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2013


François Faber, du Tour au champ de bataille

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Publiée le 08/07/2013

Le Luxembourgeois François Faber est devenu le premier vainqueur étranger du Tour de France en s’imposant en 1909. Photo DR

Luxembourgeois, mais né en France de mère lorraine, François Faber a remporté le Tour de France 1909 en gagnant six étapes. Il est le premier vainqueur étranger de l’épreuve, et pourtant à moitié lorrain… Il a gagné en tout dix-neuf étapes sur le Tour et a terminé deuxième du classement général en 1908 et 1910.

Engagé volontaire dans la Légion étrangère en 1914, il a été tué en Artois, à la bataille de la Ferme de Bonneval, le 9 mai 1915, en voulant sauver un de ses camarades. Quelques jours auparavant, il avait appris la naissance de sa fille…

François Faber était surnommé le "Géant de Colombes " en raison de sa robustesse. En 1913, il s’est imposé sur Paris-Roubaix à la moyenne record de 35,333 km/h. Pourtant, il n’est pas passé professionnel. Il a exercé différents métiers, notamment docker.


Castelnaudary. La Solidaire, exploit sportif et grande générosité

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Publié le 06/07/2013

Castelnaudary. La Solidaire, exploit sportif et grande générosité

103 coureurs étaient à l’arrivée de la Solidaire, l’épreuve cycliste au profit des anciens de la Légion étrangère. C’est un chèque de 26 223 € qui leur a été remis.

Extraordinaire, non ? Ils partirent 98 et furent … 103 à l’arrivée. C’est la Solidaire, la course cycliste organisée par le 4e Régiment étranger au profit des anciens de la légion qui, pour sa 4e édition, a retrouvé les Alpes. La Solidaire, c’était 85 % de légionnaires d’active et des civils, adhérents notamment des deux clubs cyclistes chauriens. C’est trois villes étapes : Briançon, Barcelonnette et Remoules. La Solidaire, c’est la «petite» course qui monte, qui monte, un véritable succès sportif qui avait aligné 67 coureurs l’an dernier, 107 cette année. C’est aussi un bel exploit avec des cols mythiques, c’est, enfin, un bel exemple de générosité puisque la finalité de ce périple est de récolter des fonds au profit du foyer des anciens de la Légion étrangère de Puyloubiers. Cette année encore, le chèque que le général de Saint-Chamas, commandant la Légion étrangère, et le colonel Talbourdel ont remis à l’institut des invalides s’élève à 26 223 €. L’an dernier, c’est le réfectoire qui avait pu être rénové, là, ce sont les huisseries qui seront remplacées.

Cette année, la Solidaire avait un parrain de renom, Bernard Thévenet en personne, vainqueur du Tour de France en 1975 et 1977. De l’avis de tous les participants, «un homme gentil, disponible, simple, naturel… quelqu’un d’une grande classe».

Présents également pour cette édition, Jacques Pallut, petit-fils de François Faber, coureur luxembourgeois, vainqueur du Tour de France en 1909, engagé dans la Légion étrangère pendant la Première Guerre mondiale. Autre hôte de marque, Michel Merquel, auteur de «14-18, le sport sort des tranchées», qui ont découvert la Légion étrangère à cette occasion.

Gladys Kichkoff

Nouvelle guerre des nerfs au ministère de la Défense

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Le Point.fr - Publié le 03/07/2013

Il y a eu de l'ambiance à la dernière session du Conseil supérieur de la fonction militaire entre les militaires et les conseillers de Le Drian.


