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Légionnaire toujours...

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2013


La Picardie rejoue Camerone avec la Légion

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Publié le 26/06/2013 Par CLAUDINE MARILLOT

Environ 500 choristes et musiciens picards célébreront le 150e anniversaire de cette bataille, haut fait d'armes de la Légion étrangère au Mexique, lors d'un spectacle avec la Musique de la Légion, ce vendredi à Amiens.


30 avril 1863, trois légionnaires se rendent avec honneur aux Mexicains. Ils sont les seuls survivants parmi les 62 soldats de la 3 e compagnie du Régiment étranger qui ont livré bataille pendant 11 heures face à 2 000 cavaliers et fantassins mexicains à Camerone.

28 juin 2013. Environ 500 choristes et musiciens picards et 62 musiciens de la Musique de la Légion étrangère reconstitueront cette bataille sur la scène du Zénith d'Amiens (lire ci-contre). Avec pour armes leurs chants et leurs musiques. Les Picards joueront les Mexicains, les légionnaires leur propre rôle. Le lieutenant colonel Émile Lardeux, chef de la Musique de la Légion étrangère, parle de cette soirée et de ses musiciens aux 21 nationalités.

Comment avez-vous abordé la répétition avec les musiciens et choristes picards le 2 juin à Amiens ?

J'ai commencé l'apprentissage de la musique dans mon village, mon grand-père dirigeait l'harmonie et était l'organiste de la paroisse. J'ai toujours beaucoup de plaisir à recroiser ce milieu des amateurs de sociétés musicales. C'est plutôt eux qui devaient se demander comment allait se dérouler une répétition avec un lieutenant colonel de la Légion étrangère ! Et bien ce fut une adhésion totale et j'ai été agréablement surpris par la qualité du travail mené par les chefs de chœur et par les chefs des harmonies. Bravo !

Quel spectacle le public va-t-il voir ?

Il se compose de trois parties. Dans la première, les chœurs et harmonies picards interprètent leur répertoire. Dans la deuxième partie, la Musique de la Légion interprète Adieu vieille Europe et le Fanion de la Légion - deux chants légion qui sont sur notre CD Héros sorti chez Deutsche Grammophon - et le répertoire qui nous est propre suivi de Non rien de rien, Lili Marleen, une chanson un peu plus humoristique dont je veux garder la surprise, un morceau d'orchestre avec un soliste trompette sur la musique du film Fort Alamo, en lien avec le Mexique pour être en complète cohésion avec la soirée. Dans la troisième partie, tout le monde se retrouve sur scène. Les légionnaires seront au centre et seront encerclés par les choristes et les musiciens, la même disposition que lors de la bataille de Camerone.

Comment choisissez-vous le répertoire de la Musique ?Nous jouons toujours le répertoire légion ; c'est incontournable. Ensuite j'élabore un répertoire en fonction de mes goûts, des thèmes de l'année... Je tiens compte aussi des musiciens de talent pour les mettre en valeur. Dans les programmes concerts, nous abordons absolument tous les styles de musique.

La marche de la Légion est « Le boudin ». Quelle est son origine ?

Le boudin pourrait être la couverture roulée sur le sac à dos du légionnaire. Quant aux paroles, nous n'en connaissons pas l'origine exacte. Le refrain « Pour les Belges, y en a plus, ce sont des tireurs au cul » ferait référence à l'interdiction faite par le roi des Belges à ses ressortissants de s'engager dans la Légion à un moment de l'histoire. Caricaturalement, c'est devenu « les Belges, ils veulent pas venir »...

Qui sont vos musiciens ?

Des légionnaires qui ont suivi la formation de combattant. Lorsqu'ils sont recrutés, ceux qui le souhaitent demandent à intégrer la musique. En fonction de leur niveau, je les prends ou non. Actuellement, ils représentent 21 nationalités. La langue de communication est le français. C'est pour cette raison que je tiens à ce qu'ils chantent, pour l'apprentissage du français et la cohésion.

Sont-ils appelés à aller en mission ?

