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Légionnaire toujours...

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2015




Allez au contact de la nouvelle organisation de l'armée de terre en 2016 (carte)

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Défense globale

15/09/2015

au contact,scorpion

L'organisation du nouveau modèle Au Contact de l'armée de terre s'est fait attendre. C'est le moins que l'on puisse dire. Un futur chef de brigade nous laissait même entendre en juin qu'il ne connaissait pas encore l'ensemble des régiments sous ses ordres. Nous connaissions les grandes tendances avec une force interarmes Scorpion formée de deux divisions, six brigades et des commandements spécialisés. Mais il manquait la nomenclature précise, les derniers ajustements et la destination finale des régiments. C'est désormais chose faite avec la présentation des formations de l'armée de terre en 2016. Dont nous avons fait une jolie carte (enfin, je trouve)...


Avec les suppressions de la 1re brigade mécanisée et de la 3e brigade légère blindée, il a fallu rebâtir une organisation et ventiler les régiments orphelins dans la force Scorpion qui est en train de passer de 66 000 à 77 000 militaires d'ici fin 2016.

Dans le détail, le 126e RI de Brive et le 1er RIMa passent à la 9e BIMa qui prend du coffre de six à huit régiments. Le 1er RTir (tirailleurs) et le 3e RG (génie) intègrent la 7e brigade blindée. 

Une originalité de taille, l'arrivée de la 13e DBLE (demi-brigade de la légion étrangère) au camp du Larzac et au sein de la 6e brigade légère blindée. Elle retrouvera en 2016 des effectifs (montée en puissance prévue sur deux ans après son départ d'Abou Dhabi) et des régiments de la légion (2e REI, 1er REC). La 6e BLB récupère le 1er régiment de spahis, tandis que la 2e brigade blindée prend le 92e RI.

D'une manière générale, sous les deux divisions (la 1re à Besançon et la 3e à Marseille, en lieu et place des états-majors de force), on retrouve un équilibre parfait avec une brigade de décision (blindée, quoi), une médiane au cœur (9e BIMa pour la 1re division, 6e BLB pour la 3e) et une brigade spécialisée (les chasseurs alpins dans la 1re, les paras dans la 3e). C'est au moins cohérent en façade.

Six régiments directement rattachés aux divisions

Contrairement aux EMF de Besançon et Marseille, la division est un échelon de commandement qui obéit à des logiques de conception, de mise en œuvre et d’exécution. Certains régiments spécialisés sont ainsi directement rattachés aux divisions (1er RA et ses LRU, 19e RG pour le déploiement lourd, les chiens du 132e BCAT à la 1re division, 2e RD spécialiste NBC, 31e RG et les actions civilo-militaires, 54e RA pour la défense anti-aérienne à la 3e). Ces régiments possèdent une capacité unique qu’ils mettent au profit de l’ensemble de la force Scorpion en opération.

Cette force opérationnelle, dite Scorpion, s'entoure de plusieurs commandements spécialisés : forces spéciales, hélicoptères, renseignement, système d'information et de communications, logistique et maintenance des forces.

Découvrez le détail sur la carte ci-dessous. N'hésitez pas à l'agrandir plein écran en cliquant sur le bouton [ ] en haut à droite... Cliquez à gauche pour la composition des divisions et brigades. Bonne lecture.

N'hésitez pas à faire remonter les infos, petits et grands oublis...


Coopération franco-malgache

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Ainsi va le monde !

lundi 7 septembre 2015

Le Détachement de Légion étrangère de Mayotte devrait accueillir en fin d'année des fusiliers marins malgaches, à l'occasion d'un stage qui se déroulera au Centre d'instruction et d'aguerrissement nautique (CIAN), annonce dans sa dernière livraison La lettre de l'Océan indien. Ces hommes appartiennent au 2ème Régiment des forces d'intervention basé à Diego Suarez avec lequel le DLEM est jumelé. Fusiliers marins et légionnaires avaient participé en mai dernier à un exercice baptisé Diana à Madagascar, en compagnie de contingents venus des Comores, de Maurice et des Seychelles.

