AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

2014


Hommage rendu aux hommes tombés à Camerone en 1863

Envoyer

Publié le 26/04/2014

L'Association des Anciens de la Légion Etrangère (AALE) de Lyon a commémoré les 151 ans du combat de Camerone sur la place d'arme du quartier général Frère devant un public d'une centaine de personnes, composé de civils et de dignitaires militaires.

Le général Mascaro de l'AALE a déposé une gerbe en l'honneur des héros du combat de Camerone.   Photo Yann Couturier

Le colonel Cotte de l'AALE a accueilli la traditionnelle fête de la Légion étrangère sur la place d'arme du quartier général Frère, hier samedi. Cette cérémonie, qui célèbre l'anniversaire du combat de Camerone était présidée par le lieutenant-colonel Savary, délégué militaire départemental adjoint, représentant le gouverneur militaire de Lyon. Le colonel Cotte, dans son discours, repris en partie par des enfants, a rappelé les heures de gloire de la Légion, en parlant des opérations menées par les héros de la Grande Guerre ou de Diên Biên Phu, notamment. Puis, c'est l'adjudant-chef Molinet, qui eu l'honneur de lire le récit du combat de Camerone. Ce combat mené le 30 avril 1863, dans l'hacienda de Camerone, au Mexique, opposait trois officiers et soixante-deux légionnaires de la compagnie Danjou à 2 000 mexicains.

Les cinq derniers survivants n'hésitant pas à charger à la baïonnette pour accomplir leur mission. Depuis ce combat est le symbole du devoir, du sacrifice, de la fidelité à la parole donnée et de la mission remplie quel qu'en soit le coût et est célébré chaque 30 avril à Aubagne. Pour permettre aux légionnaires lyonnais qui ne descendent pas dans le sud de commémorer ce combat, l'AALE organise chaque année cette cérémonie à Lyon. Celle-ci s'est achevée par le dépôt de gerbes du général Mascaro, président de l'AALE et le Salut aux porte-drapeaux. La Fraternelle, formation musicale de la Légion a ponctué la célébration en jouant divers chants militaires. Une délégation de la Préparation militaire Marine de Lyon a aussi participé à cette matinée mémorielle. Dans le public, composé d'une centaine de personne, se trouvait de nombreux civils et quelques jeunes élus du 7e.


Commémoration du combat de Camerone

Envoyer

le 25/04/2014

Symon Y-Khlot, président de l’Amicale des anciens de la Légion étrangère. Photo C. V. (CLP)

Chaque année, le 30 avril, tous les régiments de la Légion étrangère commémorent le combat de Camerone, où les 60 hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu’au bout leur serment : pendant onze heures, ils ont résisté à l’ennemi. L’Amicale départementale des anciens de la Légion étrangère de Saône-et-Loire, que préside Symon Y-Khlot, célébrera le 151e anniversaire de ce combat mercredi 30 avril, à 11heures à Sainte-Hélène. Le déroulement de la cérémonie est le suivant : 11 heures, rassemblement sur le parking devant la mairie, photo de groupe ; mise en place devant le monument aux morts, dépôt de gerbe, récit du combat de Camerone, interprétation de La Marseillaise et Le Boudin. À l’issue de la cérémonie, un vin d’honneur sera offert par la municipalité.


Fontenay-sous-Bois : devenez comme elle une Miss képi

Envoyer

Publié le 24.04.2014

Mesdames, vous avez toujours rêvé de défiler en treillis et rangers ? Ce concours est fait pour vous. Le 151e anniversaire de Camerone aura lieu les 30 avril et le 1er mai au Groupement de recrutement de la Légion étrangère (GRLE) du Fort de Nogent, à Fontenay-sous-Bois. A cette occasion, sera organisé le concours de Miss képi blanc 2014. Cette épreuve honorera la plastique, mais aussi le courage, la débrouillardise et l’humour de 12 participantes.

Les candidates défileront dans trois tenues : robe de , ensemble de plage et la fameuse tenue militaire. La lauréate se verra remettre un chèque de 500€ et des cadeaux de partenaires telle qu’une robe du créateur L’atelier de Sion, offerts aussi à ses deux premières dauphines. Inscriptions à partir de 18 ans. Tél : 01.49.74.51.22. Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. .