Le ministre Jean-Yves Le Drian confronté à la douloureuse équation budgétaire. © Lionel Bonaventure / AFP

 

L'information a été publiée par une lettre confidentielle du groupe de presse Indigo, le 27 juin dernier. Dans La lettre A (accès payant), on apprend qu'une réunion du Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM), instance de concertation sociale suprême dans les armées, s'est très mal déroulée, dépassant franchement les règles couramment appliquées dans la relation entre civils et militaires. On lit notamment dans l'article que "pour emboîter le pas à Bercy et afficher, entre autres, une économie d'une dizaine de millions d'euros par an sur les dépenses de personnel", la conseillère sociale du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian - Anne-Sophie Avé, qualifiée d'"un peu trop techno" - aurait suggéré de "supprimer l'indemnité de garde de week-end et la prime de TAOPM (temps d'activité et d'obligations professionnelles des militaires). Cette dernière s'élève à 85 euros par mois."

Renseignements pris, et selon nos propres sources qui confirment pour une part l'information, cette réunion s'est effectivement tenue dans des conditions particulièrement houleuses, avec des expressions verbales étonnement fortes, dans une véritable ambiance de happening.

Intervention du ministre en personne

De source militaire proche de ce dossier, on explique ainsi la situation : les demandes du cabinet du ministre pour trouver des économies sur la masse budgétaire consacrée au paiement des soldes et des primes ont provoqué une véritable exaspération à l'occasion d'une "pré-réunion" du CSFM, préalable à celle à laquelle devait participer Jean-Yves Le Drian. Les passions sont montées à un tel niveau que des participants auraient exigé "la tenue d'un CSFM extraordinaire en présence du chef des armées lui-même", c'est-à-dire de François Hollande.

C'est le ministre en personne, selon la version qui circule dans les armées, qui aurait désavoué Mme Avé et décidé d'abandonner les mesures envisagées. Un officier très au fait de ce dossier précise : "On se retrouve donc avec un ministre qui a demandé, depuis son arrivée à la tête du ministère, que la concertation soit modernisée et rénovée. Dans ce cadre, il a créé un "groupe de liaison" composé de membres du CSFM, qui a la possibilité de saisir directement le ministre dans un dialogue franc et direct, ce qui est une bonne chose et qui a été très bien reçu par les armées."

Deux colonels sanctionnés ?

Sauf que, toujours de source militaire, des dérapages se sont produits après la réunion. Le cabinet du ministre aurait exigé que le colonel Marc B., qui dirige le bureau Fonction militaire de l'état-major des armées et se trouve à ce titre chargé des relations avec le CSFM, soit retiré de la liste des officiers nommés au Centre des hautes études militaires (CHEM) et de l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN) pour l'année 2013-2014. Le même cabinet a également exigé que le colonel Walter L., secrétaire général du CFM-Terre, soit relevé de ses fonctions, le cabinet estimant que l'armée de terre est à l'origine de la contestation. On le voit, l'ambiance est torride et les états-majors entrent de nouveau en ébullition. Pour cet officier exaspéré, "au moment où le CSFM remplit son rôle en toute transparence, dignité mais fermeté, le cabinet lance une chasse aux sorcières punitive. Afin de ne pas être trop voyant, il ne vise pas directement les membres du CSFM, mais les officiers d'état-major qui travaillent avec eux et qui ont toujours cherché à ce que la concertation conserve sa dignité et son caractère réglementaire."

L'indignation du cabinet du ministre

Au cabinet de Jean-Yves Le Drian, on s'indigne des propos rapportés. On affirme que les propositions de suppression de l'indemnité de garde de week-end et de la prime de TAOPM ne sont pas venues d'Anne-Sophie Avé, mais du major général (numéro deux) de l'état-major des armées, le général Pierre de Villiers. On ajoute de même source que ces propositions étaient "nécessaires, car il faut bien trouver des solutions au problème de la masse salariale", mais qu'elles n'avaient été ni présentées au cabinet ni a fortiori discutées avec lui, avant d'être présentées au CSFM. Et d'ajouter : "Quand il y a des problèmes, il est préférable d'en discuter avant. C'est de cette manière que nous avons bloqué d'autres exigences de Bercy, qui souhaite supprimer la réduction SNCF de 75 % pour les militaires ainsi que la gratuité des repas !"