Le DLEM est commandé depuis le 15 juillet dernier par le lieutenant-colonel Rémi BARIETY.


Blaise Cendrars, main coupée et balle au pied

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Boursorama

So Foot le 01/09/2015

Blaise Cendrars, main coupée et balle au pied

Il y a exactement 128 ans naissait l'auteur du mythique Bourlinguer. Celui dont Jean Cocteau disait qu'il était " rentré de la guerre avec un bras en plus " - engagé dans la Légion étrangère, il y eut la main amputée – a aussi taquiné le ballon. C'était en Russie, pour des performances restées dans les mémoires...

" Sacré garnement, va, qui ne respectait rien ! " Dans Bourlinguer, Blaise Cendrars est tendre avec l'enfant qu'il fut, Frédéric Louis Sauser, né le 1er septembre 1887 à La-Chaux-de-Fonds, en Suisse. Tendre, et fidèle : jamais l'homme-phénix ne respectera rien sinon ses aspirations et sa représentation du monde. Les convenances, la vérité, très peu pour le voyageur impénitent. Celui qui a donné ses lettres de noblesse à la bourlingue, L'Homme foudroyé, le poète manchot, a aussi joué de ses pieds. C'était à Saint-Pétersbourg et, comme tout ce qui touche à sa vie, la frontière est mince entre mythe et réalité.

" La tâche fut rude, mais nous étions si courageux... "


Car Blaise Cendrars, décédé en 1961, n'aurait pas renié Peabody, dans L'homme qui tua Liberty Valance (1962) : " Nous sommes dans l'Ouest ici. Quand la légende dépasse la réalité, on publie la légende. " Alors, lorsque Cendrars évoque ses aventures footballistiques à l'Est, il n'hésite pas à prétendre une " participation ( ) à la fondation du premier club de football dans la capitale et à l'introduction et à la propagande de ce sport en Russie " (Le Lotissement du ciel, 1949). Quelques années plus tard, dans L'Équipe, il précise : " C'est alors qu'un inconnu vint solliciter mon concours en vue de former un club de football. Peu après, ce club voyait le jour et recevait le nom de "Streilka", c'est-à-dire l'Étoile. Parmi mes coéquipiers se trouvait le fils du roi du Transsibérien, un ancien officier de la Garde impériale, et aussi le fils du directeur général des postes, toujours ivre de vodka. " L'action se déroule en 1905, le jeune homme de 17 ans vient d'arriver en Russie. Et il a, déjà, un penchant pour le football et l'alcool, dans la lignée de ses années de garnement suisse : " Je m'étais fait faire une fausse clé et je tapais parmi ces vénérables bouteilles pour les apporter triomphalement aux copains les jours de football. "

La vérité, c'est que L'Étoile s'appelle en fait Sport, existe depuis sa création en 1897 par le Cercle pétersbourgeois des amateurs de sport et joue en championnat depuis 1901. Dans son étude, Thomas Bauer insiste et s'interroge : " Qui pourrait prendre au pied de la lettre ses déclarations sur le nombre de ses buts et les caisses de champagne ? " À savoir, 18 et 200. 18 buts contre une équipe finlandaise, selon…

Trahison sanglante en Afghanistan, retour sur le massacre de militaires français à Gwan en 2012 (livre)

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Défense globale

17/08/2015

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/media/00/02/826802912.jpg

Le 20 janvier 2012, cinq soldats français se font massacrer en tenue de sport sur la base opérationnelle avancée de Gwan en Kapisa par un déséquilibré de l’armée afghane. Un épisode qu’Audrey Ferraro, militaire entre 2004 et 2010, réserviste depuis, a voulu retracer. Cette Nordiste de Bondues (photo La Voix du Nord) vient de sortir un livre, Trahison sanglante en Afghanistan, hommage aux victimes, quatre artilleurs du 93e RAM (artillerie de montagne) de Varces et un légionnaire du 2e REG (génie) de Saint-Christol, mêlant reconstitution et témoignages.

Cet article a été rédigé par ma collègue du bureau de Lambersart, Sonia Amirat.


