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2011

1° Rep : Adieu aux souvenirs

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le jeudi, 26/05/2011



Comment une unité d’élite fut le fer de lance d’un putsch de généraux. “Adieu vieille Europe […] pour le ciel si brûlant de l’Algérie. Adieu souvenirs, notre vie va finir”, dit un chant de marche de la Légion.

Treillis camouflé, béret vert orné de l’insigne des troupes aéroportées : le 1er régiment étranger de parachutistes fut l’une des plus belles unités de l’armée française. L’Indochine fut son berceau, l’Algérie son tombeau. Issu des bataillons étrangers de paras, il connut des moments de gloire avant sa participation au putsch des généraux d’Alger. C’est un ancien légionnaire qui allait signer, le 30 avril 1961, jour anniversaire de Camerone, le décret de dissolution de ce régiment de Légion : Pierre Messmer, combattant de Bir-Hakeim devenu ministre des Armées du général de Gaulle.

Le Rep était né en 1948 en Algérie. Ce n’était pas encore le Rep mais le 1er bataillon étranger de parachutistes. Le 12 novembre 1948, le 1er Bep, que commande son fondateur, le capitaine Segrétain, rejoint l’Indochine et débarque à Haiphong. Le 9 février 1949, le 2e Bep, constitué au Maroc et dans le Constantinois, arrive à Saigon.

Le 1er Bep va connaître en Indochine ses pires moments de souffrance. Première épreuve : la RC4 – la route coloniale 4. Elle serpente au Tonkin, le long de la frontière avec la Chine, dans un décor dément de collines calcaires aux pentes abruptes couronnées d’une jungle épaisse. Des postes de l’armée française la jalonnent.

Mais en 1949, avec la prise de pouvoir des commu nistes en Chine, le Viêt-minh dispose d’une puissante base arrière de laquelle peu vent lui parvenir des armes et des approvisionnements. D’où la décision du commandement français, en septembre 1950, d’évacuer Cao Bang et les postes situés sur la RC4 au nord de Lang Son, considérés comme indéfendables.

Le plan prévoit qu’une colonne partie de Lang Son, aux ordres du lieutenant-colonel Lepage, un artilleur, ira à la rencontre de la garnison de Cao Bang évacuée sous les ordres du lieutenant-colonel Charton, officier de Légion expérimenté. Puis les deux colonnes, ayant fait leur jonction, se replieront ensemble sur Lang Son, à 130 kilo mètres au sud-est de Cao Bang. La manoeuvre se transforme en calvaire, dans la jungle où grouille l’ennemi. Le bataillon, “su prême pensée et suprême espoir” comme la Garde impériale à Waterloo, ne peut empêcher le désastre face à un adversaire très supérieur en nombre et bien armé. Les blessés français sont achevés à la baïonnette. Le lieutenant-colonel Charton échappe à la mort grâce à ses galons, mais connaîtra de longues années de captivité dont il sortira brisé à jamais. Le bataillon perd tous ses commandants de compagnie et plus de la moitié des chefs de section ; il ne compte que 9 officiers et 121 légionnaires rescapés. Son chef, Segrétain, a été tué. Le général Giap, qui commande l’armée du Viêt-minh, lui fera rendre les honneurs militaires.

À la fin de 1952, le 1er Bep reconstitué tient à sa revanche à Na San, toujours au Tonkin. Sur ordre du général Salan, qui commande le corps expéditionnaire, un camp retranché a été aménagé dans cette cuvette située à 190 kilomètres au sud-ouest de Hanoi. La Légion, notamment ses deux bataillons paras, constitue la moitié des effectifs. L’objectif, attirer l’ennemi dans une nasse pour l’abattre, est atteint : les divisions de Giap se brisent sur la position.

