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Légionnaire toujours...

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2015


Le 2e REP a sauté sur la passe de Salvador, dans le nord du Niger

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16.04.2015

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On en saura davantage ce matin lors du point presse de l'EMA. Entre le 7 et le 13 avril, une opération conjointe a eu lieu dans l'extrême nord du Niger.

Objectif: la passe de Salvador, grand carrefour des trafics du Sahel.

Particularité: trois sections du 2e REP ont sauté sur la passe. Un saut de nuit, semble-t-il. Les paras ont été appuyés par des cavaliers français et une trentaine de soldats nigériens, tous venus de la garnison de Madama.

Au total 140 soldats français ont pris part à ce raid qui a permis de saisir des moyens logistiques (vivres, carburants, matériel de communication...).


Nîmes : huit légionnaires, baroudeurs du 2e REI, naturalisés Français

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14 avril 2015

Poignée de mains entre le préfet et un légionnaire au-dessus du drapeau du 2e REI. PH. B.

Séquence émotion lors de la cérémonie d'attribution de la nationalité française à huit baroudeurs du 2e REI qui ont "pris le risque de préserver la liberté française".

Si être né citoyen français ne procure pas d'émotion particulière, le devenir, pour des légionnaires du 2e Régiment étranger d'infanterie (REI), est source de fierté. Il s'agit d'un honneur et d'une reconnaissance publique qui font chaud au cœur des plus endurcis.


Voilà pourquoi il y avait un peu d'émotion, dernièrement, au 2e REI, quand le préfet du Gard, Didier Martin, a remis les extraits de décrets par lesquels la nationalité française a été attribuée à huit légionnaires : deux Malgaches, un Bulgare, un Népalais, un Ivoirien, un Mozambicain et deux Hongrois. Le préfet a procédé et félicité individuellement "au nom du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur", accompagnant sa main tendue, au-dessus du drapeau du 2e REI, par des formules telles que "Soyez le bienvenu dans la nationalité française" ou "Merci de nous rejoindre pour faire vivre les valeurs de la France".

"Vous avez pris le risque de préserver la liberté française"

Le colonel Valéry Putz, chef de corps du régiment étranger, avait auparavant félicité les huit hommes en évoquant la devise de la République. "Vous vous êtes engagés librement au service d'un pays, vous avez fait don de vous, de votre temps, de votre confort, de votre jeunesse et vous avez pris le risque de préserver la liberté française. L'égalité, vous la vivez à la Légion : chaque légionnaire est frère d'armes quelles que soient sa nationalité, sa race et sa religion. La fraternité, vous la vivez aussi au quotidien, la camaraderie de chambrée, de combat et vous la montrez par le souci que vous avez des populations que vous protégez."

7 000 hommes morts au combat depuis 1841

Le colonel a ensuite expliqué au préfet le sens de la présence du drapeau du régiment, élément central de la cérémonie : "Depuis sa création en 1841, le 2e REI a compté 30 000 hommes. Or, 7 000 d'entre eux sont morts au combat.""Pour moi, la nationalité française, c'est l'aboutissement d'un long parcours et de sacrifices qu'on a faits pour la France, en ce qui me concerne sur des théâtres d'opérations dangereux et longtemps séparé de ma famille", explique un caporal de 32 ans, qui était Malgache. "Ça fait un grand plaisir", dit laconiquement un autre sous-officier, qui était Bulgare.

Le 2e REI compte moins de 20 % de Français. Les légionnaires qui veulent le devenir - la majorité d'entre eux ne sont pas dans cet état d'esprit car ils retournent dans leur pays d'origine à l'issue de leur engagement - doivent remplir certaines conditions (maîtrise de la langue, vivre et payer des impôts en France depuis cinq ans...) auxquelles s'ajoute l'appréciation de leurs chefs sur leur manière de servir, qui est éliminatoire.

Commémoration de Camerone le 30 avril

Le 2e REI donne rendez-vous aux Nîmois jeudi 30 avril à 17 heures, aux arènes, à l’occasion de la cérémonie commémorative de la bataille de Camerone. 5 000 personnes y avaient assisté l’année dernière. Une exposition de véhicules blindés sera organisée sur le parvis des arènes, à partir de 14 h 30. Puis, samedi 2 et dimanche 3 mai, journées portes ouvertes, fête et kermesse annuelles au 2e REI.

Bernard André ou l'itinéraire d'un voyou toulousain

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Publié le 13/04/2015

Société - Témoignage

Bernard André fut certes un voyou mais jamais une canaille./Photo, Serge Mercier
Bernard André fut certes un voyou mais jamais une canaille./Photo, Serge Mercier

Aujourd'hui loin de la tourmente, Bernard André, connu sous le pseudonyme du «Baron», vit sagement à Aix. Il vient de sortir son livre de Mémoires sur sa vie trépidante.

Comble de l'ironie, le Toulousain Bernard André, dont la vie a été une succession de cache-cache avec la maréchaussée, s'est vu attribuer un cachet de figurant pour jouer dans la série TV Mafiosa le rôle d'un… flic. Pour compenser, il livre le fil de sa vie dans un pavé de 315 pages palpitantes, «Le Baron, l'itinéraire d'un voyou gâté » (Ed.de l'Opportun) qui de Paris en Espagne en passant par la Légion Etrangère retrace la route d'un homme qui refusa une vie normale.