« Le massacre de Gwan en Afghanistan a marqué les esprits de beaucoup d’entre nous à bien des égards et pour certains… à jamais. » Quelques phrases qui donnent le ton du livre d’Audrey Ferraro, Trahison sanglante en Afghanistan. Celui-ci retrace l’épisode tragique du 20 janvier 2012 où un soldat de l’armée afghane a ouvert le feu sur des Français en plein entraînement sur la base opérationnelle de Gwan.

Audrey Ferraro connaissait certains d’entre-eux. À 39 ans, la Bonduoise a voulu revenir sur un épisode de l’histoire, à son sens, « trop peu mis en avant » : « C’est une histoire qui m’a profondément touchée. Même si j’ai quitté l’armée active et que je fais partie de la réserve depuis 2010, mon engagement est toujours là. »

Témoigner contre l’oubli

En 452 pages, Audrey Ferraro revient, sans détour, sur les débuts de la guerre en Afghanistan, l’engagement de l’armée française, mais aussi et surtout sur le récit du massacre de Gwan. La seconde partie du livre est un recueil de témoignages, de militaires, de compagnes de rescapés, d’un psychiatre militaire.

Audrey Ferraro est allée à la rencontre des proches des victimes. « Dans cette partie, on assiste à des discours parfois très crus. On peut lire notamment le témoignage bouleversant de Jacques, le père du défunt major Fabien Willm. »

Au total, il a fallu deux années à Audrey pour boucler son essai. Ce livre, la militaire le voit comme un hommage aux victimes, mais pas seulement. « C’est aussi pour que les familles comprennent ce qui s’est réellement passé là-bas », souligne-t-elle. « Le massacre de Gwan est à la fois si loin et si proche de nous. Le terrorisme est une réalité et il faut le combattre à bras-le-corps. Je suis peut-être devenue militaire pour faire ce livre, tout compte fait. »

Malgré ses nombreux déplacements professionnels, Audrey Ferraro aime revenir sur ses terres d’origines. « L’important c’est aussi de ne pas oublier d’où l’on vient. »

Trahison sanglante en Afghanistan (éditions Publibook, 24,95 € ou 12,99 € en format PDF ou ebook sur publibook.com).

Dans l’honneur et par la victoire, épisode 9 : la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE)

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Le blog des actualités du Musée de l'Armée

14/08/2015

 

En juin 1940, la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE), de retour de Norvège avec le corps expéditionnaire franco-anglais, est évacuée en Grande-Bretagne. La moitié de ses hommes soit un millier de soldats étrangers choisit la France libre.

Noyau des FFL, « la 13 » part pour Dakar (Sénégal) puis participe au ralliement du Gabon (novembre 1940). Elle combat les troupes italiennes en Erythrée (mars-avril 1941) puis les forces de Vichy en Syrie (juin 1941).

MA BA ExpoMol 09 2 300x278 Dans lhonneur et par la victoire, épisode 9 : la 13e  demi brigade de Légion étrangère (13e DBLE)
A Bir-Hakeim (Libye), elle résiste aux attaques italo-allemandes dans des conditions très rudes (mai-juin 1942) puis est engagée en Egypte dans la bataille décisive d’El Alamein (octobre 1942).

 

Après la campagne de Tunisie (mai 1943), la 13e DBLE rejoint l’Italie avec la 1ère division française libre (avril 1944) et s’illustre à de nombreuses occasions.

MA BA ExpoMol 09 3 300x214 Dans lhonneur et par la victoire, épisode 9 : la 13e  demi brigade de Légion étrangère (13e DBLE)
Débarquée en Provence (août 1944), elle prend part brillamment à la libération du sol national, de Toulon jusqu’en Alsace. Elle termine la guerre dans les Alpes après un parcours de 90 000 kilomètres.

 

96 compagnons de la Libération ont appartenu à la 13e DBLE.