Par malheur, on voudra refaire Na San. Ce sera Diên Biên Phù. Le 1er Bep du commandant Guiraud, première unité de Légion à poser le pied dans le camp retranché, y est parachuté le 21 novembre 1953. Il compte 654 hommes, dont 19 officiers. Le 13 mars 1954, Giap attaque. Retenant la leçon de sa défaite à Na San, il a installé, en secret, de l’artillerie acheminée à dos d’homme sur les collines couvertes de jungle entourant le camp. Les points d’appui sont pilonnés ; les assauts se succèdent. En avril, les Français comptent 4 000 combattants contre l’équivalent de deux divisions viêt-minh, soit 40 000 hommes.

Des moments pour la gloire, d’autres pour l’amertume

Le camp reçoit des renforts ; parmi eux, le 2e Bep. Cela ne suffit pas à combler les pertes. Le 25 avril 1954, le commandant Guiraud prend le commandement du “bataillon de marche des Bep”. Subsiste alors l’effectif d’une compagnie pour le 1er Bep, de deux compagnies pour son frère jumeau. Le 7 mai, les troupes de Giap submergent le camp retranché. Après Cao Bang, le bataillon connaît sa deuxième mort.

Il renaît à la fin de l’année 1954 avec, à sa tête, le commandant Jeanpierre, et quitte l’Indochine en février 1955 pour l’Algérie. D’abord envoyé dans l’Aurès, bastion de la rébellion, et le massif des Nementchas, le bataillon de vient un régiment. Ainsi naît le 1er Rep, basé à Zéralda, à l’ouest d’Alger. Il sera de tous les coups durs.

En 1956, Nasser nationalise le canal de Suez. Français et Britanniques montent une formidable opération pour en reprendre le contrôle. C’est ainsi que le 1er Rep débarque à Port-Fouad le 6 novembre. Mais il n’ira pas plus loin. Les pressions conjointes de Washington et de Moscou font reculer Londres et Paris.

Quelques mois plus tard, le général Jacques Massu, commandant de la 10e division parachutiste à laquelle appartient le 1er Rep, reçoit pour mission de liquider les groupes terroristes qui ensanglantent Alger. Un “boulot de flic” accompli sans plaisir, mais qui vaudra néanmoins aux officiers chargés de l’accomplir d’être désignés comme tortionnaires. Plus tard viendra le “plan Challe” consistant à casser, par de grandes opérations regroupant les unités de choc, l’appareil militaire du FLN. Là encore s’illustreront les légionnaires parachutistes.

Deux hommes d’exception vont attacher leur nom à l’histoire du 1er Rep : Pierre Jeanpierre et Hélie Denoix de Saint Marc. Pupille de la Nation – son père, capitaine d’infanterie, a été tué en 1916 – , Jeanpierre rejoint la Légion dès 1937, après avoir fait ses classes à Saint-Maixent. La guerre lui vaut ses premières décorations, et la résistance une déportation à Mauthausen-Dora. En 1948, capitaine, il est affecté à Philippeville au 1er Bep. En 1950, c’est la tragédie de la RC4 : devant l’épuisement du commandant Segrétain, il prend la tête du bataillon. Absent de Diên Biên Phù (il était déjà affecté en Algérie), il reçoit en octobre 1954 le commandement du 1er Bep reconstitué. Un an plus tard, le voici commandant provisoire du bataillon transformé en régiment, dont le chef titulaire est le lieutenant-colonel Brothier. En mars 1957, en pleine bataille d’Alger, il prend officiellement le commandement du 1er Rep ; il sera blessé en octobre lors de la capture de Yacef Saadi, opération qu’il dirige personnellement.

La prise de risque personnelle, telle est la constante de la “méthode Jeanpierre”. Au début de 1958, lors de la “bataille des frontières”, son régiment se trouve en gagé dans le nord du Constantinois. Dédaignant tout armement lourd, inadapté à une forme de guerre qui réclame avant tout souplesse et rapidité, les paras légionnaires remportent d’impressionnants succès contre les unités de l’ALN. Ces combats, Jeanpierre les dirige à partir de son Alouette, hélicoptère léger extrêmement maniable, survolant au plus près les zones d’affrontement pour diriger les manoeuvres.

