AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

2013


La mort de Tom Clancy

Envoyer

Publié le mercredi 02 octobre 2013

L'écrivain américain Tom Clancy est décedé, le 1er octobre, à l'âge de 66 ans. Rares sont les passionnés de la chose militaire qui n'ont pas lu ses livres avec enthousiasme, en particulier les tous premiers, écrits dans les années 80, notamment Octobre rouge,  Jeux de guerre, la Somme de toutes les peurs ou Danger immédiat. Il avait inventé un genre, celui du thriller militaire, avec une connaissance des procédures assez remarquables.  Par la suite, sa production - ou celles de ces "nègres" - était devenu plus indigeste.  Plusieurs de ces livres ont été adaptés au cinéma. L'homme, qui avait fait une belle fortune avec sa plume, rêvait d'être militaire, mais sa mauvaise vue lui ferma les portes de cette carrière. Il était proche des Républicains


Mali : retour sur l'opération Serval avec le général Barrera

Envoyer

01/10/2013

Le général Bernard Barrera, ancien patron de la 3e brigade mécanisée de Clermont-Ferrand, désormais directeur-adjoint de la DICOD, est revenu lundi, à l'invitation de l'Association des journalistes de défense (AJD), sur l'opération Serval, dont il a commandé la composante terrestre du 21 janvier à la début mai.

Un RETEX (retour d'expérience) épique d'une opération qui marque le soldat pour longtemps...


La préparation

" A la brigade, on savait que nous serions d'alerte Guépard début 2013 et qu'une fenêtre de projection majeure existait avec le Mali. On s'est donc entraîné dessus pendant un an et demi. L'Afghanistan, on savait faire. Là, il fallait se préparer à quelque chose de très différent avec de grandes élongations. La Kapisa et la Surobi, c'était tout petit. On savait qu'il faudrait jouer la subsidiarité, l'interarmes et l'interarmées. On a habitué les chefs de corps et les capitaines à se débrouiller seuls et ça nous a énormément servi. "

La mission

" La mission politique était claire et je peux vous dire que c'est un vrai régal pour un militaire. Libérer le pays et détruire les terroristes avec acceptation des pertes dans une campagne à risques.

Il fallait prendre Tombouctou. Ça résonne aux oreilles des gens depuis René Caillé (premier occidental à Tombouctou en 1828). Nous sommes montés à Bamako, pas par la route la plus facile ou dépendante des bacs mais par un grand raid à l'ouest de 1 000 km. C'était un peu l'axe Joffre en 1894... "

Les clés du succès

" Un bon entraînement, bien sûr, mais la brigade était surtout animée par un esprit de victoire. On y allait pour leur casser la figure. Avec tous ces gens avec leurs drapeaux français sur le bord de la route, c'était un peu la libération de la France. Ce n'était pas une guerre religieuse, une croisade, mais il s'agissait de libérer un pays.

Nous avons mis le paquet sur les appuis, l'aviation, les hélicos qui ont parfois sauvé la vie des hommes, la surprise dans la manœuvre. On a fait preuve d'imagination en allant plus vite et plus loin qu'eux. Ce fut une très belle opération car on ne s'est pas bridé. Et voilà, le soldat français a gagné car c'est un soldat très rustique dans ces très grandes chaleurs. Les hommes de l'ombre de l'état-major ont été aussi les artisans de la victoire.

Les armées de Terre et de l'Air, ça fait vingt ans qu'elles font la guerre, dans les Balkans, en Afrique, en Afghanistan. Même s'il y avait des jeunes, ils savaient combattre. "

Un grand moment de solitude

" J'ai connu un grand moment de solitude le 26 février quand on a attaqué la vallée d'Ametettaï. Les Tchadiens venaient de perdre 26 hommes quatre jours plus tôt. On se demandait " sur quoi je vais tomber ? " On a attendu deux canons Caesar de Gao qui sont arrivés à 6 h à Tessalit. A 7 h, on attaquait. A 8 h, les Caesar tiraient. Les légionnaires (2e REP) étaient, eux partis à pied, à 4 h. Je me suis dit : " Les ordres sont donnés. Maintenant, je croise les doigts. "

On était prêt à plusieurs dizaines de morts car on craignait une vallée fermée. Eux sur des positions solides et nous avec le ballet des hélicos et des blessés. C'est pour ça que je voulais prendre les puits en moins d'une semaine. En plus, nos soldats étaient en limite physique. Si ça tardait, ils allaient s'écrouler.

En face, il y avait des trous. Ce n'était pas Verdun mais bien installé. On ne pouvait les laisser gagner une bataille psychologique : battre l'armée française. Finalement, le 1er ou le 2 mars, ils craquaient partout. On avait gagné. "

Les otages français

" Les otages, c'est y penser toujours, en parler jamais. Nous avons toujours essayé de les trouver. On continue. "

Les adversaires

" On s'est souvent demandé au début s'ils n'avaient pas fui. Il est difficile de faire une évaluation des pertes adverses, plusieurs centaines, de 600 à mille. Au nord, il y avait surtout des gens de la bande nord sahélienne ou extérieurs. Nous avons retrouvé des passeports égyptiens, canadiens... C'était un peu le Woodstock du terrorisme. On a découvert un site prêt à installer une base terroriste avec fabrications de bombes, de détonateurs, des ordinateurs... Plus au sud à Gao, nous avons rencontré des Mauritaniens, des gens provenant d'ethnies noires ou arabes, sous le contrôle du MUJAO. Au nord, les petits mercenaires payés par AQMI sont repartis chez eux rapidement.