13ème DBLE, les cinq ans qui ont tout changé, 2010-2015 (2)

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Ainsi va le monde !

mardi 4 août 2015

En ce mois de novembre 2010, à l'état-major de l'armée de terre où il exerce les fonctions de sous-chef d’état-major Performance-synthèse, le général de division Jean-Pierre Bosser est surpris d'apprendre que la 13e DBLE (Demi-brigade de Légion étrangère) pourrait quitter Djibouti. Ce n’est, en effet, pas la tendance. Djibouti devant rendre des troupes, on parie plutôt sur un départ du 5e RIAOM (Régiment interarmes d’outre-mer). Le dossier était depuis plusieurs mois sur le bureau du ministre de la défense, Hervé Morin. Mais celui-ci ne tranchera pas. Jusqu’à l’arrivée de son successeur Alain Juppé qui, à peine installé, signe le départ de la 13. "On" raconte un proche du  dossier, "l'a conseillé, influencé" sans plus de détails. "Ce fut", précise un haut-fonctionnaire "une action à l'emporte-pièce et à charge pour la Légion alors que le CEMAT de l'époque ne souhaitait pas le départ de la 13 de Djibouti". Le coup est rude. Un proche du général Bosser confie aujourd’hui, que celui-ci -qui n'a jamais servi à la Légion- pense " que le dossier n'a pas alors été traité proprement".
Vendredi 31 juillet 2015, vingt trois mots ont suffi. Un peu plus d'une ligne dans le document de présentation des mesures de restructuration 2016 des armées. Pour annoncer que la 13e DBLE "sera transférée sur le camp du Larzac et sera renforcée". 
"Les torts sont aujourd’hui réparés" commente sobrement une voix légionnaire…"


13ème DBLE, les cinq ans qui ont tout changé, 2010-2015 (1)

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Ainsi va le monde !

lundi 3 août 2015

Nous sommes le 13 juin 2011 à Djibouti. Il est un peu plus de 18h30. Toutes les lumières du quartier Monclar ont été éteintes. La 13e Demi-brigade de Légion étrangère (732 militaires) est rassemblée en rectangle sur la place d’armes. Le chef fait corps avec ses hommes. Il y a onze mois, qu’il a pris le commandement du régiment.

Le colonel Cyrille Youchtchenko, devant la garde au drapeau, est encadré par les pionniers. Ce jeune officier supérieur est ému. Mais il n’en laisse rien paraître. Lui-même perçoit en ces instants, le frémissement de ses hommes. Quelques mois auparavant, la décision d’évacuer la 13 de Djibouti prise, il avait dans  son ordre du jour fait claquer la sentence : "La Légion va quitter l’Afrique (…) mais la 13 à l’habitude de tourner des pages d’histoire ! ". Nous sommes le 13 juin 2011. La date est symbolique. Elle a une résonance manifeste, outre le numéro régimentaire. Le 13 fait écho au débarquement et à la prise de Bjervik, le 13 mai 1940 lors de la campagne de Norvège par la 13e DBMLE (Demi-brigade de montagne de la LE) ; écho également à la mort du lieutenant-colonel Gaucher, patron de la 13e DBLE, le 13 mai 1954 à Dien Bien Phu…

Le 21 juillet, le drapeau est remis au COMLE (commandant la Légion étrangère) à Aubagne. La 13e EAU (Implantation militaire française aux Emirats arabes Unis) est créée le 1er août. Dans un format effilé : 277 personnels dont 69 légionnaires permanents (mais 11 affectés au groupement de soutien) et 208 missions courte durée interarmes. L’unité Compagnon de la Libération, dont 96 de ses membres ont reçu la croix de la Libération pour leur comportement pendant la Seconde Guerre mondiale -soit 9,2 % de l’effectif total des Compagnons-, doit-elle à son histoire d’avoir évité la dissolution ? Pour nombre de connaisseurs, le "coup alors semble être passé très près".

Du mouvement dans les armées : une dissolution à Douai, des créations à Lille et la renaissance de la 13e DBLE

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Défense globale

 03/08/2015

Le ministère de la Défense a livré ses mesures de restructuration pour 2016. Pour la première fois depuis belle lurette, les effectifs des armées augmenteront (6 800 créations, 4 500 suppressions). Au moins temporairement (on y reviendra en 2017). Bien entendu, c'est au sein de l'armée de terre, à travers le nouveau modèle Au Contact, qu'il faut chercher les créations et les principaux mouvements. Avec notamment la spectaculaire renaissance de la 13e demi-brigade de la légion étrangère des Emirats au Larzac...