“Si ça tourne mal, je prends tout sur moi”

C’est ainsi qu’il trouve la mort au djebel Mermera, dans la région de Guelma, le 29 mai 1958. Une balle coupe l’arrivée d’essence de son hélicoptère, qui s’écrase au sol. Le général de Gaulle, revenu au pouvoir depuis peu, viendra s’incliner le 6 juin sur sa tombe provisoire à El-Alia. En juillet 1961, la 146e promotion des officiers de Saint-Cyr-Coëtquidan sera baptisée “Colonel Jeanpierre”.

À ce moment, cependant, le 1er Rep n’existe plus. Sa descente aux enfers s’est amorcée à mesure que se précisait la volonté du chef de l’État de conduire l’Algérie à l’indépendance. De nombreux officiers ont vécu avec douleur la fin de l’Indochine française et l’abandon de populations restées fidèles à la France. Ils ont connu l’humiliation de l’expédition manquée de Suez. Ce qui leur est annoncé, c’est, à leurs yeux, une nouvelle défaite alors même que, sur le terrain, la guerre est gagnée. Et une fois de plus, l’abandon des populations fidèles. Une défaite et un abandon de trop.

Un homme incarne ce refus : Hélie de Saint Marc. À bien des égards, le destin de cet officier d’une parfaite droiture s’identifie à celui du lieutenant-colonel Jeanpierre. Entré comme lui dans la Résistance, il a lui aussi connu la déportation. Il a servi sous ses ordres dans les légionnaires parachutistes. Il a, avec lui, participé à l’expédition de Suez. Directeur de cabinet du général Massu en 1957-1958, il a vécu les deux batailles d’Alger. Et s’il n’était pas dans le Constantinois lorsque Jeanpierre s’y est fait tuer, il a retrouvé le 1er Rep en 1961, comme adjoint du colonel Guiraud, l’ancien de Diên Biên Phù.

Au début de 1961 se produit un événement inouï dans les annales de la Légion étrangère, où discipline et obéissance constituent des principes fondamentaux : trois officiers du 1er Rep, parmi lesquels le commandant de la 1re compagnie, le capitaine Pierre Sergent, refusent de partir en opération. Pour eux, le combat n’a plus de sens, ajouter des morts à d’autres morts leur paraît criminel et stupide. Évitant le conseil de guerre, les trois rebelles sont mutés. Ces troubles de conscience n’épargnent pas Saint Marc. Déchiré entre son devoir de soldat, son sens de l’honneur et le pressentiment de la tragédie, il va se rallier à la personne du général Challe, ancien commandant en chef en Algérie, qui, le 22 avril 1961, choisit de se dresser contre le pouvoir légal, non pas pour le renverser mais pour lui prouver qu’il a tort. Et Saint Marc s’embarque dans l’aventure. « Si ça tourne mal, dit-il à ses capitaines de compagnie, je prends tout sur moi. »

L’aventure tourne court. Le 1er Rep a constitué le fer de lance de la prise d’Alger au bénéfice des généraux rebelles, Challe, Jouhaud, Zeller et Salan. En état d’arrestation, les légionnaires quittent leur camp de base de Zéralda en reprenant les paroles de la chanson d’Édith Piaf dont ils vont faire aussi la célébrité : « Non, rien de rien, non, je ne regrette rien… » Une page de l’histoire de la Légion se tourne. Cinquante ans plus tard, les capitaines, qui ont 80 ans, en gardent, intacte, la nostalgie.   Claude Jacquemart

À lire également sur valeursactuelles.com :
Hélie de Saint-Marc, les combats d'une vie, par Frédéric Pons
1958, les pleins pouvoirs à De Gaulle, par Valentin Goux

À lire
Les Parachutistes de la Légion, de Pierre Montagnon, Pygmalion, 358 pages, 21,50 €; Lieutenant-colonel Jeanpierre, soldat de légende, de Raymond Muelle, L’Esprit du livre, 254 pages, 22 € ; Hélie de Saint Marc, de Laurent Beccaria, Perrin, coll. “Tempus”, 316 pages, 9 €.

