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Grands Anciens




Prets Paul

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Mémoires de Guerre

Publié le 26 octobre 2011 par Roger Cousin

 

Prets Paul

Paul Prets est né le 29 juin 1919 à Kophaza en Hongrie d'un père menuisier et d'une mère ménagère. Engagé volontaire à titre étranger à la Légion étrangère en septembre 1936, il est affecté en Afrique du Nord jusqu'en septembre 1939 avant d'être rappelé en métropole. En mai 1940, il prend part avec son unité, la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE), à l'expédition de Norvège. Simple Légionnaire, tireur au fusil-mitrailleur, il reçoit une citation à l'ordre du corps d'armée pour son attitude au feu. Évacué sur l'Angleterre avec son unité, il rallie, le 29 juin 1940, les Forces françaises libres qui se constituent autour du général de Gaulle.

Dès lors, il prend part à tous les combats de la 13e DBLE : Gabon (octobre 1940), Soudan (février 1941) ; le 13 mars 1941, il est blessé par des éclats d'obus à la jambe et par balle au bras en Érythrée lors de l'attaque de l'Engiahat. Il fait alors la preuve de son courage en refusant, au cours de son évacuation, de se laisser brancarder. Après un séjour dans les hôpitaux du Levant, il est envoyé dans les Indes anglaises pendant un an. Rétabli, il est promu sergent et retrouve le 2e Bataillon de la 13e DBLE en Égypte. Il combat à El Alamein où il est de nouveau blessé, par balle à la tête cette fois-ci, le 24 octobre 1942, au massif de l'Himeimat.

Après quelques mois passés en Libye, il participe aux opérations de Tunisie en 1943 puis, avec le grade de sergent-chef, à l'expédition en Italie en 1944. En août 1944, il débarque en Provence. Il est blessé pour la troisième fois en Alsace le 1er décembre 1944 par un éclat d'obus au bras. A peine a-t-il repris le combat qu'il est une nouvelle fois blessé par balle à un genou, le 23 janvier 1945, à Illhaeusern. Après la guerre, le sergent-chef Prets reçoit la nationalité française et sert successivement à Madagascar, en Extrême-orient et enfin en Algérie où il termine sa carrière avec le grade d’adjudant-chef en 1956. Ayant pris sa retraite militaire, il trouve ensuite un emploi d'huissier à l'Ambassade de France à Vienne. Paul Prets est décédé le 27 octobre 1996 en Autriche, à Eisenstadt où il est inhumé.


Serge Andolenko

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Né à Volotchysk en 1907 dans l'Empire russe, en Ukraine, fils unique, il est issu d'une famille aristocratique de vieille tradition militaire (noblesse cosaque par son père et lignée de la famille Chéïne par sa mère Marie). Son père, Paul, capitaine des dragons dans l'armée impériale, après avoir combattu l'armée allemande en 1914, combat les Bolchéviques à Kiev pendant la guerre civile (il décèdera dans un camp en 1931, déporté pour "origines nobles"). A la Révolution, le jeune Serge (il a 12 ans) et sa mère sont contraints de s'exiler en France.

Admis à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1924 ("promotion du Rif"), il y sert avec le prince Dimitri Amilakvari. Il est affecté à la Légion étrangère à la fin de sa scolarité. En 1926, à 19 ans, il est nommé sous-lieutenant à titre étranger au 1er Régiment Etranger à Sidi-bel-Abbès (Algérie). Il fait les campagnes du Maroc et du Levant. Il servira tour à tour aux 1er, 3e, 4e,5e et 6e Régiment étranger, ainsi qu'à l'Inspection de la Légion étrangère (1959-1960).

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il sert au 2e Bureau (bureau renseignement) de la 3e Division d'infanterie d'Afrique sous les ordres du général de Montsabert. C'est à cette occasion qu'il obtiendra, à la libération de la ville de Marseille, la reddition du général Allemand Schaeffer, commandant la place.

Il commande le 5e Régiment Etranger lors de la guerre d'Algérie.

