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2017

Général Bruno Dary : « Noël, c’est la fête de la famille Légion »

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http://www.bvoltaire.fr/

Publié le samedi 23 décembre 2017

 

Le général d’armée (2s) Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris de 2007 à 2012, commanda la Légion étrangère de 2004 à 2006. En 2014, à l’occasion de Noël, il avait donné une tribune à Boulevard Voltaire.

Cette année, il a bien voulu expliquer au micro de Boulevard Voltaire toute l’importance que revêt la fête de Noël pour les légionnaires, ces hommes venus du monde entier pour servir la France.

Pourquoi la Légion étrangère a-t-elle adopté cette tradition des crèches de Noël ?

Je crois que pour cela, il faut revenir aux écrits car comme le disait le Livre vrai, « Au commencement était le verbe« .
Dans la définition de la Légion, la Légion est « une force combattante constituée d’étrangers et placée sous commandement français« .
« Une force combattante » : cela signifie que les personnes qui s’engagent dans la Légion ne s’engagent pas pour faire n’importe quel métier ; ils savent qu’ils vont risquer leur vie pour défendre un pays qui n’est pas leur patrie naturelle, qui n’est pas leur mère nourricière.
« Constituée d’étrangers » : en effet, il y a aujourd’hui 140-150 nationalités différentes. C’est donc une structure multi-ethnique.
« Placée sous commandement français » : la Légion a près de 200 ans d’existence, elle a été fondée sous Louis-Philippe en 1831. Les officiers, pour la plupart, sont français et elle est de structures et de culture françaises. Ces officiers français établissent le lien entre ces étrangers qui peuvent garder la nationalité et la France. La Légion est donc une unité multi-ethnique mais monoculturelle, avec une culture qui s’est construite sur près de 200 ans, avec des rites et des traditions.


La Légion étrangère est-elle censée obéir au principe de laïcité ?

Oui bien sûr. Mais Noël va au-delà de la laïcité.
La Légion a hérité sa culture et ses traditions de la culture française qui est, qu’on le veuille ou non, chrétienne. Noël correspond au début de notre ère. Nous sommes en 2017, c’est-à-dire 2017 années après la naissance du Christ. Que l’on soit chrétien ou non, peu importe, cela ne change rien.
La tradition de la crèche est une tradition qui n’est pas uniquement française, mais qui est chez nous respectée. La Légion en a donc héritée. On trouve les premiers écrits au début du XXe siècle, vers 1910 au Maroc. On faisait des crèches vivantes. Du point de vue du sens profond, Noël est la fête de la Sainte Famille qui est devenu la fête de la famille. À Noël, tout le monde se regroupe. Or le légionnaire a quitté son pays, sa famille et son travail, etc. Il va donc retrouver une nouvelle famille qui est la Légion. D’où la devise de la Légion qui est Legio patria Nostra, la Légion est notre patrie. Toute la famille se regroupe au moment de Noël.

Est-ce qu’un régiment de Légion qui a sa crèche c’est comme une famille qui a sa crèche chez soi ?

C’est même plus que ça.
Dans la vie de la Légion, il y a trois fêtes : Camerone, la fête du combattant, en souvenir des soldats morts en 1863 aux combats symboliques de Camerone au Mexique; Noël, la fête du cœur et de la famille ; et enfin la fête du régiment, la fête des anciens.
La vie est donc rythmée ainsi. Noël va bien au-delà de la crèche.
À Noël, chacun se retrouve, on fait un temps calme, une crèche et on se prépare selon ce que chacun souhaite faire, selon le régiment, ses sentiments et la vie de chacun qui s’organise. Noël va donc bien au-delà de la crèche, c’est la fête de la famille Légion où chacun se retrouve en unité constituée. Certains viennent du Kirghizistan, d’autres du Brésil, d’autres de Chine, etc. Ils ont tout quitté pour venir, c’est donc normal que la famille se resserre. C’est vrai en permanence, mais Noël est là pour le rappeler.


Au camp de Carpiagne, La Légion Étrangère se prépare à fêter Noël

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https://france3-regions.francetvinfo.fr/

Par Marc Civallero Publié le 19/12/2017

Au camps de Carpiagne, La Légion Étrangère se prépare à fêter Noël

Au camps de Carpiagne, La Légion Étrangère se prépare à fêter Noël

A la Légion Etrangère, Noël est une fête importante. Tous les légionnaires, cadres et hommes de troupe, passent et fêtent Noël ensemble telle une famille. Mais ce n’est pas tout, le concours des crèches de Noël fait partie de la tradition qui se perpétue année après année.

Noël, c’est par excellence la fête de famille de la Légion Etrangère. Si cette célébration y revêt un caractère particulier, beaucoup plus important que celui qu’il peut y avoir dans d'autres corps, c'est que la Légion doit ce soir-là tenir lieu de Famille aux légionnaires

Lors des préparatifs les légionnaires créent leur propres crèches avec du matériel de récupération. Dans le Camps de Carpiagne aux portes de Marseille, les légionnaires ont confectionné une dizaine de crèches...ambiance sur place dans le camps avec Claire Lacroix et Laurent Esnault.