Démenti sur les sanctions 

Quant aux demandes de sanctions contre les deux colonels, le cabinet dément formellement : "Nous avons demandé des explications, car nous n'avons pas compris que des mesures proposées par l'EMA soient combattues en réunion du CSFM. Mais nous n'avons jamais exigé de sanctions. Ceux qui peuvent répondre à ces questions se trouvent à l'état-major des armées." Mais les sources militaires consultées sont concordantes : le cabinet a exigé que des têtes tombent. Deux versions qui seront difficiles à concilier. Pour le colonel Marc B., l'éviction du CHEM et de l'IHEDN aurait pu être peu visible : la liste officielle des stagiaires du CHEM - habituellement publiée en avril-mai avec celle des auditeurs de l'IHEDN - est à la discrétion du Premier ministre. Sa publication a donc pris beaucoup de retard. On se demande bien pourquoi !


Des retrouvailles improbables

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Publié le 03/07/2013

Gaëlle, l'épouse du lieutenant-colonel Émile Lardeux et son épouse Gaëlle, ont eu la surprise, samedi, de rencontrer une vieille amie, Sœur Anne-Marie, qu'ils ont connu à Rennes il y a des années. La religieuse réside désormais à Breteuil, dans la communauté des Filles du Saint-Esprit, près de la maison de retraite.

La musique de la Légion, « un moment inoubliable »

Même les nuages se sont mis au garde à vous pour ne pas perturber la prestation en plein air des 62 musiciens-chanteurs de la Musique de la légion étrangère qui ont enchanté Breteuil de leur présence samedi matin.

Le public est venu en nombre, d'abord au monument aux morts , pour suivre le défilé en musique jusqu'à la place du Jeu-de -Paume où attendaient les quatre harmonies et fanfares de Breteuil, Bonneuil-les-Eaux, Saint-André-Farivillers et Bacouël, dirigés par François Lefevre.

Sous les ordres du lieutenant-colonel Émile Lardeux les militaires ont joué Military escort, Gai Légionnaire et le Fanion de la Légion avant de poser leurs instruments pour chanter « a capela » Adieu vieille Europe. Tous ensemble ils ont entamé la Marche des enfants de troupe en parfaite harmonie avant de terminer sur le célèbre Boudin .

Le maire, Jacques Cotel, a salué la rigueur et la qualité musicale de leur interprétation : « Nous sommes très fiers de vous accueillir, amis légionnaires. Notre petite ville a vécu un moment inoubliable grâce à vous. Et à Dominique Leroy, notre directeur de l'école de musique : tout cela on te le doit. » complète-t-il. Le lieutenant colonel s 'est contenté de répondre sobrement : « Et maintenant, main dessus ! », signifiant que l' heure de trinquer avec les élus et les musiciens était venue. C'est également en toute simplicité qu'Émile Lardeux s'est prêté à une séance de dédicaces. « Moi c'est Émile, alors dites plutôt "Émile, merci" », plaisante-t-il tout en signant son la couverture de son disque.

Musique et soleil pour la Saint Pierre

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Publié le 02/07/2013

La météo a été favorable durant le week-end et les différentes animations de la fête ont attiré des centaines de personnes à Voyennes le matin et à Nesle, l'après-midi.

Au programme du concert de l'harmonie, musiques de films assistées d'une projection en image. Une occasion

de profiter autrement de cet orchestre, copieusement applaudi jusqu'à la fin du concert.

Cette année, la fête de la saint Pierre a été particulièrement appréciée. Le public est venu très nombreux, grâce en particulier à l'orchestre de la légion étrangère, qui fêtait le 150e anniversaire de la bataille de Cameronne.

La brocante, avec 240 exposants, et les différents concerts ont été une réussite, sans oublier la course cycliste qui a ouvert les festivités.

