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Légionnaire toujours...

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2015




Louis Maine - Itinéraire d'un héros

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Louis Maine. Ce nom est, pour beaucoup, inconnu. Et pourtant! Ce soldat s'est illustré dans la plupart des combats de la seconde moitié du 19e siècle. Né à Mussidan, en Dordogne, il s'engage dans les zouaves pour deux ans. Libéré il se réengage pour combattre en Crimée où il sera fait Chevalier de la Légion d'Honneur. Il repart en Afrique puis rend ses galons de Sous-Officier pour s'engager dans la Légion Etrangère et participer à la guerre du Mexique.
Caporal au combat de Camerone, le 30 avril 1863, il sera l'un des derniers survivants. Lieutenant à Bazeilles pendant la guerre contre la Prusse, fait prisonnier, il s'évadera pour rejoindre Rochefort. Promu pendant un temps Lieutenant-Colonel d'un Régiment de la Garde Mobile, il redeviendra Capitaine au 3ème Régiment d'Infanterie de Marine. Il recevra la Croix d'Officier de la Légion d'Honneur. Il finira ses jours dans le petit village de Douzillac, où il est désormais honoré chaque année, à l'occasion de la fête traditionnelle de la Légion: Camerone.


Gazette Viénot de mai 2015

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Légion Étrangère : pour l'aventure et pour la France

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Chaque année, 8 000 candidats se présentent au centre de sélection de la Légion étrangère à Aubagne. Ils ont entre 17 et 40 ans, ils viennent du monde entier. Certains fuient la misère, d'autres un lourd passé ou un chagrin d'amour. Seul un sur dix sera retenu.

Quelles que soient leur origine, leur religion, leur nationalité, la Légion étrangère offre à ces hommes une nouvelle chance pour une nouvelle vie... En rejoignant ses rangs, ils sont sûrs de connaître l'aventure au quotidien, mais le défi est lourd à relever.

Nous avons suivi les jeunes recrues, depuis leur sélection jusqu'à la fameuse marche du képi blanc. Cette épreuve épuisante de 50 kilomètres avec un sac de 30 kg sur le dos et un fusil d'assaut en bandoulière, fera de ces hommes des légionnaires.

Pour Diaba, venu de Guinée Conakry, c'est le rêve d'une vie. Il va devoir se surpasser pour être à la hauteur. Pour Luis, uruguayen, c'est une tradition familiale : son père était légionnaire et il en sera de même pour lui… du moins, il l'espère.

En 4 mois, les engagés vont apprendre à parler français, à nager pour certains, à combattre mais aussi à repasser leur chemise et à faire leur lit au carré. Ils seront sous pression psychologique permanente. Chaque faux pas est aussitôt sanctionné. Leurs chefs ne leurs font pas de cadeaux.

Certains se prenaient pour des héros, ils vont découvrir que devenir légionnaire se gagne à la sueur de son front, et que la réalité du combat est parfois très éloignée de ce qu'ils imaginaient.

Les hommes de la Légion sont engagés au Tchad et au Nord Niger. Les équipes de Zone Interdite ont pu suivre les paras du 2ème REP (régiment étranger parachutiste) qui luttent contre les groupes armés terroristes, au cours d'une opération aéroportée d'une ampleur exceptionnelle.


Visées stratégiques de la Chine dans la Corne de l’Afrique

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Posté par dans Enjeux le 16 mai 2015

Après l’accord militaire conclu en février 2014 entre les deux pays permettant à la marine chinoise d’utiliser le port de Djibouti, Pékin est en négociations avec le président djiboutien Ismail Omar Guelleh pour avoir sa propre base militaire dans ce petit pays de la Corne de l’Afrique.

Une base militaire dans ce petit pays permettrait à la Chine de surveiller le célèbre détroit de Bab el-Mandeb entre l’Afrique et la péninsule arabe. Devenue pour la première fois depuis le mois dernier le premier importateur mondial de pétrole brut devant les Etats-Unis, une base militaire à Djibouti permettrait également à la Chine de protéger son approvisionnement en pétrole, dont l’essentiel provient du Moyen-Orient et du Golfe Persique, plus de 50% d’Arabie saoudite, d’Iran et d’Irak. La Chine est également en train de développer son assise dans la Corne de l’Afrique et finance plusieurs projets importants d’infrastructures, pour plus de 9 milliards de dollars, de ports, d’aéroports et de lignes de chemins de fer pour désenclaver l’Ethiopie dont l’accès à la mer passe par Djibouti.

D’autres grandes puissances ont déjà saisi l’intérêt stratégique que représente ce petit pays et y disposent déjà de bases militaires. Les Américains sont présents dans le pays depuis 2002 et ont récupéré le camp Lemonnier, une ancienne base de la Légion étrangère française. Cette base permet à Washington de contrôler l’entrée de la mer rouge et Canal de Suez, de lutter contre la piraterie maritime et de mener les opérations contre le terrorisme islamique au Yémen et dans la Corne de l’Afrique, notamment en Somalie. Le Japon y est présent dans le but de se protéger contre la piraterie. Ancienne puissance coloniale, la présence française y est plus ancienne. La présence à proximité d’une base chinoise serait une situation inédite.