La Légion étrangère recrute dans le Gard

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https://www.francebleu.fr/

jeudi 23 novembre 2017 Par Ludovic Labastrou, France Bleu Gard Lozère

 

 

La Légion étrangère recrute dans le Gard. Quelques treize cents postes à saisir et des dizaines de métiers à saisir. Une arme prestigieuse, son car-podium d'information,après Alès et Nîmes, s'installe cours Ladroit à Bagnols-sur-Cèze. Une opération séduction qui -apparemment - fait recette.

Un car-podium de la légion étrangère très fréquenté à Alès.

Un car-podium de la légion étrangère très fréquenté à Alès. © Radio France - Ludovic Labastrou

La Légion Étrangère recrute. Quelques 1300 postes pour cette année. Ce mardi, son car-podium d'information a stationné toute la journée à Alès puis à Nîmes. Ce jeudi, il sera sur le cours Ladroit à Bagnols-sur-Cèze.

La Légion, une arme prestigieuse qui a fait rêver les générations plus anciennes mais plus seulement. Quelques dizaines de jeunes sont venus se renseigner. Pas question de s'engage tout de suite mais le contact direct avec des militaires, fiers de leur arme, permettait de se faire une idée plus précise.

"Des dizaines de métiers, la possibilité de se former et d'obtenir des diplômes valables aussi dans le civil."

Age minimum requis, 17 ans (avec accord du tuteur légal) maximun, 40 ans. Les contrats sont de cinq ans renouvelables pour un salaire de 1.300 euros.

Il y a bien sur les opérations sur le terrain mais la Légion étrangère ce sont aussi des dizaines de métiers. Pas de diplôme nécessaire mais la prestigieuse arme permet - en fonction des compétences - de se former. Des diplômes qui sont aussi valables dans le civil. Mais la Légion étrangère, ce sont aussi des valeurs.

"La mission est sacrée, tu l’exécutes jusqu'au bout et si besoin, en opérations, au péril de ta vie."

Cohésion, effort, solidarité, entraide, famille, combat et don de soi. Autant de valeurs portés par la Légion Étrangère. Dans un contexte de tension intérieure, ces notions semblant relever d'un autre temps, ont eu l'air de séduire les plus jeunes. La Légion étrangère est ouverte à tous ceux prêts à adhérer à ses valeurs et à l’institution.

Le car-podium de la Légion Étrangère est ce mercredi sur le parvis des arènes de Nîmes. Venez-nous rencontrer.

Ce mardi à Alès, quelques dizaines de lycéens sont venus rencontrer les légionnaires. Défendre le pays et porter haut les valeurs de la Légion Étrangère trouvent une résonance chez-eux.

Thimotée et Jérèmy, deux jeunes Alèsiens séduits par la Légion. - Radio France

Thimotée et Jérèmy, deux jeunes Alèsiens séduits par la Légion. © Radio France - Ludovic Labastrou

Le Sergent-chef Maulay Lamini a trouvé à qui parler. - Radio France

Le Sergent-chef Maulay Lamini a trouvé à qui parler. © Radio France - Ludovic Labastrou

Le prestige de l'uniforme fait toujours rêver aussi à Nîmes. - Radio France

Le prestige de l'uniforme fait toujours rêver aussi à Nîmes. © Radio France - Ludovic Labastrou


Hérault : une grenade découverte près du moulin de Boisseron

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https://france3-regions.francetvinfo.fr/

Publié le 22/11/2017

Selon la gendarmerie, l'engin présentait toujours un réel danger. / © Gendarmerie

Selon la gendarmerie, l'engin présentait toujours un réel danger. / © Gendarmerie

C'est un retraité de la Légion Etrangère qui a prévenu la gendarmerie de Lunel, après avoir découvert une grenade près du moulin de Boisseron.

C’est une découverte (heureusement) peu banale. Ce lundi 20 novembre, peu avant 16h, un retraité de la Légion Etrangère a trouvé une grenade de la Seconde guerre mondiale à hauteur du Moulin de Boisseron, dans l’Hérault. Un lieu prisé par les promeneurs et les familles.

L’homme a aussitôt signalé sa découverte à la gendarmerie de Lunel, qui ont appelé les démineurs de la préfecture de l’Hérault. Ceux-ci ont confirmé qu’il s’agissait bien d’une véritable grenade anglaise, de type Mills.

Malgré le temps qui a passé, l’explosif présentait encore un réel danger. Les agents de la sécurité civile ont transporté la grenade auprès de leurs services à Montpellier, pour qu’elle soit détruite.

La gendarmerie rappelle qu’en cas de pareille découverte, il est impératif de s’éloigner, d’appeler le 17, et de ne surtout pas toucher à l’engin, quand bien même celui-ci semble vétuste.