LeParisien.fr


7 mai 1954 : ils sont morts en Indochine

Envoyer

Édouard MARET.

La bataille de Dien Bien Phu reste dans bien des mémoires. Un vieux capitaine rennais se bat encore contre l'oubli.

La mémoire, l'histoire, l'oubli... Des écrivains, des philosophes et des sociologues se sont penchés sur ces mots et leur sens. Surtout lorsque ces mots s'enchevêtrent, s'entre-tuent et que l'oubli gagne la guerre. C'est parce qu'il ne veut pas que l'on oublie la chute du camp retranché de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954, que François Girauld appelle les Rennais qui le souhaitent à venir déposer une fleur au pied du monument aux morts.

« Une pensée pour tous les morts »

Ce vieux capitaine de la Légion étrangère, 83 ans cette année, est saint-cyrien, de la promotion Ceux de Dien Bien Phu (53-24). « Depuis deux ou trois ans, je vais au monument aux morts déposer ma petite rose avec ces quelques mots : « anniversaire de la chute du camp retranché de Dien Bien Phu ». Il arrive que je récupère des passants auxquels je propose de m'accompagner. L'année dernière, j'ai hélé un jeune couple. Je leur ai demandé ce que leur inspirait Dien Bien Phu. Lui m'a dit : « Indochine ». Je me suis dit : « C'est pas mal », et on est allé, tous les trois poser la rose », se souvient le capitaine, qui a servi dans les 1er REP, 3e REI et 2e REP, avant de quitter prématurément l'armée, en 1961, à l'époque de l'Algérie.

« Dans mon esprit, cette fleur au monument, chaque 7 mai, c'est une manière de concrétiser une pensée pour tous les morts de cette guerre. Je dis bien tous les morts, pas seulement les Français », explique François Girauld.

Durant son séjour à la Légion, ce Rennais a vécu auprès d'anciens qui avaient fait Dien Bien Phu, « le Verdun de la jungle. La dernière grosse bataille du genre. La dernière, heureusement... »

Avec les années qui ont passé, le capitaine pense « aux prisonniers qui sont restés dans les camps. Les trois quarts y sont morts. » C'est aussi pour eux qu'il veut que l'on n'oublie pas, car, selon ce vieux soldat qui ne renie pas son engagement, « la guerre, c'est la pire des saloperies ».


Tillac. Expo sur la Grande Guerre

Envoyer

Publié le 23/04/2014

L'arme du «nettoyeur de tranchées», symbole de l'horreur de cette Grande Guerre/Photo DDM Maurice Serres.

Pierre Villas est né à Tillac en 1928. A la sortie de l'école, il intègre les Enfants de troupe, œuvre, très jeune, dans la Résistance avant de participer à tous les conflits suivants, de l'Indochine à l'Afrique du Nord, pour l'essentiel dans la Légion étrangère ; il récolte blessures (GIG) et décorations (il est officier de la Légion d'honneur et titulaire de la Médaille militaire). Le commandant Villas, de retour au village natal, est aujourd'hui président de la section locale des anciens combattants. Il expose actuellement, à la mairie de Tillac, une partie de la collection d'objets et de documents sur la guerre de 1914-1918 patiemment recueillis : armes (le fameux fusil Lebel), armes blanches parmi lesquelles celle d'un «nettoyeur de tranchées» qui évoque le côté cruel de ce conflit épouvantable, journaux et revues. Particulièrement intéressants, les documents concernant les enfants du pays : livrets militaires, diplômes de décorations et citations : ainsi se trouvent évoqués les noms de Daujan, Lapoutge, Dartus, Bédouret… Voilà une initiative qui honore Pierre Villas, fervent adepte du culte du souvenir. L'exposition est ouverte le mardi, mercredi, jeudi, jusqu'au 11 mai, de 14 h 30 à 17 h 30 et sur rendez-vous. Renseignements au 05.62.67.59.06.

La Dépêche du Midi

Le 151e anniversaire de la bataille de Camerone a été célébré

Envoyer

20.04.2014

Le 4e R E et les anciens de la Légion étrangère restent fidèles à l'esprit de Camerone.

