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2015




Aubervilliers, quartier général du vêtement chinois

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11 avril 2015

La concentration en berlines noires est digne des quartiers chics parisiens, mais le parking est celui d'un centre commercial de Seine-Saint-Denis. Bienvenue à Aubervilliers, capitale du vêtement made in China, où vient d'ouvrir le plus grand centre d'affaires en Europe dédié à ce business.

 

- Photo AFP

Tailleur à 40 euros dégoté dans une boutique de centre-ville, lot de chaussettes du supermarché, baskets vendues chez le soldeur du coin : il y a de fortes chances qu'une partie de votre garde-robe ait transité par cette banlieue nord de Paris, porte d'entrée du vêtement chinois en Europe.

« Ici, on trouve de tout et à presque tous les prix », garantit Min, jean ajusté et doudoune noire, en poussant un diable chargé de sacs et de cartons à livrer chez un grossiste. « Les gens viennent de toute l'Europe, c'est international », ajoute ce manutentionnaire arrivé de Chine « il y a six ans ».

Derrière lui, porteurs et acheteurs se pressent devant des boutiques aux enseignes clinquantes, slalomant entre camions et fourgonnettes garées en double-file. « Glam Couture », « La Bottine Souriante », « Bisou's Project », « Miss Baby Hot Bottom » : sur plusieurs centaines de mètres entre le Stade de France et le périphérique parisien, le commerce de gros bat son plein.

« Pour ceux qui travaillent dans le vêtement, Aubervilliers c'est incontournable », assure Gaëtan Le Gorre, 37 ans, en surveillant d'un oeil les employés qui chargent dans son fourgon un lot de jeans acheté à un grossiste du quartier. Originaire des Côtes-d'Armor, ce commerçant spécialisé dans la vente sur les marchés vient s'approvisionner « au moins une fois par semaine » dans ce « Chinatown du prêt-à-porter ». « Je fais du repérage, je négocie. Ici on a tout sous la main, mais il faut s'y connaître. »

Coupes, couleurs, matières : les centaines de grossistes offrent un choix presque infini. « Derrière chaque boutique, il y a toute une équipe », précise Pascal, Français d'origine chinoise, qui a repris récemment la boutique de ses parents. « On fait appel à des stylistes français pour plaire aux clients occidentaux », ajoute le jeune homme.

Dans ce dédale d'allées, d'impasses et de ruelles, la quasi-totalité des affaires sont familiales, tenues par des Chinois de la région de Wenzhou. Une ville du sud-est du pays, où émigrer pour faire des affaires est une tradition bien ancrée.

L'arrivée des premiers commerces de gros à Aubervilliers dans les années 2000 a fait « peu à peu boule de neige », raconte le maire communiste, Pascal Beaudet. La ville compte aujourd'hui 1.200 commerçants chinois et est devenue le premier noeud commercial entre les deux pays.

Les pionniers étaient déjà en France depuis des années, relève Richard Beraha, spécialiste de la communauté chinoise en région parisienne. A l'origine sans papiers, ils ont travaillé, ont été régularisés, et ont peu à peu accumulé « le capital nécessaire » pour se lancer dans la vente en gros.

Parmi eux, un homme a fait fortune. Hsueh Sheng Wang, self made man au costume impeccable. Propriétaire de dizaines de boutiques à Aubervilliers, il s'est fait un nom en rachetant en 2011 une bonne partie du port du Havre. A l'aube de la cinquantaine, il vient d'ouvrir, avec sept autres investisseurs d'origine chinoise, le plus grand centre européen de vente en gros pour le textile : 310 boutiques sur 55.000 mètres carrés, en plein coeur du quartier chinois.

Baptisé Fashion Center, ce complexe vise à rationaliser l'import-export de vêtements, en attirant encore davantage d'acheteurs de toute l'Europe, explique Hsueh Sheng Wang, qui vante les bienfaits du commerce franco-chinois pour l'économie hexagonale.

Le Fashion Center créera « environ 2.000 emplois », « et pas seulement pour des Chinois », insiste l'un de ses partenaires, Victor Hu, 47 ans, passé de l'uniforme de la légion étrangère, à son arrivée en France, au costard cravate. « On a tracé un petit chemin », sourit Hsueh Sheng Wang. Le « roi d'Auberviliers » en est certain : « La nouvelle génération construit une autoroute. »

Par François BECKER et Valentin BONTEMPS

PONT DU GARD Edouard Elias s’expose jusqu’au 31 mai

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10 avril 2015

Photo prise par Edouard Elias en Centre-Afrique. Reportage disponible sur https://edouardelias.com/portfolio/2827/

Photo prise par Edouard Elias en Centre-Afrique. Reportage disponible sur https://edouardelias.com/portfolio/2827/

Edouard Elias, photoreporter de talent et parrain des 30 ans de l'inscription du Pont du Gard à l'UNESCO, expose une partie de son travail jusqu'au 31 mai dans une exposition dédiée à la légion étrangère en Centrafrique.