Ils peuvent être amenés occasionnellement à renforcer des unités de régiment en mission, non pas au feu directement mais en soutien de maintenance en base arrière. Tous les ans, en janvier-février, les musiciens posent les instruments et partent sur le terrain faire du tir, de la marche, du bivouac, de l'instruction militaire. C'est indispensable pour leur condition de légionnaire et de militaire.

L'image du légionnaire au passé trouble, à l'identité secrète est-elle caricaturale ?

Non, ce n'est pas caricatural. Maintenant, une règle stipule que la Légion ne prend plus les auteurs de crimes sexuels ou de crimes de sang, des canailles, des racailles. Cela a été vrai à certaines périodes de l'histoire mais c'est fini. Une fois qu'un homme a passé les tests, que l'enquête de moralité a été faite, qu'il a intégré la Légion, nous n'avons pas à lui poser de questions.

Que représente Camerone pour la Légion ?

Bien que ce soit une défaite au Mexique, Camerone est le fait d'armes de la Légion parce que la mission est sacrée et que le légionnaire l'accomplit quelle qu'en soit l'issue. C'est le respect de la parole donnée, de l'engagement. Accomplir sa mission au péril de sa vie est un des articles du code des légionnaires.

Propos recueillis par CLAUDINE MARILLOT


Amiens. Zénith. Vendredi 28 juin à 20 h 30. Places de 43 à 20 €. Réservation au 03 22 47 29 00. À la FNAC, hypermarchés, office de tourisme du Val de Noye et sur www.nuitsdartistes.com.

La Musique de la Légion sera l'invitée d'honneur du Festival des fanfares samedi à 19 h 30 à Moreuil (80). Dimanche, elle paradera à Nesle (80) et fera une prestation au jeu de paume, à 17 heures.

Le respect de la parole jusqu'au sacrifice suprême

Camerone est considéré comme le premier haut fait de la Légion étrangère. En pleine guerre du Mexique suite à l'envoi d'une expédition française par l'empereur Napoléon III, 62 légionnaires doivent s'assurer de l'ouverture d'une route pour acheminer en toute sécurité les convois français jusqu'à Puebla. Le 30 avril 1863, ils sont encerclés à Camerone par 2 000 Mexicains. Ils luttèrent pendant 11 heures. Seuls trois survécurent et se rendirent avec honneur aux Mexicains qui saluèrent leur vaillance. L'idée du « serment de Camerone » est là pour rappeler le courage et la détermination des légionnaires et le respect à la parole donnée accomplie jusqu'au sacrifice suprême. L'historien André-Paul Comor vient de consacrer un livre très complet à cette bataille (« Camerone », Éd. Tallandier, 18,50 €)

« Écrire pour des amateurs »

R. PIERREPONT 3 QUESTIONS À RODOLPHE PIERREPONT compositeur et chef d'orchestre picard, a écrit le poème symphonique du spectacle commémorant le 150 e anniversaire de la bataille de Camerone.

Comment avez-vous travaillé ? Je me suis documenté sur la bataille et je me suis aussi intéressé à ce qui s'était déroulé avant et après pour restituer les faits dans leur contexte.

Comment se compose votre poème symphonique ? De quatre mouvements. Le premier reprend Le Boudin, qui fut composé quelques jours avant le départ de Sidi Bel Abbès où était cantonnée la Légion, et illustre le voyage jusqu'au Mexique qui a duré trois mois avec La lettre à Eugénie. Le deuxième porte sur le Mexique vu par les Français et les Français vus par les Mexicains avec La Cucaracha qui était chantée par les opposants à l'empereur Maximilien. Le troisième est consacré à la bataille, alors que les légionnaires savent qu'ils vont mourir. Le quatrième se déroule après la bataille, lorsque les autres légionnaires partis à la recherche de leurs frères trouvent le charnier, c'est l'Honneur aux braves. Avec le recueillement devant les corps débute la messe de requiem.