Samedi 12 avril était honorée la mémoire des combattants tombés le 30 avril 1863 lors de la bataille de Camerone. La cérémonie mise en place par l’AALE (Amicale des anciens de la Légion étrangère) a d’abord eu pour cadre l’église Saint-Pierre où une messe était célébrée par l'abbé Raymond Cazaban. Légionnaires vétérans et Chalabrois, ont ensuite rejoint le monument aux Morts aux côtés du piquet d’honneur du 4e Régiment Etranger basé à Castelnaudary. Après le salut aux drapeaux et les sonneries, Jean-Jacques Aulombard maire et conseiller général, le colonel Marc Lobel, chef de corps du 4e Régiment Etranger et le lieutenant-colonel Jean-Paul Bustos, président de l'AALE de l'Aude, procédaient au traditionnel dépôt de gerbe.

Le lieutent-colonel Jean-Paul Bustos a retracé la bataille de l'hacienda de Camaròn de Tejeda. 

Aux accents de la musique de Mirepoix, le cortège précédé par les porte-drapeaux a rejoint la maison natale du Capitaine Jean Danjou où était présenté selon la tradition, le récit du combat de Camerone.

Formés en carré dans l’hacienda mexicaine de « Camaròn de Tejeda », les soixante-trois hommes du Capitaine Jean Danjou tiendront pendant dix heures face aux partisans du colonel Milàn, livrant un combat pour l'Histoire. Les légionnaires de l'Amicale de l'Aude entonnaient ensuite le célèbre « Boudin » (photo ci-dessous), avant un retour vers la maison commune où la cérémonie s’est terminée autour d’un vin d’honneur offert par la municipalité.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

L’ambassadeur de Pologne à la Targette de Neuville-Saint-Vaast et à Lens, le 9 mai

Envoyer

Publié le 21/04/2014

C’est l’événement de ce printemps pour la communauté franco-polonaise : Tomasz Orlowski, ambassadeur de Pologne en France, viendra se recueillir, le 9 mai, devant le mémorial des volontaires polonais de la Targette, à Neuville-Saint-Vaast, avant de se rendre à l’Institut des civilisations et études polonaises (Icep) à Lens.


Plus de quatre-vingts ans séparent ces deux photos, mais le lieu est bien le même, La Targette.

Pour Henri Dudzinski, consul de Pologne et président de la Fédération de la mémoire militaire polonaise en France, c’est le fruit d’un long cheminement dans l’histoire européenne du XXe siècle.

La Pologne n’existait plus depuis plus d’un siècle quand débuta la Première Guerre mondiale. Pourtant, des Allemands, des Autrichiens et des Russes d’origine polonaise ont pris les armes, dès 1914, dans les rangs de la Légion étrangère française, dans l’espoir de faire renaître la Pologne après le conflit. Ils ont eu raison car dès le 11 novembre 1918, elle recouvrait son indépendance.

Les Bayonnais polonais...

En 1927, quatre bouchers polonais du bassin minier et un prêtre ont acheté un terrain, à la Targette, pour y édifier un monument à la mémoire de ces héros, morts pour la plupart le 9 mai 1915. On les appelait les Bayonnais car formés militairement dans cette ville. Le monument a été inauguré le 21 mai 1933, en présence des autorités françaises et polonaises.

Par miracle, Henri Dudzinski a retrouvé un petit bout de film sonore de cette journée, une minute et une seconde exceptionnelles.

La Targette, terre polonaise ?

C’est avec le professeur Gabriel Garçon qu’il a entrepris un autre travail de longue haleine : l’inscription du nom de ces héros sur l’anneau de la mémoire à Lorette.

L’ambassadeur de Pologne donne un signal très fort en se rendant à la Targette, dans l’attente du centenaire de la bataille, le 9 mai 2015. D’ores et déjà, la basilique de Lorette est réservée, mais le consul aimerait également qu’on offre ce symbolique petit coin de terre de la Targette à la Pologne, comme Vimy l’a été pour les Canadiens. Il met l’accent sur la collaboration très efficace établie avec Jean-Pierre Puchois, maire de Neuville-Saint-Vaast. Pour exemple, il évoque le poème déclamé en 1933 par la cantatrice Suzanne Oliveira-Jackowska et qui sera récité, cette année, par un enfant de Neuville-Saint-Vaast.

