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Légionnaire toujours...

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2015




La cérémonie aux morts de la Légion étrangère

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” La Légion ne pleure pas ses morts, elle les honore “

Credit Photo: Strategic Bureau

« Nous légionnaires n’avons qu’une seule façon de prouver à la France notre gratitude pour l’accueil qu’elle nous a réservé: nous faire tuer pour elle », sont écrites sur le marbre du monument du carré Légion du cimetière du Coudoulet à Orange les paroles du lieutenant-colonel Amilakvari, mort pour la France en 1942.

Le 4 novembre 2014, comme chaque année à cette époque, la Légion étrangère a commémoré ses morts. La cérémonie du souvenir au carré Légion du Coudoulet à Orange s’est déroulée en présence du COMLE, Commandant la Légion étrangère, le général de division Jean Maurin.

Cent cinq légionnaires sont enterrés dans ce carré Légion, parmi lesquels cinq officiers, trente-cinq sous-officiers et soixante-cinq militaires du rang, décédés pendant leur service. Le dernier parmi eux, le major Dejvid Nikolic du 1er Régiment Etranger de Génie, est tombé au Mali le 14 juillet 2014.

Lors de la cérémonie, le général Maurin a prononcé: « La Légion ne pleure pas ses morts, elle les honnore. Tous ceux qui sont passés dans nos rangs restent légionnaires à vie. La Légion n’oublie pas ceux qui sont tombés ni ses anciens toujours vivants. »

Credit Photo: Strategic Bureau

Credit Photo: Strategic Bureau

Credit Photo: Strategic Bureau

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La Légion change de chef

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Le général de division Jean Maurin a pris le commandement de
la Légion étrangère.

Legion COMLE general Maurin

Photo Credit : Foreign Legion

 

Le 1er août 2014, le général de division Jean Maurin a pris le commandement de la Légion étrangère. Il a remplacé à ce poste le général de division Christophe de Saint Chamas.

Le général Maurin a eu une longue carrière au sein de la Légion étrangère: il a commandé une section d’engagés volontaires au 4e Régiment étranger, une compagnie au 2e Régiment étranger de parachutistes, la 13e demi-brigade de légion étrangère à Djibouti. Depuis le 1er septembre 2012, il est adjoint au sous-chef « relations internationales » de l’état-major des armées.

Le général de Saint Chamas, qui est resté trois années à la tête de la Légion étrangère, dans son Ordre du jour, a déclaré: « … Je mesure avec une grande reconnaissance ce que les légionnaires de tous grades m’ont apporté au cours de ces années et les en remercie du fond du coeur… »


Départ du 1er REC de la ville d’Orange

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9 juillet 2014

Après 47 années de présence,
le 1er REC quitte Orange pour Carpiagne.

Legion 1REC 002A

Photo Credit: Strategic Bureau

Le 9 juillet 2014 a lieu la cérémonie de départ du 1er Régiment Etranger de Cavalerie d’Orange. A l’issue de la prise d’armes, le régiment défile dans les rues d’Orange jusqu’à l’Arc de triomphe.

Le 1er Régiment Etranger de Cavalerie, régiment unique des légionnaires-cavaliers, quitte la ville vauclusienne pour le camp de Carpiagne. Après 47 années de présence, le 1er REC est devenu très cher à la ville d’Orange, où les légionnaires ont pris pour coutume de commémorer le combat de Camerone dans l’enceinte prestigieuse de son théâtre antique.

Dans l’Ordre du jour le général Laurent Kolodziej, le commandant de la 6e Brigade Légère Blindée, a déclaré: « Après 47 années passées dans la ville des Princes, le 1er Régiment Etranger de Cavalerie part aujourd’hui pour rejoindre sa nouvelle garnison de Carpiagne. [...] Son départ est un moment de vive émotion pour tous les orangeois, pour les anciens du 1er REC et pour tout le régiment. [...]
Le 1er REC n’est pas plus de Carpiagne que d’Orange, il a des semelles de vent, il n’a d’amour que pour l’aventure et le baroud et de tout ce dont il est fait c’est bien cela qui le rend « à nul autre pareil ».

La place du 1er REC au sein de la 6e BLB n’est pas remise en cause et le régiment est très sollicité sur les théâtres d’opération extérieurs.

Photo Credit: Strategic Bureau

Photo Credit: Strategic Bureau


Adieu Orange, la Légion s’en va

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La cérémonie de départ
du 1er Régiment Etranger de Cavalerie
pour Carpiagne.