La fête de la Saint Pierre a débuté en musique le samedi soir grâce au concert de l'harmonie dirigée par Pierre Leroy. les mélomanes ont apprécié les musiques de films avec une projection en image. Ce fut pour les musiciens et les spectateurs une réussite. De quoi redonner le sourire aux participants après deux années sous la pluie.

Fromelles : l’ hommage solennel rendu au caporal Florentin Manson

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Publié le 01/07/2013

Jean-Claude Renard, vice-président de l’Union nationale des combattants, lors de son allocution.

Samedi, en présence de nombreuses personnalités, un hommage a été rendu au caporal Florentin Manson, croix de guerre, mort pour la France en 1947, en Indochine et enterré au cimetière de Fromelles. Jean-Claude Renard, vice-président de l’Union nationale des combattants et membre du bureau national a chapeauté l’ensemble de la cérémonie. « J’ai découvert sa tombe voilà plus de vingt ans, raconte-t-il, et j’y ai lu sur une stèle magnifique de sobriété le nom d’un héros, mort au combat à 31 ans. Personne dans le village ne le connaissait, même les plus anciens. Mes recherches aux archives communales, à la Légion étrangère n’ont pas abouti. Après avoir consulté le site Internet "Mémoire des hommes", nous avons trouvé la trace ténue d’un légionnaire du nom de Manson ou Nancon... »

Finalement, grâce à la persévérance de Régine Houvenaghel, adjointe au maire, tous deux ont retrouvé sa trace dans le dossier familial d’un habitant et appris qu’il était décédé à l’hôpital de Saigon, suite à ses blessures, et enterré au cimetière militaire en 1947. Sa dépouille fut rapatriée dans les années 60, par sa sœur Yvette marié à un Fromellois. Voilà donc le résumé d’un épisode historique qui a failli ne jamais voir le jour. « Un oublié de l’histoire, commentera encore Jean-Claude Renard, qui est enfin reconnu et honoré. »

Un groupe imposant, composé notamment des représentants de la Légion étrangère et d’une multitude de porte-drapeau de sections d’anciens combattants s’est recueilli sur la tombe du caporal. Hubert Huchette, maire de la commune, et Francis Delattre, maire honoraire, ont ensuite dévoilé l’inscription sur le fronton du monument aux morts.

« Si nous voulons vivre dignement, nous ne devons pas oublier », a souligné le premier magistrat. Il rappela que Florentin Manson faisait partie des 11 000 légionnaires morts durant ce conflit peu connu de nos compatriotes et qui dura de 1946 à 1954.


Willi Kubisch – Von der Fremdenlegion zum Heimatverein

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In Uniform mit Képi blanc

Als junger Mann arbeitet Willi Kubisch unweit der französischen Grenze in einer Steinkohlegrube und sortiert Steine vom Band. „Mit dieser  Arbeit verdiente ich recht gutes Geld, doch es machte mir keinen Spaß“, erzählt er. Er will im Leben etwas erleben, es zieht ihn raus in die Welt. Seine Abenteuerlust bringt ihn 1956 nach Frankreich, wo er der Fremdenlegion beitritt. Nach Gesundheitsuntersuchungen und einer Aufnahmeprüfung kommt er per Passagierschiff nach Algerien, wo er eine außerordentlich harte Grundausbildung hinter sich bringt. Es folgen diverse Einsätze, Herr Kubisch ist als Fallschirmjäger bei Hubschraubereinsätzen im Gebirge unterwegs. Es sollen revoltierende Banden kontrolliert und für Ruhe und Frieden in diesen Gebieten gesorgt werden.

Nach ein paar Jahren fragt sich Willi Kubisch immer öfter, für wen er sein Leben täglich aufs Spiel setzt. Eines Nachts beschließt er, dass es genug ist mit Krieg und Kämpfen und Angst, er verlässt seine Einheit und macht sich allein auf den gefährlichen Weg nach Hause. Zu Fuß geht es quer durch die Sperrzone zwischen Algerien und Tunesien, dann über Sizilien zurück in die Heimat Döbern.

