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Légionnaire toujours...

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2015




Aux frères d'armes

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24 mars 2015

Du 16 Avril au 30 Mai 2015

La Galerie des Molières organise une action de solidarité au profit de l' institution des invalides de la légion étrangère à Puyloubier, en partenariat avec la municipalité de Miramas, et avec la coopération de la division rayonnement et patrimoine de la légion étrangère.
Une exposition, Aux frères d'armes, se tiendra à la galerie du 16 avril au 30 mai.
Vous êtes invités au vernissage le 16 avril à 18h30, en présence des peintres officiels des armées et des artistes.


Camerone 2015, François Monarcha portera la main du capitaine Danjou

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Ainsi va le monde !

lundi 23 mars 2015

Le 29 août prochain, il fêtera ses 97 ans. Né en Pologne, élevé en Allemagne puis en France, François Monarcha s'engagea en 1936 à la Légion qu'il quittera vingt ans plus tard. Entre-temps, il aura croisé le général Rollet, figure tutélaire de l'institution puis à partir de 1943, participé aux combats de la France Libre. Nommé chef de section au feu en novembre 1944 à Arcey (Doubs, bataille des Vosges et d'Alsace), il entre avec le RMLE (Régiment de marche de la Légion étrangère), à Colmar le 2 février 1945. Blessé en avril en Allemagne, il passera dix neuf mois dans quatre hôpitaux français avant de rejoindre Bel-Abbes. L'adjudant-chef Monarcha est titulaire de la fourragère de la croix de guerre 39-45, à titre individuel. Chevalier de la Légion d'honneur (2004) il a également reçu la médaille militaire en 1950. Le 30 avril prochain, il sera accompagné de l'adjudant-chef Rowe du 2ème REI, sous-officier d'active le plus décoré de la Légion étrangère et du brigadier-chef (er) Termellil.


Prisonniers du Viêt-minh : de Diên Biên Phu au Camp-Tribunal de Cho Chu

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Author/Creator
Ortholan, Henri.
Language
French.
Imprint
Dinan : Pays de Dinan, c2013.
Physical description
207 p. : ill., maps ; 24 cm
Bibliography
Includes bibliographical references (p. 194-195).
Contents
  • Soutiens à l'édition de ce livre -- Introduction -- Le 7 mai 1954 -- Près de 11 000 prisonniers -- Eopération Castor -- La bataille de Diên Biên Phu -- Le silence du champ de bataille -- La nuit du 7 au 8 mai -- De Diên Biên Phu au Camp de Cho Chu -- Ceux qui tentent de s'évader -- Tous repris, ils partent, de toute façon, avec les autres -- Il y a ceux qui restent quelques jours à Diên Biên Phu -- Comme les autres et avec les autres -- En camion Mol otova -- Les reporters tentent leur chance. -- La menace aérienne -- Pris dans la logistique Viêt-minh -- Le dernier tri -- Earrivée à Cho Chu -- Le Tribunal militaire central Viêt-minh de Cho Chu -- Les "pensionnaires" de Cho Chu -- Encadré : Le Capitaine René Hébert avec les reporters de Diên Biên Phu -- Entre l'enfer et le paradis -- Un camp-tribunal : deux régimes -- Vingt-cinq en cellule -- Quinze en prison commune -- La vie en cellule -- Hygiène et santé -- Le 14 juillet 1954 -- Les Enjeux de Cho Chu -- Rééducation d'abord -- La mise en condition -- Les interrogatoires -- La catéchisation -- La compromission -- Les aumôniers, des prisonniers "différents" -- Les commissaires politiques face aux captifs -- La rééducation ? Un échec -- La Dispersion des captifs -- Une idée d'évasion sans suite -- La dispersion -- Le régime "s'assouplit" à Cho Chu -- Un jeu cruel -- Encadré : Les Interrogatoires du lieutenant René Vilbert -- Ultimes transferts -- Les "seize" quittent Cho Chu -- Ceux qui ont quitté Cho Chu le 23 juillet -- Le Camp n° 42 -- Le "Camp du Laos" (Camp n° 123) -- Le Camp n° 1 -- Bref séjour au Camp n° 1 -- La mort du lieutenant Yves de Chappotin -- La porte s'ouvrira-t-elle ? -- La liberté -- Encadré : Que faisait René Péchard (alias Hugner) à Cho Chu ? -- La Liberté retrouvée -- Hanoi, Dalat, Saigon -- Retour à la Légion -- Pensées aux familles et impressions diverses -- Les "oubliés" -- Septembre-octobre 1954 -- Rendu à la liberté -- Le courrier en captivité -- Les objets saisis et restitués -- Retours sur le passé -- Liquidation administrative de Diên Biên Phu -- Contrecoup des événements.
Publisher's Summary
"Le Tribunal militaire central Viêt-minh, à Cho Chu, était un camp Viêt-minh particulier qui, après la chute de Diên Biên Phu le 7 mai 1954, rassembla dans l'ancien Tonkin quarante prisonniers européens et six autochtones, aux profils bien définis : des officiers et des sous-officiers de renseignement, de transmissions ou de sécurité militaire, des aviateurs, des évadés repris et même des aumôniers (catholiques et protestant). Il y avait parmi eux de nombreux légionnaires, parachutistes et coloniaux. Il s'agit d'un épisode très peu connu des camps Viêt-minh, durant la guerre d'Indochine (19461954). Tous considérés par le Viêt-minh comme de "dangereux criminels de guerre", uniquement en raison des fonctions qu'ils ont occupées dans le camp retranché, ils connaissent une captivité différente de celle des autres prisonniers du Corps expéditionnaire français d'Extrême-Orient, tant par le cadre de leur internement que par le régime auquel ils ont été soumis. La rédaction de cet ouvrage s'appuie essentiellement sur les témoignages, lettres et récits de ces anciens captifs, recueillis depuis de longues années. Remis en perspective, ces écrits permettent de sortir de l'oubli les conditions de leur capture, de leur transfert, de leur internement dans ce camp-tribunal jusqu'à leur libération à Vietri, début septembre 1954."--P. [4] of cover.

L’équipage du Floréal réhabilite des tombes de militaires français à Madagascar

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Mise à jour : 20/04/2015 15:19

 

Le 13 avril 2015, l’équipage du Floréal, en escale à Fort Dauphin au Sud-Est de Madagascar, a réalisé une action civilo-militaire au profit du cimetière de la ville.

Une trentaine de tombes de militaires français enterrés depuis la fin du 19ème siècle au cimetière de Fort Dauphin ainsi que plusieurs allées de tombes malgaches ont pu être défrichées par les marins français. Un ancien marin, à présent restaurateur, a apporté son soutien financier à l’opération qui a réuni une quinzaine de marins français et cinq Malgaches.

Ils ont travaillé pendant plusieurs heures pour accomplir ce devoir de mémoire, réalisé dans la bonne humeur et à la main, au coupe-coupe, selon la tradition locale. L’entretien de ces tombes n’avait pas été réalisé depuis plusieurs années.

En parallèle, le Floréal a accueilli à son bord une dizaine de pompiers du port d’Ehoala, qui ont conduit un exercice d’assistance à un bâtiment.

Déployé en océan Indien et basé à la Réunion, la frégate Floréal participe à l’exercice de la souveraineté française dans cette région, à la lutte contre la pêche illégale, à la surveillance du trafic maritime et à l’entretien des relations bilatérales. Cette frégate de surveillance est régulièrement amenée à participer à l’opération Atalante de lutte contre la piraterie.

Sources : Etat-major des armées
Droits : Ministère de la Défense 

Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900... (1901)

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Pour que l’oublie ne se creuse au long

des tombes closes, pour qu’ils ne soient

pas morts, pour une chose morte.

 

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 25/12/1901

 

Nominations, mutations, médaille militaire

TROUPES MÉTROPOLITAINES

INFANTERIE

M. Daniel d'Aumont, lieutenant au 1er régiment étranger, a été mis hors cadres (bataillon étranger de Madagascar).

 

MÉDAILLE MILITAIRE


La médaille militaire a été conférée au sergent Buèche, du bataillon étranger de Madagascar.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 21/12/1901

 

PARTIE NON OFFICIELLE


NOUVELLES ET INFORMATIONS

Le programme des aménagements et améliorations à apporter à la ville de Majunga, tel qu'il a été indiqué au Journal Officiel N° 627 du 10 août dernier, est poursuivi avec activité.


L'avenue de Mahabibo est terminée depuis le boulevard extérieur jusqu'à l'entrée du Bostany, où l'on a rencontré, dans l'axe de la rue du Colonel Barre, un mamelon rocheux que l'on nivelle en ce moment. Les rues desservies par l'avenue de Mahabibo ont été faeile jusqu'à extraction complète des terres faciîement transportables. Le boulevard de ceinture est achevé sur une longueur de cent soixante  mètres, et un fossé suffisamment profond a été creusé le long de l'avenue et du boulevard extérieur afin d'assurer l'écoulement des eaux.


