À la onzième heure du onzième jour du onzième mois, des milliers de clairons sonnent le cessez-le-feu...Une grande partie de l’Europe est dévastée, les victimes se comptent par millions.
Au-delà du souvenir et de la reconnaissance, lesquels vont sans doute fatalement s’estomper avec le temps, les chiffres sont là, plutôt froids sur le papier glacé, et rappellent l’immensité du sacrifice d’une génération entière. Ces chiffres nous parlent du sacrifice d’une Nation où la Légion a payé un lourd tribut et a contribué à la victoire, avec honneur et fi délité.
Après la fureur des combats, imaginons ce premier Noël 1918 loin des tranchées et dans la paix retrouvée. Imaginons les familles endeuillées qui se réunissent enfi n autour du sapin, imaginons aussi ces unités Légion qui forment une seule et même famille “ recomposée ” ou de substitution...
De fait, le “pourquoi” fêter Noël à la Légion étrangère ne se pose pas, il s’impose comme une évidence.
Pourtant, il n’est pas interdit d’expliquer aux plus jeunes ou à ceux qui douteraient. Aux cadres de faire œuvre de pédagogie, de montrer le chemin. À son niveau, le magazine peut modestement donner des pistes, les symboles sont là, il suffi t de piocher ou de creuser un peu.
Noël en 2018 est-il si différent de celui de 1918 ? à vous de voir... Notre monde évolue sans doute, mais une famille que l’on se choisit demeure un refuge confortable et sûr.
Dans votre magazine, vous retrouverez les rubriques habituelles, des légionnaires dans l’effort, à l’instruction, à l’entrainement ou au combat. Bref, la “ routine ” légionnaire dans ce qu’elle a de plus noble. Et bien sûr Noël, fête de la famille de Monsieur légionnaire, le compte à rebours a débuté.
Certains regards cherchent déjà une étoile. Et vous ?
Avec un peu d’avance, je vous souhaite à toutes et à tous, un joyeux Noël.