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2010


Jean-Yann Madelaine acquitté 03122010

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le 03/12/2010

Il était près de deux heures du matin hier quand la cour d’assises de l’Isère a rendu son verdict dans l’affaire des coups de couteau qui avaient coûté la vie à Didier Navarro le 24 mars 2006 à Entre-deux-Guiers. Ce jour-là, Didier Navarro et Pierre Rousson étaient venus au domicile de Jean-Yann Madelaine pour lui voler de l’argent et de la résine de cannabis. Une bagarre avait éclaté. Au cours de celle-ci, tous les protagonistes avaient été blessés à l’arme blanche, et Didier Navarro devait décéder deux jours plus tard.

Mercredi après-midi, M e Bergeras, avocat de la veuve et des orphelins de Didier Navarro a pris la parole pour les parties civiles. Il a insisté sur la nécessité pour les jurés de dépasser les clichés dans cette affaire. « Il a bon dos le légionnaire. On est loin de la chanson de Gainsbourg. Didier Navarro, on vous l’a décrit tatoué, violent, pas beau. J’aimerais que votre décision lui rende un peu de dignité et redonne un peu d’espoir à sa femme et ses enfants dans la justice. »

L’avocat général Baillet, a lui aussi parlé de la victime et souligné l’ampleur de son absence. Puis il a brossé des accusés deux portraits bien distincts. Il a notamment insisté sur l’attitude de Jean-Yann Madelaine « campé dans le déni et le dénigrement » et ses multiples changements de versions alors que dans le même temps, Pierre Rousson reconnaissait sa participation aux faits.

Il a requis contre le premier, accusé de coups mortels, violences avec arme et détention de cannabis, huit années de prison dont cinq assortis de sursis, excluant la légitime défense. Contre Pierre Rousson, il a demandé dix années de réclusion criminelle pour les faits d’extorsion avec arme.

M e de Montbrison, l’avocat de Jean-Yann Madelaine, a exprimé son désarroi. « Dans cette affaire, il y a des certitudes et des doutes. Ce qui est sûr, c’est que Navarro et Rousson l’ont agressé chez lui, qu’ils avaient préparé leur coup. » Puis à propos de la consommation de haschich de son client, il a précisé : « Ce n’est pas un fils de Bobo qui fume pour le plaisir… Il a été initié à 7 ans par ses oncles. Ce n’est pas un dealer non plus. À Grenoble, les dealers, on sait ce que c’est et ce qu’ils font. Ils ne roulent pas avec le Kangoo prêté par le beau-père ». Il a demandé aux jurés de se mettre à la place de son client, agressé à domicile, et de l’acquitter au nom de la légitime défense.

M e Heinrich a souligné les réquisitions disproportionnées de l’avocat général contre Pierre Rousson. Il a souligné la fascination de son client pour son ancien complice qu’il a suivi dans ses expéditions. Il a rappelé l’altération du discernement retenue par les experts et demandé aux jurés de minorer la peine à prononcer.

Après environ 4 heures de délibéré, la cour a acquitté Jean-Yann Madelaine, lui reconnaissant la légitime défense.

Pierre Rousson a été reconnu coupable et condamné à cinq ans de prison dont trois avec sursis mise à l’épreuve.

par Fabrice MARGAILLAN

La crèche de la Légion étrangère 03122010

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Article paru dans l'édition du
Vendredi 3 Décembre 2010

Haguenau
Drusenheim / Tradition

La crèche de la Légion étrangère

Une animation inhabituelle régnait à Drusenheim sur la place du marché en ce mercredi 1er décembre. Plusieurs véhicules - dont un gros camion - de la Légion étrangère venaient d'arriver pour célébrer une bien belle tradition. Le groupement de recrutement de cette armée s'est arrêté en premier dans la commune pour deux jours avant de parcourir la France par le nord, puis l'ouest et le sud pour arriver enfin à Paris le 22 décembre. Une crèche itinérante a en effet été installée sur un car podium qui ...