Puis, vers 18 h, toute l’équipée se rendra à Lens, à la faculté Jean-Perrin, à l’Institut des civilisations et études polonaises, pour le vernissage d’une exposition consacrée à Jan Karski, l’homme qui a informé le monde sur l’existence des camps de la mort pendant la Seconde Guerre mondiale.

Une histoire incroyable qui l’a conduit à la Maison blanche, à Washington, pour détailler ce qu’il avait vu, au président Roosevelt. Jan Karski est devenu américain et Barak Obama vient de lui décerner, à titre posthume, la plus grande distinction civile américaine.

Une conférence sera ensuite donnée par Jean-Yves Potel, historien de la Pologne, comme l’Icep le fait à chaque vernissage d’une exposition, dans un cadre universitaire.

Un terrain acheté en 1927

En 1927, quatre bouchers polonais et un prêtre ont acheté un terrain, à la Targette, pour y édifier un monument à la mémoire de ces héros, morts pour la plupart le 9 mai 1915, qu’on appelait les Bayonnais car formés dans cette ville.

Des femmes dans les sous-marins : ce n'est pas encore l'égalité

Envoyer

Publié le 20-04-2014

Avec la promesse de l'embarquement de trois femmes à bord d'un sous-marin en 2017, il ne reste plus de métiers réservés aux hommes. Du moins, en théorie.

La Légion étrangère n'a pas de femme soldat. en revanche des femmes peuvent être officier ou sous-officier. (V. WARTNER/20 MINUTES/SIPA)

Encore un bastion qui tombe dans l'armée française, déjà la plus mixte d'Europe. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a annoncé cette semaine que pour la première fois en 2017, trois femmes seront affectées dans un sous-marin :

Sur terre, en mer, dans les airs, les femmes servent dans presque tous les domaines", a martelé le ministre de la Défense.

Cette déclaration n'a pas manqué de provoquer l'ire de quelques uns, à l'image du président de l'amicale des sous-mariniers des Alpes maritimes qui a déclaré au micro de France-Inter :

J'estime que les sous marins c'est un milieu d'homme empreint de camaraderie, d'amitié et je crains que le fait d'avoir quelques femmes risque de rompre cette bonne entente."

"Il y a deux types de sous-marins", explique le commandant Philippe Ebanga. "Les sous-marins lanceurs d'engins sont les plus grands, et pour le moment, eux seuls permettent de mettre en place l'organisation nécessaire, notamment la séparation des sanitaires, pour mélanger les hommes et les femmes pendant deux mois et demi".

Parmi les femmes qui seront choisies pour embarquer, on compte un médecin qui disposera comme d'habitude d'une chambre personnelle, et deux autres femmes qui partageront une cabine. "Trois n'est pas un chiffre magique, on y a réfléchit" souligne le commandant, avant d'ajouter : "Je ne pense pas que vous trouverez des femmes dans la Légion étrangère non plus".

Des femmes refusées

En effet. On ne trouve pas de femmes parmi les soldats de la Légion étrangère. En revanche, elles peuvent occuper des postes de sous-officier ou d'officier dans ses rangs.

"Rien n'interdit le recrutement de femmes, mais la légion étrangère n'a pas de recrutement féminisé", explique le Lieutenant Rochard. "La légion étrangère comporte près de 150 nationalités. Les différentes cultures font que nous ne pouvons pas instaurer la mixité car les formations, surtout au début, ont lieu dans des endroits coupés du monde où nous n'avons pas la possibilité de faire un espace pour les hommes et un pour les femmes. En revanche il y a toujours eu et il continuera toujours à y avoir des femmes compétentes dans la Légion étrangère. Seulement, pas au poste de légionnaire".

Rebelote avec la gendarmerie mobile : les femmes peuvent être officier ou sous-officier mais pas "homme de rang". Mais là, les raisons invoquées par la gendarmerie nationale paraissent moins évidentes : "Vous comprenez, un homme de rang passe quasiment 270 jours par an loin de chez lui. Alors quand c'est en région parisienne, ça va encore, mais quand on est dans la brousse pendant trois semaines, on ne peut pas se laver. Vous imaginez une femme ne pas se laver pendant trois semaines ?"

