Publié le 23/07/2011

Terrifiante découverte, mardi, dans un sous-bois près de Saissac. Un promeneur qui se trouvait en forêt est tombé sur le corps sans vie et quasiment momifié d'un homme, au pied d'un arbre. Très vite, le témoin a prévenu les gendarmes qui se sont rendus sur place.

La victime a été identifiée comme étant un soldat du 4^e régiment étranger de Castelnaudary, âgé de 24 ans, déserteur depuis la fin du mois de février et ce, tandis qu'il se trouvait en formation et était libre, encore, de quitter la Légion.

Cet homme, originaire d'Azerbaïdjan, a quitté le régiment dans des circonstances indéterminées et n'a donné aucun signe de vie à quiconque après son départ.

Selon les constatations des militaires de la gendarmerie, il s'est donné la mort par pendaison et son corps s'est décomposé sur place.

Sur la base des constatations des enquêteurs, le parquet de Carcassonne concluant au suicide n'a pas demandé d'investigations complémentaires, ni d'autopsie. Du côté du régiment, il est question d'un « ex-légionnaire slovaque », « porté manquant puis déserteur depuis février et, enfin, rayé des contrôles de la Légion étrangère en mars dernier ». À moins d'un courrier, ou d'un écrit expliquant son geste, la mort de ce jeune soldat restera inexpliquée, pas plus qu'elle n'a été annoncée à sa famille.

Publié le 23/07/2011

Andrès Jimenez en 2007./ Photo DDM archives

Andrès Jimenez, ancien combattant de la République espagnole et héros de la Seconde guerre mondiale dans les rangs de l'armée française, est décédé hier à Toulouse, à l'âge de 93 ans. Engagé à 17 ans à Barcelone dans les milices antifascistes qui ont résisté au coup d'Etat franquiste, Andrès Jimenez combat dans les rangs républicains durant toute la Guerre civile espagnole, de 1936 à 1939. Il participe notamment à la bataille de l'Ebre où il est blessé par un tir de mortier. Réfugié en France, il s'engage en mars 1940 dans la Légion étrangère et sert au Maroc jusqu'en 1944, date à laquelle il s'embarque pour l'Italie avec l'armée de Lattre. Il débarque au sud de l'Italie, combat à Monte Cassino puis débarque à nouveau à Saint-Rafaël et Marseille avec les troupes de libération de la France. C'est au cours de ces combats contre les nazis qu'il gagnera la Croix de guerre pour avoir héroïquement secouru des blessés en première ligne. Démobilisé en 1945, Andrès Jimenez s'installe à Toulouse où, fidèle à ses idéaux libertaires, il montera une petite coopérative ouvrière de polissage de métaux à Port Saint-Sauveur. Père de trois enfants qui ont fait souche à Toulouse, ce paisible retraité à l'œil pétillant d'humour, était une figure populaire et appréciée du quartier de Saint-Cyprien. Entouré de sa famille et d'anciens de la Légion étrangère, il a été décoré en 2008 de la Médaille militaire par le préfet de Région. Son histoire, celle d'une fidélité sans faille à un idéal, a fait l'objet la même année d'un film produit par le conseil général, réalisé par René Grando et intitulé : « Espagne-France, deux guerres pour la liberté ». Lors de la projection de ce documentaire à Balma, Andrès Jimenez avait reçu du maire Alain Fillola, lui-même fils de républicain espagnol, la médaille de la Ville de Balma.

Publié le 23/07/2011 13:14 | Gladys Kichkoff

Le général Bouquin, au centre, a présidé la passation de commandement.

/Photo DDM, Nino Bjalava.

La cérémonie d'hier au quartier Danjou était, comme à l'accoutumée, magnifique, calée au millimètre près dans l'organisation. Elle avait toutefois un supplément d'âme pour cet au-revoir au colonel Mistral au charisme unanimement salué et pour souhaiter la bienvenue à son successeur, le colonel Talbourdel. « Je mesure l'honneur d'avoir commandé deux ans cette prestigieuse unité, unique. La légion ne forme pas les hommes, elle les révèle à eux-mêmes », a salué le colonel Mistral avant d'avoir une pensée pour les dix-huit militaires du régiment actuellement en opération extérieure.