Photo Credit: Strategic Bureau

Photo Credit: Strategic Bureau

Photo Credit: Strategic Bureau

Photo Credit: Strategic Bureau

Photo Credit: Strategic Bureau

Photo Credit: Strategic Bureau

Photo Credit: Strategic Bureau

Photo Credit: Strategic Bureau

Photo Credit: Strategic Bureau


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Le nombre de clics sur le bulletin de janvier 2015 de l'AALE de Puyloubier...

 


Orangea‏

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Un salut.
Hier grande sortie , boussac ,région d’orangea que les anciens du 3 connaissent bien ; le Général Cdt la 7°RM était de la partie…point fort, après une marche crevante, j’ai retrouvé la borne d’un point d’observation appelé « mamelon vert »..Intérêt : Borne gravée par la Légion il y a bien bien longtemps….Elle sera désormais protégée.
Amitiés.

 YG



Bivouac à la Borne 1

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11.06.2015

Le géographe François-Michel Le Tourneau et son équipe du raid des 7 Bornes sont arrivés à la Borne 1, à la frontière entre Guyane et Brésil. Au menu de ces derniers jours : un rapatriement sanitaire, des vestiges amérindiens et pas mal de pieds endoloris.

Nous voici à la borne 1, après un peu plus d'une semaine de forêt. Temps pour un premier bilan et pour commencer à envisager la suite...

La partie fluviale du parcours s'est déroulée au mieux et nous avons pu commencer à marcher au plus vite. Nous avons ensuite éprouvé pas mal de difficultés pour arriver à la Trijonction. Cela étant, nous étions dans les temps, à 2 ou 3 heures près. La suite du chemin s'est avérée plus ardue. Le premier jour, des imprécisions de la cartographie nous ont amenés à affronter des pentes raides au lieu des cols que nous avions envisagés.

Le second jour, nous avons très bien marché, en suivant la succession de crêtes et de cols qui marquent la frontière, jusqu'à déboucher vers 16 h sur un grand plateau granitique, couvert de végétation rase dominée par une espèce d'ananas sauvages. De tous côtés la vue était grandiose, avec un panorama sur les inselbergs de la région nous entourant.

Après une pause photo, nous traversons ce plateau sur sa grande longueur, sur plus de 1 kilomètre, pour nous apercevoir qu'il se termine sur un à-pic de 50 mètres au moins. Impossible donc de rejoindre la crique qui était notre objectif sur la journée. Nous explorons alors les côtés, et même verdict. A moins de revenir en arrière, impossible de passer. Il était tard et nous avons donc avisé un petit boqueteau, avec une source à proximité, pour bivouaquer.

Le matin, nous avons trouvé un passage pour descendre du plateau, en bordure d'une cascade et au prix de nombreux passages en escalade (qui auraient été plaisants sans 30 kg sur le dos). Au pied de la cascade, une grotte, à l'intérieur de laquelle nous trouvons quelques tessons de poterie amérindiens. Sans doute un site utilisé lors de parties de chasse. Ou bien un site de vie ? Seules des recherches plus poussées pourront le dire.

Nous longeons alors le plateau sur son pied, mais il est entaillé de profondes vallées en V que nous devons passer les unes après les autres. Pentes raides, rendues glissantes par la pluie abondante tombée pendant toute la nuit. A 11 h 30 nous n'avions pas encore dépassé la crique qui était notre objectif de la veille ! Heureusement, par la suite, nous montons assez facilement sur un col auprès du mont Mitaraka nord et bivouaquons un peu en dessous. Pas le temps de monter au pic, malheureusement.

Nous prenons notre revanche le lendemain. La route est bonne jusqu'au Mitaraka sud, que nous grimpons. Il n'offre pas de grande vue sur les alentours, mais la forêt basse qui domine tout son sommet est très intéressante. William notre botaniste en revient avec de nombreux échantillons. Peu avant d'y monter, nous avons trouvé une grande grotte au sein d'une série de rochers granitiques, qui contient aussi des vestiges de présence amérindienne.

 

 
Nous décidons alors de couper un peu la frontière et de nous diriger directement sur la borne 1, car nous risquons sans cela de prendre du retard. Nous nous rendons alors au camp intermédiaire de l'expédition Mitaraka qui a eu lieu en février-mars 2015. Malheureusement, en arrivant, le légionnaire José fait une mauvaise chute et il se luxe gravement l'épaule. Celle-ci étant impossible à remettre en place, on opte pour une évacuation sanitaire en fin d'après-midi. Une clairière est alors ouverte pour un hélitreuillage (en un temps record, efficacité légionnaire...) et on attend l'hélicoptère.