Historien passionné on lui doit de nombreux ouvrages sur l’armée française et sur l'armée impériale de Russie. On retiendra La filiation des bataillons de Légion étrangère en 1935, Les drapeaux de la grande guerre, 1945 - Aperçus sur la guerre de 1914-1918 sur le front russe, 1945 - Historique du 5e régiment d’infanterie, 1947 - Histoire de l’armée russe, 1952 - Recueil d’historiques de l’armé blindée et de la cavalerie, 1968 - Aigles de Napoléon contre Drapeau du Tsar, 1969.

Titulaire de neuf citations dont cinq à l’ordre de l’armée, il est commandeur de la Légion d’honneur, du Nicham Iftikar et du Ouissam Alaouite. Par ailleurs, il est décoré de la Bronze star Médal des États-Unis et de nombreuses médailles commémoratives. Il est décédé le 27 août 1973, à Miglos dans l’Ariège.


Tchetnik dans la Légion étrangère

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Novica Lukic (à gauche) comme tchetnik

Novica Lukic (à gauche) dans la Légion étrangère

écrit: Novica Lukic

Ce site Internet est consacré à mon grand-père, sous lieutenant dans l’« Armée Yougoslave dans la Patrie », tchetnik de la région de Ravna Gora au nom de code : « ange 31 », et, après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Major dans la Légion Etrangère.