Edouard Elias. DR

Édouard Élias. DR

Dans le cadre des rendez-vous mensuels autour du patrimoine mondial, le Pont du Gard met à l'honneur "La préservation des biens et protection de l’humain" avec une exposition du jeune photoreporter gardois Edouard Elias. À seulement, 23 ans, il est devenu une figure incontournable du photo journalisme dans les zones les plus dangereuses du monde, et rend compte de la réalité du terrain par des clichés époustouflants. Son coup d’œil est captivant, et la prise de risque est plus que courageuse. Edouard Elias est un personnage énigmatique, timide et réservé, mais surtout téméraire et baroudeur. C'est son voyage en Centrafrique qu'il a souhaité faire découvrir au public lors de cette exposition, avec un focus sur la légion étrangère, le 2e REI. "C'est aussi une bonne reconnaissance, pas sur le plan personnel, mais surtout pour ces hommes qui sont engagés là-bas."

L’exposition intitulée "Un monde de fracture", est constituée de 25 photographies couleurs au moyens formats (60x90), paysages et portraits.

À découvrir en Rive gauche. Visite comprise dans l'entrée site, de 9h à 18h en avril et de 9h à 19h en mai.

Baptiste Manzinali


Montpellier : "Patria Obscura" au Diagonal

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TOUTMONTPELLIER.FR

 

Le cinéma Diagonal présente le film documentaire de Stéphane Ragot, « Patria Obscura », ce mardi 7 Avril à 17h55. La séance sera suivie d'un débat avec le réalisateur Stéphane Ragot, la présidente de la CIMADE en région Languedoc Roussillon, Jackie Bosc, et le Délégué National en région, Christophe Perrin.

Montpellier :

Stéphane Ragot, photographe, part sur les traces de ses grands-pères militaires morts depuis longtemps, Pierre le légionnaire et Paul le parachutiste. Il explore avec eux l'histoire de sa famille, une histoire bornée par les guerres, rongée par les silences et les non-dits. Il dévoile dans un film impudique le roman d'un pays, la France, en guerre avec elle-même.


La Légion étrangère recrute....

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Dimanche 5 Avril 2015

L'adjudant-chef Patrice Molinet est le chef de poste du quartier Général Frère: il est en charge du recrutement...Il témoigne aussi sur son propre itinéraire dans la Légion.

Ecoutez l'interview

Pour en savoir plus, c'est ici: https://www.legion-recrute.com
Poste d'information de la Légion: 04.37.27.26.50
ou 26 avenue Leclerc, Lyon 7ème 

Les Camerone de Richard Charpentier

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Ainsi va le monde !

jeudi 2 avril 2015

Le 30 avril prochain, le major Charpentier participera à son 41e Camerone. Son histoire est celle d’un enfant de mineur qui « ne veut pas être un poids pour sa famille ». Il a 17 ans, le certificat d’études primaire comme viatique et une mince expérience de manœuvre. Le destin tient à pas grand-chose. Le slogan d’une affiche, que des générations de jeunes hommes ont lu et entendu : « Engagez-vous, rengagez-vous !». Il tient là le mot d’ordre de sa vie. Le 7 avril 1975 le conseil est suivi, après être passé par le poste de recrutement de Forbach (Moselle). Richard devient à la Légion Ralph. Charpentier s’appelle dorénavant Charday. Une identité qu’il conservera quatre ans. Son frère a suivi le père à la mine. Lui, travaille dans les airs ; il est parachutiste au 2e régiment étranger de parachutistes (REP). Le ciel et la terre !

Opération Bonite, Ralph Charday, premier à gauche

En 1978, avec son chef de section, le lieutenant Puga, il saute sur Kolwezi « sans billet retour ». Avec eux, un autre acteur de l’opération Bonite est encore en activité, le major Rodet. Ce régiment où il est resté treize ans, il le porte dans la peau. Il y en eut d’autres : le 3e REI (Guyane), le DLEM (Mayotte), le 4e RE (Castelnaudary) où il sert, actuellement, pour la quatrième fois. Aujourd’hui, comme chef du secrétariat de l’état-major. Il fut aussi, il n’y pas si longtemps à Aubagne, aide de camp du général Bouquin, commandant la Légion (2009-2011).