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accédez aux archives de dna.fr




 
L'esprit de Noël vu par la Légion étrangère. (Photo DNA)
L'esprit de Noël vu par la Légion étrangère. (Photo DNA)
© Dernières Nouvelles D'alsace, Vendredi 03 Décembre 2010.
Droits de reproduction et de diffusion réservés

Le SDF de 78 ans meurt seul dans le froid 30112010

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30.11.2010

Tout le monde le connaissait dans le quartier du centre commercial Quai-d’Ivry. Mohamed, qui dormait à cet endroit depuis une vingtaine d’années, est mort hier.

Mort de froid ou mort de maladie? Hier, le corps sans vie d’un sans-domicile-fixe (SDF) de 78 ans a été découvert à Ivry, devant une entrée de secours du centre commercial Quai-d’Ivry. Une autopsie doit être pratiquée aujourd’hui pour déterminer les causes précises de la mort.
« C’était la mascotte du quartier, confie un habitant. »

Il dormait là depuis au moins une vingtaine d’années. » Selon plusieurs témoignages de riverains, l’homme, un ancien légionnaire, vivait de sa petite pension militaire qu’il allait récupérer à la Poste.
« On n’a jamais su pourquoi il avait fini dans la rue, raconte Philippe, 50 ans. Il s’appelait Mohamed. Il passait souvent prendre son café dans le bar que tenait mon père. Avec son français approximatif, il blaguait beaucoup, racontait ses souvenirs de guerre et repartait dans la rue. » Dans le renfoncement du centre commercial, là où le corps a été découvert par un passant, trône encore un matelas et quelques habits. « J’achetais exprès de la soupe pour lui, précise Katarzyna, qui tient une petite sandwicherie à côté du centre commercial. D’autres habitants lui apportaient des habits. Ici, tout le monde le connaissait. » Un SDF qui a toujours voulu rester dans la rue. « Son fils est venu à plusieurs reprises pour le ramener en Algérie, poursuit la commerçante. Les papiers étaient prêts, mais il a toujours refusé de partir. » « Il avait des problèmes de santé, poursuit un habitant. Il voyait mal, n’entendait plus très bien et se déplaçait très difficilement. Il se rendait au Samu social uniquement pour prendre ses repas. Il préférait dormir dehors. »
La mort de ce SDF fait suite à celle d’un autre sans-abri à Marseille dans la nuit de samedi à dimanche. Surtout, elle intervient alors que la préfecture de police de Paris vient de lancer ce week-end le niveau 1 du plan d’Urgence hivernale. « Nous n’avons aucune certitude sur la cause de sa mort, insiste une source policière du Val-de-Marne. Les températures étaient négatives dans la nuit de dimanche à lundi. En même temps, il était très âgé. »

VINCENT VÉRIER


Ils veillent sur les sans-abri 27112010

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27 novembre 2010

Les températures descendent. L'équipe de la maraude œuvre pour que les plus précaires passent la nuit au chaud.

Stéphane et son ami souhaitent simplement « dormir au chaud et prendre une douche ». Photo Jean-Christophe Sounalet

Jeudi soir, 19 h 30. Au moment où chacun rentre au chaud, les bénévoles de la maraude de Périgueux sortent dans la nuit pour aller auprès des plus précaires, ceux qui n'ont pas de maison où se réchauffer. Dehors, il fait 5 degrés, mais le vent du nord pique et la température ressentie est, sans doute, plus proche des 0°.

Comme tous les soirs depuis le 1er novembre, l'équipe se retrouve dans le centre d'hébergement du Service d'aide aux familles en difficulté (Safed), sur le cours Fénelon à Périgueux. Marie-Pierre Sébilleaut a déjà trente ans de travail social derrière elle. Depuis deux ans, elle intervient pour l'Association de soutien de la Dordogne (ASD) qui gère le numéro d'urgence 115 avec le Safed. Ce soir-là, elle est accompagnée par Noémie Chaminade, jeune bénévole du Secours populaire.