Pourquoi avoir écrit ce livre autobiographique ?

Pour laisser une trace de cette vie extraordinaire qui fut la mienne. Une vie partagée entre moments fous et périodes éclatantes. J'ai écrit ce livre maintenant que je suis devenu un homme normal.

Comment avez-vous basculé dans le banditisme ?

Je suis issu d'une famille bourgeoise de Toulouse tout à fait comme les autres avec des parents qui rêvaient du mieux pour leur fils. A 17 ans, j'ai démarré mon droit. Mais j'ai vite étouffé. J'ai alors fugué et le destin a voulu que je mette la main sur un pactole qui a tout déclenché. J'ai alors filé à Paris jouer les oiseaux de nuit. Puis ce fut la Légion Etrangère et la mort défiée avec les Bérets verts puis le retour à Paris pour frayer avec les plus gros truands de la planète.

Les casses de banque, les vols à main armée s'enchaînent. Longtemps sans faire curieusement les gros titres de la presse.

Et oui. Jusqu'au jour où j'ai atterri dans le bureau du commissaire Broussard, patron de l'antigang pour avoir l'assassinat du Prince de Broglie, ministre du général de Gaulle. Mais là aussi, je suis sorti sans être inquiété.

Pourquoi avoir choisi cette vie flamboyante mais si risquée ? Je voulais de l'argent. Je refusais une vie étriquée. L'argent permet tout y compris d'être généreux.

Avez-vous des regrets ?

Aucun. Je me suis tellement amusé. Même si je n'ai plus rien, j'ai été l'hôte de cette vie et cela est inestimable.


Mille vies en une

Surnommé le Baron après avoir aimé la fille d'un baron du Languedoc, Bernard André a vécu à 1000 à l'heure. Voisin de cellule de Pierre Goldman, il a croisé la route du père de San Antonio et pactisé avec Gégé de la bande à Zampa. Il connut de gros soucis avec Francis le Belge et inventa le go fast. Ce sexagénaire généreux qui a secouru des boat people est aujourd'hui chauffeur de personnes handicapées.

Recueilli par Silvana Grasso

La Batalla del Golfo de Adén

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por Alfonso M. Becker el 13/04/2015

La inteligencia militar saudí quiere probar las capacidades de la famosa y temible Guardia Revolucionaria Iraní... Ya no existe duda alguna de que el gobierno de Riyad le ha lanzado el guante en la cara al ayatola Alí Khamenei al conocer el envío de la 34ª Flotilla de la armada persa a la estratégica zona del Golfo de Adén que ahora controlan la Royal Saudi Navy y una escuadra de la marina egipcia. Los satélites estadounidenses de la Defense Intelligence Agency (DIA) ya han proporcionado las fotos a sus aliados, del destructor Alborz y del buque de guerra portahelicópteros Bushehr que ya marinean frente a las costas deYemen, cosa insignificante desde el punto de vista estratégico ya que eso lo ha visto todo el mundo  -incluyendo satélites rusos, saudíes y chinos-  desde que pasaron ante las narices de la 5ª Flota de la US Navy y del portaaviones nuclear francés Charles De Gaulle mientras salían del Golfo Pérsico. 
 
Sin embargo, la Inteligencia (SIGINT- COMINT- ELINT- TELINT)  proporcionada por el Pentágono a sus aliados árabes es de extraordinario interés porque todas las "señales" indican que los persas llevan en el portahelicópteros Bushehr de 13.000 toneladas, doce helicópteros de ataque y algunos más de transporte de tropas con los que podrían intentar colocar en tierra a unos 300 comandos de la legendaria, por su ferocidad, Persian Quds Force, a cuyo mando está el no menos legendario Mayor General Qassem Soleimani. Estas "señales" se basan en la información recogida cuando se embarcaron en Irán no solo los 200 tripulantes del Bushehr sino unos 300 o 400 soldados que han llenado sus bodegas junto con importante cargamento de pertrechos y municiones. El hecho de que sea un buque con 5 puntos de aterrizaje en cubierta de vuelo y otros 4 puntos de aparcamiento, sugiere que los persas no solo tienen el deber de proteger a su contingente de Guardias Revolucionarios que dirigen las operaciones de guerra en Yemen... sino que pueden hacer algo más como introducir en Yemen más soldados o disparar sus cohetes contra Arabia Saudí;
para eso están los helicópteros de ataque: primero, para proteger el, más que seguro, desembarco de sus tropas en las máquinas aéreas de transporte del barco y segundo para tener una fuerza de ataque aéreo en el tablero de Yemen, cosa imprescindible si las divisiones de carros blindados saudíes deciden entrar en el país yemení por el norte.
 
Aunque sólo son dos barcos, el Pentágono advierte a sus aliados que se trata de su mejor flotilla, dos simples pero modernos y sofisticados barquitos capaces de situarse en aguas internacionales ante la amenaza de hundirlos por parte de Saudí Arabía si se adentran en las aguas de Yemen. El tono empleado no puede ser más peligroso por parte del portavoz del Ejército Saudí, el Brigadier General  Ahmad Al-Assiri: "Pueden venir si quieren y pasar por aguas internacionales pero si se adentran en aguas territoriales de Yemen, serán hundidos..."  Así mismo, la inteligencia de señales (SIGINT) proporcionada desde Bahréin, describen las 8.000 millas náuticas de alcance de estos barcos que les permitiría amplia maniobra y tiempo para operar en la zona sin reabastecerse de combustible. Al parecer, es de conocimiento por parte del Pentágono que en la isla de Socotra tienen, además, un "zulo" de combustible para caso de necesitarlo... información que ha convertido a la isla en potencial objetivo de ataque por parte de la aviación saudí. Esas dos plataformas navales iraníes operaría, desde ahora, como sistema antiaéreo de misiles SAM y SM1 capacitado para derribar a todos los aviones de la coalición multinacional árabe que se acerquen a Yemen... y sus cañones Fath de 40 mm, AAA antiaéreos que, sin duda,  son el mejor sistema para protegerse de aviones y buques de guerra.    
 