La rue du Colonel Barre a été poussée jusqu'à vingt mètres de l'avenue de France prolongée, dont la partie restant à exécuter sera Commencée aussitôt que le mamelon rocheux visé plus haut aura été enlevé. La rue de l'infanterie de Marine a été nivelée dans toute sa longueur ainsi que la rue de Flacour; la rue du Commerce et la Grande-Rue, qui coupent perpendiculairement  la rue du Colonel Barre, sont très avancées.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 11/12/1901 

 

ORDRE GÉNÉRAL 368

 

Sur proposition de M. le colonel commandant supérieur du Sud, et en vue de perpétuer à Madagascar, le nom des militaires morts pour la patrie, le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances décide :

 

Le poste de Behara (cercle de For-Dauphin) recevra la dénomination de :

Poste Astoin
capitaine à la 4e compagnie du bataillon étranger de Madagascar, blessé mortellement au feu le 26 octobre 1901.

 

Le poste d'Ambondro (cercle de Fort-Dauphin) portera le nom de :

Poste Mousnier-Buisson

Lieutenant d'infanterie coloniale hors cadres, tué à l'ennemi le 10 septembre dernier.

 

Tananarive, le 15 Novembre 1901. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 16/11/1901 

 

Nominations, Mutations
Promotions


Ont été promus :

Au grade de lieutenant-colonel: MM. les chefs de bataillon Félineau, de la légion étrangère, et Méhouas, de l'infanterie coloniale,


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 13/11/1901

 

NOUVELLES ET INFORMATIONS

 

En attendant que des renseignements plus complets parviennent à l’État-major, on peut, dès maintenant, faire connaitre les résultats des premières opérations de pénétration chez les tribus Antandroy du Sud qui avaient refusé, jusqu'à ce jour, de reconnaitre notre autorité.

Ces opérations ont commencé vers le milieu du mois d'octobre écoulé; des détachements partis des postes d'Ambovombe, d'Ambondro et de Tsihombe ont battu le pays à l'Ouest du Mandrare et, par une action concentrique, ont refoulé vers la mer toutes les bandes rebelles. Ces opérations ont eu un succès complet. Le principal chef des dissidents, Tsitisy, vient, en effet, de faire sa soumission en remettant soixante-quatre fusils.

Nous avons malheureusement à déplorer la perte de deux officiers; le capitaine Astoin, de la Légion étrangère, et le lieutenant Mousnier-Buisson, de l'infanterie coloniale, tués dans des embuscades tendues par les Antandroy dans ce pays difficile et couvert d'épais massifs de cactus; en outre, trois tirailleurs sénégalais, un caporal de milice et quelques partisans ont été tués ou blessés.

Le commandant Blondlat qui dirige ces opérations avec une activité remarquable et une méthode sûre, a reçu lui même à la jambe une blessure peu dangereuse, qui ne l'a pas empêché de conserver son commandement. 


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 09/11/1901

 

PARTIE NON OFFICIELLE

 

NÉCROLOGIE

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances a le regret de porter à la connaissance de la Colonie les décès de M. le capitaine Astoin et R.P. Brunetti.

 

Né le 10 avril 1867, à Fort de France (Martinique), M. le capitaine Astoin entrait à l’École spéciale militaire le 28 octobre 1885. A sa sortie, il était affecté au 61e régiment d'infanterie, et, nommé lieutenant restait classé au même régiment.

Promu capitaine le 30 décembre 1896, et affecté tout d'abord, au 30e de ligne, il passait le 16 janvier 1899, au 1er régiment de la Légion étrangère et était désigné, en septembre 1900, pour servir à Madagascar, où il débarquait le 2 octobre.

Il y fut nommé au commandement du secteur d'Ambohibe (cercle de Tulear), et s'acquitta, jusqu'au 2 septembre 1901, de ses fonctions administratives et militaires à la satisfaction de tous.

Affecté, à cette date, à la 4e compagnie du bataillon étranger, dans le cercle de Fort-Dauphin, le capitaine Astoin prit part, dès son arrivée, dans cette région, aux opérations dirigées contre les tribus Antandroy, réfractaires et fut, le 26 octobre, près d'Ambovombe, atteint à l'abdomen d'un coup de feu tiré par un rebelle du groupe Maroaloka. Il mourut sans agonie, le 29 octobre, à Ambovombe, des suites de cette blessure.

M. le capitaine Astoin était un officier du plus grand mérite; à ses remarquables qualités militaires, à une bravoure à toute épreuve, il joignait une instruction très étendue.Ses chefs l'avaient en haute estime et il était profondément aimé de ses hommes, qu'il traitait toujours avec justice et bonté.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 06/11/1901   

 

ORDRE GÉNÉRAL 367

 

Il cite plus particulièrement :

le sergent-major du génie Chanat, les sergents du génie Cauzique, Broissin, Deprunt, Dufour, le sergent d'infanterie coloniale Volpesnil, les sergents de la légion étrangère David et Mangin, les dessinateurs Bayer et Romersa, le comptable Flahaut, le magasinier Aguesse, le secrétaire Boerner, le caporal du génie Collomb, le caporal Dechaize, de l'infanterie coloniale, le soldat Cravaillac, de la légion étrangère, le soldat Grousset, du génie, qui n'ont cessé de se montrer des auxiliaires utiles et dévoués dans les divers services auxquels ils ont été attachés;

Anivorano, le 21 Octobre 1901. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 26/10/1901  

 

Nominations, Mutations,
Légion d’honneur, Médaille Militaire

Médaille Militaire 

La Médaille Militaire a été conféré :


Au sergent Parcellier, du bataillon étranger de Madagascar;

Au sergent Bichet, du bataillon étranger de Diego-Suarez.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 05/10/1901 

 

EXTRAITS

Par arrêté du 1er septembre,


M. le lieutenant Duboy, de la 1re compagnie du bataillon étranger de l'Imerina, mis à la disposition de M. l'administrateur chef de la province d'Ankazobe pour remplir des fonctions administratives, est rendu au service général à la date du 15 août 1901.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 21/09/1901

 

COMMANDEMENT SUPÉRIEUR DU SUD

(2e PARTIE)

CERCLE DE FORT-DAUPHIN

Le Général a répondu comme suit à ces paroles :

MESSIEURS,
« Je vous suis très reconnaissant à tous pour l'aimable accueil qui m'est fait à Fort-Dauphin.
« Le jour de mon arrivée, c'était le commandant Blondlat, ainsi que les officiers et fonctionnaires du cercle, qui s'étaient réunis pour me recevoir; aujourd'hui, ce sont les colons

 

LA SITUATION ACTUELLE DU CERCLE DE FORT-DAUPHIN

...

Or, la raison d'être de nos opérations militaires coloniales est toujours, et avant tout, économique, et c'est précisément le cas pour l'Androy, puisqu'il est désormais établi que ce pays est un sérieux marché d'importation et d'exportation: importation de toiles, exportation de bœufs.

Mais il faut aussi que l'effort à donner soit proportionné au rendement, c'est-à-dire, en l'espèce, qu'il ne soit pas besoin d'énormes effectifs et de tout ce qu'ils entraînent.

Or, ici, il faut exclure a priori l'idée de gros effectifs. Le cercle de Fort-Dauphin tout entier comporte :
1 compagnie 1/2 de tirailleurs sénégalais, 2 compagnies de tirailleurs malgaches, 1 compagnie de légion; sauf, probablement, un peloton de Sénégalais de plus, il n'en faut pas davantage.

De gros effectifs dans l'Androy ne trouveraient pas à vivre et ne pourraient pas se mouvoir, faute d'eau et faute de porteurs. J'ai dit combien les points d'eau étaient rares; quant aux porteurs, les Antandroy se refuseraient absolument à les fournir spontanément et il ne faut pas songer à les exiger de vive force, dans leurs impénétrables abris, sous peine de déterminer une situation qu'il est nécessaire, à tout prix, d'éviter.

...

A : Dans le secteur de Behara, le capitaine Met a définitivement assuré la soumission du groupe Antaisimo, entre Behara et Ampasimpolaka et, comme sanction, lui a fait exécuter les routes de ravitaillement d'Andrahomena à Ampasimpolaka et de Behara à Manambaro. 

...


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 11/09/1901

 

EXTRAITS

Par arrêtés du 13 août,


M. Rocchietti Joseph-Antoine, soldat de la Légion étrangère, libéré dans la colonie et employé en qualité de journalier à la station d'essais de Nahimpoana (cercle de Fort-Dauphin), est nommé jardinier-stagiaire du service de l'agriculture, au traitement annuel de 2000 francs, et maintenu à la station d'essais de Nahimpoana.

La durée du stage est fixée à une année, à l'expiration de laquelle M. Rocchietti pourra être licencié ou titularisé.

 

COMMANDEMENT SUPÉRIEUR DU SUD

Le gouverneur Général a continué son voyage autour de l'île.

CERCLE DE TULEAR

Le lendemain 1er août, il a inspecté successivement les divers détachements de la garnison : Légion étrangère, conducteurs sénégalais et milice; il a visité leurs divers casernements, qui sont fort bien tenu, et, en particulier, celui de la Légion étrangère, pavillon en pierre, construit par les légionnaires eux-mêmes.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 04/09/1901

 

ORDRE GÉNÉRAL

de félicitations pour les travaux de construction de postes et de routes exécutés dans le cercle de Fort-Dauphin.

