AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

2014


Cérémonies commémoratives du 19 mars 1962 à Laudun-l'Ardoise

Envoyer

21/03/2014

Les porte-drapeaux, le capitaine Dorigny et le major Rupar

 
Patrice Prat, député-maire lit le message du ministre Kader Arif
 

Une partie des anciens combattants laudunois présents

M. Francini, président des anciens combattants de Laudun, lit un message du ministre

Dépôt de gerbes au cimetière de Laudun

Ce 19 mars, deux cérémonies commémoratives se sont successivement déroulées aux monuments aux morts de l'Ardoise et de Laudun présidées par Patrice Prat, député-maire, qui a lu un message de Kader Arif, ministre chargé des anciens combattants.

 « La guerre d'Algérie a laissé derrière elle des familles meurtries, des âmes et des mémoires déchirées. Plus de 50 ans après, le temps de la mémoire est venu, une mémoire que nous devons garder vivante ».

M. Francini, capitaine en retraite, président de l'association des anciens combattants de Laudun (forte d'une cinquantaine d'adhérents et qu'il compte ouvrir aux sympathisants pour le devoir de mémoire), a lu un autre message du ministre : « il revient aux vivants d'entretenir le souvenir de ceux qui ne reviendront pas. Il leur revient aussi d'œuvrer ensemble dans le respect, la solidarité pour aller de l'avant. ».

Après le dépôt de deux gerbes, le respect d'une minute de silence, le député-maire a convié l'assemblée présente à un vin d'honneur.

Outre une trentaine d'anciens combattants, on notait la présence du capitaine Dorigny de la Légion étrangère, du major Rupar de la gendarmerie de Laudun ainsi que celle de nombreux adjoints et conseillers municipaux de la commune.


Fontenay-sous-Bois : Thierry Marx, le roi de la cuisine moléculaire au Fort de Nogent

Envoyer

Publié le 18.03.2014


Le chef étoilé Thierry Marx viendra cuisiner pour le public lors de la kermesse de Camerone, qui aura lieu les 30 avril et 1er mai prochains, au Fort de Nogent, à Fontenay-sous-Bois. Aux fourneaux, il sera accompagné par ses élèves cuisiniers afin de préparer un barbecue géant, dont le menu est, pour l’instant, tenu secret. Le «Top Chef», spécialiste de la cuisine moléculaire, est le parrain officiel du Groupement de Recrutement de la Légion Étrangère (GRLE) depuis la célébration de Camerone l’année dernière.

Légion étrangère : un escadron et une compagnie en moins en 2014

Envoyer

17/03/2014

 

La légion étrangère se porte comme un charme côté recrutement. Mais elle ne va pas passer à côté de la réforme et des déflations. En déménageant progressivement d'Orange à Carpiagne, où il remplacera le 4e régiment de dragons dissous, le 1er REC (étranger cavalerie) perdra un escadron. Même issue pour le 2e REI (étranger infanterie) de Nîmes qui va perdre une compagnie. Ce qui agace et inquiète au plus haut point le chef de la légion étrangère, le général Christophe de Saint-Chamas...

La légion étrangère, qui représente environ 7 000 hommes, ne connaît pas de soucis de recrutement, contrairement au reste de l'armée de terre. Si les candidats proviennent moins d'Europe de l'Est et des Balkans, les pays occidentaux du monde entier deviennent une source solide. Curiosité, en raison des quotas de discrimination positive en place dans l'armée sud-africaine, les volontaires afrikaners sont nombreux.

Pour le reste, les chiffres sont plus secs comme dans le reste des armées. Ainsi, en prenant la route d'Orange à Carpiagne (706 militaires, 8 civils), le 1er REC perd un escadron. Il compte trois escadrons d'AMX 10RC, un de commandement et de logistique, un d'éclairage et d'investigation et un d'aide à l'engagement (anti-char).

Pour justifier le départ d'Orange, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait invoqué des travaux trop importants pour accueillir les véhicules du programme Scorpion, attendus à partir de 2018-2019. Il avait valorisé les capacités d'entraînement supérieures de Carpiagne à côté de Marseille et la proximité du siège de la Légion d'Aubagne. Mais il n'avait pas évoqué cette perte.