C'est le général Bouquin, commandant la légion étrangère, qui a procédé à la passation de commandement entre les colonels Mistral et Talbourdel. « Charismatique, d'une grande classe, une profonde humanité, qui a œuvré inlassablement pour que l'unité soit le creuset de la légion étrangère, avant-gardiste, innovant… », il a salué un commandant remarquable. « Vous avez su faire des hommes fiers de leur passé et résolument tournés vers l'avenir ». Une mission qui incombera désormais à son successeur qui n'est pas un inconnu au « 4 » puisqu'il y a servi à deux reprises.

À l'issue de la cérémonie, c'est dans une ambiance conviviale et détendue, après une aubade de la musique de la légion étrangère qu'ont eu lieu les prises de parole. Patrick Maugard, le maire, eut une pensée pour les soixante-dix soldats tombés pour la France en Afghanistan et, remerciant le partant pour « son exquise courtoise et sa volonté d'unir les élus à son régiment », lui a souhaité « un destin étoilé ».

« Être miliaire ce n'est pas simplement être disponible ou même porter les armes, c'est avant tout ne plus s'appartenir », a salué, à son tour, le préfet Anne-Marie Charvet. L'hommage rendu à Isabelle Mistral prend alors tout son sens. Le colonel Petiteau l'a d'ailleurs remerciée pour son flegme, sa patience.

Le Saturday 23 July 2011 à 06h00 par Jérômes Yager

Cérémonie "décontractée", hier, pour les deux colonels, l'ancien et le nouveau chef de corps du 4^e RE en présence du général commandant la Légion étrangère souriant, également sur le départ : la passation de commandement s'est déroulée, en dehors de la rigueur du cérémonial militaire, dans un esprit de camaraderie. Cela tient sans doute au fait que les colonels Mistral (qui quitte Castelnaudary pour Paris) et Talbourdel se connaissent de Saint-Cyr, où ils faisaient partie de la même promotion.

Yann Talbourdel vient tout droit de l'État-major des Armées ou il s'est occupé des opérations intérieures sur le territoire national : Vigipirate, accueil du G8, du G20 etc...

Le nouveau chef de corps connaît bien Castelnaudary, puisqu'il y a servi à deux reprises : en tant que lieutenant-chef de section de la deuxième compagnie d'engagés volontaires en 1991, et il y a cinq ans, en tant que chef du Bureau Instruction Emploi. À 43 ans, il se dit ravi de revenir au quartier Danjou avec la lourde charge de chef de corps : "C'est clairement une demande de ma part, et je veillerai à entretenir la qualité de la formation transmise ici", a-t-il expliqué la veille.

Comme son prédécesseur, et dans l'esprit du général (COMLE) Bouquin (qui cèdera son fauteuil de patron de la Légion Étrangère, cet été, au général De Saint-Chamas), le colonel Talbourdel estime "qu'il ne faut pas que la Légion soit figée, et qu'il est nécessaire de toujours poser la question : comment faire mieux ?". Le nouveau patron du '4' a été engagé en ex-Yougoslavie, au Tchad, au Gabon et en République Centrafricaine, avant d'être affecté à l'école de l'air de Salon-de-Provence, puis à la direction centrale du matériel de l'armée de terre.

Le colonel Mistral, qui avait fait ses adieux à la presse et aux élus la veille, déjà, quitte Castelnaudary et le 4^e RE le coeur noué : "en deux ans, j'ai trouvé ici une richesse tant sur le plan humain que professionnel qui marqueront profondément ma carrière militaire. J'ai trouvé ici des hommes, des professionnels, qui forment une légion moderne, qui n'a pas peur de s'inscrire dans les changements. Je suis triste mais aussi heureux, le régiment sera dans de bonnes mains".

vendredi 22 juillet 2011

A un peu plus d'un mois du coup d'envoi de la nouvelle saison du Top 14, le Stade Français, soucieux d'effacer les stigmates nés d'un dernier exercice à l'envers et d'intégrer ses nombreuses recrues de l'intersaison, va s'installer à partir de lundi prochain et pour cinq jours au 4^e Régiment Etranger de Castalnaudary, le fief de la célèbre Légion étrangère, rapporte L'Indépendant. Au programme des Parisiens, un stage de cohésion qui s'annonce des plus musclés pour les joueurs de Michael Cheika. Au total, c'est une délégation d'une cinquantaine de personnes qui va prendre ses quartiers sur le site de la Légion. 