Quelles ont été les contraintes d'écriture ? Il est essentiel que mon écriture soit faite pour des amateurs. J'ai fait attention à ce que tout le monde s'amuse en l'interprétant, écrire une musique hermétique ne m'intéresse pas. Cette œuvre a nécessité 500 heures de travail. Elle est composée de 200 000 notes. Je l'ai entendue pour la première fois aujourd'hui (N.D.R.L. : lors de la répétition du 2 juin). C'est étrange, cela fait 30 ans que je fais de la musique et j'ai toujours l'impression qu'il s'agit de quelqu'un d'autre.

Les tatouages sont Légion

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25 juin 2013

grand angle Ancien «képi blanc», Victor Ferreira a photographié pendant deux ans et demi ses compagnons d’armes. Ces portraits de tatoués sont exposés cet été à Aubagne.

Par CHRISTOPHE FORCARI

«Des durs, des vrais, des tatoués», dit la chanson. Les voilà, ces marlous, ces hommes en rupture qui livrent leur vie à fleur de peau. Des légionnaires dont la légende siffle toujours qu’ils sont des hommes «sans nom» parce que l’institution, où ils entrent comme dans un ordre, leur offre la possibilité de changer d’identité à leur convenance, en même temps qu’ils coiffent le képi blanc.

Sans nom, mais pas sans passé, pas sans souvenirs, pas sans histoires. Tous ces types semblent sortis tout droit des romans de Mac Orlan - lui-même ancien légionnaire au temps des sables coloniaux, des escarmouches contre lesrezzous, et auteur d’un petit livre à leur gloire. Au moment de tourner la page, ils en ouvrent souvent une autre. Sur leurs corps, pour ne pas tout oublier, pour garder des traces de leur vie d’avant. «Un homme, un tatouage, une histoire et un regard, résume, lapidaire, le photographe Victor Ferreira, qui fut durant vingt-trois ans un de leurs compagnons d’armes. Même quand je les prends de dos, leur regard me parle.»

«Sans pose, sans artifice»

Ancien adjudant-chef de la Légion étrangère, engagé à 21 ans à peine, Victor Ferreira a photographié pendant plus de deux ans et demi près de 250 légionnaires «sur leurs lieux de travail», dans leur unité, au retour d’une manœuvre, lors du nettoyage des armes, dans des moments de pause. De ce projet de longue haleine, il a tiré une série de portraits qui fera l’objet d’un livre à paraître en octobre aux Editions de l’Officine. Une quarantaine sont exposés jusqu’au 1er septembre au musée de la Légion à Aubagne (Bouches-du-Rhône), qui vient d’être entièrement repensé et rénové.

Victor Ferreira donne à voir des destinées, des itinéraires, des parcours secrets inscrits sur des parchemins burinés, pris sur le vif. «Sans pose, dit-il, sans aucun artifice. Dans la lumière des lieux. Je ne suis pas un mathématicien de la photographie, pas un technicien. Je ne leur ai rien demandé. Ils ont fait les gestes qui leur sont habituels. A ces types, vous ne pouvez pas demander de faire semblant.» Un brin cabots, les légionnaires ont néanmoins le sens de leur propre mise en scène, telle cette jeune recrue dont un avant-bras est tatoué «Honneur» et l’autre «Fidélité» et qui les superpose pour donner à lire en entier la devise de la Légion.

Comme ses sujets, Victor Ferreira fonctionne à l’instinct. Un moment de discussion avec un légionnaire, puis il lui demande s’il a un tatouage, sort son appareil et fixe un dessin plus ou moins réussi «mais qui a toujours quelque chose à dire». Ainsi ce capitaine du 2e REP (régiment étranger de parachutistes) de Calvi (Haute-Corse) qui ouvre son treillis pour montrer l’insigne de sa compagnie, tatoué sur la poitrine, juste avant d’embarquer pour un saut. Ou ces deux légionnaires d’origine britannique, pris torse nu, de dos, un jour de permission à Toulon (Var). «Il faisait à peine 4 degrés. L’un des deux venait juste de se faire inscrire au bas du dos "Made in England", le jour même où il avait obtenu la nationalité française.»