Un autre régiment de la 6e BLB (brigade légère blindée), le 2e REI (cinq compagnies de combat, une de commandement et de logistique, une d'éclairage et d'appui, plus une de réserve) va abandonner une compagnie. L'éclairage régimentaire restant une prérogative de la cavalerie.

" Alors que le poids du soutien est le même. On touche au personnel de combat ", s'inquiète le général de Saint Chamas, patron de la Légion depuis le 1er septembre 2011.


Théophile, un parfait amour

Envoyer

17/03/2014

Dernier relayeur de Free Run 72, Florian Théophile a décroché le ruban de champion de France. - (Photos cor. NR, Aurat)

Les Sarthois de Free Run 72 ont devancé la Légion étrangère, avec à leur tête le Selommois Florian Théophile, couronné sur l’épreuve qui l’a révélé.

C'est la belle histoire du week-end. Le Loir-et-Chérien Florian Théophile est devenu dimanche, à Vendôme, champion de France d'Ekiden. A 26 ans, ce Selommois d'origine a remporté son cinquième titre national après ceux en espoirs sur 5.000 m et sur 10.000 m et les deux en Nationale 2 sur 5.000 m. Ce titre rejoint également à son palmarès celui de champion d'Europe espoirs de cross-country décroché à Dublin (Irlande) en 2009 et celui de champion du monde universitaire à Mauquenchy (Seine-Maritime) en 2008. « C'est peut-être celui qui me remplit le plus de joie, car il a été acquis par équipe, avec toute notre bande de copains. »

 " Il aurait pu faire une plus belle carrière… "

En effet, c'est Florian Théophile et ses potes qui ont créé de toutes pièces il y a trois ans le Free Run 72. « On habite tous dans un rayon de 100 km maximum. Sur les courses individuelles, on se tire la bourre ; mais par équipe, on fait toujours de belles perfs car les liens au sein du groupe sont très forts. »
Il n'y a pas eu besoin d'une grande solidarité pour venir à bout hier de la concurrence et surtout de l'équipe de la Légion étrangère qui avait pourtant annoncé venir pour gagner : dès le premier relais, l'écart était fait ; il n'a jamais cessé ou presque d'augmenter. « On ne s'attendait pas à s'imposer si facilement, rapporte l'ancien licencié de l'EVMA. On avait mis dès le départ notre relayeur a priori le moins en forme, notre président Sylvain Durand. Mais il est arrivé premier et avec plus d'une minute sur la Légion. »
Les relayeurs suivants Guimard, Barreau, Legout, Gauthier ont continué d'accentuer l'écart au point qu'avant de s'élancer pour les 7,195 km, avec plus de trois minutes d'avance, le Loir-et-Chérien avait déjà course gagnée. « Je n'avais qu'à assurer, c'est vrai, mais je ne me voyais pas finir en dilettante alors que toute notre équipe avait fait un travail remarquable. »
Placé en dernière position pour ses origines locales et ses qualités de sprinter, Théophile a tellement fini en trombe qu'il a souffert d'un point de côté oubliant les acclamations qu'il a reçues du public et des coureurs dans la toute fin du parcours.
« C'est un super-mec, témoigne son entraîneur de toujours Jean-Pierre Maréchal. Il est aimé de tout le monde. Il aurait pu faire une plus belle carrière, mais il n'a peut-être pas fait tous les efforts qu'il fallait. » L'athlète acquiesce… « Je n'ai pas eu l'hygiène nécessaire. Les petites bouffes, les sorties, je ne me suis jamais privé… Résultat, j'ai perdu deux saisons en juniors en raison de blessures à répétition. Mais j'ai aussi vécu une superbe expérience aux Etats-Unis, à Adams State (Colorado) entre 2008 et 2010 pendant mon master de commerce. Là-bas, j'ai progressé. »
Aujourd'hui gérant d'une boutique de running à Tours, le Selommois se dit comblé par ce titre acquis sur ses terres. « Aux Foulées vendômoises, j'ai dû faire toutes les courses qui ont existé. Au début je finissais 50e, même les filles me battaient. Mais je me suis accroché. J'ai aussi toujours aimé l'ambiance à Vendôme. A l'USV, j'ai tout fait. De l'athlé, de la natation, du triathlon et du cyclisme. Il n'y a guère qu'au ping-pong ou au tir à l'arc qu'on ne m'a pas vu (rires). »

Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

classements

Ekiden

MASCULINS 1. Free Run 72, 2 h 10'45'' ; 2. Athleg Provence, 2 h 13'48'' ; 3. AJS La Garde, 2 h 18'51'' ; 4. Joué/Saint-Pierre, 2 h 20'58'' ; 5. Chenove, 2 h 21'15'' ; 6. Romorantin, 2 h 22'43'' ; 7. KM 42 Saint-Just, 2 h 24'28'' ; 8. Mulhouse, 2 h 24'41'' ; 9. Sens, 2 h 25'10'' ; 10. EAI, 2 h 30'06''.

FÉMININES 1. Endurance 72, 2 h 36'24'' ; 2. CA Roanne, 2 h 44'14'' ; 3. Saint-Julien 74, 2 h 44'37'' ; 4. La Garde, 2 h 45'58'' 5. Chenove, 2 h 50'23''.

MIXTES 1. Vernon, 2 h 24'51'' ; 2. Saint-Julien 74, 2 h 27'30'' ; 3. Colmar, 2 h 28'18'' ; 4. Joué, 2 h 31'13'' ; 5. Pontault, 2 h 37'04''.

VÉTÉRANS 1. Bourg-en-Bresse, 2 h 18'24'' ; 2. Créteil, 2 h 19'48'' ; 3. Rambouillet, 2 h 21'29'' ; 4. Angers, 2 h 24'47'' ; 5. Annecy, 2 h 25'19'' ; 16. EVMA, 2 h 37'15'' ; 22. Vineuil, 2 h 41'02''.

SCRATCH 1. Tri Dunois, 1 h 12'42'' ; 2. US Vendôme Tri, 1 h 12'53'' ; 3. Les Kients Noisy, 1 h 13'14'' ; 4. AAJ Blois H., 1 h 13'55'' ; 5. EVMA 13, 1 h 15'50''.

Entreprises 1. Tri Dunois. Copains et copines 1. Les Kients. Associations et loisirs 1. US Vendôme Tri. FFA Hommes 1. AJBO. Mixtes 1. Les Barjeots. Médical et uniformes 1. Les jeunes pompiers. FFA Femmes 1. AJBO Running.

Pierre Michel

Romorantin était à l'heure !

Envoyer

17/03/2014

Richard Ferrand ajuste sa montre : l'ACR a réussi un bon chrono. - (Photos cor. NR, Aurat)

Sixième place au scratch et record du club : Richard Ferrand et sa bande, sur la lancée de leur saison de cross, ont brillé sur le marathon par équipes.

Trois équipes seulement du Loir-et-Cher ont participé dimanche au championnat de France. C'est Romorantin qui a le mieux tiré son épingle du jeu.