C'était une zone grise en fait avec des groupes terroristes et trafiquants. Au nord, les hommes, à l'est, la drogue et les cigarettes. Ce n'était absolument pas une guerre religieuse. Ce sont des troupes courageuses mais pas valeureuses. Nous ne partageons pas les mêmes valeurs.

En Afghanistan, on nous tirait de loin comme des lapins. Là, ils venaient sur nous. Le 92e RI a eu une opération au contact à 800 m au début et ça s'est fini à 10 m au pistolet. Ils se sacrifaient. C'est pour ça que je disais qu'il fallait aller au pas de la légion, 1 km par jour, pas plus mais détruisez-les tous, ils cherchent l'imbrication. "

Les enfants soldats

" On ne s'y attendait pas. Pour nous, il n'y avait que des jihadistes aguerris. On aurait dû avoir la puce à l'oreille quand des bergers nous disaient qu'on avait volé leurs enfants. Je ne connais pas d'exemples de soldats français ayant tiré sur un enfant soldat mais ça s'est parfois joué à une seconde. Nous avons trouvé des enfants morts dans des bombardements ou blessés par des éclats. Ceux-ci, nous les avons tous sauvés. "

Les Touaregs

" Nous avons profité des services de guides maliens dès le début février. C'étaient des Touaregs, des gens issus d'une minorité loyale à Bamako. On ne voulait surtout pas favoriser une guerre ethnique. Depuis, ça a un peu évolué. Les MNLA, on passait devant, on les voyait. Mais pour nous, le MNLA, c'était ni ami ni ennemi. "

Les armes ennemies

" Beaucoup d'armes venaient des stocks de l'armée malienne, pris lors des mois précédents, quelques munitions venant de Libye. Nous avons trouvé également des pièces d'artillerie, des mortiers mais ils ne savaient pas s'en servir. Nous avions peur de tomber sur de l'antiaérien mais non, ce sont des combattants légers. "

L'influence

" Nous avons touché la population en rétablissant rapidement, à Gao, à Tessalit, les relais GSM coupés car la population était favorable aux armées malienne et française. Nous avons relancé des radios locales maliennes pour expliquer notre action. Nous avons eu en retour une foule de renseignements par des Maliens courageux.

J'ai fait aussi monter en première ligne dans la vallée d'Ametettaï une équipe avec des hauts-parleurs. Je leur passais des messages pour qu'ils se rendent. Bon, on n'a pas eu une foule de gens. Beaucoup ont fui par le sud mais les enfants soldats n'ont pas résisté.

L'armée malienne

" Nous avons eu très souvent des FAMA avec nous. On les mettait en tête et je peux vous dire qu'ils fonçaient. Des généraux nous disaient qu'au contact des Français, ils étaient galvanisés. On a souvent une mauvaise perception mais il n'y a pas que des bataillons formés par l'Union européenne dans l'armée malienne. "

Les forces africaines

" Je n'ai pas trouvé que la force africaine se soit constituée lentement. Fin mars, début avril, la MISMA devenue MINUSMA a commencé à nous remplacer. Les Tchadiens ont été très courageux dans le nord avec une tactique de rezzou. On entendait à la radio les jihadistes. Nous c'était " les chiens " ; les Tchadiens, c'était " les mouches ". Ça résume. "

La suite

" La guerre n'est pas finie, on le sait. Les attentats récents à Tombouctou ou Kidal ne sont pas des surprises. Les jihadistes ont pris une raclée mais il reste des éléments qui vont tenter de mener des combats asymétriques à forte résonance médiatique. C'est pour ça que la France va laisser une force de réaction rapide, que la force africaine est déployée et que l'Europe mène la formation de bataillons maliens. Il y a encore des explosions et il y en aura encore mais ça n'a rien à voir avec une zone complètement coupée. "


CELEBRATION DE SAINT MICHEL

Envoyer

U.N.C. AGDE a célébré la SAINT MICHEL

UNION NATIONALE DES COMBATTANTS

U.N.C. AGDE

CELEBRATION DE SAINT MICHEL

 

La tradition a été respectée en Agde ce dimanche 29 Septembre. Saint Michel, Patron des Parachutistes a été honoré par un parterre d’Autorités et une nombreuse assistance, devant la Stèle de Camerone.

C’est le Président Pierre Connan qui officie aux commandements. Après la présentation du Drapeau et la montée des Couleurs, c’est le dépôt des gerbes, celle des Parachutistes par le Président Départemental UNC Jean Rabaglia André Porquet et Claude Stekelorom de la Légion Etrangère, Monsieur le Conseiller Général Sébastien Frey et Madame Yvonne Keller celle de la Municipalité et Monsieur le Sous Préfet Nicolas De Maistre accompagné de Monsieur le Maire Gilles D’Ettore la dernière gerbe.

