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Légionnaire toujours...

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2014


Un capitaine de vaisseau à la tête de Michelin

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01/10/2014

Olivier de Chassey a quitté la marine nationale pour entrer

chez Michelin il y a six ans. - (Photo NR)

Ancien officier de marine, Olivier de Chassey va désormais diriger la profonde restructuration de l’usine de Joué-lès-Tours. En stratège.

Son oncle, légionnaire en Indochine, a donné son nom à une promotion de Saint-Cyr, gage de sa valeur militaire. Capitaine de vaisseau, ancien commandant de la base aéronavale de Nîmes-Garons, Olivier de Chassey a quitté la marine nationale pour Michelin. Chargé de développer les méthodes de management quotidien de la performance – « Michelin Manufacturing Way » – à l'usine de Cholet, il devient ensuite directeur des produits semi-finis. Il vient de prendre ses fonctions sur le site tourangeau avec une double mission : « Déconstruire les 20 ha que nous allons céder et faire en sorte que tous les salariés trouvent leur destin. »

Frappée l'an dernier par un plan de 726 suppressions de postes, l'usine de Joué a entamé sa restructuration : 200 personnes y travailleront dans trois activités : la fabrication des tissus métalliques et textiles, celle des flaps (ces bandes de caoutchouc qui protègent la chambre à air de la jante) et enfin, les membranes de cuisson. « C'est cette dernière compétence qui a permis de maintenir l'usine ici », révèle Olivier de Chassey. Plus de 20 M€ seront investis dans ces ateliers.
Aujourd'hui, 540 personnes sont encore présentes à Joué (*), 90 suivent les ateliers de transition professionnelle et 280 ont quitté l'entreprise.
Le compte à rebours a commencé. Le dernier pneu poids lourds sortira des chaînes fin décembre. « Ensuite, nous entrerons en phase de démontage des machines. Les bâtiments seront vides à l'été 2015. Suivra la déconstruction en octobre. L'aménagement du nouveau site sera achevé à l'été 2016, sur une dizaine d'hectares, côté nord. »
Que deviendra alors l'espace libéré ? « Nous souhaitons vendre trois bâtiments en l'état, répond Olivier de Chassey. Pour le reste, nous sommes en phase de concertation avec la préfecture, Tour(s) plus et le maire de Joué-lès-Tours pour savoir à qui nous allons confier l'ingénierie des projets. L'idée de départ, c'est d'y reconstituer des emplois. » La prochaine réunion se déroulera fin novembre.

(*) L'usine produit actuellement 300 pneus par jour, soit le dixième de ses capacités.


Le restaurant a pu rouvrir mais attend les indemnisations

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Caen - 30 Septembre

Xinlong Hu, patron du restaurant Kitakata, au rez-de-chaussée de l'hôtel meublé. |

Situé au rez-de-chaussée de l'ex-Rotonde, le restaurant asiatique Kitakata n'a pas été directement touché par les flammes. Mais l'électricité a été mise à mal et l'intervention des pompiers a provoqué de nombreuses infiltrations d'eau.

Un mauvais coup pour l'établissement qui avait rouvert le 26 février, place de la Gare, après un changement de propriétaire et une rénovation complète.

« Trois jours avant l'incendie, on avait lancé un système wok et barbecue à volonté !, s'attriste Xinlong Hu, propriétaire et gérant du Kitakata. J'ai dû fermer trois semaines. Puis, il y a eu des inspections pour l'hygiène et l'électricité, et on a rouvert le 17 août. »

Encore des travaux à mener

L'ancien militaire, passé par les cuisines de la Légion étrangère, ne se plaint pas : « Je n'ai pas encore payé les premiers travaux. » Mais il en reste encore à mener, comme il le montre en pointant divers endroits décolorés ou déformés, dans les plafonds de sa salle principale. Sans oublier le manque à gagner durant l'été.

« L'expert vient le 2 octobre. C'est l'assurance de M. Norris qui devrait prendre les frais en charge. »


Un nouveau général pour la zone Ouest

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Bretagne - 24 Septembre

Le général de Saint-Chamas. | Ouest-France

Le général de corps d'armée Christophe de Saint-Chamas est le nouveau commandant de la zone de Défense Ouest.