«Faire lire des histoires»

L’idée de cette série de portraits lui est venue en voyant un énorme Christ tatoué sur la poitrine d’un caporal-chef avec cette légende : «Comme toi j’ai souffert.» «J’ai revu le même tatouage bien plus tard sur un autre légionnaire au fond de la jungle guyanaise. Je me suis dit qu’il y avait peut-être quelque chose à faire. Deux hommes, deux lieux différents, mais avec le même symbole sur la poitrine. J’ai essayé de faire lire des histoires.» Mission accomplie, à entendre le général Christophe de Saint-Chamas, commandant la Légion étrangère : «Victor Ferreira lit le légionnaire comme personne, explique-t-il. Avec les tatouages, c’est toujours une part d’intime que l’on dévoile. Ces dessins témoignent de non-dits, expriment parfois des rejets ou des résolutions. Les légionnaires n’ont que deux choses de personnel : leur armoire et leur corps.»

Victor Ferreira se défend pourtant d’être «le photographe des légionnaires», même si ses clichés contribuent à forger un peu plus le mythe de cette troupe pas comme les autres au sein de l’armée française. Au début de sa carrière, son appareil photo prend naturellement place dans son paquetage. Pour nourrir les souvenirs. Puis le photographe de chambrée se fait témoin de ce qu’il voit, comme en Bosnie en 1995, un passage au milieu de cette guerre qu’il évoque avec retenue. En juin 2006, il est nommé aide de camp du général Lecerf pendant l’opération «Licorne» en Côte-d’Ivoire. «Il m’a juste dit de faire mon job et de ne pas oublier mon appareil. Je ne suis pas parti pour faire des photos, mais je suis revenu en m’attachant à des photos.» Il en tirera une série intitulée «La paix, c’est un comportement», comme le proclamait un slogan peint sur un mur.

Aguerri au sein des compagnies de combat, ayant participé à presque toutes les opérations extérieures de la France depuis son engagement, Ferreira a saisi également les mouvements d’un jeune danseur contemporain, Mehdi Mojahid, travaillant aux antipodes de son ancien univers, imbu de virilité. «Ce qui n’est pas donné ou partagé est perdu», répond sans plus d’explications le photographe. Son prochain travail : «Mettre en images la poésie.» Il y réfléchit. La Légion étrangère a aussi compté dans ses rangs quelques poètes, comme Cendrars.

La Légion dans la peau Jusqu’au 1er septembre, musée de la Légion étrangère, route de la Thuilière (13400). Rens. : 04 42 18 12 41.


Dijon : un bel hommage

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le 15/06/2013


Une dizaine de personnes étaient présentes mardi matin pour célébrer les cent cinquante ans de la bataille de Camerone (Mexique). À l’initiative de l’Amicale des anciens de la Légion étrangère de Côte-d’Or, ils ont rendu hommage au légionnaire Billod, mort au combat. Deux gerbes, l’une posée par le colonel Brière et l’autre par Élizabeth Revel, adjointe au maire, ont été placées devant la maison où est né le légionnaire, rue de l’École-de-Droit à Dijon.

Intégration modèle Légion.

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Le Figaro Magazine - 28 juin 2013

Sikeres az Idegenlégió "nagylemeze"

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2013. június 14

Váratlan karriert fut be a Francia Idegenlégió ének- és zenekara: az eddig közel 50 ezer példányban elkelt első albumuk megjelenése óta sorra adják a koncerteket. Szerda este a párizsi Invalidusok Szent Lajos templomában léptek fel nagy sikerrel.

 

 

A francia idegenlégió hírnevét megalapozó, Mexikóban zajlott camerone-i csata 150. évfordulója alkalmából Héros (Hősök) címmel jelent meg a neves Deutsche Grammophon lemezkiadónál a francia hadsereg külföldiekből álló alakulata zenészeinek első nagylemeze. Az április végén megjelent album már majdnem aranylemez az eladott közel ötvenezer példánnyal.

A nagyszabású és meglepő zenei vállalkozás kísértetiesen emlékeztet a sokáig a francia lemezeladási listák élén álló A papok nevű francia trió pályafutására, amely sanzonfeldolgozásokkal hódította meg nem csak a templomok közönségét.