Sonnerie Aux Morts et Marseillaise clôturent ce moment de recueillement. Avant de donner la parole au représentant des Paras, Pierre Connan a tenu à remercier Monsieur le Maire et le Conseil Municipal, pour un vœu qu’il a émis il y a deux ans, que l’on donne le nom d’un grand homme à un lieu de notre ville. Aujourd’hui cela est chose faite, puisque le rond point, récemment construit à la sortie d’Agde sur la route de Marseillan, porte le nom du Général Bigeard. D’ailleurs poursuit le Président la Célébration de Saint Michel aura lieu sur ce rond point l’an prochain.


Prise de parole de Jean-Pierre Roig, représentant des Paras » Monsieur le Sous Préfet, Monsieur le Maire, Monsieur le Conseiller Général, Messieurs les Représentants des communes voisines, Mesdames et Messieurs les Elus ,Monsieur le Commissaire Ducrettet Monsieur Le Président Départemental Jean Rabaglia, Messieurs les Porte Drapeaux, Mesdames Messieurs. En ce dimanche 29 septembre 2013, la section parachutiste de l’UNC d’Agde fête Saint Michel, son Patron. Depuis le début de l’année, deux conflits de plus nous ont enlevé des compagnons, décédés dans l’exercice de leur fonction. Il s’agit d’un Lieutenant de l’ALAT  le 11 janvier et, d’un sergent du REP tués au Mali. D’un caporal chef  du 68° ra’ d’un caporal du 1° rcp d’un caporal du 1° rima et de deux militaires de la DGSE en Somalie.   Mais les Troupes Aéroportées sont encore et toujours sur tous les fronts. Les grands anciens ont façonné cette spécialité pendant plus d’un demi siècle, des générations de paras l’ont entretenue et adaptée aux fluctuations du monde et ce, contre vents et marées. Dans le monde militaire, le para n’est pas toujours aimé. De nos jours, les bérets rouges et verts pour le REP, peuvent se montrer satisfaits. Souvent les largages »ridelle » remplacent les largages par avion mais le para sait s’adapter et c’est sans doute sa principale qualité. Il est sûr qu’actuellement l’entraineur aux OAP est réduit par manque de moyens aériens, que se soit avions de transport ou hélicoptères. Les largages massifs d’autrefois où le ciel était couvert d’une multitude de voiles, ont laissé la place à de petits stiks largués du CASA. On fait ce que l’on peut avec ce que l’armée de l’air met à notre disposition. Mais nous nous entrainons quand même en espérant que s’il faut aller au carton, les bérets rouges auront les matériels nécessaires au déploiement. « Aller au carton » voila la raison du Para et dans sa fameuse prière, c’est ce qu’il demande à Dieu, » mon Dieu mon Dieu donne-moi la bagarre, la tourmente. DE nos jours, c’est rare mais cela existe encore et je peux vous assurer que le jeune para de 2013 vaut ses grands anciens et il l’a prouvé en Afghanistan, en RCI, au Mali. Dans l’état actuel, on pourrait croire que la 11° Brigade Parachutiste est au creux de la vague. Elle manque d’avions. Mais l’esprit est bien là, le para sait se montrer optimiste. Aucun pouvoir politique ne devrait se passer de cet outil qui va permettre de se saisir d’une plateforme aéroportuaire à plus de 3000 km de la métropole pour évacuer ses ressortissants. Les Paras sont toujours prêts et ouvriront toujours le passage aux forces conventionnelles, au prix sans doute de lourdes pertes. Mesdames et Messieurs l’UNC et les parachutistes vous remercient de votre attention et de votre présence ».

Monsieur le Maire Gilles D’Ettore fait suite, et rappelle que cette journée dédiée à saint Michel doit se perpétuer, et que la Municipalité sera toujours présente pour soutenir les Paras et les Associations Patriotiques. Monsieur le Sous Préfet Nicolas De Maistre dans son propos rejoint les paroles de Monsieur le Maire, pour vanter les actions et mérite de ces corps d’élite que sont les Paras qu’ils soient bérets ou bérets verts, que ce soit en Afghanistan, au Mali ou d’autres régions du Globe.

Puis nous écoutons la Prière du Para, avant de nous retrouver au Moulin des Evêques pour trinquer le verre de l’amitié, offert par la Municipalité. C’est d’ailleurs dans ce vénérable établissement que se poursuit cette journée, puisque 200 convives sont invités à déguster une succulente gardiane préparée par le chef Patrick Conte. Cet après-midi festif se termine par une tombola et animation musicale. Nous tenons à remercier Monsieur le Maire, Monsieur le Conseiller Général, Hyper U Grand Cap, les Caves Richemer, le journal local l’Agathois, et les généreux donateurs de notre UNC locale, qui ont permis de doter notre tombola. Grand merci également aux services techniques de la ville pour le prêt et la mise en place du matériel. Encore une fois merci à tous, vive les Paras et à l’année prochaine.