 

A son passage à Fort-Dauphin, le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, a pu se rendre compte des résultats remarquables obtenus dans le cercle depuis deux ans, tant au point de vue de la construction de routes charretières qu'à l'installation de poste définitifs

Dans un pays particulièrement difficile, où la main-d’œuvre est rare, avec des crédits très modestes, les commandants du cercle de Fort-Dauphin et leur collaborateurs ont réussi à relier les uns aux autres tous les postes de l'intérieur, soit par des routes charretières, soit par d'excellent chemin muletiers.

Actuellement, dans tout le cercle de Fort-Dauphin, les bourjanes ne sont employés qu'exceptionnellement. Tout le ravitaillement se fait, soit par voiture, soit par les mulets. Les officiers se servent également de mulets pour leur tournées et les reconnaissances. Ce résultat a eu les plus heureuses conséquences sur la pacification du cercle.

 

Dans les postes, les officiers et les sons-officiers ont su dresser des ouvriers indigènes, installer des briqueteries, des ateliers de menuisiers et de charpentiers et réussir ainsi, à la fois, à installer des postes dans des conditions particulièrement favorables et à créer dans le pays des industries nouvelles.

Ces excellents résultats n'ont pu être obtenus que grâce au dévouement et à l'intelligente collaboration de tous les officiers, fonctionnaires, sous-officiers et soldats stationnés dans le cercle de Fort-Dauphin.

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances félicite particulièrement :


MM. les capitaines Met, CoIombat, les lieutenants Pettelat, Vallod, Lamy, Girard, l'inspecteur de la garde indigène Morelli, M. le commis des affaires civiles de Villèle, pour l'intelligence avec laquelle ils ont organisé les chantiers de route et le dévouement dont ils ont fait preuve pendant toute la durée des travaux.

L'adjudant Moutillot, le sergent-fourrier Chatelain : « Ont prêté au commandant du secteur d'Ambovorombe le concours le plus dévoué pour l'installation du poste et le percement des puits d'Ambovombe ».

Le sergent-fourrier Bellivier, le sergent Cassagnet : « Pour l'activité et l'intelligence dont ils ont fait preuve en dirigeant les travaux de la région d'Imanombo ».

Les sergents Mercier, Lechardeux, Mariani : « Chargés de surveiller la construction de routes, sesont acquittés de leur tâche avec beaucoup d'intelligence et d'activité ».

Les soldats Gervais, Walbot, Crinalla, Hotke, du bataillon étranger : « Ont rendu beaucoup de services dans l'exécution des travaux de Fort-Dauphin, de Ranomafana et de Behara ».

Les caporaux Bern, Lebran, Elvert, les soldats Hutker, Lauthuis, Steinlocher, Waltener, Schrebler, Witsch, Qhaddlig, Heliez, Claudon. Stareck, Berchom, le caporal de milice Tsilizy : « Pour le dévouement de tous les instants dont ils ont fait preuve dans la surveillance des chantiers de construction des routes du cercle ».

Le Gouverneur Général tient également à signaler les chefs indigènes Rajoanary, Tsaranivo, Behempo, Dimby, Isambo, Retara, Reanievo, Befandily, dont l'activité et le zèle ont permis de recruter la main-d’œuvre nécessaire pour mener à bien ces travaux.

Fort-Dauphin, le 13 Août 1901.
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 24/08/1901

 

Nominations, Mutations, Tableaux de concours
pour la Légion donneur et la médaille militaire 

Armée
Mutations

M. le capitaine d'infanterie hors-cadre Colombat a été réintégré au 2e Régiment étranger.

Médaille militaire

A l'adjudant Simon,  aux sergents Guillaume, Archiéri, aux soldats  Wirtz, Refloch, Lobreaux, Stevens, Leveillé, Hardy, Dehaut du bataillon étranger de Madagascar.

Au sergent Weisskopf, aux caporaux Kohler et Kerl, aux soldats Rosenow, Kinting, Lüick du bataillon étranger de Diego-Suarez.

Au sergent-major Gangel, aux sergents Battini et Fine, au clairon Wehrling du 1er Régiment étranger.

Au sergent Bourgeois, aux soldats Loos et Tourtois du 2e Régiment étranger.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 21/08/1901

 

Nominations, Mutations, Tableaux de concours
pour la Légion donneur et la médaille militaire 

 

LÉGION D'HONNEUR

Sont promus ou nommés :

Au grade de chevalier :

M. le capitaine Bourdieu, du bataillon étranger;

M. le lieutenants Méchin, du bataillon étranger;

M. l'adjudant De Lapisse, du bataillon étranger. 

A été inscrit d'office au tableau de concours, pour le grade de chevalier: M. le lieutenant Pettelat, du bataillon étranger.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 17/07/1901  

CABL0GRAMMMES DE PARIS

(Agence Havas)

Paris, 12 juillet

Sont nommés chevaliers de la Légion d'honneur,

les capitaines Bourdieu et du Bois de la Villerabel, de la légion étrangère, 

Paris. 13 juillet, 6h. 25 soir.
Le capitaine Détrie est promu chef de bataillon.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 06/07/1901 

Nominations, Mutations, Tableaux de concours
pour la Légion donneur et la médaille militaire

LÉGION ÉTRANGÈRE


Par décision du 29 mai,

M. le lieutenant de Marquessac a été affecté au 1er étranger.

M. le lieutenant Keller a été affecté au bataillon étranger de Madagascar.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 03/07/1901



Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 26/06/1901

NOMINATIONS, MUTATIONS, TABLEAU D'AVANCEMENT

ARMÉE

Promotions

Par décret en date du 16 mai 1901, a été nommé
Au grade de chef de bataillon [choix] : M. Solmon, capitaine d'infanterie hors cadres (bataillon étranger de Madagascar).

 

Visite du Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar dans la région de Diego-Suarez

Dans l'après-midi du 9, le Général et les officiers qui l'accompagnaient ont visité les travaux d'une route que construit en ce moment le lieutenant Landais, du bataillon étranger de Diego-Suarez. Cette route, partant du camp d'Ambre, pénètre dans le massif forestier et sera dirigée, plus tard, dès qu'elle aura atteint le versant sud, d'une part, sur Vohemar, de l'autre sur le cercle de la Grande-Terre. Elle permettra le ravitaillement facile des troupes de Diego-Suarez et présentera aussi cet avantage considérable de constituer une excellente voie commerciale entre le port de Diego et les régions fertiles et peuplées du sud. On sait combien est difficile actuellement la circulation sur les chemins qui suivent le littoral et se dirigent, soit sur la Grande-Terre, soit sur Vohemar.

C'est cette voie que le lieutenant Landais a été chargé de construire,à partir du camp d'Ambre.

Les travaux, commencés le 24 octobre dernier, ont permis d'établir déjà, à ce jour, 17 kilomètres de piste muletière. Enfin, pour faire apprécier la salubrité de la montagne, on ne saurait trop mettre en lumière que les travaux sont complémentent exécutés par des soldats européen du bataillon étranger, dont l'effectif a varié, aux différentes périodes, de 60 à 110 hommes. A part une interruption motivée par la saison des pluies, du 24 mars au 14 mai, les travaux se sont poursuivis sans interruption et l'état sanitaire des hommes n'a cessé d'être  excellent. Il faut signaler aussi qu'en aucun point, les pentes de la route ne dépassent 8%, que le tracé permettra la transformation ultérieure en route praticable aux voitures légères et qu'enfin, on n'a pas eu, jusqu'à présent, a effectuer de traversées de cours d'eau ou de ravins nécessitant la construction de ponts ou d'ouvrages d'art.

Le Général a aussi visité au camp d'Ambre les potagers militaires des troupes d'infanterie coloniale et de la légion étrangère, qui sont tous deux fort bien tenus. Celui du bataillon étranger, établi dans la partie élargie d'un ravin situé à l'ouest du camp et sur une superficie de 3 hectares environ, a été fort intelligemment installé par M. le capitaine Martin. Il n'a cessé de donner les meilleurs résultats depuis sa création, et a permis, par des fournitures journalières de légumes, d'améliorer considérablement les ordinaires de la troupe, Le jardin est pourvu d'une canalisation d'eau qui permet d'en irriguer toutes les parties et d'y faire pousser indistinctement tous les légumes d'Europe.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 19/06/1901  

 

EXTRAITS

Par arrêtés du 3 juin,

M. le lieutenant Dumonceau, de la 2e compagnie du bataillon étranger de Majunga, est nommé officier de renseignements du cercle de Maintirano, en remplacement du capitaine Rey, rapatriable.
Cet officier continuera à compter à sa compagnie et aura droit, à dater du jour de son entrée en fonctions, aux indemnités prévues par les arrêtés en vigueur.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 29/05/1901 

 

NOMINATIONS, MUTATiONS, AVANCEMENT

Sont mis hors cadres pour servir au bataillon étrannger de Madagascar :

les capitaines : Bourdieu, Solmon, Canton, les lieutenants : Beynet, Bablon.

 

Sont affectés au 1er Régiment étranger :

MM. les capitaines Morel, Lamarque, du Bois de la Villerabel.