Novica1 Lukic est né le 14 septembre 1919 à Sljivovac2, un village près de Kragujevac3, quatrième fils de Miloutine et Lioubitsa, pauvres paysans du village. Après des études primaires à l’école du village, son père l’inscrit au Lycée de Kragujevac qu’il termine dans des conditions extrêmement difficiles. Il faisait tous les jours 18 kilomètres à pied pour rejoindre son lycée, sans vêtements adaptés, ni nourriture convenable, étudiant sans livres de classe. A la suite de ses quatre années de collège4, et l’obtention de l’équivalent du Brevet des Collèges il s’inscrit à l’Institut Technique et Militaire (ITM) de Kragujevac. En tant que cadet diplômé en 1937 de l’équivalent du Baccalauréat technologique, il décroche un poste dans les ateliers de l’Institut où il travaille jusqu’au début de la Seconde Guerre Mondiale et la capitulation de la Yougoslavie. Peu de temps avant la guerre, il est membre de la 4ème compagnie du bataillon pyrotechnique de l’ITM.
Dès la capitulation de la Yougoslavie en avril 1941, l’un des frères aîné de Novica, Milorad, pilote de chasse dans l’Armée Royale Yougoslave, rentre dans la maison familiale et commence à organiser le village pour résister à l’occupant. Novica devient le commissionnaire du Commandement des groupes de corps d’Armée de la Choumadilla5 auprès du Mouvement Tchetnik feminin de Serbie et est un homme de confiance membre du détachement Tchetnik de la région de Gruza sous le nom de code Ange 31. Il progressait rapidement dans la hiérarchie militaire, si bien qu’à la fin de la guerre il atteint le grade de sous-lieutenant de l’Armée Yougoslave dans la Patrie.
Au printemps 1941, sur le plateau de la Ravna Gora, il rencontre le colonel Mihailovic, et, avec son frère Milorad, est décoré de la « Médaille d’or du courage ». Malheureusement, au cours d’une bataille avec les Allemands, Milorad est tué. Ce destin tragique sera aussi deux ans plus tard celui de son frère cadet Svetislav, lui aussi membre actif de l’organisation de résistance des Tchetnik de Ravna Gora. Au cours d’une permission au début de la guerre, Novica fait la connaissance d’une jeune fille de 19 ans Mitsa : ce sera l’amour de sa vie. Leur coup de foudre est si intense qu’à partir de cet instant ils passeront tout leur temps libre ensemble et se marieront au printemps 1944. Le fruit de leur amour sera un fils, Miroslav (mon père), qui, par le jeu tragique du destin, ne verra jamais son père Novica, mon grand-père et homonyme. Juste avant l’invasion par les troupes Soviétiques de la Serbie, en automne 1944, Novica va être obligé de se replier avec les autres Tchetnik serbes de Serbie, leur Patrie que beaucoup d’entre eux ne reverront jamais. En Bosnie, en chemin vers l’exil, les Tchetniks, trahis par leurs alliés Anglo-américains qui, pour satisfaire leur compromis avec Staline, n’ont pas hésité à sacrifier leur plus fidèle allié Draza Mihailovic, font face à une terrible Golgotha qu’il est difficile de concevoir. Dans une bataille contre leurs nombreux ennemis à l’est de la Bosnie: les Allemands, les Oustachis (les plus zélés et fidèles serviteurs des Nazis) et les communistes, Novica est blessé en Décembre de la même année au village de Milievina près de Kalinovik (tout près de la Tour de Becir- pacha) et capturé par les Allemands et transféré dans un hôpital en République Tchèque près du village de Mladi Boleslav, où il aura l’occasion d’écrire son premier livre : « Mon Amour ».
Une fois sa blessure guérie, Novica cherche à rejoindre ce qui reste du corps d’Armée de la Choumadïa commandé par Douchane Smilianic, dans les rangs desquels lui et son frère ont combattu au cours de lourdes batailles tout au long de la guerre. Ainsi, de République Tchèque, Novica prend le chemin de la Slovènie en passant par l’Autriche et se porte volontaire dans les rangs du Bataillon complémentaire près la Division Tchetnik de la Dinaré commandé par le Voïvode Momcilo Djujic, composé essentiellement de Tchetniks de Serbie. L’objectif est de percer le front des partisans communistes pour arriver à rentrer en Serbie ; malheureusement, ils ne réussissaient même pas arriver à entrer en Bosnie. Alors, il ne leur restait plus, tout près de la fin de la guerre, au début du mois de mai 1945, qu’à franchir la frontière et se retrouver en Italie où les Tchetnik vont à la rencontre de leurs alliés Anglo-saxon et se voient récompensés pour les longues et difficiles années de lutte contre l’ennemi commun en se faisant arrêter, désarmer et envoyer dans le camp de prisonnier de Cesena !!! Les Anglais les gardent jusqu’en automne 1945, période à laquelle les Tchetniks sont transférés au sud de l’Italie, au camp Eboli. Novica apprend qu’il a eu un fils dans une lettre de son frère et ne cessera dès lors d’avoir pour unique but de se réunir pour de bon avec son fils et sa femme, Mitsa. Pendant toute cette période de captivité Novica passe le plus clair de son temps à coucher sur le papier ses souvenirs de guerre et à songer à la situation très difficile que lui et le peuple Serbe dans son ensemble son en train de vivre. Mon grand-père ne pouvait se douter un seul instant que, par le fait du hasard, et de l’aide de notre ami sincère Mr Simic, diplomate yougoslave en France, tous ses écrits se trouveraient entre les mains de ses descendants cinquante ans plus tard. Tous ses livres sont aujourd’hui numérisés et pour ne citer que quelques titres : « La Deuxième Guerre Mondiale – le Cyclone », « A travers les montagnes libres de Serbie », « Les Tchetniks de Ravna Gora de la Choumadilla », « A l’étranger », « La précarité », « Ma mère », « A ma chère et tendre », et bien d’autres encore. Ces ouvrages ont une valeur non seulement historique mais aussi esthétique, ce que vous pourrez constater dans les quelques extraits que j’ai placés sur cette présentation.