La tradition a été respectée en Agde ce dimanche 29 Septembre. Saint Michel, Patron des Parachutistes a été honoré par un parterre d’Autorités et une nombreuse assistance, devant la Stèle de Camerone.

C’est le Président Pierre Connan qui officie aux commandements. Après la présentation du Drapeau et la montée des Couleurs, c’est le dépôt des gerbes, celle des Parachutistes par le Président Départemental UNC Jean Rabaglia André Porquet et Claude Stekelorom de la Légion Etrangère, Monsieur le Conseiller Général Sébastien Frey et Madame Yvonne Keller celle de la Municipalité et Monsieur le Sous Préfet Nicolas De Maistre accompagné de Monsieur le Maire Gilles D’Ettore la dernière gerbe.

Sonnerie Aux Morts et Marseillaise clôturent ce moment de recueillement. Avant de donner la parole au représentant des Paras, Pierre Connan a tenu à remercier Monsieur le Maire et le Conseil Municipal, pour un vœu qu’il a émis il y a deux ans, que l’on donne le nom d’un grand homme à un lieu de notre ville. Aujourd’hui cela est chose faite, puisque le rond point, récemment construit à la sortie d’Agde sur la route de Marseillan, porte le nom du Général Bigeard. D’ailleurs poursuit le Président la Célébration de Saint Michel aura lieu sur ce rond point l’an prochain.


Prise de parole de Jean-Pierre Roig, représentant des Paras » Monsieur le Sous Préfet, Monsieur le Maire, Monsieur le Conseiller Général, Messieurs les Représentants des communes voisines, Mesdames et Messieurs les Elus ,Monsieur le Commissaire Ducrettet Monsieur Le Président Départemental Jean Rabaglia, Messieurs les Porte Drapeaux, Mesdames Messieurs. En ce dimanche 29 septembre 2013, la section parachutiste de l’UNC d’Agde fête Saint Michel, son Patron. Depuis le début de l’année, deux conflits de plus nous ont enlevé des compagnons, décédés dans l’exercice de leur fonction. Il s’agit d’un Lieutenant de l’ALAT  le 11 janvier et, d’un sergent du REP tués au Mali. D’un caporal chef  du 68° ra’ d’un caporal du 1° rcp d’un caporal du 1° rima et de deux militaires de la DGSE en Somalie.   Mais les Troupes Aéroportées sont encore et toujours sur tous les fronts. Les grands anciens ont façonné cette spécialité pendant plus d’un demi siècle, des générations de paras l’ont entretenue et adaptée aux fluctuations du monde et ce, contre vents et marées. Dans le monde militaire, le para n’est pas toujours aimé. De nos jours, les bérets rouges et verts pour le REP, peuvent se montrer satisfaits. Souvent les largages »ridelle » remplacent les largages par avion mais le para sait s’adapter et c’est sans doute sa principale qualité. Il est sûr qu’actuellement l’entraineur aux OAP est réduit par manque de moyens aériens, que se soit avions de transport ou hélicoptères. Les largages massifs d’autrefois où le ciel était couvert d’une multitude de voiles, ont laissé la place à de petits stiks largués du CASA. On fait ce que l’on peut avec ce que l’armée de l’air met à notre disposition. Mais nous nous entrainons quand même en espérant que s’il faut aller au carton, les bérets rouges auront les matériels nécessaires au déploiement. « Aller au carton » voila la raison du Para et dans sa fameuse prière, c’est ce qu’il demande à Dieu, » mon Dieu mon Dieu donne-moi la bagarre, la tourmente. DE nos jours, c’est rare mais cela existe encore et je peux vous assurer que le jeune para de 2013 vaut ses grands anciens et il l’a prouvé en Afghanistan, en RCI, au Mali. Dans l’état actuel, on pourrait croire que la 11° Brigade Parachutiste est au creux de la vague. Elle manque d’avions. Mais l’esprit est bien là, le para sait se montrer optimiste. Aucun pouvoir politique ne devrait se passer de cet outil qui va permettre de se saisir d’une plateforme aéroportuaire à plus de 3000 km de la métropole pour évacuer ses ressortissants. Les Paras sont toujours prêts et ouvriront toujours le passage aux forces conventionnelles, au prix sans doute de lourdes pertes. Mesdames et Messieurs l’UNC et les parachutistes vous remercient de votre attention et de votre présence ».

Monsieur le Maire Gilles D’Ettore fait suite, et rappelle que cette journée dédiée à saint Michel doit se perpétuer, et que la Municipalité sera toujours présente pour soutenir les Paras et les Associations Patriotiques. Monsieur le Sous Préfet Nicolas De Maistre dans son propos rejoint les paroles de Monsieur le Maire, pour vanter les actions et mérite de ces corps d’élite que sont les Paras qu’ils soient bérets ou bérets verts, que ce soit en Afghanistan, au Mali ou d’autres régions du Globe.