Avant de partir, les bras chargés de soupe et de café chaud, les deux travailleuses sociales font le point avec Dominique Hamard, veilleur au centre d'hébergement du Safed. Il reste seulement cinq places « d'urgence » sur Périgueux ce soir-là. « La grande difficulté, c'est de loger les couples ou les personnes avec les chiens, relève Marie-Pierre Sébilleaut. Seuls les Chalets du cœur peuvent les accueillir, or ils n'ouvriront que lundi (NDLR : date qui reste incertaine, lire ci-dessous). »

Relations de confiance

À 19 h 45, il est temps de partir. Première étape : aller voir Alain, installé depuis des années au même endroit sous un porche de la rue du Plantier, dans le Vieux Périgueux. Dans ces quelques mètres carrés, Alain s'est construit sa « maison » avec un lit rudimentaire et du carton. Contrairement à ses habitudes, il est debout à l'arrivée des bénévoles. Aux questions, il répond que « ça peut aller » et « qu'il a vu pire au niveau du froid ».

Alain est connu dans « son » quartier, les riverains lui donnent souvent un peu de nourriture. La soupe et le café avalés, c'est déjà l'heure de repartir. « Grâce aux maraudes, nous instaurons des relations de confiance avec les laissés-pour-compte et nous vérifions leur état de santé », note Marie-Pierre Sébilleaut. Le convoi de la veille sociale rejoint la gare où deux hommes attendent d'être pris en charge. « Heureusement que les bénévoles de la maraude sont là », souffle Stéphane qui souhaite simplement « dormir au chaud et prendre une douche ».

Comme la plupart de ses compagnons d'infortune, il a connu « l'effet boule de neige » et a fini par se retrouver dans la rue. Compagnon d'Emmaüs, il a aussi été parachutiste et légionnaire. Mais aujourd'hui, il a surtout « l'impression de ne plus être français ». Car pour seuls papiers d'identité, il possède un carnet de circulation. Il doit aussi pointer tous les trimestres à la police « comme un voyou ». « Comme je me suis fait voler ma carte d'identité et que je n'ai pas d'adresse, l'État m'a donné ce carnet. »

Malade, il vit dans une grotte

Pour Stéphane, c'est une preuve de plus qu'on « ne lui donne pas la chance de recommencer sa vie ». Avec leurs sacs à dos pour seule maison, lui et son compagnon d'infortune vont rejoindre le centre d'hébergement du Safed pour la nuit. « C'est super quand on peut trouver des solutions pour eux », s'enthousiasme Marie-Pierre Sébilleaut. Il est désormais 20 h 44 et les rues périgourdines sont pratiquement vides. Il fait désormais 2 degrés dehors. Les bénévoles rejoignent le stade d'Atur pour aller voir Sonia qui trouve que « ce soir, ça caille ! » En plus de la soupe et du café, Noémie et Marie-Pierre lui fournissent des gants et un bonnet. « C'est difficile parfois d'accepter que certains fassent le choix de cette vie, mais nous nous devons de le respecter », admet Marie-Pierre Sébilleaut.

Et Noémie d'ajouter : « Nous avons un réflexe correcteur, mais ce que nous pensons n'est pas toujours le mieux pour la personne. »

Direction la Maladrerie, au bord de l'Isle. Il fait maintenant 0°. Dans sa grotte, Marek dort déjà. « Il remonte à 17 heures, avec la nuit. Alors, qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse après, sans lumière ? », interroge Marie-Pierre Sébilleaut. Marek souffre d'une pneumonie, son état de santé se dégrade progressivement.

Dernier tour dans le centre-ville pour vérifier que personne ne dort dans les petits renfoncements, dernier passage à la gare pour s'assurer qu'il n'y a plus d'être en souffrance. Il est 22 heures, la maraude est terminée et normalement tout le monde sera au chaud ce soir. Ces tournées se poursuivront jusqu'à la fin du mois de mars.

Les maraudes d'été prendront ensuite le relais. « Il n'y a pas de saison, c'est toujours difficile de vivre dehors », souligne Marie-Pierre Sébilleaut.