Ende 1959 kommt er wieder nach Hause. „Die Heimat erschien mir wie eine ruhige, friedliche Oase nach meiner Zeit der Kämpfe in Algerien. Ich hatte mich verändert. Zu Hause sein war wertvoll, ich wusste, hier gehöre ich jetzt hin. Erst wenn man seine Heimat lange Zeit nicht erlebte, erfährt man, wie wirklich wichtig sie ist.“ Und Döbern, das ist seine Heimat. Hier wird er 1938 als neuntes von zehn Kindern geboren, sein Vater ist Glasmacher und seine Mutter Hausfrau.

Vor seiner Zeit in der Fremdenlegion hat er die Fachschule für landwirtschaftliche Traktoristen besucht. Jetzt macht er als einer der ersten den Abschluss zum Diesellokführer in Zittau. Er ist in einer Kraftverkehrspedition tätig und leitet in den 70ern den Fuhrpark einer Brauerei. Anfang der 80er-Jahre heiratet er, bis zu seiner Pensionierung ist er als Busfahrer beim Neißeverkehr tätig. Heute arbeitet er bei der Securitas Sicherheitsgesellschaft.

Seine Hobbys sind das Sammeln von Antiquitäten, speziell alte Uhren haben es ihm angetan. Er spielt auf privaten Feiern und öffentlichen Veranstaltungen Akkordeon, die Musik ist für ihn Lebensfreude. Er ist lange Zeit Mitglied im Weißwasseraner Schützenverein e.V. und organisiert Wettkämpfe und Feiern. Sein soziales Engagement zeigt sich als Ausbilder und Prüfer beim Technischen Hilfswerk, der Katastrophenschutzorganisation des Bundes in Preschen. Dort ist er heute noch als Prüfer tätig.

Willi Kubisch b ei einer Lesung im Döberner Heimatverein

Herr Kubisch war aktives Mitglied des Döberner Heimatvereins und nun zeigt er sich von einer ganz anderen, besinnlichen Seite. Er schreibt Gedichte und Aufsätze für den Verein. In seiner Lyrik hat er seinen Ausgleich gefunden. Er schreibt das Döberner Heimatlied in der zweiten Fassung, das mittlerweile oft in Lesungen und den Zeitungen zitiert wird.

Für Willi Kubisch geht es im Leben darum, alles so zu machen, wie man es selbst für richtig hält. „Selbstständig sein ist wichtig im Leben, macht euch nicht abhängig! Und zu guter Letzt, Spaß und Freude haben, sind die besten Mittel, um gesund zu bleiben!“

Autorin: Kerstin Kluge (Döbern)

Athlétisme. Mimoun, le plus Gaulois des Français s'est éteint à 92 ans

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Publié le 29/06/2013

«C’était un modèle pour moi». Le commentaire de Michel Jazy, à l’annonce du décès d’Alain Mimoun, hier, montre toute l’importance que tient le champion disparu dans le paysage de l’athlétisme français. Français ? Mimoun l’était plus que n’importe qui. Son cœur s’était «enflammé pour ce beau pays de France» qu’il découvrait au fil des récits, donnés par les enseignants métropolitains. En 2002, il racontait qu’«enfant il rêvait devant les cartes de géographie et qu’il montrait la France à sa mère», ajoutant : «J’étais Gaulois avant les Gaulois».

Ali Mimoun Ould Kacha est né le 1er janvier 1921 à El Telagh en Algérie. Une date anniversaire remarquable, comme toutes les étapes qui jalonnent la vie de l’athlète.

La jambe sauvée

La bataille de Monte Cassino, en 1944. Alain Mimoun sert dans les tirailleurs algériens qui sont envoyés au feu des canons allemands. Sa jambe gauche est martyrisée par plusieurs éclats d’obus, et c’est l’intervention d’un chirurgien inspiré qui la sauve. Une aubaine pour celui qui a découvert la course à pied durant son service militaire et qui, la paix revenue, partage son temps entre travail et entraînement au Racing-Club de France.