Faisant fi de cette conception très personnelle de l'hygiène, Clémence Helfter d'''Osez le féminisme" revient à l'essentiel : "le but n'est pas qu'il y ait une stricte parité, ça ne rime à rien et les femmes n'ont pas forcément envie de faire la même chose que les hommes. Ce qu'il faut, c'est qu'elles aient le choix, au même titre qu'eux".

Le droit du travail, le même pour tous ?

Chritsiane Féral-Schuhl, bâtonnier du barreau de Paris, explique que si le droit n'interdit plus de métiers aux femmes, il ne les encourage pas à tout pratiquer. "Le principe de l'égalité fait qu'aujourd'hui, les femmes peuvent candidater partout. La loi leur interdisant de travailler dans un sous-marin était la dernière de ce genre. En revanche, le travail des femmes est très encadré. Par exemple, il y a des seuils légaux de charges que les femmes et les hommes peuvent porter. Et comme ça correspond à 25 kg pour les femmes contre 55 pour les hommes, elles sont de facto moins intéressantes pour certains employeurs".

Selon la Confédération des Professionnels du Funéraire et de la Marbrerie, la masculinisation du métier de porteur est dû au fait qu'il faut six femmes pour effectuer le travail de quatre hommes.

Le poids des responsabilités d'un président de la République excéderait-il 25 kg ?

Clawdia Prolongeau - Le Nouvel Observateur


Orange : le 1er R.E.C. va célébrer Camerone durant trois jours

Envoyer

Publié le Jeudi 17/04/2014

Il s'agit des dernières manifestations du régiment avant le départ, le 9 juillet. On veut partager avec le plus de monde possible le moment fort qu'est Camerone

La Légion, ici lors de Camerone 2011, va quitter Orange le 9 juillet prochain. Photo archives la provence

Le colonel Bouzereau, chef de Corps, a présenté le programme. Photo T.J.

Il s'agit des dernières manifestations du régiment avant le départ, le 9 juillet. On veut partager avec le plus de monde possible le moment fort qu'est Camerone." C'est avec émotion mais aussi précision que le colonel Rémi Bouzereau, chef de Corps du 1er R.E.C. a donné, hier, les divers rendez-vous du régiment pour un ultime Camerone chez les princes.

Il tenait à ajouter : "La commémoration de cette bataille qui eut lieu le 30 avril 1863 est un moment fort, très émouvant. La cérémonie, ce qui ne s'était produit qu'une fois ces dernières années, aura lieu de nuit, au Théâtre antique. Le général de Corps d'Armée Clément-Bollée, ancien chef de Corps, présidera la cérémonie".

Un événement grandiose, au Théâtre antique, qui sera suivi, le 1e-Mai à 9 heures du départ du cross ouvert à tous, devant le Théâtre. Puis, au quartier Labouche, la kermesse ouvrira pour deux jours, avec, pour le premier, la fameuse élection de Képi blanc et le bal.

Le 2 mai, réouverture à 11 h 30 et tombola à 17 heures avec comme premier lot un scooter.

Le colonel tient à insister sur la portée historique de la bataille de Camerone où une soixantaine de légionnaires tinrent tête à plus de 2 000 mexicains pour permettre à un convoi de l'armée française de passer : "depuis le début du XXe siècle, on célèbre le culte de la mission, le respect de la parole donnée. Camerone se célèbre partout. Il y a même une expression, "faire Camerone".

Elle signifie, pour les légionnaires, tenir jusqu'au bout de l'ultime sacrifice...

Pour le 1er R.E.C., alors qu'Aubagne, coeur de la Légion Étrangère, célébrera comme de coutume l'événement le 30 au matin, il s'agira, le soir, de "marquer plus particulièrement le lien avec Orange."

Tous les habitants seront donc les bienvenus lors de la cérémonie (théoriquement sans défilé) puis la kermesse des deux jours suivants.

De très nombreux anciens chefs de Corps du régiment de cavalerier devraient être présents durant ces trois journées. L'occasion d'évoquer bien des souvenirs et de se pencher sur... l'avenir.

Tristan Jauréguy


Pays basque : leur entrée dans la famille légionnaire

Envoyer

Publié le 16/04/2014

Philippe le Français, Cédric le Camerounais ou Zeyang le Chinois ont fait le grand saut. © Photo PHOTO R. G.

