après le massacre...
Je découvre après la disparition de nos animaux, les réactions et conseils qui nous sont prodigués via notre site ou autres forums d'anciens légionnaires…
Ce sont des réactions à chaud, une d’entre elle revient très souvent, elle nous propose de nous offrir d’autres bêtes à l'identique, une manière de détourner nos pensées les plus sombres et de nous faire oublier ce triste épisode de Noël.
Une autre idée concerne les tueurs eux-mêmes, nombreux sont ceux parmi vous qui donnent mille et un conseil de recherches et espèrent confiants qu’une fois plainte déposée, l’affaire suivra son cours et obligation de résultat apparaîtra !
Je souhaite en tout premier vous exprimer au nom des anciens légionnaires toute notre reconnaissance pour vos soutiens sympathiques et réconfortants. Noël pour nous a été entaché de sang et si tous les daims du monde se ressemble, nous savions que les nôtres étaient différents : « L’essentiel n’est-il pas invisible pour les yeux ? » comme le dit si bien Saint-Exupéry, c'est l'amour. Nos amis ont été assassinés, cette agression nous est insupportable et nous n’avons aucune pudeur a hurler notre peine et notre colère.
En réponse aux réactions :
NON ! Nous ne reprendrons pas d’animaux étant entendu que nous ne sommes pas capables de les protéger ! Ce serait, à notre avis, une erreur de recommencer, l’histoire risque de se renouveler, nos expériences nous imposent à en tenir compte et ce n’est absolument pas capituler comme le laisserait entendre quelques bons conseilleurs très affutés…
Pour ce qui est de retrouver les coupables, nous pensons, que là aussi, nous aurons beaucoup de mal n’ayant comme indices que des flaques et trainées de sang qui ne peuvent être suffisantes pour une enquête qui aurait une chance d’aboutir. Les douilles sont restés dans les chambres et n’ont pas été éjectés, heureusement, aucun pensionnaire n'est intervenu, le combat aurait été inégal, néanmoins, nous ne baissons pas les bras.
En conclusion :
Nos anciens n’ont pas l’esprit de vengeance en tête, surnage chez eux une très grande tristesse, un sentiment horrible d’impuissance et de colère rentrée, il leur manque désormais une image bienheureuse dans le décor, une vraie maladie incurable.
Cet épisode tragique fait désormais partie de nos vies et quoi qu’il puisse arriver, nous ne reverrons plus nos pauvres bêtes.
Ensemble, nous saurons tourner une nouvelle page et rebondir, la Légion nous a appris au moins cela !
Merci à Tous !