Le début d’une carrière incroyable, qui le mène aux Jeux Olympiques de Melbourne en 1956. La locomotive tchèque, Emil Zatopek, l’a déjà devancé sur 10000m aux JO de Londres en 1948. Mimoun doit s’incliner encore deux fois en 1952 à Helsinki, sur 5000 et 10000 m derrière Zatopek.

«Les essences de mon village natal»

Alain Mimoun a 35 ans quand il va en Australie avec le secret espoir de voir «enfin monter le drapeau au milieu du mât». Pourtant, il termine 12e du 10000m, loin du Russe Vladimir Kuts.

Mais l’athlète d’origine algérienne a bien caché son jeu. En fait, il s’est préparé pour le marathon, quasiment incognito. «Il s’entraînait trois fois par jour (pour un total quotidien de 35 km) et ce n’était sûrement pas pour le 10.000 m. Même s’il m’avait dit qu’il ne disputerait pas le marathon», avait expliqué en 2006 son épouse Germaine, Corrézienne de Tulle. «Avant de partir pour Melbourne, j’avais effectué ma dernière préparation à Bugeat, une région magnifique où on trouve les mêmes essences que dans mon village natal du Tellag, dans le sud-Oranais», s’était souvenu le quadruple médaillé olympique.

Son heure de gloire était arrivée, malgré la souffrance : «Je m’insultais : fainéant, tu ne vas pas lâcher maintenant. Je pensais à ma mère, à ma femme, à ma fille qui venait de naître» racontait-il.

Le champion olympique restera pour toujours hors catégorie car il incarnait l’histoire de France qui se conquiert par la Légion d’Honneur sur le champ.


Les képis blancs

Alain Mimoun avait rejoint l’Armée d’Afrique en 1942 par amour de la France.

Né à El Telagh, près de Sidi bel Abbès, siège de la Légion étrangère, Mimoun racontait volontiers qu’il avait connu ses premières émotions patriotiques en regardant le défilé dominical des képis blancs.

Admirateur inconditionnel de général de Gaulle, Alain Mimoun avait emmené en 2001 son petit-fils sur la tombe du chef de la France Libre avant de le conduire à Domrémy, village de naissance de Jeanne d’Arc.

La Dépêche du Midi

La Légion en concert ce dimanche

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Publié le 28/06/2013 Par FRANÇOISE DAMIENS

Les musiciens de la Légion étrangère seront présents dimanche pour fêter la Saint-Pierre et la bataille de Camerone, lors d'une messe et d'un concert.

Après un concert au Zénith d'Amiens , les musiciens de la Légion étrangère viendront jouer à Voyennes lors d'une messe en plein air sur le site des Hardines, dimanche.

Le président de la communauté de communes, André Salomé, et le maire de Voyennes Jean-Denis Faucquenoy espèrent réunir beaucoup de monde pour cette journée exceptionnelle : « Dominique Leroy, directeur artistique de Musique en Utopia et directeur de l'école de musique de Nesle, nous a concocté ce rendez-vous sur notre territoire . Il est ami avec le lieutenant-colonel et nous aurons la chance de pouvoir profiter de ses musiciens qui fêteront le 150 e anniversaire de la bataille de Camerone », explique Jean-Denis F aucquenoy.

Après la messe en plein air, un buffet campagnard est prévu, afin de perpétuer cet esprit de convivialité. Les musiciens prendront ensuite la direction de Nesle. Ils défileront alors dans les rues pour célébrer la fête de la Saint-Pierre. Ils joueront également sur le terrain de l ongue paume.

Le concert prendra une allure particulière puisque les cornemuses Nesle District Pipes and drums, l'Harmonie et la Clique de Nesle accompagneront les musiciens. Un beau moment musical à ne pas rater.