Mais la malchance est avec nous. 18h15 : premiers coups de tonnerre... 18h30 : un violent orage avec des trombes d'eau s'abat sur nous, l'hélicoptère passe au-dessus de nous mais ne peut nous voir, et devant des conditions aussi dangereuses il doit faire demi-tour. L'évacuation ne pourra avoir lieu que le lendemain, dans des conditions heureusement meilleures.
 
Nous avançons alors rapidement en direction du camp de base de l'expédition Mitaraka, puis de celui-ci vers la borne 1, que nous avons atteint hier, 10 juin, avec un jour de retard sur notre tableau de marche. La journée d'aujourd'hui sera une journée de repos bien mérité avant de repartir vers la borne 2.
 
Le bilan de la semaine est à la fois bon et un peu en-deçà de nos espérances. Sur le plan scientifique, nous avons enregistré deux sites de présence amérindienne ancienne, ce qui semble prouver que la région a été occupée de manière assez dense - il faudra confirmer si ces sites étaient totalement inconnus ou pas. Les collectes botaniques sont abondantes et les observations sur la variation de la végétation le long de la ligne frontière sont intéressantes. Sur le plan cartographique, nous avons vérifié un certain nombre de points et trouvé des erreurs à rectifier, en plus d'avoir mené des observations GPS sur les deux bornes déjà rencontrées.
 
La déception se trouve dans le fait de n'avoir pas pu suivre la frontière de manière aussi exacte que nous le souhaitions. Nous avons cependant pas mal avancé, avec 55 kilomètres de cheminement effectif et, surtout, déjà 3300 mètres de dénivelé à notre actif. Au vu de notre charge et de l'objectif de passer par les 7 bornes, il nous faut donc parfois composer un peu et nous adapter au terrain. Il faut aussi faire avec les bobos qui se multiplient, les pieds qui souffrent des chaussures mouillées en permanence - ceux de William sont pratiquement à vif ! -, la fatigue qui s'installe...
 
Espérons que le relief nous sera plus favorable pour la prochaine étape et que nous pourrons dérouler rapidement jusqu'à la borne 2.


Le Caporal Mario Galli fait Officier de la Légion d'Honneur

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Le Mercredi 10 juin 2015

 

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L'habitant de Saint-Firmin a reçu sa médaille des mains du Colonel Jean-François Bourdillon à l'occasion de la Journée nationale d'hommage aux "Morts pour la France" en Indochine.


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Né à Gênes (Italie) en 1931, Mario GALLI rejoint ses parents à Saint Sernin du Bois en 1949. Jusqu'en 1950, il travaille aux "Granits du Morvan" et pense alors à s'engager dans l'Armée Française, mais à Dijon, son incorporation est refusée car il est italien. Il lui reste la Légion Etrangère qu'il intègre le 3 janvier 1951, comme volontaire parachutiste au 3ème Bataillon Etranger de Parachutistes (3ème BEP) à la maison mère - passage obligé - à Sidi-Bel-Abbès.
Breveté parachutiste en avril 1951 à Philippeville, il est, dès le mois de mai, désigné pour effectuer un séjour en Indochine.
Affecté au 2ème BEP, c'est, d'août 1951 à novembre 1952, une série de sauts opérationnels et de combats au Centre-Annam, en pays Thaï, dans le delta Tonkinois, à Nassam…
Mario GALLI est nommé Caporal le 1er mai 1952.
Le 20 novembre, au cours d'une embuscade sur la route provinciale n°41, il est fait prisonnier par le Viet-Minh. Commence alors une captivité de 13 longs mois (409 jours, précisément) puisque sa libération n'intervient que le 3 janvier 1954, à Vietri.
Mario tente à deux reprises de s'évader, sans succès : le terrain hostile, la jungle, les différences physiques et faciales, les intempéries, le manque de nourriture, l'éloignement des lignes françaises sont autant de barrières naturelles pratiquement infranchissables pour l'européen…
Il est alors l'hôte du sinistre commissaire politique Georges Boudarel, au camp 113, où il subit une dure captivité, en sachant garder une attitude particulièrement digne, ainsi qu'en témoigneront des  camarades d'infortune de l'époque.
A son retour en France, Mario GALLI bénéficie d'un congé de fin de campagne, dans sa famille, et c'est alors qu'il fait connaissance de sa future épouse.
En 1954, départ pour l'Algérie au 3ème REP, puis au 2ème REP. A partir de novembre 1954  et jusqu'au 3 janvier 1956, fin de son contrat, il vit les évènements d'Algérie dans les Aurès, secteur de Batna, où sauts opérationnels et actions héliportées se succèdent.
De retour à la vie civile, il débute comme ouvrier, aux Etablissements ROBERT S.A. (Chaudronnerie Industrielle), entreprise installée à Bouvier et bien connue dans la région.
En 1956, il épouse Jacqueline, une des filles du patron, rencontrée  précédemment, et demande à être naturalisé. Un décret de décembre 1958 lui accordera cette naturalisation, dite "par le sang versé".
Fidèle à l'entreprise ROBERT pendant presque 32 ans, Mario GALLI prendra, au fil des années, plus de galons que dans l'armée, puisqu'il sera successivement contremaître, chef de service et responsable du service "Achats".
Puis, en 1987, c'est la préretraite, suivie en 1991 d’une retraite bien méritée après 41 ans de services actifs (militaire et civil). La Croix de la Légion d'honneur lui avait été remise par le Général PIQUEMAL (Commandant la Légion Etrangère) le 31 juillet 1998, à Aubagne, nouveau sanctuaire de la Légion, en récompense de ses brillants états de service.
A noter à son palmarès : 29 sauts en parachute dont plusieurs en Indochine et Algérie.