Saudí Arabía y su "discreta" declaración de guerra abierta contra los persas...

Lo primero que maneja la Inteligencia Saudí, es que los persas tienen que ser muy "comedidos" porque con dos barcos es muy difícil que decidan enfrentarse a la formidable escuadra de la Royal Saudi Navy y sus aliados egipcios. A ello -según Riyad- habría que añadirle que toda una flota de más de un centenar de aviones de la coalición podría hundir en 5 minutos a los dos barcos iraníes a pesar de que hubiera importantes bajas entre los atacantes árabes. El saldo a favor de los aliados de Washington sería notable, como efecto, porque aniquilarían a una fuerza aeronaval persa de cerca de 1.000 combatientes y tendrían vía libre para acabar con el contingente iraní que dirige las operaciones de guerra en Yemen, bota en tierra. El principal servicio de inteligencia de Arabia Saudi es el General Intelligence Directorate (GID) también conocido como Istakhbarat, y en sus "juegos de guerra" contempla la segura respuesta de Teherán si masacran a su  34ª Flotilla de la armada persa... El Brigadier saudí, General  Ahmad Al-Assiri, casi aseguró en esos "simulacros" que por cuestión de honor patrio, Teherán se decidiría por una respuesta contundente dando un golpe espectacular a los intereses saudíes, donde fuera... Con eso ya cuentan... lo que indica claramente que los saudíes están por el reto y desean jugar la partida.
 
El general de Arabia Saudí señaló que Irán no había evacuado a ninguno de sus ciudadanos de Yemen porque, dijo, "están todos involucrados en entrenar, armar y dirigir en tierra a los hutíes y no tienen más remedio que acudir en su auxilio o los matamos como hemos declarado...".  Cierto es que lo han dicho y cierto es, también, que se trata de la trampa planeada por Riyad para que se muevan o hagan algo... Por su parte, el presidente de Egipto, General Al-Sisi, ha dejado bien claro a toda la comunidad internacional: "Esos iraníes que planean quedarse en Yemen continuando su obra desestabilizadora y controlando el país, a su gusto e interés, correrán la misma suerte que los hutíes... serán aniquilados como terroristas golpistas que son", "y a los que vienen en los barcos persas, les pasará lo mismo"...  Deben añadirle los lectores a esto que la advertencia a Rusia ha sido clara y contundente: las fuerzas armadas de la coalición árabe no pueden dedicarse a proteger aviones rusos en un teatro de operaciones de guerra. La responsabilidad es de Moscú... "Teherán ha derrocado al legítimo presidente Abd Rabbo Mansour Hadi y hemos declarado el espacio aéreo de Yemen como nuestro y sus aguas territoriales también hasta el fin de esta guerra, hasta que Abd Rabbo Mansour Hadi tenga el control democrático de Yemen."... A pesar de todo, Vladímir Putin, en una actitud humanitaria que le honra, ha decidido correr el riesgo y ha metido en el avispero yemení a dos aviones que han sido capaces de evacuar, este domingo 12 de abril, a 366 personas según fuentes de Moscú.
 
Camp Lemonnier- Task Force- Cuerno de África- Djibouti...
 
Esta antigua base militar francesa en la capital, Djibouti, es ahora  la estación aeronaval más importante de los Estados Unidos en el continente africano. Es el "brazo largo" del USAFRICOM (NAS-Rota-Spain) en el Cuerno de África. Si bien el comando general se encuentra en España, Camp Lemonnier ha sido diseñada por el Comando Central de los Estados Unidos como la sede de una importante Fuerza de Tarea Conjunta Combinada en el estratégico Estrecho de Bab el-Mandeb, a tiro de piedra de la otra orilla donde se encuentra Yemen... Contiene una potente fuerza aeronaval y se puede decir, en términos militares, que no le falta nada pues cuenta, en caso de necesidad,  con todo el grueso del "alarde" bélico americano, tanto en Arabia Saudí como en otras numerosas bases del Golfo Pérsico.
 
Tiene el mejor escuadrón del mundo para el rescate de pilotos de aviones que caigan abatidos y numerosas unidades aeronavales para la recogida de náufragos de barcos, con radio de actuación "total" para el combate en todo el tablero de guerra en Middle East pues dispone de un escuadrón completo de KC-135 Stratotanker, las gigantescas gasolineras volantes de la USAF que sirven para recargar de combustible a helicópteros y aviones aliados... De hecho, los pilotos saudíes de los aviones derribados durante el ataque aéreo a Yemen, fueron recogidos por helicópteros de Camp Lemonnier  y los F-15 Eagle de la Fuerza Aérea Saudí y  F-16 Falcon de combate de los Emiratos Árabes Unidos, fueron repostados en vuelo por los  Stratotanker de Djibouti. 
 