Sont réintégrés au 2e régiment étranger :

M. les lieutenants Petit et Dubroca.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 11/05/1901

 

EXTRAITS

Par arrêtés du 20 avril,
M. le capitaine Mauvillain, de la 2e compagnie du 13e régiment d'infanterie coloniale, est nommé provisoirement administrateur de la province d'Ankazobe, en remplacement de M. l'administrateur Lacaze, appelé à d'autres fonctions.
Cet officier passera le commandement de sa compagnie au lieutenant Braud et le commandement des troupes de la province à M. le capitaine Solmon, de la 1re compagnie du bataillon étranger.
M. le lieutenant Duboy, de la 1re compagnie du bataillon étranger de Majunga, est mis à la disposition de M. le capitaine faisant fonctions d'administrateur de la province d'Ankazobe, pour y remplir des fonctions administratives.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 01/05/1901

 

EXTRAITS

Par décision de M. l'administrateur chef de la province d'Ankazobe, du 27 mars,
M. le lieutenant Duboy, de la 1re compagnie du bataillon de légion étrangère, remplira les fonctions de chef du district de Kiangara.

 

NOMINATIONS

dans l'ordre de l'Etoile d'Anjouan

Le Ministre des Colonies informe, par cablogramme N° 92, du 24 avril dernier, le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, que les propositions dans l'Ordre de l'Etoile d'Anjouan des Comores, faites à l'occasion du 1er janvier 1901, sont approuvées.

En conséquence, sont nommés :

Pour le grade de Commandeur:
Taupin Maurice-Charles-Alphonse, chef de bataillon, commandant le bataillon étranger.

Pour le grade de Chevalier:
Petit Louis-Victor, soldat de 2e classe à la légion étrangère, Etat-Major.

Jullien Jean-Pierre, lieutenant à la légion étrangère.

Schneider Antoine, sergent à la légion étrangère, Diego-Suarez.

Drescher Karl-Frédéric-Bruno, soldat de 1re classe à la légion étrangère, Diego-Suarez.

Archiéri Alessandro-Francesco, sergent à la légion étrangère, territoire du Sud.

Fichter Adolphe, sergent-fourrier à la légion étrangère, territoire du Sud.

Vanstraelen François-Antoine, sergent à la légion étrangère, territoire du Sud.

Richelet Emile-Eugène, soldat de 1re classe à la légion, service des postes et télégraphes.

Fait à Tananarive, le 30 avril 1901. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 27/04/1901 

 

EXTRAITS

Par arrêlés du 13 avril,

Le caporal libérable Vétromile, du bataillon étranger, faisant fonctions de géomètre au service topographique, est nommé géomètre de 3e classe du service topographique à titre provisoire.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 20/04/1901

 

NOMINATIONS ET MUTATIONS

LÉGION ÉTRANGÈRE

M. le lieutenant Létondot, du bataillon étranger de Madagascar, est affecté au 1er régiment.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 13/03/1901

 

ORDRE GÉNÉRAL 349

M. le capitaine Détrie, de la Légion étrangère, rentrant en France, son séjour colonial accompli, va quitter le commandement du cercle de Fort-Dauphin.

Le Général commandant en chef le Corps d'occupation saisit cette occasion pour adresser à cet officier les félicitations mérités par le zèle intelligent et le dévouement absolu dont il a fait preuve depuis son arrivée dans la Colonie, en septembre 1896.

Le capitaine Détrie s'est particulièrement distingué aussi bien au cours des opérations entre Manambolo et Morondava (août 1897), où son concours fut des plus précieux au chef de la colonne, que dans la reconnaissance du Bemahara (juin 1898), où le tact avec lequel il opéra lui valut, sans effusion de sang, la soumission de nombreux rebelles.

Placé, le 15 janvier 1899, à la tête du cercle de Fort-Dauphin, ses réelles qualités d'administrateur et son action prudente ont permis la pénétration profonde de notre influence dans un pays totalement inconnu, et où, grâce à son habileté, la pacification marche à grands pas.

Aussi le Général commandant en chef le Corps d'occupation est-il heureux d'adresser à M. le capitaine Détrie un témoignage particulier de sa satisfaction pour l'intelligente et active collaboration qu'il lui a apportée pendant son long séjour dans la Colonie.

Fait à Tananarive le 2 Mars 1901.
Le Général commandant en chef le Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI. 


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 23/02/1901   

 

PARTIE NON OFFICIELLE


NOUVELLES ET INFORMATIONS

Se sont embarqués à Diego-Suarez, le 15 février, à bord du paquebot Persépolis: MM. Canton,capitaine de la légion, et son ordonance; Henry, garde stagiaire, à destination de Majunga; M. Lakermance, commissaire de police et sa famille, un brigadier et un préposé des douanes, à destination de Nosi-Be; Laussu, lieutenant, à destination de Maintirano.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 20/02/1901  

 

EXTRAITS

Par arrêtés du 6 février,

M. le lieutenant de Marquessac est chargé de remplir provisoirement les fonctions de président du tribunal du 2e degré à Fetraomby aux cas d'absence du chef du district pour cause de service ou de maladie dûment constatatée.
Les causes d'empêchement ci-dessus seront mentionnées aux jugements.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 13/02/1901 

 

EXTRAITS

Par arrêtés du 29 janvier,

M. le lieutenant de Marquessac, de la 4e Cie du régiment étranger de marche à madagascar, est placé hors cadres et désigné comme officier adjoint au commandant du district de Fetraomby.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 23/01/1901

 

EXTRAITS


Par arrêté du 31 décembre 1900,


M. le capitaine Détrie, du bataillon étranger, est placé hors-cadres à compter du 6 novembre 1900 et nommé commandant du cercle de Fort-Dauphin.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 05/01/1901

 

NOMINATIONS

dans l'Ordre de l’Étoile d'Anjouan

Le Ministre des Colonies informe, par cablogramme N° 243, du 21 Décembre dernier, le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, que les propositions dans l'Ordre de l'Etoile d'Anjouan des Comores, faites à l'occasion du 14 Juillet 1900, sont approuvées.

En conséquence, sont nommés :

Au Grade de Chevalier :

Kozlowski Joseph-François, sergent, légion étrangère ;

Fait à Tananarive le 2 Janvier 1901.
Le Général commandant en chef le Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI.

 

EXTRAITS

Par décisions du 19 décembre,

Le sergent Kozlowski, sous-officier hors cadres, est détaché à l'école normale Le Myre de Vilers, en qualité d'instituteur.


Certes en avance.........

Envoyer
accepter toutes mes pensées  ,
je vous souhaites un bon CAMERONE
du fin fond du pacifique,
 j'ai une pensée pour tous nos braves qui sont tombé
une pour nos KAMARADES qui sont ,dans la souffrance ,je leurs souhaites des jours meilleurs
et une autre pour vous qui allez ,... j'en suis sure ,fêter, cela dignement
LEGIO PATRIA NOSTRA

Des GAMBIER …………..juste pour enerver‏

Envoyer

Remerciements de François Derrien après le décès de son fils Gérard‏

Envoyer
Messieurs les généraux,
Messieurs les présidents,
Mon colonel,
 
Ma famille et moi-même, nous avons été extrêmement touchés et honorés par vos marques d’amitié après le décès accidentel de mon fils Gérard. Elles nous ont soutenus dans les moments très lourds à vivre jusqu’aux obsèques. Elles nous aideront dans notre deuil.
Merci au général Pacaud pour la belle gerbe de fleurs.
Merci aux présidents de l’AALEME, de l’AMLH-DPLV-LS, des TDM34, de l’UNP34 pour leur présence à la cérémonie des obsèques, avec de fortes délégations, les porte-drapeaux de l’AALEME et de l’UNP34. Gérard a eu un bel adieu!
 
Avec ma reconnaissance, celle de mon épouse,Jackie, et de toute notre descendance,
Respectueusement,
François Derrien

Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900... (1898)

Envoyer

Pour que l’oublie ne se creuse au long

des tombes closes, pour qu’ils ne soient

pas morts, pour une chose morte.

 

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 15/11/1898


ORDRE GÉNÉRAL 257

 

Pendant que la pacification faisait, du mois d'avril au mois d'octobre, de très grands progrès dans l'Ouest, où les rebelles du Ménabé et du Foujia étaient obligés de se soumettre, des opérations conduites avec beaucoup d'énergie et de suite l'étendaient dans les cercles de Fort-Dauphin, de Tuiléar et des Baras.

Dans le cercle de Fort-Dauphin, grâce à l'habile direction donnée par le capitaine Brulard, les tribus des Romelokos, des Tranobés, des Ampatakas, des Amberos et des Antatsimas, qui étaient demeurées hostiles, sont aujourd'hui complètement sous notre domination.

Dans le cercle de Tullear, les rebelles- du Bas-Mangoka qui détenaient le delta de ce fleuve et empêchaient les communications par eau ont été pourchassés par les capitaines de Thuy et Génin et ont du faire leur soumission, malgré leur résistance énergique.

La tribu des Antedétonas, sur la limite du cercle des Baras et de la province de Farafangana, qui se souleva au mois de septembre, fut rapidement cernée parles troupes et parla milice de ces territoires et, après une lutte désespérée, fut réduite en quelques jours.

Ces opérations, conduites dans des régions présentant de grands obstacles et dans des conditions particulièrement difficiles, ont eu pour résultat d'établir notre domination sur des populations non encore soumises et de ramener le calme et la tranquillité chez les tribus révoltées. Le Général est heureux d'exprimer sa satisfaction à tous les militaires qui ont pris part à ces opérations et en particulier aux officiers qui les ont dirigées.