Le grand saut du parachutiste Cahuzac

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Par , publié le 27/06/2013

Le 6 octobre dernier, celui qui était ministre délégué au Budget a passé une journée avec la légion étrangère. L'Express a pu reconstituer ce moment très "commando".

Jérôme Cahuzac, sous un adjudant-chef de la légion étrangère, saute en tandem et en chute libre, au-dessus de la Corse, le 6 octobre 2012. D.R/L'Express

Dans le langage militaire, on appelle cela un assaut vertical. Largués à 3600 mètres d'altitude, un adjudant-chef expérimenté et Jérôme Cahuzac sautent en tandem sur le nord de la Corse. Leurs poids respectifs, additionnés à une charge de matériel, représentent un total dépassant les 200 kilos. Pendant 30 secondes de chute libre, le lourd duo fond vers le sol.  

Les conditions physiques nécessaires à ce type d'exercice? Un officier supérieur les résume simplement: "en avoir". Peu avant midi, le parachute s'ouvre. Les deux hommes finissent par toucher terre, rejoints par les 54 autres membres du Groupe de commandos parachutistes avec qui ils avaient embarqué, une demi-heure auparavant, dans la zone réservée de l'aéroport de Calvi

Dans une zone réservée de l'aéroport de Calvi, le 6 octobre 2012, Jérôme Cahuzac s'apprête à embarquer pour un grand saut.

Dans une zone réservée de l'aéroport de Calvi, le 6 octobre 2012, Jérôme Cahuzac s'apprête à embarquer pour un grand saut. D.R/L'Express

Au milieu du groupe qui, une fois au sol, s'engouffre immédiatement dans le maquis corse, Jérôme Cahuzac est un soldat exemplaire comme un autre. Avec ses camarades, il a vingt minutes pour conquérir le village de combat Raffalli. Les balles à blanc pètent dans tous les sens; les ordres font autant de bruit que les armes. La progression est ralentie par l'évacuation d'un blessé (fictif), mais les commandos ne lâchent rien. Le ministre français du Budget transpire.  

Ne me demande pas de sauter avec toi 

Lorsque Jean-Yves Le Drian, au cours d'un déjeuner, a accepté d'aider son collègue à passer une journée en compagnie du mythique 2e REP de Calvi, le ministre de la Défense n'a demandé qu'une chose à Jérôme Cahuzac: "Ne me demande pas de sauter avec toi."  

Qu'importe pour l'intéressé, il a obtenu ce qu'il veut, ce qu'il aime: se mesurer, se dépasser, et se faire peur. En toute discrétion, sans même que le sous-préfet ne soit au courant, Cahuzac atterrit à Calvi au matin du samedi 6 octobre. Directement pris en charge par la légion, il est conduit au régiment afin d'assister à une présentation. Avant, donc, de participer à l'exercice de l'assaut vertical. 

Le grand saut du parachutiste Cahuzac
D.R/L'Express

C'est autour de merguez et d'une bière que se fera le debriefing de l'opération, au moment du déjeuner. Le soir, Jérôme Cahuzac reviendra au 2e REP. Un dîner l'attend chez le chef de corps.  

Le ministre apparaît "bien dans ses baskets". Il évoque son père, officier de marine. Parle de son expérience de médecin. Et il écoute ces soldats, qui, en filigrane, lui décrivent une armée qui a besoin de moyens financiers. Le ministre est raccompagné tôt à son hôtel: il doit donner une interview à Paris, sur l'antenne de Radio J, le dimanche 7 octobre.  

Au même moment, son appartement parisien est cambriolé, et il se fait dérober plusieurs montres de grandes valeurs. Les choses sont rarement ordinaires, chez Jérôme Cahuzac. Deux mois plus tard, Jérôme Cahuzac sautera à nouveau dans le vide. Celui de l'affaire qui porte son nom. Sans tandem, cette fois-ci.


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