Le Nord-Pas-de-Calais s'inscrit dans cette évolution profonde avec la dissolution de l'état-major de la brigade de transmissions et d'appui au commandement (BTAC) de Douai et la création de commandements auprès du CFT de Lille... Le détail des mouvements par ici.


ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES

Montée en puissance de la chaîne opérationnelle cyberdéfense avec les créations d'un état-major interarmées de la cyberdéfense à Paris et d'un commandement des réserves et de la préparation opérationnelle cyberdéfense. Renforcement du CALID (Centre d'analyse de la lutte défensive) et des services de lutte informatique défensive (LID) de la marine et de l'armée de l'air et d'une compagnie de guerre électronique de l'armée de terre à Rennes.

ARMÉE DE TERRE

Créations de commandements : forces spéciales terrestres à Pau, renseignement terrestre à Strasbourg, maintenance des forces à Lille et Satory (à partir de la division du CFT et de l'état-major de la brigade), logistique à Lille (à partir de la division du CFT et de l'état-major de la brigade à Monthléry), systèmes de communication et d'information à Cesson-Sévigné (où se situe l'école des transmissions, à partir de l'état-major de la BTAC de Douai), formation et entraînement interarmes à Lille et Mailly-le-Camp (transfert de la direction des ressources humaines de l'armée de terre), territoire national.

Dissolutions : état-major de la brigade de renseignement à Haguenau, état-major de la brigade de transmissions et de l'appui au commandement à Douai (75 personnels dont la plupart seront transférés au commandement SIC à Cesson-Sévigné), pelotons de régulation ravitaillement et régulation gestion des régiments du train, une batterie de lance-roquettes unitaire et une de renseignement de brigade au 1er RA de Bourogne, une batterie de canons automoteurs AUF1 au 40e RA de Suippes (remplacée par une batterie de défense sol-air).

Force opérationnelle terrestre : 2 divisions à Besançon et Marseille, 7 brigades (6 intearmées et 1 d'aérocombat qui va s'implanter à Clermont-Ferrand à la place de l'état-major de la 3e BLB), passage à 77 000 hommes équipés fin 2016, 29 unités élémentaires supplémentaires (19 dans l'infanterie, 10 dans la cavalerie), création d'une compagnie de combat du génie au 17e RGP de Montauban et au 3e RG de Charleville-Mézières, transfert et renforcement de la 13e demi-brigade de la légion étrangère au camp du Larzac dans l'Aveyron (390 création de postes en 2016), renforcement de 250 hommes au 5e régiment de dragons pour l'expérimentation Scorpion au Centre d'entraînement au combat à Mailly, création d'un escadron d'escorte de convois dans certains régiments du train, batterie de défense sol-air au 40e RA de Suippes (à la place d'une batterie d'AUF1).

Transferts : une compagnie de combat du 31e RG de Castelsarrasin et une compagnie de franchissement mixte du 3e RG de Charleville-Mézières au 6e RG d'Angers, une compagnie de combat du 19e RG au 13e RG de Valdahon, une compagnie d'aide au déploiement du 6e RG d'Angers au 19e RG de Besançon, une compagnie de production d'énergie du 6e RG au 31e RG de Castelsarrasin.

MARINE

Nouveaux équipages et admission au service actif : FREMM Auvergne (Toulon), bâtiments multimissions Entrecasteaux, Bougainville, Champlain (outre-mer), navire logistique polaire (La Réunion), deux patrouilleurs légers (Guyane), un  bâtiment de soutien et d'assistance hauturier (Toulon).

Désarmements : bâtiment d'essai et d'expérimentation Denti, patrouilleur L'Adroit, bâtiment amphibie de transport léger La Grandière, le remorqueur ravitailleur Révi.

Dissolution : commandement de la marine de Bayonne.

Création : nouvelle école des mousses à Cherbourg-Querqueville.