Az "idegenlégió legendás kórusának és zenészeinek a zene iránti szenvedélyét és büszkeségét" bemutatni hivatott albumon elsősorban katonadalok, illetve az idegenlégiósoktól származó, népszerű francia dalfeldolgozások (Adieu vieille Europe, Le chant de l’oignon, Le fanion de la Légion és Le boudin) hallhatók. A katonák azonban a papokhoz hasonlóan ismert slágereket is feldolgoztak, köztük a Lily Marlene-t, a Sous le ciel de Paris-t, Edith Piaf Je ne regrette rien című számát és a Híd a Kwai folyón című film zenéjét, amelyeket a közönség a koncerteken együtt dudorászik az idegenlégiósokkal.

A Sous le ciel de Paris című dalhoz már klip is készült, amelyben az Invalidusok udvarán katonás rendben és egyenruhában felsorakozott kórustagok illetve egy Párizs nevezetes helyein andalgó fiatal szerelmes pár látható.


Castelnaudary. Nocturne de la Saint-Jean, Solidaire… Juin, le mois du vélo

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Publié le 12/06/2013


En cette fin juin, les cyclistes chauriens se sentent des fourmis dans les mollets, à l’image de Jean Hernandez, président du Cyclo-Club Lauragais-Castelnaudary, et de son équipe qui nous proposent un programme alléchant.

Nocturne de la Saint-Jean.

C’est un premier objectif, ce vendredi 14, et non des moindres : cette grosse épreuve rejoint désormais la grande tradition des courses cyclistes qui se déroulent en centre ville. Une épreuve de renom qui devient désormais un rendez-vous sportif incontournable dans notre Lauragais, et qui trouve un écho des plus favorables auprès d’un public toujours prêt à s’enflammer pour les exploits de l’ensemble des «coursiers» engagés dans cette nocturne 4e du nom. Ils devront effectuer 80 tours d’un circuit très sélectif : cours de la République, rue du 143e-RI, allées du Cassieu, avenue Georges-Pompidou et retour sur le cours de la République De quoi régaler les amateurs d’émotions fortes, le circuit étant réservé aux «hommes forts» du peloton.

Solidaire légion.

Une semaine plus tard, c’est vers la Solidaire que le président Hernandez entraînera ses troupes dans une épreuve de renom basée sur la solidarité envers l’institut des Invalides de Légion étrangère. Une épreuve que nos amis cyclistes ne sauraient manquer tant leur implication, depuis plusieurs saisons déjà, est sans faille. Un deuxième rendez-vous très important qui conduira nos représentants sous le soleil de Provence et sur les pentes de quelques cols mythiques !

Le Tour de France

Il arrive ! Ils seront nombreux, les amateurs de vélo de tout âge et de toute condition à faire une haie d’honneur pour fêter comme il se doit le passage des coureurs de ce 100e Tour de France qui abordera les Pyrénées au cours de cette 8e étape avec, pour débuter, le fameux col de Palières. Entre Castres et Ax-Trois-Domaines, les «forçats de la route» seront dans notre ville le 6 juillet aux alentours de 13 heures, la caravane, elle, étant prévue à partir de 11 heures.