Photo © SIPA

Claude Jacquemart


En souvenir de Camerone

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Le mercredi 25 mai 2011


Le piquet d'honneur du 4e Régiment Etranger était associé à l'hommage rendu par les anciens de la Légion étrangère.

CHALABRE


Samedi 14 mai, était honorée la mémoire des combattants tombés le 30 avril 1863, lors de la bataille de Camerone.

La cérémonie mise en place par l'AALE (Amicale des anciens de la Légion étrangère) a d'abord eu pour cadre l'église Saint-Pierre où une messe a été célébrée par les Soeurs de la Présentation de Marie.

Légionnaires vétérans et Chalabrois ont ensuite rejoint le monument aux Morts aux côtés du piquet d'honneur du 4e Régiment Etranger basé à Castelnaudary. Après le salut aux drapeaux et les sonneries parfaitement assurées par le clairon du détachement, Christian Guilhamat, maire de Chalabre, et Jean-Jacques Aulombard, conseiller général, procédaient au traditionnel dépôt de gerbe.

La nombreuse assistance ralliait ensuite le coeur du village et la maison natale du capitaine Jean Danjou où était lu le récit du combat de Camerone.

Formés en carré dans l'hacienda mexicaine de "Camaròn de Tejeda", les soixante-trois hommes du capitaine Jean Danjou tiendront la place, pendant dix heures, face aux partisans des colonels Milàn et Gambas. A la tombée du jour, seuls trois légionnaires sont encore debout et seront épargnés, le caporal Louis Maine, originaire de Mussidan en Dordogne, les légionnaires Geoffroy Wensel (Nettrich-Prusse) et Laurent Constantin (Bruxelles-Belgique).

Comme le déclarera plus tard Marco Antonio Menes Couttolenc, ancien maire de Camaròn et artisan du jumelage avec Chalabre, "ce qui s'est passé ce jour-là a dépassé le temps et s'est transformé en légende. Le respect mutuel que se sont témoigné les adversaires lors de cette bataille, s'est paradoxalement transformé en un symbole de l'amitié franco-mexicaine".

La cérémonie s'est poursuivie dans la maison commune, autour d'un vin d'honneur offert par la municipalité.

Auparavant, l'AALE avait remercié les élus et la ville de Chalabre, pour l'accueil réservé.


A Lourdes, la prière des soldats blessés en Afghanistan

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23/05/11

La 53e édition du pèlerinage militaire international, qui s’est déroulé ce week-end à Lourdes, a été l’occasion pour les blessés de guerre de témoigner.

La mort mercredi dernier d’un soldat français en Afghanistan – le 58e –, tué dans l’explosion accidentelle d’une grenade, et les blessures de quatre de ses camarades, sont survenues à la veille du traditionnel pèlerinage de Lourdes, qui a rassemblé ce week-end 12 000 militaires et personnels de la défense provenant de 32 pays. 

Une émotion palpable s’est emparée de la basilique Saint-Pie-X au cours de la célébration d’ouverture du pèlerinage militaire international, lorsque plusieurs participants, devenus handicapés suite à de graves blessures de guerre, ont dévoilé d’immenses banderoles sur lesquelles était écrit le mot « Abba », ce qui signifie « Père » en araméen, pour faire écho au thème pastoral de Lourdes pour cette année : « Avec Bernadette, prier le Notre Père ».

Naturalisé français et originaire de la République démocratique du Congo, le caporal-chef Kevin Emeneya est l’un d’eux. C’est sa première venue à Lourdes. Il est devenu tétraplégique après avoir reçu une balle à la tête en Afghanistan le 3 juillet 2010.