Camp Lemonnier dispone, además, de la más importante estación de inteligencia que existe en Oriente Medio. Se calcula que, al menos, un potente satélite militar está dedicado, única y exclusivamente, al Middle East... aunque la inteligencia rusa dice que son más de tres a los que hay que sumar dos satélites israelíes situados en órbita geoestacionaria y enfocando continuamente a Irán. Estamos hablando de impresionantes plataformas de espionaje que ofrecen inteligencia geoespacial ( GEOINT ) pero cuya labor más importante es apoyar con información de primera mano al escuadrón de drone RQ / MQ-1 Predator. El periódico The Economist describe esta semana a la base Camp Lemonnier como la más importante del mundo para todas las operaciones con drone fuera de la guerra de Afganistán... ¿Y qué pasa porque describa e informe de esto? Pues que la guerra de Yemen es algo mucho más importante de lo que creíamos... estos aviones "depredadores" no tripulados hacen miles de salidas e incursiones en Yemen y Somalia. No se quieren perder un solo detalle de la guerra a la que se refieren ya, desde hace tres semanas, como la Batalla del Golfo de Adén...
 
El Washington Post informó que los depredadores y los F-15 que operan desde la base de Djibouti, entran y salen todos los días más de veinte veces para hacer contactos tête-à-tête que, en el lenguaje de la Fuerza Aérea, significa cara a cara y muy cerquita, tan cerca como para identificar a los generales iraníes en la zona y disparar sobre el objetivo sus misiles Hellfire. Sin embargo, el problema en Yemen es que los sistemas de combate instalados en el Predator no sabrían reaccionar si son atacados simultáneamente desde varios puntos terrestres y un avión de combate enemigo, a la vez. Es por su extrema vulnerabilidad que suelen ir acompañados de un F-15...  El Washington Post ha indicado que en la base Camp Lemonnier, operan más de 3.500 soldados estadounidenses y unos 300 contratistas civiles que, en su mayoría son ex militares que sirvieron en los cuerpos de operaciones especiales de muchos países de la coalición occidental. Pero además, asegura, que existe un constante movimiento de tropas de la Unión Europea con destino "desconocido"...                
 
En Djibouti también están los franceses...
 
Francia tiene estacionada en su vieja colonia, la 13ª Semibrigada de la Legión Extranjera. Se basa en Djibouti, pero no en la ciudad de Djibouti, es decir, está lejos de Camp Lemonnier porque esta brigada de infantería ligera se entrena continuamente en el desierto y de ahí su fama de ser los mejores especialistas del mundo en combate en zonas desérticas desde hace 50 años. Sirve, además, para adiestrar a las tropas de frontera del gobierno de Djibouti y así evitar infiltraciones de las franquicias de AlQaeda en todo el territorio protegiendo, de alguna manera, Camp Lemonnier.  Este contingente francés es el único de la famosa Legión que tiene todas las ramas del ejército francés en su brigada, es decir, se mueve por tierra, mar y aire. Sus comandos legionarios pueden ser transportados a cualquier parte de Oriente Medio o de África, en cuestión de horas...
 
La Légion Étrangère francesa es la unidad de élite, por excelencia, del Ejército Francés. Ha sido utilizada desde siempre, principalmente, para proteger y extender su imperio colonial durante el siglo XIX pero aunque algunos la consideraban anacrónica y obsoleta después de la independencia de las colonias, se ha reafirmado como la principal fuerza de tarea rápida de los militares franceses. Djibouti es el principal sitio de aprovisionamiento y reparación de la flota francesa en Oriente Medio. Su centro de inteligencia actúa en coordinación con el  USAFRICOM del Pentágono. Fuentes de París, indican que en el buque insignia Charles De Gaulles, su portaaviones nuclear, se han embarcado comandos especiales estacionados en Djibouti para actuar en el Golfo Pérsico. Su misión sería dirigir e introducir, tropas pakistaníes clandestinas en territorio persa, desde la costa del sur pakistaní... si se decide un ataque a los persas, concretamente desde el punto costero de Gwadar, desde donde grupos insurgentes iraníes atacan constantemente a la Guardia Revolucionaria Iraní de fronteras. Sería una fuerza autónoma apoyada por la flota francesa en el Golfo...
 
Excelente la labor de Rusia en la zona de combate...
 
El Estado Mayor ruso trata de hacer su trabajo humanitario como puede y cuando le dejan. La flota aérea de evacuación que Vladímir Putin ha desplegado por la zona ha recibido varias veces la advertencia de Arabia Saudí de que no se hacen responsables de la seguridad de los aviones rusos en zona de guerra. Es de conocimiento de la ONU, la importante labor humanitaria -o al menos el intento- de Moscú de sacar del teatro de operaciones militares a los inocentes en este conflicto; pero la respuesta de Riyad ha sido clara y contundente: "Nuestra Fuerza Aérea no puede dedicarse a proteger aeronaves de la comunidad internacional en zona de guerra porque puede ser atacada desde tierra con misiles"... Como dije en párrafos anteriores, los aviones rusos han corrido el riesgo y han despegado de Yemen con 366 pasajeros civiles.
 