22/07/2011

C'est aujourd'hui, qu'en présence du général commandant la Légion Étrangère Bouquin et de nombreux anciens chefs de corps du 4^e RE, que le commandement du régiment d'instruction de la Légion sera officiellement transmis au colonel Yann Talbourdel. Le nouveau chef de corps du "4" est un camarade de promotion de Saint-Cyr du colonel "sortant", Denis Mistral. La cérémonie de passation de commandement a lieu ce matin à 10 h 30 sur la place d'armes. De nombreux maires du Lauragais et la municipalité de Castelnaudary assisteront également à la traditionnelle remise de commandement. Le colonel Mistral a exprimé hier le plaisir qu'il a pris à la tête du 4^e RE ces deux dernières années : "j'ai trouvé ici une richesse humaine et professionnelle qui ont marqué profondément ma carrière militaire". 

Publié le 22/07/2011

/ Photo DDM, Ninon Bjalava

Aujourd'hui, à midi, le 4^e régiment étranger aura un nouveau chef. Le colonel Yann Talbourdel succédera en effet au colonel Denis Mistral lors de la passation de commandement de ce matin au quartier Danjou. La cérémonie aura lieu en présence du général Bouquin, commandant la légion étrangère.

« Ces deux ans de commandement ont été une richesse humaine et professionnelle fantastique et ont marqué profondément ma carrière militaire. j'emporterai une partie du « 4 » au fond de mon cœur », confie le partant. Il rend hommage à ces hommes qui « servent avec abnégation, formant les légionnaires de demain en respectant la tradition, un vrai professionnalisme et qui n'ont pas peur de s'inscrire dans les changements de l'armée de terre. Je suis triste mais heureux, le régiment sera entre de bonnes mains ».

Le colonel Talbourdel n'y est pas un inconnu pour y avoir servi à deux reprises. « Je connais bien l'aspect instruction mais moins bien l'environnement régimentaire », confie le nouveau patron du « 4 », ravi d'être affecté à ce prestigieux commandement. « J'accorde beaucoup d'importance à la formation des légionnaires qui est une mission noble ».

Saint-Cyrien de la même promotion que le colonel Mistral, le colonel Talbourdel a successivement servi au 4^e RE comme chef de section à la 2^e compagnie d'engagés volontaires, au 2^e REP où il occupera les fonctions de chef de section, d'officier adjoint puis de commandant d'unité. Il est engagé en ex-Yougoslavie, au Tchad, au Gabon et en République Centre Africaine. Il est ensuite affecté à l'école de l'air de Salon-de-Provence en tant qu'officier instruction militaire de 1997 à 1999.

Sa scolarité à l'enseignement militaire supérieur du deuxième degré (EMS2) comporte un master spécialisé à l'école supérieure d'électricité puis le collège interarmées défense. Affecté à la direction centrale du matériel de l'armée de Terre de 2001 à 2004, il occupe les fonctions de coordonnateur sectoriel et chef de parc armement. En 2004, retour au « 4 » comme chef du bureau instruction emploi avant l'état-major interarmées des forces armées en Guyane en tant que chef de division opérations. Enfin, il arrive de l'état-major des armées où il était responsable de la planification des opérations sur le territoire national.

Gladys Kichkoff

mercredi 20 juillet 2011.

Plusieurs dizaines d’officiers termineront leur formation à l’Ecole de cavalerie par la 162^e édition du Carrousel de Saumur, vendredi et samedi.

Parmi eux, le lieutenant Ny Andry Marcellin est sorti major de promotion et rejoindra dès après l’événement saumurois le 4^e régiment étranger de Castelnaudary (Aude), l’école de la Légion étrangère. Il y formera les cadres de l’institution.

18/07/2011

Dernièrement, la 4^e compagnie d'instruction des cadres du 4^e Régiment étranger de Castelnaudary s'est rendue en Normandie, sur les plages du débarquement. Forte de quatre pelotons, la compagnie n'avait pas fait le voyage pour découvrir ces lieux historiques, mais bien pour un stage de 72 heures. "Képi blanc", le magazine de la Légion étrangère, consacre un reportage à ce voyage, avec de très belles images. On y apprend que les exercices de combat ont repris les objectifs de 1944 "alternant combat en terrain ouvert dans le bocage", autour d'anciennes batteries, ou dans des villages comme celui de Sainte-Marie-du-Mont, première commune libérée par les alliés.

Jeudi 14 juillet 2011