Le général de corps d'armée Christophe de Saint-Chamas, 55 ans, est le nouvel Officier général de la zone de Défense et de sécurité Ouest (20 départements de Haute et Basse Normandie, Bretagne, Pays de Loire, Centre). Il a débuté sa carrière militaire, en 1978, à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, à Coëtquidan, avant de servir l'arme blindée et d'être engagé sur de très nombreux théâtres d'opérations extérieures. Il a commandé la Légion étrangère. Aujourd'hui, il est heureux de revenir dans une région « où les gens sont travailleurs, opiniâtres, et accueillants ».

L'Officier général se retrouve à la tête de 53 800 personnes (15 000 civils, 38 800 militaires). Dans chaque département, il est relayé par un délégué militaire départemental. Le général de Saint-Chamas compte assumer pleinement sa mission d'autorité militaire « reconnue et reconnaissable » à Rennes dans un contexte d'économies budgétaires. « Les mesures pour 2015 ne sont pas encore connues » précise-t-il sereinement. Avant de se dire préoccupé par le « lien dramatiquement important » entre l'armée et la nation.

Avec la suppression du service militaire, « les personnes de moins de 45 ans ne connaissent pas la Défense », dit-il. « C'est une rupture sociétale préoccupante » dans un contexte international qui nécessiterait pourtant un soutien de la population à ses soldats. Pour le général, il convient de « combler le trou qui se creuse. Il est juste temps ». Et d'évoquer une raison économique : « Nous sommes l'un des plus gros employeurs de la zone de Défense : 3 000 personnes par an ».


Un piège machiavélique

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Morbihan - 24 Septembre

Un ancien légionnaire d'origine irlandaise mène une vie terne à Paris où il vit depuis son divorce. Il découvre dans sa boîte aux lettres une feuille griffonnée lui donnant rendez-vous dans un cimetière, sur la tombe de Myle Byrne, leaders de la révolte des Irlandais Unis de 1798.

Des documents déposés sur la sépulture lui révèlent l'identité du meurtrier de son frère, volontaire de l'IRA, tué en 1971. L'assassin doit se rendre prochainement à Paris. La date et le nom de l'hôtel étant précisés, le héros, ancien sniper, lui règle son compte. C'est alors qu'il tombe dans un piège machiavélique... Qui sont donc ces « policiers » cagoulés pour qui il doit exécuter de basses besognes ? Et que viennent faire dans cette histoire une escort-girl, un journaliste nationaliste breton, un marin-pêcheur retraité ancien FLB ? Et pourquoi tout ce petit monde se retrouve-t-il en Bretagne ?

Ce polar vous tiendra en haleine avec son mélange d'histoire bretonne et d'analyse du monde contemporain.


Da Pisacane a Bottai. La Legione straniera era "made in Italy"

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- Mar, 23/09/2014

C'è la storia e c'è la leggenda. Ed è difficile distinguerle quando si nascondono sotto il képi blanc della Legione straniera, a lungo una delle macchine belliche più temibili e misteriose al mondo. 


Sì perché va a tutto vantaggio dell'efficacia di un corpo d'élite disporre di un'arma psicologica: fare una grande paura ancora prima di scendere in campo. A dare un resoconto puntuale di cosa sia stata la Legione ci prova, con un saggio molto ben documentato, lo storico Gianni Oliva: nel suo Fra i dannati della terra (Mondadori, pagg. 258, euro 22) ricostruisce grandezze, eroismi e bassezze di tutti quelli che hanno combattuto sotto lo stendardo rosso verde con la scritta Legio patria nostra .

Il primo pregio del volume di Oliva, che è storico molto edotto di cose militari, è quello di valorizzare l'aspetto politico della Legione. Per usare le sue parole: «Le statistiche sull'arruolamento della Legione sono un compendio della storia d'Europa. Nei primi anni ci sono gli sconfitti delle rivoluzioni nazionali, gli idealisti italiani del 1830 e del 1848, gli insorti liberali di Vienna e Budapest... Nel 1920-21 c'è l'afflusso dei russi bianchi cacciati dall'Armata Rossa bolscevica; nel 1939 i repubblicani spagnoli in fuga dalla falange franchista; nel 1945 i fascisti e i nazisti con un passato scomodo... nel 1956 e nel 1968 gli ungheresi e i cecoslovacchi schiacciati dai carri armati sovietici». Insomma, una compagine tenuta assieme dall'addestramento e da uno strano senso dell'onore ma tutt'altro che ideologicamente neutrale, anzi proprio a “corrente alternata”. In fondo il fatto più incredibile è proprio che i fuggitivi non siano mai riusciti a darle una colorazione (“nera” o “rossa” che fosse). Forse perché, come spiegava il fascistissimo Giuseppe Bottai - che nella Legione trovò una seconda identità e una nuova dimensione di valore militare e onore ritrovato -: «La Legione è all'ultimo limite d'ogni esperienza umana. Chi ci capita ha già fatto intero il giro della sua vita, è già dall'altra parte del versante, e in lui la lucida conoscenza di sé s'associa all'idea della morte. Perdere la propria vita è un guaio, ma moralmente comprensibile con una morte degna».