Après un an et demi passés dans le camp d’Eboli, les Tchetniks sont transférés en Allemagne, au camp de Munster dans lequel ils apprennent la décision de SAR le Roi George VI d’octroyer le statut de personnes déplacées aux soldats de l’armée de Draza Mihailovic. Sans aucun moyen de retourner en Serbie, et espérant un retournement de situation dans la politique mondiale, Novica se retrouve à Marseille, où il s’engage dans la Légion Etrangère.
En automne 1948, le nouveau membre de la légionnaire étrangère française est cantonné à Le Kef en Tunisie, où il reçoit un « Certificat d’Aptitude »; puis en 1949 il est décoré de la « Médaille Coloniale ». En 1950, les événements en Indochine le contraignent à séjourner à Saigon, au Vietnam Il a une correspondance très fréquente avec sa femme Mitsa, qui lui adresse ses lettres en écrivant à Pierre, un cousin qui vit à Hagen en Allemagne fréquemment en contact avec Novica. Dans une de ses lettres, Novica écrit : « Je voyage beaucoup, plus souvent que je ne reste en place. Ainsi, j’ai jusqu’ici vu la moitié du Monde : je suis pour l’instant en Asie, mais j’ai été en Afrique et sur les Grandes îles. », et dans une autre : « Cela fait quatre années entières que je n’ai ni vu la neige ni ressenti le froid, je suis toujours vêtu de vêtements amples d’été, sauf quand je suis en mission ». En 1951 il séjourne à Hammamet en Tunisie jusqu’au mois d’octobre. Puis il voyage à travers l’Afrique du Nord mais en étant toujours basé à Le Kef jusqu’en août 1952. En tant que Sergent-chef commandant le I/6 Régiment Etranger d’Infanterie il reçoit un « Certificat de Bonne Conduite » lorsque son premier mandat dans la Légion Etrangère arrive à terme.
Novica satisfait aux conditions pour acquérir la nationalité française et rentre en France avec une seule idée en tête : se réunir pour toujours avec sa femme Mitsa et son fils Miroslav. Il séjourne à Marenge puis à Strasbourg pendant quelques années où il trouve un emploi moitié moins rétribué qu’à la Légion Etrangère et faisant les « Trois – huit » s’évertue durant toute l’année 1953 à atteindre l’unique objectif qu’il a fixé à sa vie ; malheureusement le pouvoir communiste en Serbie refuse d’accorder un passeport à sa famille. Dans une de ses lettres il écrit qu’il est tombé malade pour la première fois de sa vie mais que cela n’altère aucunement son espoir dans de futures retrouvailles. Au début de l’année 1954, Novica envoi l’adresse d’un de ses amis, Monsieur Vladimir Auram, qui lui fera suivre les lettres de sa famille parce qu’il se prépare à un voyage d’affaires en Afrique. Celui-ci conservera pendant près de cinquante ans les écrits et les photos de mon grand-père. Au milieu de l’année 1955, Novica apprend qu’il existe une possibilité pour que Mitsa et Miroslav sortent de Yougoslavie, c’est pourquoi il rentre précipitamment de son voyage en Afrique. Dans une lettre suivante, il envoie à sa famille un certificat d’hébergement de longue durée qui leur servira pour justifier d’un séjour légitime en France ainsi que les noms des personnes à qui ils devront s’adresser une fois arrivés : Madame Ritch, ou à défaut son mari Michel, ou encore leur voisin, le roumain Wilhelm Bausmerth qui a été, avec le hongrois Laszlo Galavics, le témoin de Novica pour l’obtention de son extrait de naissance. Puis pendant six mois il cesse de travailler espérant qu’une bonne nouvelle arrivera, mais en octobre 1955 il reçoit une lettre expliquant que sa famille ne pourra définitivement pas obtenir de passeport. Dépité, il se prépare à un nouveau voyage et adresse une lettre à sa femme dans laquelle il ne se laisse pas complètement décourager, et, si une quelconque opportunité se présentait, qu’ils s’adressent à Madame Pierette Auram, dans le département du Doubs, à Damblun avec son numéro de téléphone : le 2 pour Damblun par Montbéliard.
En 1956, il se rengage dans la Légion Etrangère, et se retrouve de nouveau en Afrique du Nord : en Tunisie et en Libye, d’où il maintient sa correspondance active avec les siens qu’il n’a pas vu depuis treize longues années !! Entre temps, il accède au grade de Major, mais malheureusement, la plupart des documents de cette période qui l’attestent sont perdus à jamais.
D’après les documents dont je dispose, quelque chose me dit qu’il a du perdre son bras gauche et le premier Mai 1957, il meurt dans une bataille quelque part en Afrique du Nord.
Novica, est d’après ce que j’ai appris sur lui, une personnalité exceptionnel à bien des égards.
Il était généreux, altruiste, intègre et particulièrement courageux. Il a sauvé de nombreuses vies durant la guerre civile en Serbie, risquant la sienne en de très nombreuses occasions, comme il le disait lui-même : « Pour l’honorable Croix et la liberté en Or ». Il était polyglotte, il jouait de plusieurs instruments et a consigné ses émotions dans des dizaines d’ouvrages et des centaines de lettres. C’était un authentique athlète et un véritable chrétien – Orthodoxe. Partout où il passait, il laissait derrière lui les gens qu’il rencontrait charmés par la bonté absolue qui l’habitait.
Il ne lui manquait pas grand chose pour que, après toutes ces souffrances, ces difficultés, il accède enfin au bonheur ; mais le destin tragique que lui a tracé ce Monde cruel lui a toujours refusé ce droit au bonheur, droit qu’il a sans aucun doute maintes fois mérité.