Il cite à l'ordre du Corps d'occupation :

L'adjudant Kropfinger, N° Mle 21852, de la 3e compagnie du bataillon de la légion étrangère :
« S'est fait remarquer par l'entrain et l'énergie avec lesquels il a conduit l'avant-garde de la colonne qui a enlevé, le 18 juillet, la position fortifiée d'Ankiliabo».

Le caporal Vandenabeele, N° Mle 20733, de la 4e compagnie du bataillon de la légion étrangère :
« Et tombé mortellement frappé le 24 juillet 1898, en poursuivant avec ardeur et courage les rebelles Antatsimas qui venaient d'être défaits ».

Le caporal Lorentz, N° Mle 16201, de la 4e compagnie du bataillon de la légion étrangère :
« Pendant les opérations contre les Antatsimas, en août 1898, a montré beaucoup d'activité et d'énergie et a fait preuve, le 11 août, au passage d'un cours d'eau, du plus grand sang-froid et d'un courage remarquable en soutenant d'abord la première attaque des rebelles et en conduisant ensuite un mouvement tournant qui les mit en déroute ».

Le soldat de 1re, classe Friedrich, N° Mle 15191 de la 3e compagnie du bataillon de la légion étrangère :
« Blessé le 23 juillet 1898 dans la marche sur Ankiliabo, pendant les opérations contre les rebelles du Bas-Mangoka, est demeuré à sa place et ne s'est fait panser qu'en arrivant au poste».

Le Général adresse en outre ses félicitations :

Au sergent-major Trétrop, N° Mle 18058, et au sergent-fourrier Bichler, N° Mle 13234, de la 3e compagnie du bataillon de la légion étrangère :
« Pour le zèle dont ils ont fait preuve en assurant avec de faibles moyens, dans des circonstances difficiles, le ravitaillement des troupes en opérations dans le Bas-Mangoka ».

Au sergent Kummer, N° Mle 9516, de la 4e compagnie du bataillon de la légion étrangère :
« Pour le sang-froid, l'énergie et l'activité dont il a fait preuve en débarrassant, après avoir pris le commandement du poste d'Audetra, toute cette région des nombreuses bandes qui l'infestaient et en ramenant sous notre autorité les habitants de plusieurs villages ».

Aux caporaux Vanstraelen, N° Mle 17126, et Redonnet. N° Mle 22019, de la 4e compagnie du bataillon de la légion étrangère:
« Pour la vigueur et l'intelligence avec lesquels ils ont dirigé, en juillet 1898, une reconnaissance contre les villages rebelles de Betiassy et d'isera ».

Au caporal Colette, N° Mle 19326, au soldat de 1re classe Bauer, N° Mle 22050, et au soldat de 2e classe Schreiner, N° Mle 16602, de la 3e compagnie du bataillon de la légion étrangère:
« Pour leur courage et leur audace, le 18 jullet, à la prise d'Ankiliabo, pendant les opérations dans le Bas-Mangoka ».

Au canonnier Cuquemelle, N° Mle B 1065, de la 4e batterie du 2e régiment d'artillerie de marine (Groupe d'Afrique et des Anlilles), et au soldat de 2e classe Wirtz, N° Mle 23025, de la 4e compagnie du bataillon de la légion étrangère :
« Pour l'entrain et le sang-froid dont ils ont fait preuve pendant les opérations qui, en juillet 1898, dans le cercle de Fort-Dauphin, ont eu pour résultat la pacification de la région de Manantenina ».

Aux soldats de 2e classe Schreiber, N° Mle 23018, Caers N° Mle 21133, Ragot, N° Mle 20496, Favalelli, N° Mle 22983, Huart, N° Mle 23031, Roediger, N° Mle 23019, et Dulex, N° Mle 22541, de la 4e compagnie du bataillon de la légion étrangère :
« Pour l'endurance et l'entrain dont ils ont fait preuve, du 8 au 31 août, pendant les opérations contre les rebelles Antatsimas et pour leur sang-froid et leur courage pendant le combat du 11 août ».

Le Général décide, en outre, pour perpétuer à Madagascar le nom des militaires morts pour le service de la patrie qu'à compter de ce jour le poste d'Iampasika portera le nom de poste Désarmônien; le poste créé dans la plaine de Bevongo s'appellera poste Vandenaboele ; les postes d'Imandalavaet de Tanandava s'appelleront poste Eckert et poste Fasili-Abdallah. Un exemplaire du présent ordre sera remis à chacun des officiers et des hommes de troupe qui y sont dénommés ou envoyé à leur famille.

Fait à Tananarive, le 10 Novembre 1898. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI.
 

ORDRE GÉNÉRAL 243


Le mois qui vient de s'écouler a été particulièrement pénible pour les troupes stationnes dans le cercle-annexe de Fort-Dauphin.
 
Des actes de rébellion, commis à la fois sur un grand nombre de points, ont nécessité la mise en action de tous les moyens dont disposait le commandant du cercle.
 
Les différentes opérations effectuées dans cette période ont eu pour effet, grâce à l'énergie déployée par tous, non seulement de ramener le calme dans les régions troublées, mais encore de provoquer de nombreuses soumissions.
 
A l'occasion des différentes actions de guerre dont le cercle-annexe de Fort-Dauphin vient d'être le théâtre, le Général commandant en chef du Corps d'occupation exprime sa satisfaction aux militaires européens qui y ont pris part.
 
Il adresse ses félicitations : Aux légionnaires Sottewoey, Wolf et Spindler, de la 4e compagnie du bataillon de légion étrangère :
« Pour l'énergie et la vigueur qu'ils n'ont cessé de montrer pendant toutes les opérations de mars et pour l'entrain avec lequel « ils ont enlevé la barricade et le repaire d'Ambodirosy ».
 
Fait à Tananarive,le 30 Mai1898. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI .
 

ORDRE GÉNÉRAL 241


Afin de perpétuer dans la Colonie la mémoire des officiers, sous-officiers et soldats du Corps d'occupation de Madagascar morts glorieusement au cours des opérations qui ont eu lieu depuis le mois d'août 1897, dans les terriitoires de l'ouest et du sud de l'île, le Général
en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendancesdécide que leurs noms seront donnés aux postes dont la désignation suit :

Port Ambiky.
Port Renaut. — Adjudant de la légion étrangère, tué à la défense d'Ambiky le 5 octobre J 897.
 
Ampassimpolaka (cercle de Fort-Dauphin).
Poste Sangiardi. — Caporal du bataillon de la légion étrangère, tué le 7 mars 1898 à l'attaque du repaire fortifié d'Ambodirosi.

Le Général rappelle, en outre, qu'en vertu des prescriptions de l'ordre général 239 :

Le poste d'Ankazoabo a pris le nom de : Poste Flayelle. — Capitaine au bataillon de légion, tué le 12 mars 1898 à l'attaque du repaire de Vohinghezo.
 
Le poste de Soaserano a pris le nom de : Poste Montagnole.— Lieutenant au bataillon de légion, tué dans les mêmes circonstances.
 
Le poste de Vorondreo a pris le nom de : Poste Durlach. — Soldat au bataillon de légion, tué dans les mêmes circonstances.
 
Fait à Tananarive, le 2 Mai 1898. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI.
 

DÉCISION 541 transférant à Majunga la portion centrale du bataillon étranger.

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Considérant que toutes les unités du bataillon étranger sont stationnées dans le sud ou sur la zone côtière de l'ouest;
Considérant, par suite, qu'il y aurait intérêt, au point de vue des facilités du service et du commandement, à transférer à Majunga la portion centrale de ce bataillon;
Vu l'avis du chef des services administratifs;
Sous réserve de l'approbation des Ministres de la Guerre et des Colonies,

Décide:
ART.I. — La portion centrale du bataillon étranger sera transférée de Tananarive à Majunga à compter du 26 avril 1898.

ART.II. — Le commandant du bataillon et les officiers comptables se logeront et installeront leurs bureaux à leurs frais, à Majunga.

ART.III. — Les effets ou objets et les bagages destinés à Majunga seront transportes à Tamatave par les bourjanes de l'administration et embarqués sur l'un des paquebots de la compagnie des Messageries Maritimes. Le commandant du bataillon et le lieutenant-trésorier chargé de l'expédition des affaires prendront les dispositions de détail nécessaires, de concert avec le chef des services administratifs.

ART.IV. — Les dépenses que pourraient entrainer l'installation des magasins et atelier à Majunga seront supportées par le fonds commun de la masse de baraquement du bataillon étranger.

ART. V. — Le colonel commandant le 3e territoire et la place de Tananarive, le chef services administratifs, le commandant d'armes de Tamatave, le commandant du bataillon étranger sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l'exécution de la présente décision.

Fait à Tananarive, le 23 Avril 1898. GALLIENI.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 26/04/1898 

Le dépôt du bataillon de légion étrangère en service à Madagascar est transféré, à la date du 25 avril, de Tananarive à Majunga.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 19/04/1898

 

NOMINATIONS


dans l'ordre de l'Etoile i'Aujouan


Le Ministre des Colonies informe, par lettre du 4 mars 1898, le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances qu'il a favorablement accueilli ses propositions pour l'ordre de l’Étoile d'Anjouan faites à l'occasion du 1er janvier 1898 et que, par décision du 27 février dernier, M. le Président de la République a ratifié cette décision.