Certo, a rendere il tutto un po' meno poetico resta la considerazione che dal 1831 a oggi, e Oliva lo spiega bene, nella Legione ha militato soprattutto chi ha fame e bisogno di un rifugio pur che sia.

Ma l'interesse nel testo è soprattutto sul versante italiano: lo storico ha dedicato molte pagine agli italiani della Legione. E sono prosopografie davvero interessanti, raccontano di personaggi noti e meno noti. Agli esordi del corpo la presenza dei nostri conterranei è davvero fondamentale. Quando Luigi Filippo decide di creare una compagine mercenaria per uscire dai suoi guai con l'Algeria e la guerra sporca in cui si è impantanato, dalla Penisola si accorre numerosi. Il centro di reclutamento di Auxerre in Borgogna è preso d'assalto. Molti sono esuli dei moti Napoletani e per loro servire la Francia “costituzionale” è un onore. Tra i primi ad arrivare c'è Raffaele Poerio ufficiale che ha sempre il generale Murat nel cuore: a quarant'anni ha visto infrangere dalle truppe della reazioni i suoi sogni di una Napoli de-borbonizzata. Ma nella Legione il vecchio soldato viene messo subito a capo del Quinto battaglione. Tutto di volontari italiani. Resterà per diciassette anni, convinto di combattere per la Francia una guerra di civiltà contro la barbarie islamica. A farlo desistere sarà la nuova ondata di moti italiani, quella del '48. Dismette il kepì e diventa un generale di brigata per il governo provvisorio di Milano. Meno fortunato Stefano Montallegri che nella legione ci muore combattendo in Spagna contro i carlisti (qualche anno prima Montallegri era stato l'eroe della battaglia de La Macta dove la legione aveva salvato le truppe regolari dall'annientamento ad opera dei cavalieri berberi). E che dire di Augusto Anfossi, uno dei martiri del Risorgimento? Se quando combatte per le vie di Milano dimostra un talento naturale per la battaglia (verrà ferito a morte mentre comanda un travolgente attacco al Palazzo del Genio) è perché si è fatto le ossa nella Legione.

E persino il più idealista e disperato dei patrioti italiani, Carlo Pisacane, aveva indossato, per fuga d'amore, la divisa del legionario. Se gli italiani non mancano mai, un altro che farà carriera è il conte bolognese Ugo Pepoli, il loro momento di maggior gloria arriva con la Prima guerra mondiale e la così detta «legione garibaldina», quando per fretta e necessità i francesi di nuovo inquadrano i legionari per nazionalità. I nipoti di Garibaldi sono in prima fila tra i legionari: due di loro muoiono nei primi scontri. I corpi riportati in Italia saranno ottime icone per le manifestazioni interventiste. Ma non mancano nemmeno il pugliese Ricciotto Canudo, che sarà poi uno dei pionieri della critica cinematografica, maghi dell'odontoiatria come Henry Lentulo o penne di valore come Curzio Malaparte.

Poi arriverà la stagione dei legionari fascisti come il già citato Bottai o la meno evidente stagione degli italiani che finirono accerchiati a Dien Bien Phu per mettere assieme il pranzo con la cena. Furono in 5mila a combattere in Indocina e più di mille finirono prigionieri dei Viet Minh. Poi pian piano la Legione ha cambiato orizzonti. Ha optato per altre manovalanze. Qualcuno ancora si presenta ai suoi cancelli, però. Quando si è presentato Gianni Oliva per motivi di studio, un distratto legionario di guardia gli ha urlato: «Alla sbarra dieci trazioni» (il minimo per l'ammissione ai test). Solo dopo ha capito che era un professore. La Legione non guarda in faccia a nessuno