Mario Galli est également titulaire de :
  • Légion d'honneur (Officier)
  • Médaille Militaire
  • Croix de Guerre TOE : 2 citations
  • Croix de la Valeur Militaire : 1 citation
  • Médaille des Evadés
  • Croix du Combattant Volontaire (Indochine)
  • Croix du Combattant
  • Médaille Coloniale
  • Médaille Commémorative d'Indochine
  • Médaille Commémorative d'Algérie
  • Médaille d'Afrique du Nord

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Cérémonie du Souvenir en hommage des soldats juifs étrangers morts pour la France

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Publié le 9 Juin 2015

Comme chaque année le CRIF a participé à l'émouvante cérémonie officielle d'hommage aux engagés volontaires juifs dans l'armée française pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette commémoration, placée sous le haut patronage du Président de la République, organisée par l'UEVACJEA a réuni au cimetière parisien de Bagneux, aux côtés des autorités civiles et militaires plus de 200 personnes au pied du monument érigé à la mémoire de ces combattants juifs.
Après le discours émouvant de la trésorière de l'union des engagés des engagés volontaires de nombreuses personnalités parmi lesquelles Yossi Gal, Ambassadeur d'Israël en France, la Maire de Bagneux, Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah, Francis Kalifat, Vice-Président du CRIF, et Catherine VIeu-Charier, adjointe à la Maire de Paris en charge de la Mémoire et du monde combattant, sont intervenus.

Discours de Francis Kalifat, Vice-Président du CRIF :
Comment ne pas commencer par vous dire  mon  émotion d’être à vos côtés  au cimetière Parisien de Bagneux, lieu de mémoire s’il en est,  en Souvenir, en hommage et à la gloire des soldats juifs étrangers, engagés volontaires morts pour la France.
Emotion d’être ici devant ce monument sous lequel reposent soixante-six soldats juifs choisis symboliquement parmi des milliers d’autres victimes pour témoigner du sacrifice de ces combattants tombés au champ d’honneur pour la liberté… et l’amour d’un pays qu’ils avaient fait leur : la France.
C’est par dizaines de milliers que les Juifs étrangers, suivant l’admirable exemple de leurs ainés de 14-18 s’engagèrent dans les régiments de la Légion étrangère pour défendre leur patrie d’adoption et combattre le nazisme.
Si nous sommes ici aujourd’hui c’est bien sûr pour nous nous souvenir, mais aussi, pour tous ceux qui comme moi n’ont pas connu la guerre pour prendre l’engagement de perpétuer pour les générations à venir le souvenir de leur sacrifice en y associant les glorieux  combattants du ghetto  de Varsovie, les héros de l’ombre tombés dans les rangs de la résistance et les 6 millions des nôtres victimes de la barbarie nazie.
Se souvenir pour rester vigilants,
Se souvenir  pour combattre,
Pour combattre toutes les résurgences de l’antisémitisme, qu’elles viennent de l’extrême droite,  de l’extrême gauche sous couvert d’antisionisme ou de l’islam radical.
La communauté juive de France vit des moments difficiles.
Des cris de « mort aux juifs » ont été entendus dans les rues de Paris.
Des hommes et des enfants ont été lâchement assassinés au seul motif qu’ils étaient juifs.
Les agressions antisémites contre les personnes et les biens se multiplient.
Cette situation inquiétante conduit de plus en plus de familles à quitter la France.
C’est dans ce que contexte que nous devons en permanence garder le souvenir de ces hommes qui savaient que par leur action et leur sacrifice tout était encore possible.
C’est au cœur de la mémoire de ces héroïques combattants, 
que le CRIF puise les forces indispensables pour mener sans relâche et sans concessions, avec à ses côtes les plus hautes autorités de l’Etat dont il nous faut ici saluer l’action,
 le combat contre l’antisémitisme, le négationnisme, et le révisionnisme, mais aussi contre le  racisme et la xénophobie, tous véritables cancers de notre société.
Alors, soyons fiers, et montrons-nous dignes de l’héritage qu’ils nous ont  laissé.
Et que leur souvenir et leur sacrifice soient inscrits pour l’éternité dans la mémoire de la nation française et dans l’histoire du peuple juif.