Richard Charpentier est souriant. Ce récent matin-là, nous feuilletons l’album de sa vie militaire. Il prend le temps de se raconter, de détailler. Au bout de la rencontre, il dit : « La Légion m’a mis du plomb dans la tête. Elle m’a appris à respecter les autres et à entrer dans la collectivité ». Puis après un silence : « Elle m’a réconforté ! »

Le major Charpentier peut espérer fêter 43 Camerone. Il ne devrait quitter le service actif qu’en 2017.

Randonnée des Hauts-Lieux de la Grande Guerre en Artois

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Samedi 28 Mars 2015

Organisé par le Sprint Club de l’Artois et la commune de Mont-Saint-Éloi, avec l’aide logistique du cyclo-club d’Aubigny-en-Artois, la randonnée des hauts-lieux de la grande guerre en Artois aura lieu le samedi 28 mars 2015, à partir de 15 h. Deux départs sont prévus, le premier de Mont-Saint-Éloi, face aux tours ruinées de l’abbatiale, et le second d’Arras, empruntant les 27 premiers kilomètres de l’étape du Tour de France Arras-Amiens qui se disputera le mercredi 8 juillet.

Cette randonnée est planifiée dans le cadre de la 26ème édition de la Boucle de l’Artois, du président Alain Petit et de Jean-Pierre Bavière, maire de la commune, qui fut un sportif de niveau international, présélectionné olympique dans le relais du 4 x 100m, à l’époque de Piquemal et Delecour. Ce circuit du souvenir sera long de 30 km. Après le départ de Mont-Saint-Éloi, les cyclotouristes traverseront Carency, puis Ablain-Saint-Nazaire, la nécropole nationale de Lorette, Souchez, Angres, Givenchy-en-Gohelle, la Crête de Vimy, Neuville-Saint-Vaast, La Targette, Mareuil et retour à Mont-Saint-Éloi.

La sortie cyclotouriste est ouverte à tous et verra la participation des membres de l’amicale des coureurs cyclistes Flandre-Artois, du président Laurent Pillon. Parmi les anciens professionnels et amateurs, on devrait retrouver au départ Henri Duez, Guy Leleu, Pascal Sergent, Michel Mollet, Patrice Boulard, Eric Revez, Jean-Claude Willems, Robert Mintkiewicz, Sébastien Vandaele, Gilbert Dourdin, Gérard Menu, Francis Sajot, mais aussi Johan Seuvin, directeur général de Paris-Arras Tour, et Christiane Scodeller, membre de la même course, Bernard Delvart, Jean-Pierre Fourdrain, et bien d’autres.

Hommage à François Faber

Après la randonnée, vers 17 h, sera inaugurée, avec la collaboration de la Commonwealth War Graves Commission, une stèle à la mémoire de François Faber. Ce grand champion cycliste, luxembourgeois de naissance, engagé dans la légion étrangère, et mort au combat le 9 mai 1915 à la ferme Berthonval, entre Mont-Saint-Éloi et Carency. Une exposition, mise sur pied par Jean-Michel Catel, se tiendra à la salle Hamilton les 28 et 29 mars. Après l’hommage rendu à ce grand champion en présence d’un membre de sa famille, tout ce petit monde devrait se retrouver pour la présentation de la 26ème Boucle de l’Artois. Le président Alain Petit et les bénévoles du Sprint Club de l’Artois ont programmé la présentation de cette course, devenue incontournable dans la région, qui réunit l’élite nationale amateur, le même jour à 18 h, au hameau d’Écoivres.

PALMARÈS DE FRANÇOIS FABER (1887 - 1915)

SURNOMMÉ « LE GÉANT DE COLOMBES »

1908 : 2ème du Tour de France, vainqueur de 4 étapes et 1er du Tour de Lombardie.
1909 : 1er du Tour de France, vainqueur de 6 étapes, 1er Paris-Bruxelles et Paris-Tours.
1910 : 2ème du Tour de France, vainqueur de 3 étapes, et deux fois 1er de Paris-Tours.
1911 : Vainqueur de 2 étapes du Tour de France et 1er de Bordeaux-Paris.
1913 : Vainqueur de 2 étapes du Tour de France et 1er de Paris-Roubaix.
1914 : Vainqueur une nouvelle fois de 2 étapes du Tour de France.