Les anciens d'Afrique du Nord se recueillent

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Publié le 23/09/2014

Le comité du mémorial gersois des anciens combattants et victimes civiles d'Afrique du Nord organisait son rassemblement départemental annuel hier, à Pavie. La flamme a été ravivée devant le mémorial où les noms des combattants gersois morts pour la France ont été égrenés. Le président André Casabonne a tenu à récompenser la fidélité des porte-drapeaux en remettant des diplômes d'honneur à plusieurs d'entre eux : Gabriel Biard (Fnaca, comité de Plaisance), Alain Ducasse (comité d'entente des ACVG canton de Plaisance), Pierre Dutrey (Fnaca comité de Marciac), Vesuto Fabbro (Fnaca comité d'Auch), Georges Gressel (Souvenir français, comité Auch-Mirande), Victor Griso (Fnaca canton de Miradoux), André Huet (mairie Saint-Jean-Poutge), Antonio Lopez Franco (anciens de la Légion étrangère), Marcel Nicoletti (Fnaca comité d'Auch), Georges Ricaud (Fnaca La Romieu), Léo Sabathier (Fnaca comité d'Astarac).

La Dépêche du Midi

Agen : elle retrouve son père après onze ans de recherches

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Publié le 19/09/2014

Ils ne s'étaient pas vus depuis vingt-neuf ans

Agen : elle retrouve son père après onze ans de recherches
Daniel Lambert rêve désormais de s’installer à Paris, près de Laura. © PhotoThierry-daniel vidal
 
Elle a des yeux de biche dans lesquels il n'avait pas pu plonger son regard depuis… vingt-neuf ans. À l'heure de rattraper le temps perdu, ceux de ce dur à cuire ne restent pas longtemps secs. Daniel Lambert en a pris « des tartes dans la gueule » au fil de soixante-sept années d'une vie chaotique : « J'étais à la limite de l'extrême, dégoûté de la vie. Là, ça donne un coup de fouet. »

Placé à l'orphelinat à l'âge de 3 mois avant de devenir garçon de ferme, pour finalement épouser, contraint et forcé, la Légion étrangère à tout juste 18 ans, Daniel Lambert a souffert. Et continue aujourd'hui à se battre pour joindre les deux bouts. « Pas déserteur mais révolté », il n'a pas rempilé dans la Légion et s'assoit donc sur la retraite que ces années noires auraient pu lui octroyer. Idem pour ses dix-sept années de businessman dans les Balkans, dont il n'a ramené qu'une fillette qu'une femme qui n'en voulait qu'à sa nationalité française lui a donnée. Aujourd'hui âgée de 9 ans et demi, elle vit seule avec lui à Agen. C'était sa première fille.

Prié de mettre les voiles

Désormais, il en a une seconde. Plus vieille de vingt ans… Laura a la trentaine, un salon de coiffure à Paris et une obstination qui a payé, après onze années de sa vie consacrées à rechercher celui qui l'a tenue six mois dans ses bras avant de se voir contraint de s'éclipser. Père et fille n'ayant aujourd'hui que l'intime volonté de passer du temps ensemble, ils tairont « la sale histoire de famille » à l'origine de cette séparation. Tout juste indiquent-ils que Daniel n'étant pas juif, comme la mère de Laura, sa « belle-famille » l'a empêché de la reconnaître et lui a gentiment prié de disparaître. Après s'être accroché quelques années, Daniel Lambert s'est résigné. Et a mis les voiles. Une nouvelle épreuve dans une vie qui n'en manquait pas.

Mais voilà qu'à 18 ans Laura apprend que « le père » avec lequel elle vit n'est pas le sien. « J'ai su la vérité, du moins une partie. Et je me suis mise à chercher. Dans l'annuaire d'abord, mais des Daniel Lambert, il y en a des milliers… » à ses débuts, elle ne connaît que son identité et à peu près son âge. Les années passent et les souvenirs remontent peu à peu : « Ma mère se souvenait qu'il avait eu des ennuis de santé. Je suis donc allée dans la clinique où il avait été suivi. En vain. Elle s'est ensuite rappelé qu'il avait vécu à Noisiel, en Seine-et-Marne. »

Identifié par… un voisin

La jeune femme frappe à toutes les portes, embauche un détective, contacte des émissions de télévision pour le retrouver, puis se ravise : « J'avais besoin de chercher, mais j'étais sûre que ça ne marcherait jamais. » En 2011, elle poste sur plusieurs sites Internet, dont doctissimo.fr, un avis de recherches. Dans les réponses, on lui conseille de créer une page Facebook dédiée et d'y ajouter une photo de Daniel, si vieille soit-elle. Ce sera « Laura recherche Daniel Lambert ». À Noisiel, elle en retrouve un. Selon les témoignages, c'est bien lui. Le tatouage « Mort aux vaches » cher aux légionnaires, la date de naissance, qu'elle finit par apprendre, tout semble coller. Ce n'était finalement qu'un parfait homonyme.

