean Quentin Châtelain est un interprète hors norme, rompu à l’art des monologues, exercice périlleux, acrobatique comme il se plait à dire. C’est un jeu complètement intériorisé, qui vous aspire. Vous vous trouvez captif de cette voix rocailleuse, éructant, vociférant, crachant ou modulant ce texte magnifique. La mise en scène épurée de Darius Peymiras met en valeur avec sobriété et force la communion totale de l’acteur avec ce texte qu’il a fait sien. Silhouette sculpturale, massive, ancrée au centre d’un cercle, pieds nus, les yeux aux ciels, Jean Quentin est habité : il vit ce texte, il le fait sien, il est sous hypnose, comme en communication directe avec ce voyage dans le passé qu’il nous lance à la figure. Images, révoltes, odeur, traumatisme mais aussi poésie infinie. Il en fait un texte euphorique.

- Ce lieu insolite qu’est le Théâtre du Grand Parquet, entouré des bruits de la ville, donne encore plus de force et de modernité à ce texte qui attaque les promoteurs, les chasseurs, le nucléaire mais qui fait aussi l’apologie de la beauté de la nature, évoque merveilleusement la rade de Naples et la violence du Vésuve. L’éveil des sentiments, les premiers émois et les premières douleurs. C’est tragique et étincelant.

- Cette écriture inventive, musicale, éclatante, "écrite en spirale" qui envoute et impressionne, est renforcée par la diction de Jean Quentin qui ne vous laisse aucun répit, vous êtes en apnée. transporté dans le jardin du tombeau de Virgile, enivré par les odeurs évoquées, charmé, révolté…C’est étincelant et tragique.

Points faibles

Sans relâche, Châtelain nous tient, on est subjugué. On aurait peut être aimé un moment de répit pour reprendre haleine, mais ce n’est pas le sujet, nous devons être « Bourlinguer ».

En deux mots...

Un texte flamboyant, terriblement imagé, d’une poésie et d’une intensité bouleversante servi par un comédien formidable, un Vésuve à lui tout seul !

Une phrase

Qui seront trois :

- « C’est peut être de la pure poésie que de se laisser imprimer.»

- « Le comble, je suis devenu écrivain, car écrire c’est peut être abdiquer. » *

- « les escargots …. comme des pénitents, chaque bestiole dans sa cagoule et chacun portant en guise de cierge allumé ses yeux montés sur tentacules et qui se télescopent si drôlement et sont tactiles. »


730 militaires ont participé au Diana 2015

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26/05/2015


 
730 militaires ont participé au Diana 2015

Avec plus de 730 militaires déployés, « Diana 2015 » a été la plus grande manifestation de troupes militaires de l’océan Indien depuis 1999. La cérémonie de clôture officielle a été célébrée le 26 mai à Antsiranana.

« Diana 2015 » a vu la participation de 405 militaires français de Mayotte et de LMa Réunion, ainsi que 215 militaires malgaches, 60 seychellois, ainsi qu’une soixantaine de Comoriens et Mauriciens. L’objectif de cette opération consiste notamment à renforcer la coopération régionale dans la zone de l’océan Indien. Par ailleurs, cette manœuvre a également pour but de permettre aux forces armées de travailler des procédures communes, dont les phases de déploiement et de manœuvres tactiques, et renforcer la coordination entre les états-majors.

Au final, le résultat de la manœuvre a été la protection des populations et la stabilisation d’une province en crise. Effectivement, il s’agissait d’une situation fictive, mais divers schémas ont été étudiés, afin de permettre à ces militaires de se préparer à tous ces genres de situations.

Le jumelage du détachement de la Légion étrangère de Mayotte et du deuxième régiment des forces d’intervention,  basé à Antsiranana (2è RFI) a notamment été officialisé lors de cette cérémonie de clôture.

Faly R.


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