Des collégiens lozèriens en visite au 1er REG 25112010

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Édition du jeudi 25 novembre 2010

Mercredi dernier,   une compagnie du 1er Régiment étranger de génie a accueilli pour la journée une classe de 3e du collège de Vialas en Lozère. Initiée par le délégué militaire départemental, le lieutenant-colonel Cambacedes, cette visite à permis aux élèves de découvrir la Légion étrangère et en filigrane le métier de militaire.

Après la présentation de la Légion étrangère par le commandant d'unité, un cours de premiers secours, une instruction au combat en zone urbaine et une autre sur la légitime défense dans le cadre des missions Vigipirate.


Saint-Sulpice. Le 4° régiment étranger en exercice 24112010

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Publié le 24/11/2010

Le 4e Régiment étranger dans ses quartiers.

Du samedi 20 au lundi 22 novembre 2010, le 4e Régiment Etranger, régiment d'instruction de la Légion Etrangère de Castelnaudary, sera en exercice dans une zone délimitée de la manière suivante: la commune de Puycelci au nord (30km sud-est de Caussade), la commune de Villemur sur Tarn au sud ouest, la commune de Lavaur au sud et la commune de Graulhet à l'est. La commune de Gaillac sera incluse dans la zone de manœuvre. 

Cet exercice mobilisera environ 550 personnes, à pied pour la grande majorité, 10 véhicules légers et 18 véhicules poids lourd.  Le colonel Denis Mistral, commandant le 4e Régiment Etranger, précise : «Tout ou partie de ce personnel et ses moyens est susceptible de passer sur le territoire de la commune de Saint-Sulpice. De plus, l'emploi de munitions d'exercice est probable pendant cette période. Dans la mesure du possible, elles seront prioritairement utilisées dans les zones les moins habitées et de préférence de jour. Les zones de bivouac et de tir seront bien évidemment nettoyées par les soins de l'armée.». Ne soyez donc pas étonné de voir circuler des véhicules de l'armée ou passer des soldats plus qu'à l'accoutumé durant cette période.


Le colonel Claude Petit reçoit le diplôme honneur 17112010

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mercredi 17 novembre 2010

La cérémonie du 11 Novembre a revêtu cette année un caractère particulier. A cette occasion, le colonel Claude Petit a reçu le diplôme d'honneur des combattants de 39-45. C'est Joseph Bouvet, adjoint au maire, qui le lui a remis en présence de nombreuses personnes. Son fils Erik a retracé sa vie de militaire. Une carrière qui a débuté à l'été 1938 à l'école de Saint-Cyr.

Mobilisé en 1939, avant même la fin de ses études, il rejoint un régiment de réservistes. Comme chef de section dans un régiment d'infanterie, il participe aux opérations contre l'armée allemande, d'abord en Lorraine, puis au sud de la Somme où il est fait prisonnier lors de l'offensive allemande de mai 1940.

À son retour de captivité, il est affecté à un régiment de la Légion étrangère, destiné à combattre en Extrême-Orient. Il part en Indochine. Grièvement blessé lors d'un combat contre les Vietminh en 1947, il est rapatrié en France. Il devient ensuite instructeur à l'école de Saint-Cyr avant de suivre le cours d'officier d'état-major.

De 1953 à la fin 1954, il participe à nouveau aux opérations contre les Vietminh en Indochine. De là, il rejoint le Maroc début 1955, au sein d'un régiment de tirailleurs marocains avec lequel il participe aux opérations de maintien de l'ordre qui précèdent l'indépendance de ce pays en 1956, moment où son régiment est transféré en France près de Lyon.

Après avoir occupé un poste en état-major à Lyon de 1958 à 1959, Claude Petit est muté en Algérie, d'abord dans un état-major de division puis au sein d'un régiment d'infanterie. Revenu en métropole en 1961, il occupe à nouveau un poste en état-major à Lyon puis, en 1964, à l'état-major de la région de Rennes.

En 1967, il rejoint la délégation militaire départementale d'Angers. Lorsqu'il quitte le service actif comme colonel en 1970, après 33 ans de service, il est officier de la Légion d'honneur, titulaire de la croix de guerre de 1939-1945, de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures ainsi que de la croix de la valeur militaire, totalisant six citations.