Sin embargo, buques de guerra egipcios y saudíes han escoltado en las aguas del Golfo de Adén al  RNS Priazovie (Russian Navy ships) barco de guerra de la flota del Mar Negro, que logró evacuar a 308 personas fuera de Yemen a pesar de los intensos combates en toda la zona que abarca desde Ibb, Laij, Al Abilayn hasta la propia ciudad de Adén...  Otro peligro adicional para el buque de la armada rusa fue que las fuerzas de AlQaeda ya controlan la zona costera de Al Kawd y Zinjibar, a escasos 30 kilómetros del puerto de Adén y esta gente, que ya tiene el control de medio Yemen, poseen misiles antibuques de rango (100 a 150 kilómetros) proporcionados por el Servicio de Inteligencia de Qatar... De ahí el agradecimiento soterrado de Moscú a la coalición multinacional árabe durante la operación de salvamento. Los evacuados de aquel infierno son de 19 países entre los que se hallan 45 rusos según el portavoz del Ministerio de Defensa de Rusia,  general mayor Ígor Konashenkov. Se dice que el comando estadounidense de Camp Lemonnier (Djibouti) le sugirió al comandante del buque ruso que podía poner a salvo a los rescatados en Djibouti, frente a la isla de Birim, en pleno Estrecho de Bab el Mandeb,  donde la unidad de inteligencia Djibouti-USA dispone de defensa adecuada para proteger el barco y un aeródromo incautado "provisionalmente" a Yemen en esa isla pues, al parecer, estaba en manos del movimiento Ansar Alá (Hutíes) controlados por Teherán.
 
El gran dilema de Teherán...
 
El Gobierno de Teherán se ha sumergido en un círculo vicioso... Tienen el desprecio de la comunidad internacional por haber intentado embaucar, como vulgares vendedores de alfombras,  a Occidente durante diez años de negociaciones sin ningún resultado. Absolutamente ninguno. Todo lo que se ha dicho es mentira. No estamos como al principio sino que estamos mucho peor porque la industria nuclear persa sigue su trabajo y su curso. Han creído ser más listos que nadie.  Han vociferado, con verdadera mala leche y desprecio,  contra Israel y contra todos los "infieles" de Occidente. Han presumido de que controlan  al Hamas en Gaza, a los grupos yihadistas del Sinaí y le calentado la cabeza al presidente egipcio... se vanaglorian de dirigir un mortífero ejército (Hezbollah) en las mismas fronteras de Israel y de tener el control total de Líbano y la protección de Damasco... Han declarado en sus medios de comunicación que Irak es prácticamente suyo... Su famoso general, Qassem Soleimani, le recordó a John Kerry que "nada se puede en Oriente Medio sin contar con Teherán...", "Solo es posible la paz si se tiene en cuenta que Irán es una potencia militar en la zona"... Pues eso ha sido una baladronada y un tremendo error que ya no pueden solucionar.
El gran dilema de los fanáticos ayatolas es que sus soldados de la Guardia Revolucionaria de Irán se han metido en un enorme embrollo al instalarse en el patio trasero de los saudíes. Yemen es un sitio peligrosísimo desde donde pueden colarse en Arabia toda clase de grupos insurgentes y desestabilizadores. El Gobierno saudí lo ha comprendido y ha decidido la guerra total. Han acorralado a los persas. Por un lado no pueden escapar y por otro han dicho y reafirmado que los van a exterminar si los detectan o si vienen en su ayuda... Pero lo más grave de todo es que el Servicio de Inteligencia Militar Saudí ha expresado a Washington que esos barcos enviados por los persas a la zona pueden decidir, en cualquier momento, golpear con misiles cualquier ciudad de Arabia Saudí, de cara a la galería y al consumo político interno... Una forma persa de expresar: "Tu me golpeas en Yemen y yo tengo capacidad para golpearte en tu casa"...  Es muy posible que los barcos iraníes sean hundidos y no se sabe cual sería la respuesta de Teherán. No se sabe si los persas lo aceptarían como  un enfrentamiento limitado a Golfo de Adén. Por otra parte, sin los persas pierden sus barcos... la respuesta solo podría ser desde territorio iraní.
 
El caso es que todas las tropas de Occidente están en alerta de guerra mientras miran con asombro cómo Arabia Saudí se ha decantado por una Batalla del Golfo de Adén que acaba de empezar y nadie sabe cómo va a terminar.
 
Todo depende de cómo mueva sus fichas Teherán. Cuestión de horas... 


Pierre Latanne raconte son chemin à Diên Biên Phu

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Publié le 12/04/2015

Pierre Latanne stocke archives, coupures de presse et livres sur la guerre d'Indochine./ Photo AG

Pierre Latanne est le seul Lourdais survivant de la bataille de Diên Biên Phu. Un événement marquant dans sa vie. Ce mois-ci, sort en librairie «Les Chemins de Diên Biên Phu», un ouvrage auquel il a participé.

Tout a commencé par un article dans «La Nouvelle République des Pyrénées», il y a un an, à l'occasion des 60 ans de la bataille de Diên Biên Phu. «Un éditeur parisien, François de Saint-Exupéry, a lu l'article. En passant par Sandra Cazenave, journaliste, il m'a contacté pour participer à un livre sur Diên Biên Phu», résume Pierre Latanne, 86 ans, le seul survivant de cette bataille qui a eu lieu entre 1953 et 1954.