Puis nous écoutons la Prière du Para, avant de nous retrouver au Moulin des Evêques pour trinquer le verre de l’amitié, offert par la Municipalité. C’est d’ailleurs dans ce vénérable établissement que se poursuit cette journée, puisque 200 convives sont invités à déguster une succulente gardiane préparée par le chef Patrick Conte. Cet après-midi festif se termine par une tombola et animation musicale. Nous tenons à remercier Monsieur le Maire, Monsieur le Conseiller Général, Hyper U Grand Cap, les Caves Richemer, le journal local l’Agathois, et les généreux donateurs de notre UNC locale, qui ont permis de doter notre tombola. Grand merci également aux services techniques de la ville pour le prêt et la mise en place du matériel. Encore une fois merci à tous, vive les Paras et à l’année prochaine.

UNC-AGDE-ST-MICHEL01.001-2-

 


Prise d'armes au 2e REP de Calvi pour la Saint-Michel

Envoyer

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Dimanche 29 Septembre 2013

La prise d’armes de la Saint-Michel qui s’est déroulée dimanche à 10 heures, au Camp Raffalli de Calvi sous des trombes d’eau a été marquée par une solide amitié existant entre le 2e REP et leurs frères d’armes aviateurs, invités d’honneur de cette cérémonie présidée par le général Pierre de Villiers de Saintignon Major-Général des armées, en présence du général de corps d’armée Thierry Caspard-Fille-Lambie, commandant la Défense aérienne et les opérations aériennes (CDAOA).

Prise d'armes au 2e REP de Calvi pour la Saint-Michel

Cette prise d’armes était également marquée par la présence d’une forte délégation d’anciens du 2e du 2e REP, de deux pelotons de l’amicale des anciens légionnaires parachutistes, une section d’honneur de la BA 126 de Solenzara, les récipiendaires de décorations composés de cadres et militaires du  rang du régiment et de l’armée de l’air, les représentants des différentes associations d’anciens combattants…


A l’heure où le colonel Benoît  Desmeulles, chef de corps du 2e REP de Calvi accueillait les autorités civiles et militaires pour la traditionnelle prise d’armes  de la Saint Michel, le ciel se faisait menaçant.


Après le salut au drapeau par les généraux, le maire de Calvi, Ange Santini et le sous-préfet de Calvi, Christian Guyard,  le général Pierre de Villiers passait les troupes en revue accompagné du général Caspard Fille-Lambie et le colonel Desmeulles.


Un hommage solennel était ensuite rendu par les autorités militaires et anciens chefs de corps du 2e REP qui déposaient plusieurs gerbes au pied du monument More Majorum, en mémoire des camarades, jeunes et anciens disparus au cours de l’année.


Le général De Villiers devait ensuite donner lecture de l’ordre du jour.


Le général de corps d’armée avait une pensée  toute particulière pour ceux qui nous ont quittés . Il devait  les citer.


«  Aujourd’hui  au camp Raffalli, la Saint Michel vous rassemble, légionnaires et navigateurs  dans un même ascendant de fête. Je rappelle qu’hier vous étiez unis au combat au Mali. Là-bas vous avez fait honneur à la France. Vos familles, et vos amis, attentifs, discrets vous ont admiré. Vos anciens  sont venus  aujourd’hui nombreux pour vous entourer, je les salue respectueusement »


Et de poursuivre «  Ensemble vous avez combattu, ensemble  vous serez récompensés dans un instant sur cette place d’armes qu’entourent  les képis blancs et des calots des aviateurs de la BA 126 de Solenzara. Légionnaires  parachutistes, héritiers des troupes d’assaut, vous avez encore une fois démontré votre efficacité opérationnelle dans un engagement aéro- terrestre audacieux, face à un ennemi tenace ».


Le général  de Villiers rendait tout particulièrement  hommage au sacrifice de  l’adjudant Harold Vermezeel du 2e REP tombé  le 19 février dernier, les armes à la main. Il a rejoint la cohorte des 1400 légionnaires parachustistes morts au combat depuis 1948. Il était un étranger au service de la France, il a servi avec honneur et fidélité, jusqu’à  l’ultime sacrifice


Je pense également à tous ceux qui ont été blessés
 ».


Et de conclure : «  Je sais pouvoir compter sur vous tous. Vous donnez un  bel exemple de cohésion inter-armées.»


L’orage tant redouté arrivait juste avant la remise des décorations qui se déroulait sous un véritable déluge.


La remise du brevet de parachutiste aux jeunes légionnaires de 1103e promotion de sauts, précédait un défilé.


Outre les personnes déja citées, on a noté la présence de Jean-Toussaint Guglielmacci, adjoint au maire de Calvi, conseiller général de Calvi-Balagne, le général Guigon Grand Croix de la Legion d'honneur,  Jean-Jo Allegrini-Simonetti, maire de L'Ile-Rousse, Eugène Ceccaldi, maire de Lumio, Pierre Guidoni, maire et conseiller général  de Calenzana,  Jean-Marie Seité, maire de Galeria.... 





















Tourcoing: Robert Blondeel, fidèle tambour-major

Envoyer

Publié le 30/09/2013

Robert Blondeel a été honoré pour son travail au sein de la batterie-fanfare scolaire.

Tourquennois dans l’âme, Robert Blondeel est né le 23 décembre 1924. Passionné de musique dès sa plus tendre enfance, il concrétise sa passion en entrant à la clique scolaire à l’âge de 11 ans (1935). Durant la guerre, il joue du clairon dans les rangs de la légion étrangère. Une fois démobilisé, il retourne à ces premières amours et rejoint la clique qui deviendra plus tard la batterie-fanfare scolaire.