ARMÉE DE L'AIR

Restructurations : poursuite de la dissolution de la base aérienne 102 de Dijon-Longvic, commando parachutiste de l'air n°20 transféré à la BA 115 d'Orange, renfort des effectifs de la BA 123 d'Orléans-Bricy et de l'escadron de protection de la BA 113 de Saint-Dizier, transfert de l'unité d'instruction spécialisée (UIS) à la BA 116 de Luxeuil.

La fermeture de la plate-forme aérienne 110 de Creil entraîne le transfert des escadrons de transport Vercors et Ventoux à la BA 105 d'Evreux. Densification de l'escadron de drones Belfort de la BA 709 de Cognac et de l'escadre des systèmes d'information et de communication aéronautiques de la BA 105 d'Evreux. Renforcement des centres de commandement et de contrôle air de Lyon-Limonest. Une partie de l'escadron de soutien technique aéronautique d'Evreux transférée auprès de la flotte A400M de la BA 123.

SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES

Poursuite du transfert du Val-de-Grâce vers les hôpitaux de Bégin et Percy. Réorganisation des plateformes de Brest, Metz, Villenave d'Ornon et Lyon. Transfert sur trois ans de l'école des personnels paramédicaux des armées de Toulon vers l'école de santé des armées de Lyon-Bron.


L'armée française face au défi du recrutement après les attentats

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"Aujourd'hui on a passé les tests physiques, apparemment ce que j'ai fait n'est pas terrible mais bon, j'espère que ça va aller pour le reste", raconte Armelle, les joues rosies par l'effort.

A 19 ans, la jeune Versaillaise participe en cette fin juillet aux tests d'évaluation organisés par l'armée de terre au Fort Neuf de Vincennes avec l'espoir de devenir un jour contrôleur aérien au sein de la Grande Muette.

Comme elle, une trentaine de jeunes âgés de 17 ans à 29 ans - 21 ans en moyenne - ont passé deux jours dans cette base située dans l'est de Paris qui abrite l'un des cinq groupements de recrutement et de sélection (GRS) de France.

Au programme, épreuves sportives, tests psychotechniques, visite médicale et entretien de motivation. A l'issue de ces 48h où leur profil est passé au crible, les jeunes candidats seront dirigés en fonction de leurs résultats et des postes à pourvoir vers la formation qui leur correspondra le mieux.

L'enjeu du recrutement est de taille pour l'armée de terre, propulsée en première ligne depuis les attentats djihadistes de janvier qui ont débouché sur l'opération Sentinelle - 7.000 soldats chargés de surveiller les lieux sensibles de France.

Au total, 11.000 militaires supplémentaires vont être recrutés sur deux ans, 5.000 en 2015 et 6.000 en 2016, ce qui conforte la place de l'armée comme quatrième recruteur du pays.

Il s'agit "d'une année exceptionnelle pour le recrutement", souligne le général Frédéric Blachon, responsable du recrutement de l'armée de terre. "Il faut remonter cinq ans en arrière pour retrouver la même quantité de jeunes à recruter".

Conséquence de l'opération Sentinelle, qui a marqué un tournant pour une armée de terre davantage habituée aux opérations extérieures qu'intérieures, le soldat français de 2015 se doit d'être polyvalent.

"Le soldat qui est au Mali, vous allez le retrouver en train de protéger ses concitoyens sous la Tour Eiffel à Paris ou en province", explique le général. "Il doit être capable très rapidement de basculer d'un système où on va lui demander d'être capable de contrôler une zone à un dispositif dans lequel il va être totalement mêlé à la population avec les restrictions que ça peut demander en matière d'ouverture du feu".

Bonne image de l'armée

Face au nombre accru de personnes à recruter, l'armée de terre a mis en place une machine de communication : compte Twitter suivi par plusieurs milliers de personnes, clip vidéo diffusé à la télévision et au cinéma, site internet, affiches, et une équipe chargée jour et nuit de répondre aux questions de potentielles futures recrues sur les réseaux sociaux.

A quoi s'ajoutent les traditionnels Cirfa (Centre d'information et de recrutement des forces armées), point de contact avec l'armée inévitable pour tout candidat.