En conséquence, sont nommés:

Au grade d'officier :

Cussac Pierre-François, chef de bataillon commandant la légion étrangère.

Flayelle Louis-Charles-Marie, capitaine à la légion étrangère.

Au gracie de Chevalier :

Prévot Jean, lieutenant à la légion étrangère.

Rose Léon-Hyacinthe, lieutenant à la légion étrangère.

Sautier Victor-Jean-Baptiste, caporal à la légion étrangère.

Thomas Adrien-Auguste, adjudant à la légion étrangère.

Broussouloux Gilbert-Henri, sergent-major à légion étrangère.

Delerue Abel-Jean-Baptiste, sergent à la légion étrangère.

Stevens Henri-Joseph-Marie, soldat de 1re classe à la légion étrangère.

Muller Pierre, caporal à la légion étrangère.

Neulat Amans, sergent-télégraphiste à la légion étrangère.

Fait à Tananarive,le 13 Avril 1898. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI


 
 

NÉCROLOGIE

 
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances a le regret de porter à la connaissance de la colonie la nouvelle de la mort de MM. le capitaine Flayelle et le lieutenant Montagnole, tués à l'ennemi le 12 mars 1898.

Né le 23 septembre 1858 à Saint-Nabord (Vosges), M.le capitaine Flayelle était entré à Saint-Cyr le 29 octobre 1878; il était affecté, à sa sortie de l'école, au 91e de ligne. Nommé lieutenant le 29 juillet 1885, il était classé au 21e régiment de la même arme.
 
Plein de vigueur, d'entrain et recherchant, dès le début de sa carrière, l'occasion de se distinguer et de faire campagne, il demandait et obtenait de servir en Algérie, où il était placé au 1er régiment de tirailleurs.
 
Promu capitaine le 2 octobre 1891, il était affecté au 131e régiment de ligne, à Orléans. Passé au 2e régiment de la légion étrangère, il fut promu chevalier de la Légion d'honneur le 11juillet 1896; l'année suivante, il était désigné pour servir a Madagascar. Parti de Marseille le 10 août 1896, en même temps que le Général Gallieni, il débarquait à Tamatave le 5 septembre suivant. Il faisait, à la tête de la 1re compagnie de légion, toute la campagne contre l'insurrection hova et prit une a large part à plusieurs opérations importantes. Il se distingua, en particulier, à la prise du village fortifié Nosibé ; à cette occasion, il méritait d'être cité à l'ordre du Corps d'occupation le 21 février 1897, pour : « Avoir montré une bravoure et un sang-froid dignes des plus grands éloges, le 6 février 1897, en dirigeant, sous un feu très vif, l'escalade d'une des portes du village forlilié de Nosibé, avoir ensuite très habilement dirigé la poursuite des rebelles dans la vallée de l'Ikopa et provoqué ainsi près de 3.000 soumissions en deux jours ».
 
Au mois d'octobre 1897, dès que la tentative de révolte des Sakalaves de la Tsiribihina fut conue à Tananarive, le capitaine Flayelle, envoyé dans le Ménabé, se portait en toute hâte au secours d'Ambiky, où il arrivait le 17 novembre Il méritait, à cette occasion, d'être cité de nouveau à l'ordre du Corps d'occupation pour: « Avoir fait preuve de beaucoup de bravoure et de sang-froid dans le commandement des deux compagnies de renfort qu'il a conduites, du 14 au 17 novembre 1897, de Bemena à Ambiky, à travers une région boisée infestée par des bandes rebelles. A constamment marché de sa personne avec la tête d'avant-garde ».
 
Quelques semaines plus tard, M. le capitaine Flayelle prenait le commandement des troupes de la province de Tulléar. Notre extension méthodique dans cette province ayant été, à diverses reprises, entravée par les incursions à main armée d'une bande réfugiée dans le massif boisé du Vohinghezo, il se mettait à sa poursuite. C'est au cours de cette opération, couronnée de succès, que M. le capitaine Flayelle, qui marchait avec son intrépidité accoutumée à la tête d'avant-garde, est tombé mortellement frappé sous le feu de l'ennemi, méritant d'être cité encore une fois à l'ordre du Corps d'occupation.
 
M. !e capitaine Flayelle était un officier du plus grand mérite; à ses remarquables qualités militaires, à une bravoure à toute épreuve, il joignait une instruction étendue, un esprit fin et lettré qui donnait le plus grand charme à ses relations. Ses chefs l'avaient en haute estime et il était aimé de ses hommes, qu'il traitait avec justice et bonté. On se rappelle qu'au mois de novembre 1896, il n'avait pas craint d'exposer sa vie pour sauver un de ses légionnaires sur le point de se noyer dans l'Ikopa; il avait été cité une première fois à l'ordre du Corps d'occupation pour ce bel acte de courage et de dévouement.
 
La mort de ce brillant et valeureux officier sera déplorée par tous ceux qui l'ont connu.

Né le 31juillet 1869 a la Ravoire (Haute-Savoie), M. le lieutenant Montagnole entrait à Saint- Maixent le 1er mars 1891. Affecté, à sa sortie de l'école, au 1er régiment de légion étrangère, il faisait campagne au Soudan, du 23 février 1894 au 27 janvier 1895, et y faisait preuve de solides qualités militaires. Il était promu lieutenant le 1er avril 1895.
 
Désigné pour servir à Madagascar, il s'embarquait à Marseille le 10 octobre 1897 ; arrivé le 4 novembre à Tamatave, il montait à Tananarive avec un détachement qu'il conduisait peu après dans le sud, à Ihosy.
 
Tout dernièrement, il fut classé à la compagnie de M. le capitaine Flayelle et prit part, avec elle, à l'opération dirigée contre les rebelles du Vohinghezo.
 
Il marchait à la pointe de l'avant-garde, dont il avait le commandement, lorsqu'il tomba mortellement frappé à côté de son capitaine.
 
Le Corps d'occupation perd, en la personne de M. le lieutenant Montagnole, un officier de valeur et d'avenir, qui sera vivement regretté de ses chefs et de ses camarades.
 
Par décision en date du 7 avril 1898 :
M. le lieutenant Philip, de la 4e compagnie du bataillon étranger, est placé hors cadre et nommé adjoint à M. le capitaine commandant le cercle-annexe de Fort-Dauphin, à la date du 1er avril 1898.

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 12/04/1898

 

ORDRE GÉNÉRAL 239


Notre extension méthodique dans la province de Tulléar et dans l'ouest du cercle des Baras ayant été, à diverses reprises, entravée par les incursions à main armée d'une bande réfugié dans le massif boisé du Yohinghezo, sis à l'est du confluent du Mangoka et du Malio. M. le capitaine Flayelle, commandant les troupes de la province de Tulléar, fut chargé de chasser cette bande de son repaire.

Il disposait, pour l'opération projetée :

D'un détachement de la 1re compagnie de légion, sous les ordres de M. le lieutenant Montagnole.
 
De quelques hommes de la 11e compagnie du 13e régiment d'infanterie de marine.

D'une pièce de la 6e batterie de montagne (Lieutenant Defer).
 
D'un détachement de la 6e compagnie du 1er malgache.

D'un détachement de la 8e compagnie du 2e malgache (sous-lieutenant Garenne).
 
D'un détachement de la milice de Tulléar (M. l'inspecteur Charles).
 
D'un détachement de la compagnie de Fianarantsoa (M. le garde Morel).

Ce groupe quitta le poste de Soaserana le 11 mars dans l'après-midi, passa le Malio et, après un repos de quelques heures, se remit en route à 11 heures du soir. Il se heurta, à 4h.45 du matin, à des escarpements boisés occupé par les rebelles, qui accueillirent la tête de colonne par un feu très nourri.
 
Aux premiers coups de feu, MM. le capitaine Flayelle et le lieutenant Montagnole qui marchaient à l'avant-garde, tombaient mortellement blessés.

M. le lieutenant Defer prenait alors le commandement et donnait ses ordres pour l'enlèvement de la position, qui fut aussitôt effectué, grâce à un mouvement tournant vigoureusement conduit par M. le sous-lieutenant Garenne et malgré les énormes difficultés du terrain et la résistance déployée par les rebelles abrités derrière les retranchements qu'ils avaient organisés et derrière lesquels ils laissèrent de nombreux cadavres.

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances cite à l'ordre du Corps d'occupation :
 
M. le capitaine Flayelle, commandant la 1re compagnie du bataillon étranger et les troupes de la province de Tulléar :
« A été mortellement blessé, le 12 mars au matin, dans la forêt du Vohingheso, en marchant, avec sa bravoure habituelle, à la tête d'avant-garde ».
 
M. le lieutenant Montagnole, de la 1re compagnie du bataillon étranger :
« A fait preuve de beaucoup de bravoure, le 12 mars 1898, dans le commandement de la pointe d'avant-garde, jusqu'au moment où il est tombé mortellement blessé ».
 
Durlach, N° Mle20929, soldat de 2e classe à la même compagnie :
« A montré la plus grande bravoure à l’assaut des retranchements où s'étaient embusqués les rebelles, assaut au cours duquel il a été mortellement blessé ».
 