Les chemins de Dien Bien Phu. Franck Mirmont.

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mai 16th, 2015


Avant de vous parler de cet ouvrage, je tiens à vous rappeler quelques principes qui m’anime depuis la mise en ligne de ce blog:

  • je suis passionné par la lecture d’ouvrages d’histoire, d’histoire militaire et de géopolitique
  • j’ai créé ce blog pour partager mes lectures avec d’autres lecteurs passionnés par les même sujets
  • j’ai une affection bienveillante pour les auteurs et les éditeurs qui contribuent à l’existence même de cette passion

Bon, après ce préambule, je vais vous parler de « Les chemins de Dien Bien Phu » qui est, selon moi, un ouvrage « exceptionnel »:

  • il rassemble les souvenirs de six « Anciens » (Heinrich Bauer, Jean Carpentier, Jean Guêtre, Pierre Lalanne, Bernard Ledogar et Jean-Louis Rondy) autour de la guerre d’Indochine et de Dien Bien Phu mais également les souvenirs de leur jeunesse et de leur carrière militaire du début jusqu’à la sortie du service actif, voire au delà. Sans cet ouvrage, ces souvenirs n’auraient sans doute pas été publiés; or, ils présentent un intérêt certain.
  • l’ouvrage met très bien en perspective la vie militaire, les combats, la condition de prisonnier du Vietminh , la libération et les séquelles de ces hommes pris dans un conflit majeur de la décolonisation
  • on pourrait donc penser, à première vue, qu’il ne s’agit que d’un assemblage plus ou moins organisé de souvenirs de guerre. Mais cet ouvrage n’est clairement pas que ça. Franck Mirmont met en musique, en perspective, ces souvenirs pour nous dresser la situation de la guerre d’Indochine et de la bataille de Dien Bien Phu en particulier. Il le fait avec maîtrise mais aussi avec un certain talent d’écriture, ce qui ne gâche rien, évidemment !
  • l’auteur touche particulièrement le lecteur dans les chapitres évoquant  les quelques mois de captivité des prisonniers de Dien Bien Phu: les sévices, les maladies, la malnutrition, les corvées, la mort, l’épuisement physique et moral et les méthodes de rééducations chères au Vietminh. 70% des prisonniers vont disparaître en quelques mois…
  • mais Franck Mirmont ne s’arrête encore une fois pas là, il va nous faire accompagner ces six témoins dans leur retour à la vie militaire puis civile avec l’impact de la guerre sur leur vie et sur leur carrière.

Quand on referme ce livre, on ressent clairement le respect, voire l’affection, de Franck Mirmont pour ces hommes. Souvent, je n’aime pas entendre parler de « devoir de mémoire » quant il s’agit de faits historiques mais, pour une fois, je trouve que le terme s’applique  ici bien justement. On retrouve d’ailleurs, avec bonheur, l’esprit que l’éditeur, les éditions Nimrod, avait mis dans la volonté de faire parler un témoin de premier plan de la guerre d’Indochine, le colonel Sassi, juste avant sa disparition.

Mais au fait, qui sont ces fameux témoins rassemblés ici ?

  • Heinrich Bauer est allemand d’origine et sergent au 2e BEP
  • Jean Carpentier est navigant sur Privateer de l’Aéronavale
  • Jean Guêtre sert dans les commandos du Nord-Vietnam
  • Pierre Latanne est jeune officier au 5e Bawouan, les paras vietnamiens
  • Bernard Ledogar est para au 6e BPC de Bigeard
  • et Jean-Louis Rondy est médecin au 1er BEP

Ces destins, aux origines si disparates, vont se rejoindre peu à peu dans la guerre d’Indochine et pour cinq d’entre eux, se retrouvaient à Dien Bien Phu puis dans les camps de prisonniers du Vietminh.

Evidemment, l’ouvrage fourmille d’anecdotes, particulièrement en ce qui concerne le service de santé d’ailleurs. J’ai bien apprécié aussi celles concernant les abris et les mouvements au sein du camp retranché ainsi que les opérations difficiles autour du camp juste avant la bataille.

Sur la forme, on constatera un travail de mise en situation très bien fait qui permettra même au lecteur peu au fait de la guerre d’Indochine de ne pas être perdu dans un texte qui fait quand même ses 576 pages ! On notera aussi l’utilisation régulière des notes confidentielles de la CIA sur la situation de l’Indochine (ces notes sont reprises d’ailleurs dans un autre ouvrage que vient d’éditer les éditions Nimrod sur le sujet). On trouvera aussi six histogrammes sur les pertes de la guerre d’Indochine et de Dien Bien Phu.

L’ouvrage est particulièrement critique sur le commandement en Indochine et sur le choix d’implantation d’une base aéro-terrestre à Dien Bien Phu sensé bloquer l’accès du Vietminh au Laos mais qui va vite se transformer en camp retranché où les forces françaises vont peu à peu se recroqueviller pour attendre l’assaut des Viets et la conférence de Genève devant statuer sur le sort de l’Indochine. On retrouve là des accents à la Roger Delpey, un auteur d’ailleurs présent dans la bibliographie.