Les hélicoptères au coeur de la préparation au combat

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Pionniers de la Légion étrangère

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Une miss dans la légion étrangère

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https://www.rtbf.be/

lundi 30 octobre 2017

Écoutez

 

Une miss dans la légion étrangère - © Tous droits réservés

 

Retour aux sources nous raconte l’incroyable histoire d’une aventurière, la seule femme admise dans les rangs de la légendaire Légion étrangère : Susan Travers. Longtemps oubliée de l’Histoire, elle a été décorée à l’âge de 86 ans et honorée par Simone Veil.

"Susan, l'héroïne cachée de Bir Hakeim " à voir sur La Une le vendredi 31 octobre à 22h45. Rediffusion sur La Trois le 04/11 à 21h05 et le 06/11 à 13h30

Flamboyante, héroïque, solaire, Susan Travers est de ces femmes que l’on n’oublie pas. Des yeux immenses, le front haut, le regard clair, elle a la beauté magnétique et l’énergie farouche des grandes aventurières. Pendant sept ans de 1940 à 1947, cette Anglaise élevée dans le Sud de la France, fille d’un officier de la Royal Navy, a fait la guerre en tant que chauffeur au sein des Forces des Français Libres puis en Indochine. Toute sa vie, Susan Travers fut appelée " la Miss " par les légionnaires de Bir-Hakeim. " Un drôle de mec " disait-on d’elle. Respect envers cette auxiliaire courageuse qui fut la première à lancer sa vieille Ford rouillée sous les bombes de Bir-Hakeim, pour rejoindre les lignes anglaises après dix-huit jours de combat contre l’Afrika Korps et à sauver la vie du général Koenig. Mais elle dût attendre l’âge de 86 ans pour être reconnue et enfin décorée de la légion d’Honneur, avant que Simone Veil plus tard ne lui rende hommage. Les "nettoyeurs" de la mémoire ont fait le ménage pour effacer les traces de celle qui aurait pu porter ombrage à la réputation de Pierre Koenig, le vainqueur de Bir Hakeim, élevé plus tard à la dignité de Maréchal de France. Il recevra tous les honneurs, de De Gaulle, des Alliés, de Rommel même. Elle ? rien

Pour commenter ce documentaire  raconté par la comédienne Irène Jacob et intitulé  , Elodie de Sélys recevra son réalisateur Patrick Jeudy.


Histoires 14-18 : le premier pilote noir américain, Eugène Bullard

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Par France 3 Publié le 28/10/2017

© National Museum of the US Air Force/Pathé Gaumont

© National Museum of the US Air Force/Pathé Gaumont

Il est sans doute le plus français des Américains … Eugène Jacques Bullard, premier pilote noir, passé par l’armée française, fait partie de ces héros oubliés, négligés. En premier lieu par sa patrie d’origine : les Etats-Unis.

Fils d’un esclave planteur de coton, Eugène Bullard est né en Géorgie, en 1895. Dès l’âge de huit ans, il quitte sa famille avec l’intention d’aller en France. Son père lui a dit qu’on y était jugé "par son mérite et non par sa couleur de peau"…Il erre avec des gens du voyage, devient jockey. Puis cible vivante dans une foire au Royaume-Uni et boxeur professionnel. En octobre 1914, il se vieillit d’un an pour intégrer la légion étrangère française. Il est aussitôt envoyé sur la ligne de front. IL se bat dans la Somme, en Champagne et à Verdun, où il est grièvement blessé à la cuisse en 1916.


Histoires 14-18 : le premier pilote noir américain, Eugène Bullard

Convalescent, il est décoré de la Croix de guerre mais ne peut plus servir dans l’Infanterie. Pourtant Eugène Bullard veut continuer à se battre. Il devient élève-pilote dans plusieurs écoles et ainsi l’un des deux premiers pilotes de chasse noirs de l’Histoire, avec l’ottoman Ahmet Ali Celikten. Il est affecté au Lafayette Flying Corps = l’escadrille La Fayette. Une unité sous commandement français, née ici à Luxeuil les Bains, et composée de volontaires américains qui n’ont pas attendu l’entrée en guerre des États-Unis pour combattre. Eugène Bullard vole avec sa mascotte : un petit singe nommé Jimmy. Et la devise inscrite sur son fuselage est « All blood runs red » = « Tout sang coule rouge »

En août 1917, lors de l’entrée en guerre des Etats-Unis, les pilotes américains de l’escadrille La Fayette sont versés dans l’aviation américaine, tous sauf Eugène Bullard, refusé pour sa couleur de peau. Sous prétexte d’une bagarre avec un adjudant français, il est déclaré inapte au vol. Il finit la guerre dans l’infanterie française dans le Puy de Dôme. Après-guerre, il mène une carrière de jazzman, d’espion, est blessé en 1940 et  finit sa vie comme opérateur d’ascenseur au Rockfeller Center, anonyme à New York. Il se fait enterrer dans son uniforme de légionnaire. Le Général De Gaulle l’a décoré de la Légion d’Honneur en 1959 mais il faudra attendre 1994 pour que sa patrie d’origine reconnaisse ses mérites et qu’il soit promu au grade de sous-lieutenant, à titre posthume.


Toute la collection des 500 vidéos Histoires 14-18


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