Le mot du président.Il y a quelques semaines nous tenions notre assemblée générale, et, Georges passait la main… Une page, une longue page, qu’il tourne, se tourne, après l’inauguration « d’un suprême monument »… et cette magnifique journée, apothéose de ses quinze années de présidence. "Le front haut et l’âme fière", vos regards, en disaient long, avec plus de force, plus d’amitié, que les mots que je cherche et utilise. Parfois, j’ai cru apercevoir, l’humidité nimber certains regards, dont les paupières pudiquement, refermant leur voile, en masquaient l’étrange éclat, qu’estompait ensuite, un sourire viril. Emotion des cœurs, tristesse des âmes, voyant le guide s’effacer, le meneur se détacher, le sage s’éloigner, le chef se retirer … Mais l’ami, lui, est toujours là. Merci Georges. More Majorum. |
" Les Mercenaires "Nus, affamés, sans feu, ni lieu, sans espérance, Aux maîtres comme aux lois ayant répondu: Non, Traînant leur passé lourd comme on traîne un chaînon, Des hommes, Dieu sait d'où, s'en viennent à la France. Nous sommes las. Mourir est une délivrance ; Veux-tu faire de nous de la chair à canon? Elle répond: C'est bien; je sais votre souffrance, Et je n'ai pas besoin de savoir votre nom. Prenez, mangez. Dormez, sans rêve, sous la tente ; Ce pain dur, ce lit dur, qui font l'âme contente. Sont ceux de nos soldats: méritez leur tombeau; Vous êtes en lieu sûr, et de vous je me charge, Entrez - Et derrière eux, d'un geste simple et large, Elle fait retomber un pli de son drapeau.
| Cette année, notre amicale fêtera ses
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