Robert aime tellement la musique qu’il jouera de plusieurs instruments. Mais ce qui fait sa gloire, ce n’est pas un instrument de musique mais plutôt une canne, celle de tambour-major. Fidèlement pendant des années et encore récemment, il défilait à la tête de la batterie-fanfare. Il a la réputation d’un lancer de canne exceptionnel. « Il la lance si haut, murmure une mauvaise langue, que la fanfare était obligée de s’arrêter et d’attendre qu’elle retombe ». Mais lorsque l’on dit que Robert Blondeel est l’âme de la formation, c’est une réalité dont il est fier.

Ce fou de musique a aussi son franc-parler et ses avis, mâtinés de son expérience et de son humour, sont très écoutés par les musiciens. Il faut dire que très peu pourront se vanter d’avoir comme lui, plus de 70 ans dans la musique. C’est donc sur le célèbre pas et la musique de la Légion étrangère, interprétée par la scolaire que Robert est entré dans la salle des fête de la mairie ce samedi, menant les porte-drapeaux vers la scène. Une double cérémonie y était prévue en son honneur. Des mains de Jacqueline Vermere, présidente de la Société académique des arts, sciences et lettres, il s’est vu remettre la médaille d’or de la Société.

Après quoi, Michel-François Delannoy, maire, lui a remis la plaquette de la ville : « La plus haute distinction que la ville puisse remettre à l’un de ces enfants et Robert, tu l’as bien méritée », a-t-il conclu. Pour rendre hommage à un ancien, la Légion était représentée par la présence de son drapeau et un légionnaire en grande tenue.


La musique de la Légion Etrangère à Calvi pour la Saint Michel

Envoyer

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Samedi 28 Septembre 2013

Ainsi que nous l’avons annoncé, le 2e Régiment Etranger de Parachutistes basé à Calvi fête son Saint Patron Michel. A cette occasion, plusieurs manifestations et cérémonies sont au programme.

La musique de la Légion Etrangère à Calvi pour la Saint Michel

La Musique de la Légion Etrangère venue tout spécialement venue d’Aubagne devait donner l’aubade ce matin dans les rues de Calvi.

En raison des obsèques au même moment d’un ancien du 1er Bataillon de Choc, Bernard Laberenne, cette aubade a été déplacée à l’amphithéâtre sur le port

L’après-midi  a été consacrée à des sauts à ouverture automatique et commandée sur la zone de sauts du camp Raffalli.

A noter la présence à l’aéroport  de Calvi – Balagne d’un Nord-Atlas qui n,’est pas sans rappeler aux anciens des souvenirs.

En soirée à 18h30 la messe de la saint Michel a été célébrée en  la chapelle Saint-Michel  du camp Raffalli.

Ce dimanche à 10heures,  prise d’armes au camp Raffalli suivie d’une séance de sauts de démonstration.

Ce sera l’occasion de rappeler les actions et sacrifices des parachutistes de la Légion étrangère depuis leur création et aussi l’opération Serval au Mali en début d’année 2013. 




L’Ordre de la Libération ne compte plus que vingt compagnons

Envoyer

L'histoire en rafale

Posté le 27 septembre 2013

Après la disparition de Jean-Pierre Mallet, l’ordre de la Libération ne compte plus que vingt compagnons nommés à titre individuels sur les 1038 que l’Ordre a comptés. Parmi eux il y a le Picard Fred Moore dernier chancelier et actuel délégué général des cinq communes compagnon de la Libération et qui assure la continuité de l’ordre, un Ardennais le docteur Alain Gayet, 90 ans, et un Marnais, Victor Desmet bientôt 94 ans. Le benjamin est Louis Cortot, et est âgé de 88 ans. Le doyen est Guy Charmot et a 99 ans.


Cette décoration prestigieuse se porte immédiatement après la Légion d’honneur. Elle a été voulue par le général de Gaulle en novembre 1940, et a été gagnée par de vaillants soldats dans les sables de Bir Hakeim, dans le ciel de l’URSS, dans les montagnes d’Italie, dans la boue des Vosges et par des Résistants exemplaires, luttant dans la clandestinité en France occupée.


Le 23 janvier 1946, le décret de forclusion de cette confrérie exceptionnelle fixait le nombre des Compagnons à 1.036 hommes et femmes, à cinq communes et à dix-huit unités combattantes. L’ordre ne fut rouvert que pour Winston Churchill (1958) et pour le roi George V (1960). Parmi ces 1.036 premiers Compagnons, dont six femmes, 271 ont été nommés à titre posthume et 65, déjà Compagnons, sont morts au combat ou en service commandé avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un peu plus de 700 ont survécu au conflit. Ils étaient encore 80 en 2006.


On trouve parmi eux des étudiants, militaires, ingénieurs, paysans, industriels, hommes de lettres, diplomates, ouvriers, prêtres, tirailleurs africains ou marocains, magistrats, médecins, ministres ou hommes politiques : les Compagnons représentent l’ensemble de la société civile et militaire de la France libre et de la Résistance intérieure comme aimait à la rappeler l’un des chanceliers, Claude Hettier de Boislambert.