Ils sont 41 sous le soleil à attendre la remise des képis blancs qui les fera membres pour de bon de la Légion étrangère. Le régiment d'instruction de ces engagés volontaires est à Castelnaudary. Mais, pour la première fois, hier, Saint-Jean-de-Luz avait été choisie comme écrin de leur cérémonie.

Après une sélection drastique, un mois d'instruction et une marche de 60 kilomètres, ces jeunes gens de 23 nationalités ont reçu ce symbole de leur entrée dans la « famille légionnaire ». Il leur reste 12 semaines d'apprentissage avant d'aller se frotter aux conflits de la planète sous le drapeau tricolore.

Ils y entrent dans ce clan soudé au moins pour cinq ans. Sous les couvre-chefs étincelants, le corps d'élite se dévoile en camaïeu. Ils ont entre 18 et 39 ans et toutes les couleurs du monde. « Seulement 15 % sont francophones. Ils parrainent ceux qui ne parlent pas le français », résume le capitaine Frédéric Lavignasse. « Vous vous coulez dans un nouvel uniforme, pour vous couler dans une nouvelle histoire », lance-t-il à ses hommes.

Questions taboues

S'ils le souhaitent ils pourront, plus tard, devenir français. La Légion leur offre aussi la possibilité de changer d'identité. De quoi alimenter bien des fantasmes. « Ce n'est plus systématique comme autrefois, insiste le gradé. Certains le demandent. Ça peut être pour des raisons familiales, ou parce qu'ils ont des dettes. Ils pourront la reprendre ensuite. Mais il n'est plus question aujourd'hui, comme autrefois, d'accueillir des criminels. Le choix donné entre Légion ou prison n'existe plus. Nous voulons des gens qui respectent certaines valeurs. »

Quoi qu'il en soit, l'entrée dans la Légion marque forcément une rupture. Ce qu'ils fuient ? Ce qu'ils cherchent ? « On ne leur demande jamais, c'est une règle. Chacun a des raisons qui lui appartiennent », pose encore le supérieur. À l'image du français Philippe qui a dû prendre une nationalité d'emprunt canadienne pour entrer dans le corps d'élite, du Camerounais Cédric qui a changé d'identité temporairement ou du Chinois Zeyang. Les trois hommes acceptent de se raconter.

À 27 ans, le premier a reçu son képi en présence de ses proches. Il était « déjà militaire », explique-t-il et a été séduit « par ce modèle de vie ». La Légion étrangère, Cédric, qui travaillait à l'ambassade de France dans son pays, assure qu'il en rêvait. « Je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais entendre l'hymne français, les mots ‘‘Aux armes citoyens'', ça m'a toujours fait quelque chose de fort. »

Comme Zeyang, il n'a pas réussi les présélections du premier coup mais a persisté. Le jeune Chinois de 22 ans est musicien, pianiste. Il est venu en France étudier la musique. Après cinq années, il pouvait « être professeur, mais bon… Avec la Légion je veux changer ma vie », confie-t-il. Cédric et Zeyang ne souhaitent en tout cas pas se couper de leurs racines. Aucun ne s'imagine demander plus tard la nationalité française. « Je veux rester camerounais, ce serait une honte si je devais dire à ma mère que j'ai besoin d'un visa pour venir la voir », avoue Cédric. Même son de cloche pour Zeyang.

« Certains disent qu'ils viennent pour l'argent, constate par ailleurs Philippe. On gagne 1 200 euros environ. Il y a des pays où c'est une somme énorme. Si, pendant cinq ans, ils mettent de côté, ils reviennent chez eux riches », glisse Philippe en souriant. Cédric précise : « Chez moi, par exemple, le smic c'est 50 euros. Mais la perspective d'avoir de l'argent, ça ne suffit pas, selon moi. Il faut quelque chose de plus profond. C'est cinq années d'une vie, quand même. » Elles commencent maintenant.


Page 33 sur 43

Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui2075
mod_vvisit_counterHier3208
mod_vvisit_counterCette semaine17493
mod_vvisit_counterSemaine dernière36419
mod_vvisit_counterCe mois95528
mod_vvisit_counterMois dernier189579
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0920144443

Qui est en ligne ?

Nous avons 1673 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 43121341
You are here PRESSE XXI° 2014