Le découragement gagne. Jusqu'à ce 14 juillet dernier, où, sur Facebook, un homme pense le reconnaître. Un Albanais arrivé à Agen presque en même temps que Daniel et qui n'habite qu'à 500 mètres de chez lui. Le lendemain, père et fille se retrouvaient. Et, depuis, ne se lâchent plus…


"Fra i dannati della terra": Gianni Oliva e l'epopea della Legione straniera francese

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18 settembre 2014


"La mer / Qu'on voit danser le long des golfes clairs / A des reflets d'argent / La mer Des reflets changeants /Sous la pluie". Diciamoci la verità, è così che immaginiamo il legionario francese: uno straniero seduto su una sacca di canapa nel porto di Marsiglia, con i pensieri e ricordi che si mescolano alle note malinconiche di Charles Trenet, che canta da una vecchia radio a valvole. Una bella immagine, molto cinematografica. Ma la Legione straniera è molto di più di un film: per antonomasia ultima spiaggia di disperati, delinquenti e rinnegati, il reparto fondato nel 1831 ha accolto, tra i suoi ranghi, anche la crema dell'intelletto mondiale come Ernst Junger e Curzio Malaparte, o politici e sognatori in cerca di redenzione quali Carlo Pisacane, Peppino Garibaldi e il ministro fascista Giuseppe Bottai. Con Fra i dannati della terra (Mondadori, 2014) lo storico Gianni Oliva offre uno spaccato del microcosmo umano che, da quasi due secoli, serve la Francia dai Monti Atlante alla giungla del Vietnam.

Foibe, esercito della RSI, ora Legione Straniera: cosa la affascina di temi così poco noti? 

"Ad uno storico devono interessare gli argomenti meno esplorati, oppure quelli sui quali ci sono materiali d'archivio nuovi: altrimenti si rischia di ripetere con altre parole ciò che è già stato scritto da altri".

Cos'è la Legione? 

"La Legione Straniera è un reparto costituito in Francia nel 1831 per accogliere stranieri disposti a mettersi al servizio di Parigi. Non si tratta, però, di un ordinario reparto di mercenari: in Legione sono sempre andati gli sconfitti, quelli che scappavano da una rivoluzione fallita, da un amore sfortunato, da una condanna: la Francia li ha protetti permettendolo loro di cambiare nome, ha dato loro nuova identità (come dice il motto Legio patria nostra), ha garantito la nazionalità francese dopo cinque anni di servizio: in cambio, ha usato la Legione per i compiti più difficili delle guerre coloniali, là dove le violenze inflitte e quelle subite trasformano il servizio in dramma (come è stato scritto, "con la Legione la Francia ha usato i figliastri per risparmiare i figli")".

Chi erano e cosa cercavano i legionari?

"Ognuno ha cercato qualcosa di differente, Bottai il riscatto, Malaparte la guerra anti-austriaca, Junger lo sfogo alla propria inquietudine. Tutti i legionari hanno un carattere irrequieto e spesso insofferente, con qualcosa da dimenticare e qualcosa da sfidare".

Cento anni fa combatteva la Legione garibaldina. Furono molti gli italiani sotto bandiera francese, non è vero? 

"Sì, la nazionalità più presente in Legione è quella tedesca, subito dopo quella italiana. E' comprensibile: da un lato ragioni di vicinanza, dall'altro le turbolenze di un Paese che ha conosciuto le sconfitte pre-risorgimentali del 1830/31 e del 1848 e quelle del fascismo, dall'altro ancora le difficoltà economiche che hanno indotto molti ad emigrare per trovare lavoro e qualcuno ad arruolarsi".

Dal Risorgimento al Regime, tra i kepì blanc non mancano nomi illustri... 

"Carlo Pisacane è stato il primo italiano illustre in Legione: legionario per amore, dopo una fuga da Napoli con una donna sposata. Bottai è stato il più significativo: vent'anni come esponente di primo piano del regime, ministro della Cultura, dopo l'8 settembre inseguito dal governo Badoglio come ex gerarca e dalla RSI come traditore del 25 luglio. La Legione gli offre protezione e lo arruola come soldato semplice: quattro anni in Algeria, sinché nel 1948, conclusi con l'assoluzione i processi a suo carico, rientra in Italia".

XXI Secolo. Ha ancora senso parlare di Legione? 