Le Conseil de l’Ordre, alors présidé par l’Amiénois Fred Moore, 93 ans, huitième et dernier chancelier de l’ordre, a été remplacé le 16 novembre 2012 par le Conseil national des communes Compagnons de la Libération, créé par une loi du 26 mai 1999.


Fred Moore est le délégué général pour quatre ans de ce conseil des cinq villes (Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors, Ile de Sein). Ce conseil rassemble les maires en exercice des cinq communes ayant reçu la croix de la Libération.


Parmi les derniers Compagnons figurent Daniel Cordier, 93 ans, grand officier de la Légion d’honneur, ancien secrétaire de Jean Moulin, Yves de Daruvar, 92 ans, grand officier de la Légion d’honneur, figure illustre du prestigieux régiment de marche du Tchad ou Hubert Germain, 93 ans, commandeur de la Légion d’honneur, dernier Compagnon à avoir été officier dans la 13e demi-brigade de la Légion étrangère.


Quatre Compagnons reposent au Panthéon de la République. Il s’agit de Félix Eboué, Jean Moulin, René Cassin et André Malraux.


Le dernier Compagnon sera inhumé dans le caveau N°9 au Mont-Valérien, près de Paris, entre le Rémois George Brière, matelot au 1er régiment de fusiliers-marins, tué dans les Vosges en novembre 1944 et dont un lycée de Reims porte le nom ( Fusion du lycée Val de Murigny et du lycée professionnel de Tinqueux) et Alfred Touny dit « Colonel Guérin » fusillé en avril 1944, et également Compagnon de la Libération.


Livres : Notre sélection du mois

Envoyer

27/09/2013

Une-classe-pas-comme-les-autres.jpg
  • Une classe pas comme les autres, Claudine Blancou, éditions Desclée de Brouer

Institutrice, Claudine Blancou a reçu dans sa classe une fillette trisomique puis un garçon autiste. Elle s’investit alors d’une mission d’intégration de ces élèves particuliers : avec le soutien d’un inspecteur et de ses collègues, elle conduit un projet pilote de classe dite « d’accueil ». Le succès est au rendez-vous, mais un nouvel inspecteur arrive et ne semble pas acquis à la cause… Un récit touchant, écrit par une institutrice qui, depuis, est devenue conseillère pour l’intégration des enfants « différents » à l’école.

Appartements-deco.jpg
  • Appartements, déco chic et tendance, collectif, éditions Le journal de la Maison/Glénat

Qu’ils soient grands ou petits, mansardés en rez-de-chaussée, tous les appartements ont droit à leur déco ! Une vingtaine de logements ont été sélectionnés pour leur style et leur agencement réalisé avec talent. En s’appuyant sur ces exemples, le livre propose des idées, des détails malins et conseils pratiques dans le choix du mobilier. Où l’on découvre qu’il suffit parfois de peu pour améliorer son intérieur !

BREL.jpg
  • Jacques Brel, rêver un impossible rêve, Alain Wodrascka, éditions Hugo & Cie

Mort il y a 35 ans, Jacques Brel conserve une empreinte forte sur le monde artistique. Travailleur acharné, il maîtrisa à la perfection les métiers d’auteur-compositeur-interprète, de comédien, metteur en scène et navigateur. Dans un ouvrage riche de témoignages de ses proches et collaborateurs, illustré des photos de Jean-Pierre Leloir, son photographe attitré, Alain Wodrascka laisse parler les gens qui l’aimaient pour dessiner le portrait d’un homme assidu à la tâche et très humain.

Sulak.jpg
  • Sulak, Philippe Jaenada, éditions Julliard

Bruno Sulak a marqué les années 80 : durant une décennie, ses braquages audacieux et ses évasions répétées ont fait la Une des journaux. Philippe Jaenada retrace la vie de cet ancien légionnaire, parachutiste émérite puis voyou. Un parcours qui aurait pu être différent si les injustices ne s’étaient accumulées, donnant à Sulak une insatiable soif de revanche. Défiant les lois avec son complice Steve, et Thalie, la femme de sa vie, il échappe aux mailles du filet jusqu’au jour où, dans des circonstances jamais élucidées, l’une de ses évasions s’achève par la mort. Un roman écrit avec humour et panache.

Parce-que-tu-me-plais.jpg
  • Parce que tu me plais, Fabien Prade, éditions NiL

Il cumule le RSA, quelques deals d’herbe pour dépanner les copains, fait des extras histoire de boucler les fins de mois… Théo est un jeune parisien qui refuse d’entrer dans le système et dont le but est de s’amuser à chaque instant. Le jour où il s’empoigne avec une clocharde et se fait reprendre par une jeune femme aux yeux d’un fabuleux gris-vert, son univers bascule. Mais une fille de son espèce, dont le père est une fortune du Cac 40, peut-elle fréquenter un garçon comme lui ? Dans un style sec et enlevé, Fabien Prade trace les contours de la jeunesse actuelle.