Kevin n’aspire qu’à une chose aujourd’hui  : guérir

«  Je suis persuadé que je vais remarcher, je ne veux pas rester comme ça », assure le légionnaire. Interrogé sur le sens qu’il peut donner à ses souffrances, le jeune homme de 22 ans répond calmement : « Cela fait partie de la mission. Je n’ai pas de regrets. »

« Les morts de militaires frappent l’opinion mais il ne faut pas oublier les blessés, prolonge le P. Jean-Yves Ducourneau, aumônier militaire de la base aérienne de Mont-de-Marsan, qui a ramené de ses missions en Afghanistan l’idée d’un livre-témoignage Les cloches sonnent aussi à Kaboul (1). La souffrance de ces hommes est double : ils doivent supporter la blessure physique dont les séquelles peuvent être à vie et la blessure psychologique qui pourrait être entretenue du fait qu’on les oublie. On doit continuer à les porter dans notre prière, les soutenir par notre pensée, dans une véritable solidarité nationale. Ce sont nos fils, nos frères. Ils ont tout à reconstruire avec leurs familles, leurs relations. »

Les missions en Afghanistan marquent les militaires

Des cercueils de soldats français sur le tarmac de l’aéroport de Kaboul, le sergent-chef Maëla Chapeau en a vus. Et elle non plus n’oublie pas. Rentrée en France le 11 avril après une mission de six mois en Afghanistan, elle était présente à Lourdes durant le pèlerinage en tant que bénévole à l’office chrétien des personnes handicapées qui anime le service d’accueil des personnes handicapées situé dans le sanctuaire. 

Aujourd’hui encore, cette jeune femme de 35 ans, chargée de logistique dans l’armée de l’air, se souvient de son Noël 2010, à l’hôpital militaire de Kaboul, où, grâce à une chorale créée par un officier, elle avait participé à « une tournée de chants dans l’hôpital ».

« J’ai passé une dizaine de jours en Afghanistan l’an dernier, renchérit le directeur du pèlerinage, le P. Blaise Rebotier. C’est un autre monde : un univers de peur, de tension, de violence. Mais l’être humain reste un être humain : les militaires ne sont pas des machines. Ils ont un cœur, une conscience, mais aussi une famille et des camarades pour lesquels ils s’inquiètent. »

(1) Éd. des Béatitudes, lire la recension dans La Croix du 19 avril.

LAURENT JARNEAU, à Lourdes

Délire d'Harmonies

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20.05.2011

 

 
La saison 2010/2011 du festival Musiques entre terre et mer se terminera, dimanche prochain, en apothéose avec la venue de la prestigieuse musique de la Légion étrangère pour l'habituel « Délire d'harmonies ». Cette musique légendaire, porteuse de tant de traditions et de souvenirs glorieux, est chère au cœur des Français. Tous connaissent « Le Boudin » sa célèbre marche, composée aux environs de 1860.
Sous la direction du commandant Emile Lardeux, chef de musique principal,  les musiciens défileront et donneront, pendant la matinée, des aubades dans le village, en compagnie de l'Harmonie de Palavas-les-Flots, dirigée par Daniel Hébrard.
L'après-midi, un grand concert réunira les deux formations dans la halle des expositions (salle Bleue), avec un programme des plus éclectiques qui proposera, en première partie, l'Harmonie de la ville et, en seconde partie, la Légion pour se terminer par deux morceaux d’ensemble, la Marche des Cent-Suisses et La mer.
Dimanche 22 mai, aubades sur les quais et les places : 10 h 30, devant l’église Saint-Pierre ; 11 h sur le pont du canal ; 11 h 30, sur le quai Paul-Cunq ; 11 h 45, devant l’Hôtel-de-ville.  A 15 h 30, « Délire d’harmonies », dans la halle des expositions, musique de la Légion étrangère avec la participation de l’Harmonie de Palavas. Le concert est offert par la ville.

Pollestres. Vincent Jove à l'honneur du 8-Mai

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Le mercredi 18 mai 2011
Hommage a été rendu au Pollestrenc Vincent Jove, décédé en Indochine, en présence de sa soeur Marie Maillol. 

La célébration du 8 mai 1945 a revêtu une importance toute particulière dans la mesure où il s'agissait de rendre hommage, cette année, à un légionnaire originaire et enterré au village.