Suivent alors douze années dans l'industrie d'équipements automobiles, comme cadre dans le service des ressources humaines. En 1982, il prend sa retraite et achète une maison à Angrie où il vient s'installer.


La Légion d'honneur à titre militaire pour René Gauthier 18112010

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Édition du jeudi 18 novembre 2010

 



Saint-Félix-de-Lodez

 

C'est une belle cérémonie qui s'est déroulée le 11 novembre dans la salle du Foyer rural de Saint-Félix-de-Lodez. Une cérémonie à laquelle assistait un public nombreux. Et pour cause : ce n'est pas tous les jours qu'un habitant de Saint-Félix est décoré de la Légion d'honneur ! Il semble même que ce soit une première sur le village. Le récipiendaire, René Gauthier, a reçu sa médaille de chevalier des mains de Jean Guérin, ancien officier de la Legion étrangère. Une décoration remise à titre militaire, qui lui avait été attribuée le 4 mai dernier. Cette décoration vient s'ajouter à bien d'autres déjà obtenues par René Gauthier : Croix de guerre TOE 2 étoiles de bronze, médaille coloniale agrafe EO, médaille commémorative Indochine, médaille commémorative des opérations de sécurité en Afrique du Nord (Algérie, Maroc), croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze, Médaille militaire. Le jeune René Gauthier s'est engagé à 16 ans dans la marine.


« La seule arme où l'on pouvait s'engager aussi jeune », faisait remarquer son parrain. Dans la marine, puis dans la gendarmerie, de 1951 à 1961, René Gauthier a participé à de nombreuses opérations, comme en attestent les différentes médailles qui lui ont été attribuées : Indochine, Maroc, Algérie. Il poursuivra sa carrière dans la gendarmerie sur le territoire national : escadron d'Orange, puis escadron de gendarmerie mobile de Lodève (de 1966 à 1968), peloton motorisé de l'autoroute de Grand-Gallargue et, enfin, circonscription régionale de gendarmerie de Provence-Côte-d'Azur. Très entouré par sa famille, ses amis, et bon nombre d'habitants de Saint-Félix, c'est avec une visible émotion que René a reçu cette nouvelle distinction.

M. R.

Rachid Ghanmouni sur un air de revanche 16112010

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Publié le mardi 16 novembre 2010

Le légionnaire d'Aubagne a été sacré champion de France à Cannes

Photo PQR

Huit mois après son retour à la compétition, Rachid Ghanmouni a été sacré champion de France de marathon, dimanche lors de Nice-Cannes. Cinquième du classement général derrière l'armada africaine, le légionnaire du 1er Régiment étranger d'Aubagne s'est adjugé le titre national en 2h12'58", avec 5 minutes d'avance sur son poursuivant, El Hassan Lasshini (Alès).

"Il a l'expérience du marathonien de haut niveau. Et, même s'il ne l'avait pas avoué par humilité, il visait clairement le titre, souligne son entraîneur Pascal Jannot. Il a ainsi répondu avec ménagement à l'attaque du 32e kilomètre car il ne voulait pas compromettre ses chances. Se montrant prudent sur ce parcours très sélectif, sa performance est de tout premier ordre."

Après sa victoire début octobre sur le semi-marathon de Lyon, le coureur de l'Athleg tient là sa revanche. Lui qui a purgé une suspension de deux ans et demi pour ne pas s'être présenté à un contrôle anti-dopage à Font-Romeu.

"Il avait été autorisé à quitter le stage un jour plus tôt car il partait pour le marathon de New-York... Il a toujours nié sa culpabilité. Nous, nous sommes derrière lui. Si nous avions le moindre doute, nous le sortirions de l'équipe car nous ne pouvons pas tolérer le dopage", précise Pascal Jannot.

Naturalisé Français depuis un an et demi, ce coureur d'origine marocaine a hier marqué des points en vue d'une éventuelle sélection pour les championnats du monde, en août 2011 en Corée du Sud. Compétition qu'il a déjà eu la chance de disputer en 2003, à Paris sous les couleurs marocaines.