1 Se prononce : « Novi – tsa » et « Lou – kic » ce dernier se prononçant comme dans « ciao »
2 « Chlivovatsse »
3 « Kragouillevatsse » grande ville au cœur de la Serbie, dans la région centrale de la « Choumadilla »
4 L’enseignement en Serbie dans les années 1930 comprend quatre années d’école primaires suivies de quatre années de collège destinant, en fonction des possibilités de l’élève au lycée d’enseignement général pendant 4 ans en vue d’études longues ou au lycée d’enseignement technique conduisant à la vie active.
5 Il s’agit de la région centrale de la Serbie.

 

Vicente Almandos Almonacid

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Recordemos al Condor riojano

Desde 1991, cada 5 de noviembre, en la Argentina es el Día Nacional de la Aviación Civil. Conmemoración instituida por decreto 13/1991 del Poder Ejecutivo Nacional. En Chilecito, La Rioja nació y vivió un pionero de la aviación argentina: Don Vicente Almandos Almonacid.


Las efemérides culturales argentinas y el mundo recuerda a Don Vicente Almandos Almonacid, que nació en el Distrito San Miguel, un hermoso pueblo ubicado próximo al cerro Paimán a 3 km de Chilecito. Hijo de Vicente Almandos Almonacid, que fue Gobernador de La Rioja entre 1877 y 1880. Fué Capitán, y pionero de la aviación comercial argentina. También apodado "Centinela de los Andes" o "Condor riojano".

Su nombre integra la extensa lista de logros de inventores argentinos por el sistema de navegación nocturna que desarrolló. Y también su nombre está inscripto en el arco del triunfo de París, en homenaje a este aviador que tuvo destacada actuación en la guerra aérea de la Primera Guerra Mundial.

En Argentina, a partir de su regreso en 1919, inició una serie de empresas aeronáuticas que llevaron a la aviación a los más lejanos lugares.

Durante la Guerra del Chaco, que enfrentó a Bolivia y Paraguay durante tres años, entre 1932 y 1935; el Comandante del Cuerpo Aéreo Paraguayo era un argentino, el Mayor (luego Teniente Coronel) Vicente Almonacid, que había volado con los franceses en el Frente Occidental durante la Primera Guerra Mundial.

En su homenaje varios sitios llevan su nombre; caso del Aeropuerto Capitan Vicente Almonacid de la ciudad de La Rioja, que se ubica a 6 km al noroeste de la localidad de La Rioja. También el aeródromo del Distrito Anguinán, en Chilecito, lleva su nombre, y es reconocido por la Fuerza Aerea Argentina, y pueden aterrizar aeronaves de cualquier porte. En Chilecito hay una plazoleta también en su homenaje, llamada "del Aviador Vicente Almonacid" y que está ubicada en la Avenida Perón y calle Santa Rosa. Y el Instituto Nacional de Historia de la Aviación Civil Argentina también lleva su nombre.

El Capitán Vicente Almandos Almonacid nació en San Miguel, Chilecito, La Rioja en 1883 y falleció en Buenos Aires en 1953.

Alejandro Barbieri
Radio Municipal Chilecito 99.3 Mhz. 

SCHLOTTIG

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judoka émérite, Bel Abbès et suite de carrière Légion. Y. G.

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