L'an dernier, 130.000 personnes y ont rempli un formulaire de contact, signe de l'intérêt porté à l'armée française.

Selon un sondage BVA publié en mai, 80% des Français ont une bonne image de l'armée, soit cinq points de plus qu'en 2014 et 42% des parents conseilleraient à leurs enfants de s'engager.

Au-delà du goût de l'aventure ou de la cohésion du groupe, nombre de jeunes "ont compris que l'armée était l'une des dernières institutions à pouvoir former sans exiger au départ une expérience", souligne-t-on à l'armée. "Nous les prenons comme ils sont, et l'expérience c'est nous qui la leur donnons".

Mais malgré ses efforts, les métiers à pourvoir restent méconnus et l'armée peine à recruter des mécaniciens, des informaticiens ou encore des linguistes.

Onze mille personnes supplémentaires à recruter en deux ans mais pas question pour autant de revoir à la baisse les critères de sélection, souligne-t-on à la Défense.

"Jamais on ne descendra sous un certain seuil", dit le général Blachon. "On préfèrera ne prendre personne plutôt que de prendre quelqu'un en qui on n'a pas totalement confiance".

"Les Français ne comprendraient pas que l'on puisse confier des armes à des gens qui ne sont pas fiables."

Plan B

L'armée peut compter sur la direction de la protection et de la sécurité et de la Défense (DPSD) pour étudier les profils des candidats, avec une vigilance accrue depuis la révélation de cas d'anciens militaires présents dans les filières djihadistes.

"Les quelques anciens militaires qui sont partis dans les filières djihadistes sont des individus qui n'ont bien souvent passé que quelques semaines dans l'institution et ont été remerciés pour cause d'instabilité ou d'inadaptation à la vie militaire", a déclaré en mars le directeur de la DSPD, le général Jean-François Hogard. "Il existe dans l'armée une période d'essai de six mois au cours de laquelle l'individu et la hiérarchie peuvent rompre leur contrat à tout moment."

"Aucun de ceux qui sont partis (rejoindre les rangs djihadistes NDLR) n'a reçu de formation pointue - par exemple d'artificier ou de tireur d'élite", a-t-il ajouté. "Il y a, dans le personnel d'active, quelques cas que nous suivons".

L'armée doit également faire face au sentiment de frustration qui peut naître chez les candidats "recalés" aux tests de recrutement. Mohamed Merah, l'auteur des tueries de Montauban et de Toulouse en mars 2012, avait tenté à deux reprises de s'engager dans l'armée, d'abord au sein de l'armée de terre puis dans la Légion étrangère.

Plus récemment, l'un des auteurs présumés d'un projet d'attentat dans le sud de la France, visant l'institution militaire, était un ancien militaire réformé de la Marine.

"Notre rôle est de gérer cette déception : ils ont l'envie de servir, nous devons les recevoir pour leur dire qu'on peut rebondir ailleurs, nous y sommes très rattachés", souligne la colonel Laurence, chef département évaluation et information du GRS d'Ile-de-France et Outre-mer.

Jean-Jacques a, lui, prévu un plan B. Ce Parisien de 19 ans rêve de "servir pays et protéger la France" et de rejoindre le 8e régiment de parachutisme d'infanterie de marine (RPIMa). Mais en cas d'échec lors de sa formation, il tentera sa chance chez les pompiers.


1er août

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Ainsi va le monde !

samedi 1 août 2015

Trois officiers généraux ayant servi à la Légion où ils ont commandé des régiments, changent en ce jour traditionnel de mutation, de périmètre militaire.
Ancien chef de corps du 2e Régiment étranger de parachutistes (2008-2010), le général de brigade Eric Bellot des Minières prend à Toulouse, le commandement de la 11e brigade parachutiste. Patron, dans le même période à Djibouti de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère, le général de brigade Thierry Burkhard arrive au centre de planification et de conduite des opérations, comme adjoint. Son prédécesseur à la tête de la 13, le général de brigade Thierry Marchand devient ce samedi, sous-directeur du recrutement à la direction des ressources humaines de l'armée de terre.


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