Ils sont d'ailleurs trois coureurs de l'Athleg à prétendre à cette sélection. Ruben Iindongo, 20e aux récents championnats du monde de semi-marathon, et Fouad Larhiouch, contrarié actuellement par une blessure au mollet mais qui espère bientôt être de nouveau à son meilleur niveau, auront également leur mot à dire. Tout se décidera après le marathon de Paris, début avril.

"Si la France décide d'envoyer une équipe, ils pourraient avoir un bon coup à jouer et viser pourquoi pas la place de meilleure nation européenne", augure Pascal Jannot. La saison de cross qui commence leur permettra de se préparer au mieux pour cette prochaine échéance. Saison qui démarre tambour battant pour les légionnaires d'Aubagne. Vendredi, ils remettent leurs titres de champions de France d'armée de terre en jeu, aussi bien sur courte que longue distance.

"En court, nous visons le titre car nous avons une belle équipe. En long, j'ai dû composer avec un effectif réduit en raison de blessures et sans les trois marathoniens. Un podium serait déjà une belle performance, en sachant que la concurrence sera rude avec les chasseurs alpins 7e BCA mais aussi le 40e Régiment d'artillerie", prévient Pascal Jannot.

Déborah CHAZELLE ( Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. )

Bernard Collinet nous a quittés 17112010

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Article paru le : 17 novembre 2010

Bernard Collinet s'est éteint à son domicile lundi 1er novembre, à l'aube de ses 71 ans, affaibli par une longue maladie contre laquelle il a toujours gardé une lucidité hors pair, un humour communiquant et une force intérieure inaltérable.
Cet homme a voué sa vie à celle des autres, aux enfants comme aux anciens, sans oublier les associations.
Ayant eu pour modèle son père sous-officier dans la Légion étrangère, Bernard quitte à 13 ans ses cinq frères et sœurs pour rejoindre l'école militaire du Mans en 1952. L'uniforme ne l'effraie pas, au contraire, ses plus fidèles amitiés remontent à cette époque.
S'engageant le 11 décembre 1957 au titre de l'école d'application du matériel de Fontainebleau, déjà en spécialité artificier, les postes se succèdent. En 1959 à Montluçon ; en 1960 au Sénégal, détaché au titre de l'assistance technique dans la très jeune armée sénégalaise de 1961 à 1963 ; première mutation à l'ERGMU de Brienne-le-Château à l'été 1964 ; passages à Romanswiller, Illkirch, Toul, Verdun-Le Rozelier, à Madagascar, à la Réunion puis retour à Verdun-Le Rozelier. En1975, il rejoint à nouveau l'ERGMU de Brienne-le-Château et termine sa carrière militaire comme commandant le GMU de Canjuers le 4 février 1984.
Après 31 années sous l'uniforme, Bernard continue son métier d'artificier dans la filière civile privée comme chef de site de l'entreprise pyrotechnique de démolition Formetal, à Méré dans l'Yonne. Technicien fin, manager aiguisé et meneur d'hommes incomparable, Bernard était expert de son art pyrotechnique.
Bernard Collinet a fréquenté l'Amicale des anciens enfants de troupe (AET) pendant près de 5 décennies, et particulièrement la section de l'Yonne.
Ensuite, dès 1976, il est un des précurseurs du Tournoi international de Football à 7, qui se déroule le jeudi de l'Ascension depuis 34 ans. Pour la 30e édition, Bernard avait été mis à l'honneur par la presse sportive et les édiles locaux.
Enfin, l'amicale des artificiers du matériel de l'armée de Terre depuis sa création en 1975. Infatigable moteur de cohésion, il en assure pendant une dizaine d'années la vice-présidence.
Porté par ses quatre garçons vers sa dernière demeure, Bernard Collinet a retrouvé ses parents ainsi que son frère disparu en 1967 sous les drapeaux.
À toute sa famille, notre journal présente ses sincères condoléances. 


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