Patrick de Saint-Exupéry, des éditions Nimrod, ne sait alors sans doute pas qu'il s'adresse à une mémoire de cette bataille. Dans sa maison de Lourdes, Pierre Latanne conserve précieusement des archives et une bibliographie quasi exhaustive sur la guerre d'Indochine. «Ici, dans le salon, il y a une vingtaine de livres sur Diên Biên Phu où mon nom est mentionné. Dans mon bureau, j'ai 250 ouvrages consacrés à cette bataille et des coupures de presse rangées dans trois classeurs», présente Pierre Latanne, en montrant les étagères de sa bibliothèque.

Diên Biên Phu, c'est un événement inoubliable de la vie de ce Lourdais. «ça a été très difficile. J'ai été blessé : une jambe cassée et l'autre abîmée. Mais je n'ai aucun regret. Je suis parti sur un coup de tête. J'avais envie de changer d'air». Plus symboliquement, Diên Biên Phu, c'est aussi le «début de la décolonisation et une défaite pour l'armée française. L'Indochine, c'est un comme Verdun pour la guerre «14-18», explique Pierre Latanne. Un épisode qui l'a profondément marqué et qu'il résume dans une partie des «Chemins de Diên Biên Phu».

Alexandre Guérin

 


 

Jehan-René Poudelet général et homme de paix

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11/04/2015

 

Cérémonie religieuse et honneurs militaires pour un général doté de très grandes qualités humaines. - Cérémonie religieuse et honneurs militaires pour un général doté de très grandes qualités humaines. - dr

Cérémonie religieuse et honneurs militaires pour un général doté de très grandes qualités humaines. - dr

Jehan-René Poudelet, général quatre étoiles, est décédé à l’âge de 87 ans. Ses obsèques ont été célébrées hier à la cathédrale Saint-Gatien de Tours.

La promotion « Général De Gaulle » de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, 1970-1972, vient de perdre l'un de ses membres les plus attachants.

Jehan-René Poudelet, général de corps d'armée, est, en effet, décédé le 3 avril des suites d'une longue maladie. Ses obsèques ont eu lieu hier matin, en la cathédrale Saint-Gatien de Tours, devant nombre de ses camarades, de sa famille, de ses proches.
Cérémonie religieuse et honneurs militaires pour cet homme de paix qui, depuis quelques années maintenant d'après son confesseur, « attendait un ordre ».
Né le 10 février 1928, Jehan-René Poudelet devient saint-cyrien en 1947 et a une carrière militaire qualifiée de plus qu'exemplaire. De ses débuts comme sergent en Autriche jusqu'à sa retraite en 1988, il a sillonné le monde : passant par l'encadrement de la Légion étrangère, Sidi Bel Abbes avec le 1er Régiment étranger d'infanterie, l'école de Coëtquidan, l'Extrême-Orient, le Cambodge, Tours (en 1964), l'École supérieure de guerre, Belfort, le commandement de la 7e Division blindée… avant de terminer un parcours extrêmement riche comme général de corps d'armée en 1988.
Même dans l'ordre de la Légion d'honneur, il gravit les échelons puisque de chevalier, en 1974, il devient commandeur quelques années plus tard.
Décoré de la croix de guerre, de la médaille militaire et de la croix de la valeur militaire (étoile argent), ses hauts faits d'armes n'estompent pas, auprès de ses amis – et ceux qui l'ont connu – sa très grande modestie, son aisance en toutes circonstances, sa prévenance, son affabilité, son humilité.
Il l'a encore prouvé à l'heure de la retraite, en devenant visiteur de prison dix ans durant, puis de se consacrer aux malades dans les hôpitaux.
Et puis, par-dessus tout, peut-être, son sens de l'humour jusqu'au bout. En témoignent ces quelques mots, dits à un camarade venu le voir à son chevet : « Tu vois, François, dans cette maison de soins qui m'accueille, on entre en homme libre… mais on n'en sort pas ! »
Ultime preuve de clairvoyance et de courage.

Olivier Brosset

Cuisinier : c'est tout un art à la Légion

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Publié le 09/04/2015

Enseignement et formation

Une présentation très soignée et un service impeccable./Photos DDM, Gladys.
Une présentation très soignée et un service impeccable./Photos DDM, Gladys.

Haricots verts, chou, œuf poché ou myrtilles, filet de volaille… Quoi de plus simple en fait ? Sauf que, transformés d'un coup de baguette magique et gastronomique, ces aliments du quotidien deviennent «salade tiède de chou vert au lard fumé et à l'œuf poché» ou encore «filet de volaille farci aux cèpes et foie gras accompagné de ses aubergines et coulis de haricots verts».

Nous sommes à la Légion, au «4», régiment formateur et l'on enseigne ici de nombreuses spécialités indispensables au soldat qui sera déployé sur les théâtres d'opérations extérieures. La cuisine et le service en font partie.