Griseur, N° Mle 21921, soldat de 1re classe à la même compagnie, ordonnance de M. le capitaine Flayelle :
« Se trouvant en dehors de la ligne de feu, est allé sous les balles ramasser le corps de son capitaine mortellement frappé, est revenu ensuite chercher le corps du lieutenant Montagnole, puis est retourné au feu ».
 
Vonech, N° Mle 1481, soldat de 1re classe à le même compagnie :
« A fait preuve d'une grande bravoure dans l'assaut des retranchements du Vohinghezo, assaut au cours duquel il a été blessé à l’aine »,
 
Mangalli, N° Mle 18220, soldat de 2e classe à la même compagnie :
« S'est élancé avec impétuosité à l'assaut des retranchements du Vohinghezo et y est arrivé en même temps que l'officier qui commandait l'attaque ».
 
Laos, N° Mle16063, soldat de 2e classe à la même compagnie :
« Étant blessé au coude, est resté à sa place de combat jusqu'à la fin de l'action ».
 
Pugin, N°Mle14810, soldat de 2e classe à la même compagnie :
« Étant à la pointe d'avant-garde et se trouvant immédiatement derrière le lieutenant Montagnole, qui venait d'être blessé, a continué à tirer et a eu son fusil brisé par une balle ».
 
Schmider, N° Mle14921, soldat de 2e classe à la même compagnie :
« S'est conduit brillamment pendant l'attaque du Vohinghezo, au cours de laquelle il a été légèrement blessé ».
 
Le Général adresse en outre ses félicitations :
 
Au sergent rengagé Lelièvre, N° Mle 9394, de la 1re compagnie du bataillon étranger :
« Pour avoir fait preuve du plus grand sangfroid lorsque la tête de colonne fut assaillie par une grêle de balles et avoir rallié ses hommes sans précipitation ».
 
Au soldat de 2e classe Kieffer, N° Mle 20991, de la 1re compagnie du bataillon étranger :
« Pour avoir, bien que blessé au mollet, aidé à transporter, sous les balles, en arrière de la ligne de feu son capitaine mortellement blessé ».
 
Au soldat de 2e classe Satta, N° Mle 13604, de la 1re compagnie du bataillon étranger :
« Pour avoir aidé, avec beaucoup de sang-froid et de dévouement, l'infirmier Revel dans les soins donnés aux blessés ».

Le Général décide, en outre, que les postes d'Ankazoabo, Soaserana, Vorondreoet Manera, porteront, à compter de ce jour, les noms de : poste Flayèlle, poste Montagnole, poste Durlàch, poste Ramanarany.

Un exemplaire du présent ordre sera. remis à chacun des officiers et hommes de troupe qui y sont dénommés ou envoyé à leur famille.

Tananarive,le 10 Avril 1898. Le Général commandanten chef du Corps d'occupation et GouverneurGénéral de Madagascar et Dépendances, GALLIENI.
 

TERRITOIRES MILITAIRES


2e TERRITOIRE MILITAIRE

 
Cercle de Miarinarivo.
 
Des reconnaissances exécutées pendant le mois par M. le capitaine Deleuze dans la région de Maevatanana ont permis d'assurer la liaison entre les 2e et 4e territoires. Parti de Miarinarivo le 31 janvier, M. le capitaine Deleuze arrivait, le 10 février, à Makarainga, pour prendre le commandement du secteur; le 12 février, il ce quittait poste avec un détachement à destination d'Ankilahila, où il était le lendemain. Le 15 février, M.le capitaine Deleuze, accompagné du lieutenant Badot, partait d'Ankilahilapour Maevatanana et y arrivait le 26, établissant ainsi la jonction des deux territoires; toutefois, cette opération ne sera complètement terminée que lorsqu'il aura pu se relier avec le poste de Morafenobe, du cercle-annexe d'Ankavandra.
 
D'autres mouvements de troupes de moindre importance ont eu lieu également, soit en vue de la relève (Algériens rapatriables),soit en vue du renforcement des postes.
 
Le 26 février, des détachements de tirailleurs Malgaches de Tsiarifarana et d'Ambalanirano se sont concentrés à Tsiroanomandidy, où ils formeront avec celui qui doit arriver prochainement du Mandridrano, un fort détachement destiné à être dirigé sur Ankavandra.
 
D'autre part, M. le chef de bataillon Cussac, commandant le cercle, a quitté Miarinarivo le 23 février ; le 26, il était à Tsiroanomandidy, d'où il repartait,le 28, pour Ankavandra.
 
Le 3 mars, le lieutenant de Pierrebourg a pris le commandement du secteur d'Ambohitrondrana.
 
 

ORDRE GÉNÉRAL 237

 
Pendant les mois de décembre 1897, de janvier et février 1898, les troupes du Corps d'occupation stationnées dans le sud et dans l'ouest de l'île ont eu, pour étendre notre occupation dans ces régions hostiles, à lutter contre un ennemi déterminé et enhardi par les difficultés que la saison des pluies apportait à la marche de nos détachements.
Malgré les conditions défavorables provenant du climat et du terrain, les garnisons de nos postes n'ont cessé de montrer une activité remarquable qui a compensé leur faiblesse numérique.
Les reconnaissances effectuées pendant cette période ont en pour résultat la soumission et le désarmement d'un certain nombre de tribus restées jusqu'ici rebelles.
En tous points où nos troupes se sont trouvées en contact avec les populations révoltées, elles ont su, dans des engagements journaliers, affirmer leur valeur et faire preuve, en toutes circonstances, de grandes qualités de bravoure, d'endurance et d'énergie.
A l'occasion des différentes actions de guerre dont les régions du Betsiriry, du Mangbky, d'Ihosy, d'Ivohibé, de Tamotamo et de Fort-Dauphin-ont été le théâtre, le Général exprime sa satisfaction aux militaires européens et indigènes qui y ont pris part.
 
Il cite a l'ordre du Corps d'occupation :
 
M. le sous-lieutenant Philip, de la 4e compagnie de légion étrangère :
« A parfaitement dirigé, du 30 janvier au 9 février 1898, une reconnaissance dans la région très difficile d'Ampikazo ; a infligé, par une série d'embuscades, dès pertes sensibles aux rebelles, pris un certain nombre d'armes et une grande partie de leurs approvisionnements ».
 
Le Général adresse en outre ses félicitations :
 
A M. le capitaine Brulard, de la légion étrangère, commandant le cercle-annexe de Fort-Dauphin :
« Pour l'infatigable activité avec laquelle il a procédé à l'organisation du cercle-annexe de Fort-Daupnin et les résultats obtenus dans la progression de notre occupation chez les tribus hostiles du pays antandroy ».
 
A M. le lieutenant Prévôt, de la 4e compagnie de légion étrangère :
« Pour la poursuite vigoureuse donnée aux rebelles le 16 janvier 1898, lors de l'attaque du poste de Behera, et dans laquelle neuf fusils et des munitions furent pris ».
 
Au sergent Petitjean, N° Mle 16849, aux caporaux Lôrentz, Redonnet, Sangiardi et aux légionnaires Vanheil, N° Mle 19336, et Schreiber, N° Mle 23016, de la 4e compagnie de légion étrangère :
« Pour leur brillante conduite dans les divers engagements auxquels ils ont pris part contre les tribus rebelles du pays Antandroy».
 
Fait à Tananarive,le 26 Mars 1898. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI.
 
Deux cent cinquante volontaires seront incorporés, à partir du 1er avril, dans la 10e compagnie du 2e malgache (capitaine Grézel), de formation récente, et instruits par les cadres de cette compagnie, renforcés d'un certain nombre de légionnaires de la 2e compagnie du bataillon de la légion. Quand leur instruction sera terminée, ils seront répartis, dans les compagnies malgaches, proportionnellement aux besoins.
 

TERRITOIRES MILITAIRES


2e TERRITOIRE MILITAIRE

 

Mouvements de troupes.

 
Cercle de Miarinarivo.
Le 4 janvier, arrivée à Makarainga du détachement de M. le sous-lieutenant Arbogast, chargé de l'occupation d'Ankilahila, au nord de Makarainga.
 
Le 8 janvier, 20 légionnaires de la 2e Cie (lieutenant Badot) quittent Miarinarivo à destination d'Ankilahila(relève de la 3e Cie de tirailleurs algériens du détachementde Makarainga).
 
Le 11 janvier, un détachement de 11 légionnaires quitte Miarinarivo, pour Makarainga (même relève).
 
L'occupation du secteur de Ramainandro, par la 3e compagnie de légion (capitaine de Thuy), la relève des détachements de la 2e compagnie de légion (lieutenant Lafon) dans ce secteur et à Betafo et la mise en route. des différentes fractions, à partir du 4 janvier, sur Miarinarivo, doivent être mentionnées.

Un R.M.L.E. à Madagascar dans les années 1900... (1899)

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Pour que l’oublie ne se creuse au long

des tombes closes, pour qu’ils ne soient

pas morts, pour une chose morte.