Grand moment d'émotion donc lors du dépôt de gerbe de la Légion étrangère en l'honneur de Vincent Jove, décédé en Indochine à Dien Bien Phu le 8 mai 1954, en présence de sa famille mais aussi des représentants du Souvenir français, des anciens combattants, de la FNACA, du 4e Régiment étranger de Castelnaudary et des enfants du conseil municipal des jeunes.

Après les allocutions officielles du député-maire, Daniel Mach et de Joseph Martinez, président de l'Amicale de la Légion étrangère des Pyrénées-Orientales, le jeune Kevin Garcia, âgé de 11 ans, était visiblement très ému à la réception de la médaille de la ville et d'une lettre du président de la République, Nicolas Sarkozy en personne, pour son acte de bravoure : sauvant de la noyade une personne âgée. Le président de la Légion étrangère lui a remis également la médaille de l'Amicale de la Légion.

Autre temps fort, le récit lu par le sergent-chef Costa Goncalvez du combat de Camerone, combat qui symbolise les vertus du légionnaire.


La Fayette a un nouveau chef: le général Maurin

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17.05.2011

 

Le général Emmanuel Maurin (voir sa photo ci-contre) a pris le commandement de la brigade (Task Force) La Fayette, la brigade française engagée en Afghanistan au sein de laquelle opèrent deux GTIA, l'un en Kapisa, l'autre en Surobi.

Le général Jean-François Hogard qui commandait la brigade depuis le 27 octobre 2010, lui a transmis ses pouvoir au cours d'une cérémonie à l'état-major de la brigade, sur la base opérationnelle avancée (FOB) de Nijrab, dans la province de Kapisa, à une soixantaine de km au nord-est de Kaboul.

Le général Maurin commandait jusqu'ici la 11e brigade parachutiste basée à Toulouse.

La bio du général Maurin:

Emmanuel Maurin est né le 13 août 1960 à Sète. Il est marié et père de cinq enfants. Il a intègré l'Ecole spéciale militaire de Saint Cyr en 1981 (promotion Grande Armée 1981-1983) et choisi l'arme de l'infanterie.

Il a d'abord servi au 2e Régiment étranger de parachutistes durant huit années en qualité de chef de section de combat de 1984 à 1988, puis de 1988 à 1990 comme officier adjoint avant d'y commander une compagnie de combat de 1990 à 1992. Il est promu au grade de capitaine en 1988.

A sa sortie du CID en 1996, il a été affecté à la 13e demi-brigade de légion étrangère (13e DBLE) à Djibouti pour y occuper les fonctions de chef du bureau opérations et instruction.

Promu colonel en 2002, il a commandé le 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) de 2002 à 2004 et a été engagé en Côte d'Ivoire au début de l'opération Licorne de décembre 2002 à mars 2003.

En 2004, affecté au commandement de la force d'action terrestre (CFAT) à Lille, il a occupé les fonctions d'assistant militaire du général commandant la force d'action terrestre. Du 1er juillet 2007 au 31 juillet 2010, il a servi à la délégation aux affaires stratégiques (DAS) du ministère de la défense en qualité de sous directeur des questions régionales.

Il a été promu général de brigade le 1er août 2010 et a alors pris le commandement de la 11e brigade parachutiste.


Hommages à Rudolf Eggs

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Publié le 17/05/2011

L’hommage du détachement de la Légion étrangère de Nîmes à Rudolf Eggs. Photo Thierry Manuel Évelyne Guyon lors de l'hommage officiel rendu à Robert Rudolf Eggs.  Thierry MANUEL

Le 11 mai, en l’église d’Ivry-en-Montagne, une foule considérable est venue rendre un dernier hommage à Rudolf Eggs, décédé le 4 mai à Beaune à 96 ans.

Le commandant Rudolf Eggs s’était engagé dans la légion étrangère en 1936 et restait le dernier compagnon de la Libération présent en Bourgogne.

D’origine Suisse, il s’était retiré avec son épouse en pays beaunois, à Ivry-en-Montagne. Après un grand parcours de résistant et de militaire, Rudolf Eggs menait une vie discrète au village. Il avait obtenu la nationalité française en 2007.