La Dépêche du Midi

Siegfried Cire devient président de l'ADCR 11

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Le 10 juin

Siegfried Cires. PHOTO/© D.R

Suite à son assemblée générale du 8 mai 2013, le bureau de l'association a élu un nouveau président à l'unanimité, Siegfried Cires. Dès la création de l'ADCR 11 en 2011, il a adhèré immédiatement en tant que Sous-officier de la Légion étrangère. Bien connu des habitants, il a néanmoins un parcours atypique avant de s'établir définitivement dans la commune. Après avoir quitté l'Espagne, sa terre natale, il est arrivé à Toulouse, et s'est engagé dans la Légion Etrangère en 1951. Il a participé à la campagne du Tonkin et sauté sur Dien Bien Phu, d'où il aura la chance de s'échapper et de rejoindre nos armées. Rapatrié d'Indochine, il rejoint l'Algérie au 1er REI à Sidi-Bel-Abbès et participe aux combats dans les Aurès. Il est muté au 3e REI, compagnie légère portée. Décoré à plusieurs reprises, il quitte la Légion Etrangère après de nombreuses années de bons et loyaux services. Démobilisé, il est employé à Sigean comme mécanicien auto dans un grand garage. Il y fonde une famille. En plus de ses activités professionnelles et extra-professionnelles (engagements associatifs etc…), il devient photographe chevronné. Il assurera cette fonction à la tête de l'ADCR 11. Il sera aidé dans sa tâche par : J.-P. Pozzo Di Borgo, (secrétaire général), B. Chenevez, (trésorier), D. Peytavi, (trésorier adjoint), F. Mellet et C. Rovidati, (vérificateurs aux comptes).


Donchery Les anciens paras à Pau

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Publié le dimanche 09 juin 2013

Souvenirs, souvenirs. « Ils ont sauté » depuis cet avion, devenu une pièce de musée.

Plusieurs adhérents de l'association des anciens paras de l'Union Nationale des Parachutistes (UNP) des Ardennes ont participé aux 50 ans de l'UNP lors du congrès national qui s'est tenu à Pau le week-end dernier.
Si le congrès s'est bien déroulé, en raison de fortes pluies, les participants n'ont pas pu pratiquer l'un de leurs sports favoris, le saut en parachute.
Ils étaient 1 300 à défiler jusqu'au monument aux morts de la ville de Pau et ont assisté au concert de la musique de la Légion Etrangère et à celui de Jean-Pax Mefret.
Les anciens parachutistes, « en pèlerinage » sur différents sites qu'ils ont arpentés dans leur jeunesse, comme l'Ecole des troupes aéroportées et ont visité le musée, la tour de départ et la tour d'arrivée qui servaient à l'entraînement. Que de souvenirs pour ces anciens appelés et engagés.


« Tonio », légionnaire sabolien mort en Indochine - Sablé-sur-Sarthe

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samedi 08 juin 2013 

À l'occasion du 8 juin, journée d'hommage aux morts pour la France en Indochine, Louise Meunier raconte l'histoire de son frère. Pour qu'il ne reste pas qu'un nom sur une plaque.

À 72 ans, Louise Meunier a encore la voix qui s'étrangle quand elle se souvient de cette histoire « qui a amputé la vie de notre famille ».

Derrière les plaques scellées aux monuments aux morts de Sablé et Solesmes, il y a un fils, un frère, Antoine Gamboa, mort en 1953 dans l'opération « Mouette », pendant la guerre d'Indochine. Il avait 22 ans et devait rentrer par bateau 20 jours plus tard. « Il y a eu beaucoup d'autres soldats morts pour la France en Indochine et même côté indochinois mais là, c'était mon frère », défend Louise pour justifier son désir de témoigner.

L'histoire d'Antoine Gamboa commence au Portugal. Sa maman, Maria Fernandès, rejoint la France alors qu'il n'a que deux mois. Les anciens Saboliens se souviennent peut-être de cette dame, d'abord installée à Solesmes, puis commerçante à Sablé. « Quand mon frère est parti, en 1947, on habitait rue Saint-Nicolas, reprend Louise Meunier. La vie était très dure et Antoine, qui étudiait dans une école catholique, ne pouvait pas se permettre de continuer ses études. » Antoine a 17 ans, c'est un élève « brillantissime. Il nous tirait tous vers le haut ».

« Départ horrible »

Désireux de s'élever et de devenir français, il s'engage dans la Légion étrangère. Seul corps d'armée qu'il puisse intégrer, lui qui est né Portugais. Il quitte Sablé. La voix de Louise déraille. « Je m'en souviens. J'avais 6 ans, mais je m'en souviens. C'était un départ horrible. Extrêmement déchirant. » Marie-Jo aussi, pleure. L'autre soeur d'Antoine était sa confidente.