 

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 13/12/1899

 

ORDRE GÉNÉRAL 302

Il cite à l'ordre du Corps d'occupation :

Le caporal Collin, N° Mle 22575, de la 5e compagnie de légion :
« Chargé d'escorter un convoi attaqué par les rebelles le 6 juillet à Antokotoko, a fait preuve en le défendant de beaucoup de sang- froid et de courage et est arrivé à destination sans perdre une seule charge. S'est brillamment conduit au combat de Betona, le 8 juillet. »

Le soldat de 1re  classe Berger, N° Mle16874, de la 5e compagnie de légion :
« Bien que blessé de trois coups de sagaie dès le début, est resté à son poste pendant toute la durée de l'action le 26 juin 1899, au combat de l'Ankaramena. »

Le soldat de 1re classe Muller, N° Mle 16758 de la 5e compagnie de légion :
« A montré beaucoup de bravoure le 26 juin 1899, dans le combat de l'Ankeramena, où il a été grièvement blessé d'un coup de sagaie au visage. »

Le soldat de 2e classe Messner, N° Mle 22283, de la 5e compagnie de légion :
« A montré la plus grande bravoure jusqu'au moment où il a été mortellement frappé au combat de l'Ankaramena, le 26 juin 1899. »

Le soldat de 2e classe Mertens, N° Mle 23593, de la 5e compagnie de légion :
« Bien que blessé au visage, s'est offert à déblayer les abords du retranchement et a effectué ce travail sous un jet continu de pierres et de sagaies, le 26 juin 1899, à l'Ankaramena. »

Le soldat de 2e classe Adoue, N° Mle 22222, de la 5e compagnie de légion :
« S'est brillamment conduit à l'attaque du repaire de l'Ankaramena, où il a été sérieusement blessé d'un coup de sagaie, le 26 juin 1899. »

Le Général adresse en outre ses félicitations :

Au sergent Régnier, N° Mle 13398, de la 5e compagnie de légion :
« Pour l'énergie et la bravoure qu'il a montrées et pour les efforts que, par son ascendant, il a su obtenir de ses hommes pendant toute la durée des opérations. »

Au sergent-fourrier Tester, N° Mle12120, de la 5e compagnie de légion :
« Pour le soin qu'il a apporté dans le service du ravitaillement qu'il a toujours parfaitement assuré, malgré les difficultés rencontrées. »

Aux caporaux Cottin, N° Mle 23111, Blinhant, N° Mle 22421, de la 5e compagnie de légion :
« Pour la bravoure et l'endurance qu'ils ont montrées pendant toute la durée des opérations dans le secteur d'Ikongo.»

Au soldat de 2e classe Vaith, N° Mle 21809, de la même compagnie :
« Pour sa conduite à l'affaire de l'Ankaramena, le 26 juin, où, bien que légèrement blessé, il a continué à combattre jusqu'à la fin. »

Aux soldats de 2e classe Stieber, N° Mle 17727, Schmid, N° Mle 22574, de la même compagnie :
« Pour leur bravoure à l'attaque de la position de Tsiamalea, le 24 juillet, où ils sont arrivés les premiers sur la position ennemie. »

Tananarive, le 27 Novembre 1899. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général P.I. de Madagascar et Dépendances, PENNEQUIN.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 14/10/1899

 

ORDRE GÉNÉRAL 298


Il cite à l'ordre du Corps d'occupation :

M. le capitaine Delavau, commandant la 1re compagnie de légion:
« A été mortellement blessé, le 29 juin 1899, en se rendant, avec une faible escorte, en avant de la colonne qu'il commandait pour reconnaître les retranchements établis devant Ambararatra (Voningeza) ».

Le soldat de 1re classe Peano, N° Mle 17590, de la 3e compagnie de légion:
« Les 6 et 7 juillet, a traversé plusieurs fois le Mangoky à la nage, d'abord pour chercher un gué, puis pour tendre une corde entre les deux rives et a failli se noyer dans une de ses tentatives ».

Le soldat de 2e classe Thépaut, N° Mle 25189, de la 1re compagnie de légion:
« A été mortellemént blessé, le 29 juin, à l'attaque d'Ambararatra, à côté de son capitaine, auprès duquel il avait demandé une place de faveur au danger ».

Les soldats de 2e classe: Sonderegger, N° Mle 8756; Gros, N° Mle 21928; Kilian, N° Mle 21724, de la 1re compagnie du bataillon de légion :
« Sont allés ramasser sous le feu de l'ennemi le capitaine Delavau, mortellement blessé, le 29 juin 1899, à l'attaque d'Ambararatra (Voningeza) ».

Le Général adresse en outre ses félicitations :

A M. le lieutenant Dubroca, de la 1re compagnie de légion :
« Pour avoir conduit avec beaucoup d'audace l'assaut de la barricade et du village d'Ambararatra, le 29 juin 1899, après que le capitaine Delavau eut été mortellement blessé. »

A M. le lieutenant Arqué, de la 3e compagnie de légion :
« Pour la façon brillante avec laquelle il a conduit plusieurs fois l'avant-garde de la colonne pendant les opérations du Yoningeza, du 29 juin au 15 juillet 1899. »

A l'adjudant Martel, N° Mle 15061, de la 1re  compagnie de légion :
« Pour l'entrain qu'il a montré à l'assaut de la barricade et du village d'Ambararatra (Voningeza), le29 juin 1899. »

Au sergent Legendre, N° Mle 21844, de la 1re  compagnie de légion :
« Pour la bravoure dont il a fait preuve à l'assaut du village d'Ambararatra, le 29 juin 1899.»

Au soldat de 1re classe Pugin, N° Mle 14810, de la 1re compagnie de légion :
« Pourla bravoure qu'il a montrée à l'assaut de la barricade et du village d'Ambararatra, le 29 juin 1899 ».

En outre, le Général décide que les postes créés à Raffiay, a l'embouchure de l'Irevo, sur la rive Sud du Mangoky et sur la rive Nord de ce fleuve, à l'embouchure de la Marerano,
seront appelés :
Le 1er : Fort Delavau ; le 2e : Fort Thépaut.
Un exemplaire du présent ordre sera remis à chacun des militaires qui y sont dénommés ou envoyé à leur famille :
Tananarive, le 25 Septembre 1899. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général P.I. de Madagascar et Dépendances, PENNEQUIN.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 23/09/1899

 

ORDRE GÉNÉRAL 296


Il cite à l'ordre du Corps d'occupation:

Le sergent Hirschberg, N° Mle 11753, de la 4e compagnie de légion :
« Etant chef du poste d'Esira, a fait preuve de beaucoup d'activité dans la surveillance de cette région, et, le 21 juin 1899, a réussi à reprendre le troupeau du poste qu'une bande de rebelles avait enlevé en plein jour, et a infligé des pertes sérieuses à cette bande ».

Le soldat de 2e classe de Witt, N° Mle 18280, de la 4e  compagnie de légion :
« A fait preuve de beaucoup d'entrain et d'initiative dans différentes reconnaissances effectuées dans la région d'Esira, et, en particulier, le 21 juin 1899, contre une bande qui avait enlevé le troupeau du poste ».

Le Général adresse, en outre, ses félicitations :

Aux soldats de 1re classe Heitzler, N° Mle 22450, Daubies, N° Mle 17450, de la 4e  compagnie de légion :
« Pour avoir fourni, au milieu de difficultés de toutes sortes, trois marches forcées d'une durée totale de 42 heures sur 60, au cours desquelles ils ont eu à donner la chasse aux avant-postes rebelles, du 15 au 18 juin, dans la région d'Ampariby ».

Aux soldats de 2e  classe Mobiltz, N° Mle 23000, Desplats, N° Mle 24594, Carlier, N° Mle 20915, de la 4e  compagnie de légion:
« Pour avoir secondé avec beaucoup d'entrain, le 21 juin 1899, le chef du poste d'Esira, dans la poursuite et la reprise du troupeau enlevé en plein jour par une centaine de rebelles ».

Tananarive, le 1er Septembre 1899. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général P.I. de Madagascar et Dépendances, PENNEQUIN.


Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 09/09/1899

 

 

ORDRE GÉNÉRAL 293


Il cite à l'ordre du Corps d'occupation :

M. le lieutenant Jullien, de la 4e compagnie de légion :
« Dans la colonne contre les Ranofotsy, le 7 janvier 1899, a franchi une rivière à la nage, à la tête de ses hommes, sous un feu violent exécuté à moins de 30 mètres, et a repoussé un ennemi bien placé et très supérieur en nombre ».

Le soldat de 2e  classe Greiveldinger, N° Mle 9542, de la 4e  compagnie de  légion :
«Dans la colonne contre les Ranofotsy, a franchi une rivière à la nage sous un feu violent exécuté à moins de 30 mètres et a tué plusieurs rebelles qui tiraient sur lui, le 7 janvier 1899 ».

Le soldat de 2e  classe Wicki, N° Mle 20493, de la 4e  compagnie de légion :
« Etant chef de patrouille pendant la colonne contre les Ranofotsy, a fait subir des pertes sensibles à l'ennemi et a conquis une forte position avec de jeunes miliciens, parmi lesquels il a eu un tué et trois blessés ».

Le Général adresse en outre ses félicitations :

Au caporal Huard, N° MIe 23031, de la 4e compagnie de légion :
 « Pour la vigueur et l'entrain qu'il a déployés pendant l'enlèvement du village fortifié de Manindra, le 4 avril 1899 ».

Au soldat de 1re  classe Lobraux, N° Mle 19602, de la 4e  compagnie de légion :
« Pour le courage dont il a fait preuve à 1attaque du village de Manindra, le 4 avril 1899.»

Fait à Majunga, le 19 Juillet 1899. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, PENNEQUIN.


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