Remerciements pour les Photos : Didier Therriez.

 

 



Le légionnaire François FABER, début 1915

Cérémonie de jumelage du Royal Etranger avec le BPC Mistral

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Mise à jour : 27-03-2015

Le 21 janvier 2015, le 1er Régiment étranger de cavalerie a accueilli une partie de l’équipage du BPC Mistral pour officialiser et célébrer leur nouveau partenariat.

Au cœur de la Commanderie, récemment rénovée par les officiers du 1er REC, le colonel Rémi Bouzereau et le capitaine de vaisseau de Guibert, commandant le BPC Mistral, ont procédé à la signature du certificat de jumelage. Puis, marins et légionnaires se sont retrouvés autour d’une coupe de champagne, l’occasion de partager leurs expériences respectives. Partage d’expériences qui s’est concrétisé par la visite du CO de crise, d’où le 1er REC, actuellement engagé dans l’opération SENTINELLE au cœur de la ville voisine de Marseille, commande l’EMT PERCEVAL. Enfin, un échange de cadeaux a clos les festivités. Le chef de corps a remis symboliquement au « pacha » du Mistral un képi blanc… ainsi qu’un abonnement à KB d’un an pour son équipage.

Pour le Royal Etranger, ce jumelage s’inscrit dans la continuité de 27 années de coopération avec la frégate anti sous-marine « Dupleix », récemment désarmée. En cohérence avec la proximité du camp de Carpiagne et de Toulon, port d’attache du Mistral, le jumelage permettra aux légionnaires cavaliers de parfaire leur spécificité amphibie et favorisera les échanges interarmées, déjà bien établis entre les deux unités. En effet, plusieurs exercices amphibies ont auparavant permis aux légionnaires d’embarquer à bord du Mistral récemment.


Nicolas Roumiantzoff, russe, officier de Légion et de spahis et « inoubliable »

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Ainsi va le monde !

vendredi 27 mars 2015

Il y a des personnages de roman parmi ces hommes qui, au XXème siècle, rejoignaient la France, poussés par les contraintes de l’Histoire. Ainsi le comte Nicolas Roumiantzoff, né en 1906, fils d’un général d’infanterie du tsar Nicolas II. A la révolution bolchévique, en 1917, il quitte la Russie. Sept ans plus tard, "le Roum" (son surnom) est à Saint-Cyr, comme élève étranger. Puis ce sera sa première grande aventure, la Légion étrangère, notamment au 1er régiment étranger de cavalerie. Naturalisé français en 1939, il est incarcéré l’année suivante à Ceuta (enclave espagnole au Maroc) pour avoir tenté de rejoindre le général de Gaulle à Londres. Il s’évade. Intègre les Français libres. Puis devient adjoint du chef de corps du 1er régiment de marche de spahis marocains. Fred Moore chancelier de l’ordre de la Libération raconte cette anecdote qui résume "cet homme inoubliable", dans "Toujours Français Libres" Elytis, 2014. 
 
Crédit : ordre de la Libération
" … La campagne de Tunisie terminée le 6 mai 1943, il se souvient du consul d’Italie, désormais dans le camp des vaincus. Il le connut à Tunis quand il servit au 1er régiment étranger de cavalerie de 1927 à 1929. Il n’oublie pas non plus Madame le Consul et la voiture de grand luxe du diplomate, une Isotta-Frasquini blanche et décapotable. Il se dit : "Je vais aller voir le consul. Sa voiture m’intéresse". Et le voilà parti. "Le consul n’était pas très chaud pour me laisser la voiture si facilement. Sa femme me faisait des oeuillades et toutes sortes de minauderies devant son mari pour que je leur laisse la voiture ". Le Roum dit à la charmante épouse : "Vous n’allez pas la perdre puisque je vous emmène ! "  Le soir, les spahis ébahis voient débarquer le Roum au volant de la belle bagnole, une belle femme à ses côtés…"
Nicolas Roumiantzoff est Compagnon de la Libération (1943). Il a quitté l'armée en 1962 avec le grade de général. Il est décédé en 1988.

La Légion au fort des sables

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Rencontre avec Leo Hurley, compositeur de Paris Through The Window

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Le Mardi 24 mars 2015  Par

Un mercredi par mois, le Carré Parisien accueille la soirée « Broadway au Carré ». Au programme, une section dédiée à des jeunes auteurs-compositeurs américains de théâtre musical dont les chansons seront interprétées pour la première fois en Europe. Pour la soirée du 1er avril 2015, ce sont les chansons de Leo Hurley, et de son musical Paris Through The Window, qui seront à l’honneur.

