Publié le 04/11/2013
La passion n'empêche pas les précautions. Dans la salle à manger de Marc Szwarc, l'artillerie, les munitions et l'équipement militaire dédiés à la Première Guerre mondiale ont une place de choix.
Le collectionneur a décidé de partager sa passion lors d'une exposition qui sera organisée à la salle des fêtes le 10 novembre. Il a attrapé le virus par sa famille et son père, légionnaire.
Au-delà de la collection, le passionné a remarqué « qu'il y avait des accidents chez les agriculteurs qui manipulent ces objets pour dégager leurs champs. Il arrive que certains obus contiennent encore des produits toxiques. On peut se faire hospitaliser à cause de ça. »
Face à ce constat, il a décidé de sensibiliser cette profession et le grand public sur les différents risques possibles.
« Les enfants peuvent également être victimes d'accident et aussi certains collectionneurs imprudents. » Dans son secteur, les champs sont parsemés d'obus, munitions et armes en tous genres.
« Les bords des rivières sont concernés. Après la Grande Guerre, les civils étaient payés pour nettoyer les champs de bataille. Ils pouvaient mettre ce qu'ils trouvaient au bord des rivières. C'est pourquoi aujourd'hui, on retrouve beaucoup de vestiges. »
Avec la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale l'année prochaine, les échanges ou les transactions sur ce type d'équipement entre les collectionneurs et passionnés vont être en recrudescence.
« Il faut vraiment faire attention aux petits calibres qui restent malgré tout plus sensibles que les obus et représentent donc plus de risques. » Un message essentiel sur les anciens champs de bataille
Grégoire NORMAND