C'est ce soir la fin de formation de la section hôtellerie-restauration loisirs pour dix stagiaires qui, dans quelques jours, vont rejoindre leur régiment, leur certificat technique élémentaire en poche. Ils seront à même d'officier dans la remorque cuisine et de nourrir jusqu'à 150 de leurs camarades, en manœuvres, au combat. Ils pourront également être employés dans les cercles mess, être serveurs ou encore barman. La Légion étrangère, c'est également l'apprentissage des valeurs de la France et l'art de vivre en est une facette, ainsi que l'explique le capitaine Dauphin, «patron» de la compagnie d'instruction des spécialistes, et c'est le pourquoi de ce repas de fin de stage où le colonel Lobel, commandant le 4e RE, avait convié quelques invités privilégiés qui ont eu la délicate tâche de noter les stagiaires. Autour de la table, les officiers d'état-major et leurs épouses, pour un regard féminin précieux. Un couple d'hôtes très spéciaux puisque le lieutenant-colonel Dufour, futur chef de corps du régiment, était là, également accompagné de son épouse. Tous des invités très impressionnés par la table dressée avec une grande élégance, les assiettes à l'excellente et très soignée présentation, au service parfaitement synchronisé et des mets cuisinés à la perfection. Les notes furent, on s'en doute, à la hauteur de l'exploit. Exploit, oui! N'oublions pas, en effet, que pour la plupart de ces jeunes militaires de toutes nationalités, le français n'est pas la langue maternelle, qu'ils découvrent à peine la cuisine française, que sur trois mois de stage, ils ont eu à apprendre, pendant près d'un mois, toute la partie hygiène et sécurité avant de se mettre aux fourneaux. On comprend mieux combien est grande la réussite pour ces soldats qui n'avaient pas tous choisi cette spécialité.

Gladys Kichkoff.

Képis blancs pour 30 nouveaux légionnaires

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Publié le 08/04/2015

Képis blancs pour 30 nouveaux légionnaires
Képis blancs pour 30 nouveaux légionnaires

Ils ont forcément créé l'événement hier, en fin d'après-midi, dans les lices de la Cité médiévale. Trente légionnaires ont reçu leur képi blanc, symbole de leur entrée et de leur reconnaissance au sein de cette grande famille de l'Armée de Terre. La cérémonie n'est pas passée inaperçue aux yeux des touristes qui se promenaient sous les remparts du monument. «La remise du képi blanc a toujours lieu dans un cadre symbolique du patrimoine français, explique le chef de bataillon, François Hervé-Bazin, au 4e Régiment étranger. Nous avons pour habitude de montrer à cette occasion-là des perles de notre architecture, des abbayes, des châteaux, à nos nouvelles recrues».

Ainsi que le veut la tradition, la remise du képi blanc s'est déroulée sous les ordres du colonel Marc Lobel, commandant du 4ème RE à Castelnaudary. Le préfet de l'Aude, Louis Le Franc, a participé à la revue des légionnaires, ainsi que Magalie Bardou, adjointe au maire de Carcassonne, en charge des militaires.

«La remise du képi blanc dans les régiments de la Légion Étrangère intervient à l'issue du premier mois d'instruction. Celle-ci n'est pas pour autant terminée. Trois mois de formation complémentaire attendent ces hommes avant d'être affectés dans un régiment», indique le chef de bataillon François Hervé-Bazin. La vie d'apprenti légionnaire ne fait que commencer pour ces recrues dont l'origine est toujours étrangère. Rien que dans cette section, pas moins de vingt-cinq nationalités sont dénombrées. C'est le rythme habituel dans les rangs de cette armée d'élite qui voit arriver chaque semaine des candidats à l'engagement. «Nos recrutements sont étroitement dépendants des soubresauts de l'actualité internationale. Après la chute du mur de Berlin, nous avons vu arriver des gens des pays de l'Est. Aujourd'hui, nous recevons beaucoup d'Anglais et d'Allemands en raison de la réduction du format des armées dans leurs pays respectifs. Les Népalais qui se dirigeaient autrefois vers la Grande-Bretagne nous sollicitent un peu plus. Et puis les Moldaves qui fuient la crise en Ukraine». Les nouveaux «képis blancs» ont juré de «servir avec honneur et fidélité» selon la devise de la Légion Étrangère. au terme de leur instruction initiale, ces hommes auront le choix de leur première affection dans l'un des huit régiments stationnés en France, ou bien partiront-ils vers les Émirats Arabes, la Guyane ou Mayotte.

La Dépêche du Midi

L'Elysée déclassifie ses archives sur le génocide rwandais

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07/04/15

Légionnaire français et réfugiés rwandais entrant au Zaïre, aujourd'hui
République démocrAtique du Congo. en août 1994. La France a signé mardi
la déclassification de documents émis entre 1990 et 1994 par la présidence
de la République relatifs au génocide commis au Rwanda. /Photo d'archives/REUTERS 

La France a décidé mardi de déclassifier des archives de l'Elysée relatives au génocide commis au Rwanda en 1994 et portant sur la période 1990-1994, a-t-on appris dans l'entourage de François Hollande.

"Il s'agit notamment d'archives émanant des conseillers diplomatiques et militaires du président François Mitterrand et également de compte rendus de conseils restreints de défense de l'époque", a-t-on précisé.

Cette décision, qui survient le jour du 21e anniversaire du déclenchement du génocide qui a fait 800.000 morts en 1994, a été signée par le secrétaire général de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet, en présence de Dominique Bertinotti, ancienne ministre et mandataire des archives de la présidence Mitterrand.

La déclassification va permettre aux chercheurs et historiens souhaitant travailler sur cette période de consulter les documents en adressant une demande à Dominique Bertinotti.

Ce processus, déjà engagé à l'Assemblée nationale, au ministère des Affaires étrangères et à celui de la Défense, s'inscrit dans "un souci de transparence" et une "volonté de faciliter le travail de mémoire concernant cette période", souligne-t-on à l'Elysée.