Ces obsèques ont été célébrées en l’église de son village, en présence du détachement de la Légion étrangère de Nîmes, d’Évelyne Guyon, sous-préfète de Beaune, d’Emmanuel Bichot, conseiller général, de Philippe Lucas, président du Souvenir français du comité de Beaune, de nombreux officiers supérieurs et représentants d’associations du Souvenir, d’élus du Pays beaunois, de nombreux porte-drapeaux et d’anciens combattants de la région.

La cérémonie religieuse a été célébrée par le père Constantin, curé de Nolay. Le colonel Revestre a prononcé un émouvant éloge funèbre au cours de cette cérémonie d’adieu et de soutien à sa famille rassemblée, en première place son épouse, ses enfants et son neveu le colonel Christian Bressoulaly, maire du village.

Hommage de la légion étrangère

En sortie de cette cérémonie, un hommage officiel et militaire a été rendu par le détachement de la Légion étrangère. Le commandant Brière de l'amicale des anciens de Légion de Côte-d’Or et la représentante de l’État Évelyne Guyon, ont rendu hommage à ce grand combattant de la liberté et à ce grand ancien de la Légion. Ils ont ainsi retracé le prestigieux et long état de service dans la Légion en Afrique, en Italie, en Indochine, en Algérie, en Europe et en France acté par de très nombreuses citations et distinctions.

Le commandant Brière a achevé sa prise de parole par ces mots : « Parcours de courage, magnifique entraîneur d’hommes, modeste, très humain et ouvert à tous, un exemple destiné maintenant à la jeunesse. Adieu à vous commandant, nous vous accompagnons vers votre dernière demeure ».

« C’est un devoir triste et impérieux aujourd’hui de rendre hommage et honneur à ce grand homme de la nation, à ce combattant. Aujourd’hui, c’est un jour de deuil pour sa famille, pour la Côte-d’Or et pour la France. Que cet hommage appuyé de la nation à vous commandant Robert Rudolf Eggs soit pour toujours un rempart efficace contre la barbarie », a conclu Évelyne Guyon.

Cette cérémonie s’est achevée par La Sonnerie aux morts interprétée par le clairon du détachement de la Légion étrangère.


Jean-Marc Roy rejoint les bancs d'opposition

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13 mai 2011

L'ancien colonel dans la Légion étrangère, âgé de 65 ans, remplace Carine Arnaud, conseillère démissionnaire. Portrait.

Jean-Marc Roy sera au prochain conseil municipal le 1er juin. photo nancy ladde

 

C'était attendu, c'est désormais confirmé. Mercredi, Laurence Gaillard faisait savoir au maire d'Orthez qu'elle ne prendrait pas la relève de Carine Arnaud sur les bancs de l'opposition municipale.

Et comme Jean-Marc Roy l'avait annoncé, il n'est pas du genre « à se défiler ». Il rejoindra donc l'opposition dès le prochain conseil municipal prévu le 1er juin. Orthézien d'adoption, sorti du bois en 2009 lorsqu'il est devenu porte-parole du bloc de l'opposition, Jean-Marc Roy va donc embrasser une nouvelle vie. Un renouvellement auquel l'homme est habitué comme le prouve son curriculum vitae.

De Saint-Cyr à Total

Jean-Marc Roy est né à plus de 700 kilomètres d'Orthez, en Savoie. Il passe sa jeunesse à Annecy puis débute une carrière d'officier, passant par la prestigieuse école militaire de Saint-Cyr, avant de devenir colonel dans la légion étrangère.

Des années dont il garde la marque d'un esprit « sérieux et carré » et qui respecte son engagement. « Je ne vais pas au conseil municipal pour y être une fois sur cinq », prévient-il d'emblée. Après son passage dans l'armée, Jean-Marc Roy débute « une deuxième carrière civile ». D'abord directeur général d'une petite société de services à Paris, puis directeur des ressources humaines d'un groupe de sécurité parisien, il devient en 2000 conseiller du président de Total Fina Elf en Angola à Soyo.