Au final, si vous vous intéressez aux guerres de la décolonisation, à la guerre d’Indochine, à Dien Bien Phu et aux récits de guerre, ne passez sincèrement pas à côté de cet ouvrage. Il mérite franchement de figurer dans votre bibliothèque.

Je tiens encore une fois à saluer le travail de l’éditeur, les éditions Nimrod, qui, s’il s’est lancé initialement par la traduction de best-sellers de récits de guerre et de thrillers anglo-saxons (Andy McNab, Chris Ryan, Marcus Luttrell, Chris Kyle,…), a su, depuis quelques années, nous livrer de beaux témoignages sur l’engagement de l’armée française d’hier et d’aujourd’hui: le colonel Sassi, Alain Alivon dit « Marius », Jean-Claude Saulnier, Marc Scheffler ou Yohann Douady,…

Les chemins de Dien Bien Phu. Aux éditions Nimrod en avril 2015. 576 pages avec un beau cahier photos n/b et couleur, des histogrammes, des cartes de situation très régulières, sources, archives et bibliographie.


Exercice Diana 2015

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J'ai fermé vos cercueils

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Les larmes de mon grand-père

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Je connais aujourd’hui la date exacte de l’événement, elle est dans tous les manuels d’histoire… C’était le 2 février 1943... Mais ce jour là était un jour de guerre et d’occupation ordinaire pour les Français de l’est du pays avant de devenir la date de la première défaite allemande de cette guerre qui fit tant de victimes. J’étais aux côtés de mon grand-père comme chaque fois que j’en avais l’occasion, devant le poste de radio, meuble en bois au dôme bombé, majestueux, à la petite ouverture semblable à une bouche par laquelle nous parvenait la voix, cette voix venant de Londres. Après l’annonce habituelle : « Ici Londres, les Français parlent aux Français, on les aura les boches !», la voix amie, à travers le brouillage, nous annonça la nouvelle espérée : À Stalingrad, les forces allemandes défaites, exsangues, s'étaient rendues aux forces de l'Armée rouge. C’est à cet instant, levant les yeux vers mon grand-père, que je vis, chose inouïe, des larmes roulant sur ses joues et venant se perdre dans sa moustache.

Mon grand-père, d’un naturel réservé, laissait, pour une fois, percevoir ses sentiments face à un dénouement tant espéré et longtemps déçu. J’ai toujours le souvenir de la peur qui me saisit à cet instant, le croyant subitement souffrant. Un peu plus tard, il m’a expliqué avec des mots compréhensibles pour un gamin de dix ans ce que signifiait cette victoire pour notre pays.

Cet homme, né en Suisse, à Lugano, était venu dans l’est de la France chercher du travail comme l’ont fait de nombreux étrangers, italiens ou polonais à cette époque ou comme le font aujourd’hui les magrébins et les africains. Plâtrier de son état, d’abord ouvrier puis à son compte comme artisan, il menait sa vie comme tout le monde, bien intégré. Survint la guerre de 1914. Considérant que son pays d’adoption était en danger et qu’il lui était redevable, il s’engagea dans la légion étrangère et participa au conflit d’où il ressortit en mauvais état physique mais heureusement sain et sauf. Il obtint sa naturalisation peu après.

Comme chacun, j’ai connu d’autres moments forts dans ma vie mais ces larmes sont restées à jamais dans ma mémoire et dans mon cœur. S’il était encore en vie aujourd’hui, je verrais sans aucun doute à nouveau des larmes sur ses joues, non pas de bonheur cette fois mais de honte à la nouvelle de la défection du Président français aux cérémonies commémoratives de la victoire de 1945 à Moscou. Défection qui ne lui sera, je l’espère, jamais pardonnée.


Troisième souper des grenadiers zouaves de Thy

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 le 9 mai 2015.

Le peloton des grenadiers de la compagnie des zouaves de Thy-le-Château a fêté ses 10 ans l’an dernier.

Le peloton des grenadiers de la compagnie des zouaves de Thy-le-Château a fêté ses 10 ans l’an dernier.-ÉdA

Le repas a été l’occasion de dévoiler le nouveau fanion de la compagnie. Celui-ci rappelle la bataille de Camerone.

Samedi soir, à la salle du Gymnase de Thy-le-Château, une centaine de convives ont participé au 3e souper du peloton des grenadiers de la compagnie locale de zouaves. «Pour notre 10e anniversaire, célébré l’an dernier, nous nous sommes offert un nouveau fanion sur lequel on peut lire que le groupe a pris part à la bataille de Camerone du 30 avril 1863 au Mexique. Notre objectif est de reconstituer le costume exact porté par les grenadiers zouaves lors de cette bataille», explique Carmine Di Ulio.

Nouveau cache-nuque

Cette année, l’équipe souhaiterait agrémenter son costume du cache-nuque de la Légion étrangère. Les grenadiers zouaves de Thy-le-Château constituent un peloton fermé d’une trentaine d’hommes dont le capitaine est Christophe Bayet.


Henri Weill, auteur de "Légionnaires"

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