Guide-des-amateurs-litterature.jpg
  • Guide des amateurs de littérature à Paris, Sophie Herber, éditions Parigramme

Et si vous visitiez Paris sous un jour différent ? C’est ce que propose Sophie Herber dans ce petit guide, qui emmène les curieux écouter de la poésie autour d’un verre, propose un repas avec son auteur préféré et bien plus encore ! Envie de participer à un atelier d’écriture, de visiter une maison d’écrivain ou de mettre ses pas dans ceux de Proust ou Tardi ? Tout est possible, car Paris n’est qu’un vaste roman !

La-reine-de-la-Baltique.jpg
  • La reine de la Baltique, Viveca Sten, éditions Albin Michel

Un corps est retrouvé sur une plage de l’île de Sandhamn, au large de Stockholm. Impossible de savoir s’il s’agit d’un suicide ou d’un accident. Mais le doute n’a plus lieu d’être lorsque la cousine de ce cadavre est retrouvée morte sur l’île dans de toutes autres circonstances. L’inspecteur Thomas Andreasson, habitué des lieux pour y avoir vécu, est en charge de l’enquête. Sa vieille amie Nora, une juriste perspicace, va l’aider. Superposant l’enquête et les affres de la vie quotidienne des deux héros, l’auteur pimente un récit déjà fort intrigant.

  • Santé, le grand fiasco, Véronique Vasseur et Clémence Thévenot, éditions Flammarion

La France est réputée pour son système de santé, sensé être l’un des meilleurs au monde. Mais dans cet ouvrage, les deux auteurs dévoilent la lente dégradation du système, qui a fini par déresponsabiliser l’ensemble des acteurs : « le médecin prescrit, le malade consomme, la « Sécu » rembourse ». Effet pervers, ce droit à l’accès aux soins a permis aux marchands de santé de générer des profits exorbitants, parfois même avec la complicité des politiques. Un récit accablant.


Le 2e Rep de Calvi fête Saint Michel

Envoyer

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Jeudi 26 Septembre 2013

Comme chaque année, le 2e Régiment Etranger de Parachutistes fêtera Saint Michel qui est comme on le sait le saint patron des parachutistes.

Le 2e Rep de Calvi fête Saint Michel

A cette occasion,  les  28 et 29 septembre au camp Raffalli  mais aussi dans Calvi, plusieurs manifestations et cérémonies seront organisées.
Le programme sera le suivant :
Le 28 septembre  à 10h45 : Aubade de la Musique de la Légion étrangère sur le quai Landry. L’après-midi des sauts à ouverture automatique et commandée seront proposés sur la zone de sauts du camp Raffalli.
A 18h30 la messe de la saint Michel à la chapelle du camp Raffalli.
Le 29 septembre à partir de 10 heures :  Prise d’armes au camp Raffalli suivie d’une séance de sauts de démonstration.
Ce sera l’occasion lors de la Saint Michel de rappeler les actions et sacrifices des parachutistes de la Légion étrangère depuis leur création et aussi l’opération ServalL au Mali en début d’année 2013. 


Hallennes-lez-Haubourdin : Horst Slésonia distingué par le LIONS club

Envoyer

Publié le 25/09/2013

C’est à une sympathique réunion qu’étaient conviés vendredi soir les membres du LIONS Club Lille-Haubourdin dans leurs locaux hallennois. L’un d’entre eux, Horst Slésonia, s’est vu remettre la Melvin Jones Fellow, la plus haute distinction attribuée par le LIONS Club international. Il faut dire que cet humaniste a un parcours qui sort des sentiers battus.

Horst Slésonia entouré des responsables du LIONS club Lille-Haubourdin.

Le récipiendaire au milieu de tous ses amis du club service. 

Hosrt Slésonia avec le représentant de la Légion étrangère et son fils. 

Horst Slésonia est né en Allemagne en 1925. Incorporé comme élève officier dans la Wehrmacht en 1944, il est fait prisonnier. Il s’engage alors pour 5 ans dans la Légion étrangère française à Marseille. Chef de patrouille dans le Sahara, c’est lui qui va découvrir dans le désert et identifier le corps du général Leclerc mort dans un accident d’avion lors d’une tournée d’inspection non loin de Colomb-Béchar.

Revenu à la vie civile il devient directeur de l’usine Villeroy-et-Boch d’Haubourdin et va participer à la fondation du LIONS club de Lille-Haubourdin en 1976 et se mettre au service des activités de l’association.

C’est en remerciement de toutes ces années que Jean-Luc Robert, président de zone représentant le gouverneur, lui a remis sa distinction en présence d’Éric Morin, président du club et de tous les membres. Dimitri Leloup, chef de poste du pôle information de la Légion étrangère à Lille, représentait les autorités militaires.


Page 12 sur 43

Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui8223
mod_vvisit_counterHier8685
mod_vvisit_counterCette semaine61509
mod_vvisit_counterSemaine dernière92304
mod_vvisit_counterCe mois41198
mod_vvisit_counterMois dernier189579
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0920090113

Qui est en ligne ?

Nous avons 2038 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 43001149
You are here PRESSE XXI° 2013