Le début du XXIe siècle marque aussi son arrivée sur le sol orthézien. « Je voulais m'installer au sud de la Loire, raconte celui qui est aujourd'hui grand père de 11 petits-enfants. J'ai été déçu par le Sud-Est mais séduit par Orthez où je venais régulièrement à l'invitation d'un de mes anciens lieutenants. » Il achète une maison qu'il fait retaper, où son épouse s'installe.

Sympathisant de l'UMP

En parallèle, il assure, pendant quatre ans, la sécurité des équipes Total sur les champs pétroliers et la protection des têtes de puits de l'Angola, un « pays en guerre ». Polyglotte, Jean-Marc Roy n'en a pas fini avec l'exotisme. En 2004, il devient conseiller chez Renault Nissan au Brésil où, une fois de plus, il assure la sécurité du personnel expatrié.

Deux ans après, il « pose définitivement son sac » à Orthez où il se concentre sur ses activités associatives et de loisirs. Une vie de retraité partagé entre le golf, le théâtre ou encore la randonnée et le bénévolat comme dans l'Association des donneurs de voix qui permet aux aveugles de connaître les plaisirs de la lecture.

« C'est le problème des retraités, sourit-il. L'agenda finit toujours par être extrêmement chargé. »

En 2008, nouvelle sollicitation. Thierry Issartel, maire sortant, qui présente sa liste « Un bilan, un projet » souhaite le faire figurer sur sa liste. « J'étais placé en 19e position, mes ambitions étaient donc inexistantes, se souvient-il. La défaite ne m'a donc pas affecté personnellement mais sur le principe, oui. »

Puis, en 2009, vient le bloc d'opposition, une sorte de «think tank» rassemblant les partis de la majorité présidentielle. Encarté à l'UMP en 2007 pour l'élection de Nicolas Sarkozy, Jean-Marc Roy souffle qu'il n'a pas depuis renouvelé son adhésion mais qu'il reste sympathisant.

Défendre ses convictions

« Amener ses convictions et sa capacité de réflexion » sont les deux choses qu'il espère apporter au Conseil municipal. Et même s'il est prêt à défendre ses opinions avec fougue, il assure qu'il ne reproduira pas le « jeu de massacre » auquel on avait pu assister sous le mandat de Thierry Issartel.

« On peut combattre les idées sans s'en prendre aux hommes », déclare-t-il. Et la liste des idées de l'actuelle municipalité contre lesquelles il entend s'élever est bien longue.

« Il est temps de montrer aux Orthéziens que cette municipalité ne va pas dans le bon sens », résume-t-il.


En souvenir de Camerone.

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 Le vendredi 13 mai 2011

 CHALABRE

L'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère (AALE) sera en Kercorb le samedi 14 mai, afin de rendre hommage aux légionnaires tombés le 30 avril 1863, lors de la bataille de l'hacienda de Camerone. Au programme, messe en l'église Saint-Pierre à 10 h, cérémonie au monument aux Morts à 11 h, dépôt de gerbe devant la maison natale du Capitaine Jean Danjou (11 h 15), vin d'honneur à la mairie (11 h 45).


Cérémonie du souvenir avec les Anciens de la Légion Etrangère

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Publié le 13/05/2011

CHAL 0074 - Les anciens militaires devant la mairie. Photo C.V. (CLP)  Christian VARRIOT (CLP)
 

Bataille de Camerone. L’amicale départementale des Anciens de la légion étrangère, avec la participation de l’Union nationale des parachutistes section du Creusot, a commémoré le 148 e anniversaire de la bataille de Camerone. C’est au village de Sainte-Hélène que s’est déroulé ce fait d’armes, où, le 30 avril 1863, 60 légionnaires ont tenu jusqu’au bout de leur serment : pendant douze heures, ils ont résisté à 2000 ennemis mexicains. Défilé dans les rues du village, dépôt de gerbe au monument aux morts, lecture du récit du combat de Camerone, Marseillaise et chant du Boudin ont marqué cette cérémonie du souvenir. Photo Christian Varriot (CLP)


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