Antoine, lui, embarque d'abord pour l'Algérie puis pour « l'extrême Orient ». L'Indochine. Antoine Gamboa devient « Tonio ». Légionnaire, il gravit les échelons et les décorations pleuvent. Chef de poste radio en 1949, caporal-chef trois ans plus tard, Croix de guerre, sous-officier, il obtient la Médaille militaire en 1953.

Quand il tombe le 19 octobre 1953, il est chef de section promis à une nouvelle promotion. Dans une lettre que Louise Meunier conserve précieusement, un ami légionnaire de Tonio écrit : « Il n'aimait pas la guerre pour ce qu'elle a de laid, de pervers ou de hideux [...], mais il la faisait parce que, premièrement, il s'était engagé pour avoir le droit [...] de devenir français et secondement, parce qu'ici, même si la vie est dure [...], elle lui avait permis de se révéler à lui-même et aux autres. »

Le 19 mars 1958, la dépouille d'Antoine Gamboa a été rapatriée à Solesmes, où un détachement du Prytanée militaire de La Flèche lui a rendu hommage.

Aujourd'hui, dans le cimetière de Solesmes où son frère est enterré, devant le monument aux morts où figure le nom « A. Gamboa », sans aucune autre indication, Louise Meunier se dit soulagée d'avoir témoigné. « C'est tellement triste cette petite plaque... »

Céline BARDY.

Denain: Louis Destrebecq reçoit la médaille d’or de l’Assemblée nationale

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Publié le 07/06/2013

Qui, dans l’arrondissement valenciennois et le Denaisis, ne connaît pas Louis Destrebecq? Figure incontournable et pilier de toutes les manifestations associatives patriotiques, il est «la» référence du monde combattant. La médaille d’or de l’Assemblée nationale, qui lui a été remise la semaine dernière par la députée-maire, Anne-Lise Dufour, vient couronner soixante-cinq ans d’investissement, de travail de mémoire, de défense et de dévouement à ses «frères d’arme».

« Un homme d’exception », a dit de lui Véronique Lehut, en charge des fêtes et des cérémonies, et « un fidèle ami » selon Christian Montagne, le premier adjoint, s’adressant à un parterre d’élus, de personnalités civiles et militaires et de nombreux représentants d’associations combattantes.

Né le 9 décembre 1926 à Haveluy, Louis Destrebecq a fait preuve tout au long de sa vie de deux grandes qualités : la générosité et le goût de l’aventure, sans oublier l’amour de la patrie qui le poussera, dès 1945, à s’engager dans la Légion étrangère. Il complétera sa formation militaire en Algérie avant de gagner l’Indochine en janvier 1946.

Malgré une première blessure au dos, il participe aux combats dans un contexte particulier où se mêlent la peur des Vietminhs, la fatigue, la chaleur, la faim et la soif. « Nous étions de soldats de la boue », écrit-il dans les Mémoires d’un gars du Nord. En mars 1946, il est grièvement blessé et sauvé d’une mort certaine par ses camarades. Transporté à l’hôpital de Saigon, il y subira quatorze opérations avant de rentrer à Paris pour continuer à se faire soigner.

« Gardien des sacrifices de vos frères d’arme »

En novembre 1947, il repart en Algérie. Il sera démobilisé quatre mois plus tard. Puis c’est le retour à la vie civile avec son entrée chez Cail et le début de son implication dans le monde associatif.

Avant de remettre sa médaille à Louis Destrebecq, la députée-maire a salué la force de son engagement, le parcours du combattant et l’ardent défenseur du devoir de mémoire et du souvenir. « Vous faites partie de ces hommes auxquels on doit le respect. Vous êtes le gardien des sacrifices de vos frères d’arme et n’avez de cesse de transmettre aux jeunes générations. » Visiblement ému et très sensible à l’hommage de toute l’assistance, le président du Cartel des anciens combattants et victimes de guerre a chaleureusement remercié son épouse, Jeanette, sa famille, et surtout ses compagnons pour qui la solidarité et la fraternité militaire ne sont pas de vains mots mais une réalité tangible.


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