Leo Hurley, quel est votre parcours ? Comment avez-vous commencé à vous intéresser au théâtre musical ?
Je me suis intéressé au théâtre musical et à l’opéra très jeune. J’ai également étudié le piano classique et fait partie de plusieurs choeurs. Cependant, l’écriture a toujours été ma passion. A l’université, j’ai étudié la composition classique, mais en dernière année, j’ai été sélectionné pour être le compositeur d’un court-métrage musical « ZomRomCom », une comédie romantique zombie ! Je suis retombé amoureux du théâtre musical et là, j’avais acquis les outils pour en écrire. J’ai donc déménagé à New York et j’ai commencé à travailler sur différents projets dont une adaptation musicale, off-Broadway, du Cercle de Craie Caucasien de Bertolt Brecht, un opéra rock sur Lucifer, Dieu et la bataille pour le paradis, une adaptation du Conte d’Hiver de Shakespeare et bien sûr Paris Through The Window.

Quels sont vos auteurs et compositeurs de théâtre musical préférés ?
Il y a les préférés habituels : Gershwin, Bernstein et Sondheim. Je pense que l’équipe qui a écrit The Book of Mormon a réussi quelque chose de génial. Je suis aussi amoureux de la partition de l’adaptation musicale de Lord of The Rings. Elle a été écrite par une équipe de compositeurs comprenant un compositeur indien, un groupe folk finlandais et une compositeur anglais. Je n’ai jamais vu le spectacle mais c’est sur ma liste des choses à faire avant de mourir !

Pouvez-vous nous parler de votre musical Paris Through The Window ? Comment est né le projet ? Comment définiriez-vous votre style musical ?
Paris Through The Window m’a été présenté pour la première fois en août 2013 sous la forme d’une pièce en trois actes écrite par Charles Osborne, un camarade de la University of North Carolina School of the Arts. Son inspiration était simple, il voulait écrire un spectacle qui parle d’espoir, du pouvoir guérisseur de l’art, et surtout, de Paris. Il a commencé à écrire une histoire fictive à laquelle se mêlaient des événements et des personnages historiques dont Chagall, Monet et la Première Guerre Mondiale. Tout a changé quand il a découvert le poète américain Alan Seeger : son voyage à Paris, son engagement dans la Légion Étrangère et sa mort lors de la Bataille de la Somme ont donné vie à notre personnage principal et une reconnaissance à un homme qui a tout sacrifié pour la ville qu’il aimait. Je n’avais jamais rien lu de tel et j’ai su aussitôt que je voulais faire partie du projet.
Nous avons pris la pièce originale et au cours des vingt derniers mois, nous l’avons transformée en un musical qui suit le parcours d’Alan Seeger dans l’écriture de son plus célèbre poème « J’ai rendez-vous avec la mort » tout en y mêlant des éléments de fiction que nous décririons comme « magiques ».
La partition a des harmonies riches et des styles variés inspirés par la musique classique et populaire de cette époque (1913-1916) mais je ne peux pas non plus renier l’apport du dernier siècle de théâtre musical. Mon objectif était que la musique reste sincère avec les personnages et événements qui se déroulent dans le spectacle, plutôt que de leur imposer ce que je voulais. Une des choses ingénieuses que Charles a fait avec son livret, c’est son utilisation des thèmes, qui reviennent de façon inattendue, ce qui m’a poussé à faire de même avec ma musique. Tout au long de la partition, vous entendrez des thèmes et des harmonies qui évoluent et apporteront un éclairage différent sur un personnage ou une situation, sans toutefois oublier le trajet qui a déjà été parcouru dans l’histoire. De nombreux extraits vont être interprétés à Broadway au Carré. Venez au concert et vous la découvrirez directement !

Vous êtes actuellement à Paris pour présenter votre travail. Quels sont vos projets ici ?
Nous étudions toutes les possibilités. Charles et moi aimerions revenir prochainement pour présenter Paris Through The Window en concert. Nous sommes en plein centenaire de la Première Guerre Mondiale et notre projet honore Alan Segger, ainsi que chaque homme qui s’est battu et est mort pour défendre la France. Il n’y a pas mieux que de le faire dans la ville qui l’a inspiré comme aucune autre !

The Songs of Leo Hurley, le 1er avril à 19h30 au Carré Parisien, 1 rue du Général Beuret (Paris 15).


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