Nord du Mali: une piste d'aviation fantôme au cœur de l'Afrique

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Sur la carte du Mali, le petit avion noir symbolise un aéroport. Mais aucun appareil n'a depuis des années atterri sur la piste en latérite de Goundam, dans le nord du pays, que vient reconnaître une patrouille de l'armée française.

Le manche à air que soulève à peine l'air brûlant du désert et les marques de peinture blanche écaillées sur des dalles de béton le long de la piste sont les seuls signes de vie aéronautique : ce qui a peut-être été un hangar est une ruine sans toit, toutes les portes et fenêtres de ce qui a pu être un terminal ont été volées.

Sur le sable, le squelette renversé d'un chariot à bagages, sans roues.

Dans cette immense région désertique où la maîtrise de la voie des airs est un enjeu stratégique pour des forces étirées sur des milliers de kilomètres, remettre en activité le site permettrait à l'opération française Barkhane, qui traque les jihadistes dans toute la zone sahélo-saharienne, d'étendre sa toile.

"Pour nous, c'est une première reconnaissance", explique à l'AFP le lieutenant-colonel Zlatan qui, conformément aux consignes, ne révèle que son surnom, hommage au joueur emblématique de son club de foot favori, le PSG. "Si c'est OK, des membres du Génie de l'air viendront de Gao (la grande ville du nord du Mali, à 450 km à l'est) pour l'expertiser davantage".

"Nous sommes à 80 kilomètres à l'ouest de Tombouctou", la position de Barkhane la plus proche, poursuit l'officier, qui commande un détachement d'une trentaine de militaires français, accompagnés de soldats maliens.

"Si on peut poser ici des avions ou des hélicos, voire monter une petite base, c'est autant de gagné. Nous augmenterions d'autant le rayon d'action de la force Barkhane", explique-t-il.

- 'Environnement favorable' -

Les pick-up couleur sable de l'armée malienne et les blindés français prennent position sur les collines alentour, pour sécuriser les lieux dans une région où opèrent à peu près librement de multiples bandes armées: jihadistes ayant échappé à l'opération Serval en 2013, qui a précédé Barkhane, combattants touareg, arabes ou autres, voire simples brigands...

Le véhicule de l'avant blindé de la Légion étrangère approche de l'entrée de la piste. "Ton compteur fonctionne ? Mets-le bien à zéro", crie au pilote le major Gino, qui commande l'équipage, 26 ans de Légion. Il note les coordonnées de départ sur le GPS qu'il porte au poignet.

Le blindé parcourt la piste lentement. Elle est en bon état, bien lisse, les rares traces de pneu d'avion ont depuis longtemps été recouvertes de sable. Tous les cent mètres, sur le côté, une longue marque blanche reste visible.

"1.400 mètres !" crie le pilote arrivé en bout de piste. Un légionnaire saute à terre, franchit la largeur à grandes enjambées "25 mètres". Le major Gino note dans son carnet.

La patrouille se rassemble, une communication satellite est établie avec le poste de commandement. "Piste en bon état, 1.400 mètres sur 25, environnement favorable", dit-il avec un fort accent italien.

"Il y a même une route en partie goudronnée qui la relie à Goundam, à dix kilomètres", ajoute le lieutenant-colonel Zlatan. "Il y a beaucoup de place, elle est entourée de petites collines sur lesquelles on peut mettre en batterie des missiles sol-air pour la défendre. Pour moi c'est sûr, on peut vraiment en faire quelque chose".

La patrouille française a profité d'une mission de cinq jours dans la région pour venir inspecter l'aérodrome désaffecté. La décision de transformer les lieux en une autre base de Barkhane, pouvant accueillir hélicoptères et avions de ravitaillement et de transport de troupes, sera prise en haut lieu.

"Les gars du Génie de l'air vont venir nous voir d'ici à la fin du mois de juin, je les conduirai ici", dit le lieutenant-colonel. "Ce sera à eux de valider la piste. Mais 1.400 mètres, c'est parfait. Nos pilotes savent poser un avion sur 500 mètres. Ensuite, on verra...".

AFP

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