"La Ls opera oggi come i reparti professionali di altri Paesi, impiegata nelle missioni all'estero (in Afghanistan con le forze internazionali, in Mali con soli altri reparti francesi): in alcune occasioni ci sono anche esercitazioni comuni con altri eserciti, per esempio sulle Alpi occidentali alpini della Taurinense e legionari fanno campi invernali comuni . Gli effettivi si sono ridotti a 7.200: è ancora oggi possibile cambiare nome, anche se i Comandi fanno indagini scrupolose per evitare infiltrazioni di terroristi. La regola è la Legione prima vuole sapere tutto di te, poi ti garantisce l'anonimato. Negli anni Novanta molti legionari provenivano dalla ex-Jugoslavia, oggi le richieste di arruolamento arrivano da ragazzi mediorientali o maghrebini: come sempre è stato, la Legione è lo specchio delle turbolenze del mondo".

di Marco Petrelli

@marco_petrelli


Guerre de 14-18 : la Grande Guerre en films de 1912 à 1917

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Centenaire 14-18: Argonne 2015 avance en rangs serrés

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Publié le 17/09/2014

Le collectif meusien a fédéré des associations afin de préparer le centenaire des combats de 1915. Des manifestations auront lieu des deux côtés de la Biesme.

La butte de Vauquois est indissociable de la guerre des mines qui a fait rage entre avril 1915 et avril 1918. Un monument rend hommage à tous ceux qui ont péri dans cette partie de l’Argonne.

L’Argonne ne fut pas le théâtre d’une de ces batailles dont on parle dans les livres d’histoire. Comme c’est le cas lorsque l’on évoque Verdun, Ypres, le chemin des Dames ou la Somme. Mais cette partie du front d’une quinzaine de kilomètres a été, à partir de septembre 1914 et pendant quatre ans, le théâtre de combats qui ont fait 300 000 morts et disparus, qu’ils soient français ou alliés.

A l’issue du miracle de la Marne le 12 septembre, l’armée allemande se replie. Le massif argonnais sépare les deux grands champs de batailles que sont la plaine de Champagne et la région de Verdun. La forêt n’est pas un terrain propice aux combats. « Au départ, personne ne veut combattre en Argonne, souligne Philippe Lunard, le vice-président du comité franco-allemand de Vienne-le-Château. Le 15 septembre, il y a des combats à Servon-Melzicourt et Binarville qui est une position allemande. Elle sera reprise par les Français, puis à nouveau par les Allemands. A partir de ce moment, le front se stabilise ».

Coordonner les manifestations

La butte de Vauquois, le Four de Paris, La Harazée, les bois de la Gruerie, La haute chevauchée… Autant de noms qui ne laissaient augurer rien de bon aux Poilus envoyer là-bas. Pour préparer le Centenaire et rendre hommage à tous ceux qui sont tombés sur cette terre, l’association Argonne 2015 a été fondée il y a quatre ans. « L’objectif était de créer un support qui permette de fédérer les associations qui s’occupent de la Grande Guerre dans la Meuse, explique le président, Guy Bigorgne. Cela permet une meilleure coordination des événements. Chaque association est libre de faire ce qu’elle veut, mais toujours en collaboration avec nous ».

Le comité franco-allemand (Vallée Moreau, Feste Kronprinz…), la municipalité de Sainte-Ménehould et l’intercommunalité de l’Argonne champenoise, à travers le musée de la ville où se tiendra une exposition de mars à septembre 2015, ont intégré le collectif. « Pendant la deuxième semaine d’août, nous allons organiser des manifestations tous les jours, explique le président du comité franco-allemand, Roger Berdold. Il y aura également une randonnée mémorielle sur nos différents sites, ainsi qu’un spectacle et une exposition à la Maison du pays d’Argonne à Vienne-le-Château ».

Côté meusien, les 27 et 28 juin seront l’occasion de plusieurs manifestations, et notamment à l’ossuaire de La haute chevauchée dans la forêt de Lachalade, visant à mettre à l’honneur « l’Argonne et l’Italie, termine Guy Bigorgne. Spontanément à la mobilisation, des Italiens vivant en France vont s’engager alors que leur pays n’est pas en guerre. Cinq mille seront intégrés au sein de la légion étrangère et ils combattront à partir de décembre 1914 en Argonne. On les appelait les Garibaldiens. Ils étaient sous les ordres de cinq petits-fils de Garibaldi, dont deux sont morts en Argonne ».

Ces rendez-vous ne sont que quelques-uns parmi tous ceux qui sont prévus l’année prochaine en Argonne.


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