Dans un communiqué, SOS Racisme se félicite de ce "pas vers la vérité".

"En tournant le dos à une volonté de dissimulation de ces documents, la France participe enfin d'une logique de normalisation de son rapport au génocide dont furent victimes les Tutsis, même si nous savons que le chemin est encore long et escarpé", estime l'association.

La question du rôle joué en 1994 par Paris, alors allié au régime hutu qui a déclenché le génocide contre, pour l'essentiel, des Tutsis, empoisonne depuis plus de vingt ans les relations bilatérales entre la France et le Rwanda qui a souvent accusé par le passé Paris de s'être rendu complice des tueries.

APAISEMENT

En 2006, les relations diplomatiques entre les deux pays avaient été rompues après la mise en cause par la justice française de proches du président tutsi Paul Kagamé dans l'attentat du 6 avril 1994 contre l'avion du président hutu Juvénal Habyarimana, qui fut le détonateur du déclenchement du génocide.

Mais l'enquête, reprise par les juges Marc Trévidic et Nathalie Poux, a connu un revirement, un nouveau rapport d'expertise publié en janvier 2012 étayant l'hypothèse contraire de tirs provenant d'un camp militaire tenu par des extrémistes hutus.

La période d'apaisement qui a suivi entre Paris et Kigali a connu un nouveau refroidissement l'an dernier, lorsque le président Paul Kagamé, à l'occasion du 20e anniversaire du déclenchement du génocide, a dénoncé le rôle direct de la France dans "la préparation politique du génocide".

Le gouvernement français avait répliqué en renonçant à envoyer la ministre de la Justice, Christiane Taubira, au Rwanda, où elle devait représenter la France lors des cérémonies.

Kigali accuse l'armée française d'avoir protégé la fuite vers le Congo des génocidaires hutus.

"Il y a beaucoup de procédures judiciaires en cours relatives au génocide, concernant des personnalités rwandaises", rappelle-t-on à l'Elysée. L'enjeu pour François Hollande, ajoute-t-on, est de répondre à "un souhait de vérité pour les historiens et la société civile".

Le premier procès sur le sol français d'un Rwandais accusé de génocide s'est tenu l'an dernier. Pascal Simbikangwa, ancien militaire et agent des renseignements rwandais, a été condamné en mars 2014 à 25 ans de prison.

(Elizabeth Pineau, avec Henri-Pierre André, édité par Marine Pennetier)


Asociatul sibianului Horaţiu Potra, răpit în Burkina Faso

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06.04.2015


Iulian Gherguţ, militar de carieră, a luptat în Legiunea Străină Franceză. El a ajuns în Burkina Faso împreună cu asociatul său, medieşanul Horaţiu Potra, preşedintele Asociaţiei RALF-ROLE (Românii care au Activat în Legiunea Franceză - Roumanie Legion Etrangere).

„Maşina de război”, aşa cum e supranumit medieşeanul nu a mai fost văzut prin oraşul de domiciliu de mulţi ani. Este normal, dat fiind faptul că Horațiu Potra, şi el fost combatant în Legiunea Străină Franceză, se ocupă, în prezent, de recrutare pentru servicii de protecție în Africa și lucrează pentru miliardarul Frank Timiș.

Potrivit libertatea.ro, Horațiu Potra se ocupă de servicii de pază și securitate în Africa și are contracte cu lideri ai statelor în care există situații tensionate. Potra trăiește la Londra după ce a avut probleme cu procurorii DIICOT, care l-au acuzat de coordonarea unei organizații paramilitare care s-ar fi ocupat, printre altele, și de trafic de droguri.

În septembrie 2010, Potra a fost arestat la domiciliul său din Mediaş, unde procurorii l-au găsit dormind cu un pistol cu glonţ pe ţeavă sub pernă. Deşi iniţial anchetatorii au crezut că fostul mercenar era capul grupării infracţionale specilizate în trafic de droguri, el a fost achitat în acest dosar. A primit doar 2 ani şi 8 luni de închisoare cu suspendare, pentru nerespectarea regimului armelor şi muniţiilor. Apoi, brusc, a dispărut. Nimeni nu a mai ştiut nimic de el pentru o bună bucată de vreme.

Comsiarul Traian Berbeceanu a condus în 2010 ancheta. Iată ce spunea despre arsenalul găsit la "legionar", într-o înregistrare realizată în 2010 de TRIBUNA:

În ultimii ani s-a ocupat de coordonarea activității companiei Pan African Minerals, care este controlată de miliardarul Frank Timiș. Mina din Burkina Faso de securitatea căreia se ocupa Iulian Gherguț, asociatul lui Potra, este controlată tot de Frank Timiș, iar Horațiu Potra conduce dispozitivul de pază și securitate. Asociatul său Iulian Gherguț coordonează aceleași dispozitive.

În trecut, Horațiu Potra s-a ocupat de coordonarea dispozitivului de securitate al emirului din Qatar, Hamad bin Khalifa Al-Thani. A fost comandant al Gărzii de Elită a președintelui Republicii Centrafricane, Ange-Felix Pattase. După căderea acestuia, în 2003, Potra a fost și el răpit, dar a reușit să scape. Pe de altă parte, românul este și un apropiat al liderului Alianței Naționale pentru Rezistență din Ciad, colonelul Mahamat Abbo Sileck.


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