L'année de tous les succès pour l'ACR. Déjà très en vue lors des championnats départementaux et régionaux de cross, le club de Romorantin a été la bonne surprise loir-et-chérienne de l'Ekiden. Sixième place au scratch et record du club en 2 h 22'43'', le coach Richard Ferrand, 32'10'' au 10 km malgré un dos convalescent, était aux anges. « C'est une surprise, d'autant qu'il nous manquait Nathan Vildy (blessé). Visiblement, on a mis des années à avoir une équipe, mais aujourd'hui, elle est vraiment solide ». Les Solognots sont tellement en forme qu'ils envisagent de se présenter aux France du 10 km le 13 avril à Valenciennes. Mais l'épreuve qui leur tient le plus à cœur, ce sont les interclubs. Ferrand : « On est redescendu de N2 pour un rien, à cause d'un relais 4 x 100 m raté. On va tout faire pour remonter ».
L'EVMA est à sa place. Seizième en 2 h 37'15'', l'équipe vétérans de l'EVMA n'en espérait ni plus, ni moins. « On est tous satisfaits de notre performance, résumait le capitaine de route Stéphane Met. En plus, on a terminé devant Vineuil et c'est le petit plus que l'on voulait ».
Vineuil tient son objectif. Pour leur part, les protégés de Fred Degorce n'ont pas calé leur course sur l'EVMA, mais sur eux-mêmes, et leur résultat final (22e en 2 h 41'02'') suffit largement à leur bonheur. « On est déjà requalifié (minima à 2 h 50' chez les vétérans) pour le prochain championnat de France. Et en ayant incorporé des jeunes, on a bien préparé l'avenir », se réjouit leur coach.
Forfait le CAM VDCC. Le club d'athlétisme et de marche nordique de la Vallée du Cher et du Controis n'était pas présent au départ, malgré un engagement arrivé à la FFA. Renseignement pris, c'est l'absence sur blessure du leader Pascal Hayes qui est à l'origine de ce forfait.
Le Mans a réussi le doublé. Il n'y a pas que les Manceaux qui se sont imposés sur l'Ekiden ; les Mancelles aussi, même si elles n'appartiennent pas à Free Run 72, mais à Endurance 72. « Ça, ce sont des querelles de dirigeants, explique Elodie Navarro. Car entre athlètes, l'entente est parfaite. La preuve, on a demandé aux garçons de faire la photo avec nous ». Avec Navarro et Coutant, qui sont dans le top 10 national sur 10 km, l'équipe était favorite, mais pas forcément au point de devancer Roanne (2e) de près de six minutes ! « Je suis surprise d'autant qu'il nous manquait trois filles. Mais il faut dire que les petites jeunes remplaçantes ont bien fait le boulot ».
A Vernon, les filles au secours des garçons. Chambreuse Laure Funten, la capitaine de l'équipe de Vernon (Normandie), championne de France en mixtes en s'appuyant sur une moyenne d'âge de 25 ans. « L'an passé, à Taverny, on avait ramené une médaille, mais pas les garçons. Alors, on est trois à s'être sacrifiées, comme ça, ils sont contents (rires) ».
A trois mois près, Bourg-en-Bresse battait le record. Champions et presque déçus les Bressans. Avec la 3e place au scratch et surtout un temps canon de 2 h 18'24'', ils pensaient avoir battu le record chez les vétérans. Hélas, renseignements pris, Denis Bedel est trop jeune de trois mois ! « Ce sera pour l'année prochaine », se console le leader Georges Ribeiro, détenteur de records vétérans sur 3.000 m et 10 km.
La Légion au piquet. Le sergent-chef Emmanuel Mozzi faisait plutôt grise mine à l'issue de la 2e place de la Légion étrangère, loin derrière Free Run 72. « Bien sûr qu'on est déçus, d'autant qu'il faudra rendre des comptes à la hiérarchie. Notre équipe était incomplète, c'est une explication. Il faudra faire mieux aux France du 10 km où nous sommes tenants du titre ».

Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Pierre Michel

Gli svizzeri nelle trincee sul fronte franco-tedesco

Envoyer

Di Mathieu van Berchem, swissinfo.ch
Parigi
16 marzo 2014

Una colonna francese in marcia verso l'inferno di Verdun (AFP)


Migliaia di svizzeri hanno combattuto sul versante francese durante la Prima guerra mondiale, scoppiata un secolo fa. Tra questi, Blaise Cendrars, Valdo Barbey e Edouard Junod, che hanno lasciato alcune testimonianze impressionanti delle loro esperienze sul fronte occidentale.

28 settembre 1915. Nel nord della regione francese della Marna, il 2 ° reggimento della Legione straniera lancia un attacco alla fattoria Navarino, nelle mani delle truppe tedesche. Verso le 15:30, sotto la pioggia battente, il caporale Sauser è mitragliato dalla fanteria tedesca. Perde il suo braccio destro.
 
"Un braccio umano grondante di sangue, sezionato sopra il gomito, la cui mano, ancora viva, grattava il suolo con le dita, come se volesse mettervi delle radici”, racconta Sauser, alias Blaise Cendrars, nel suo libro “La mano mozza”.
 
Quando il poeta Cendrars conclude la sua guerra nel dolore, altri svizzeri vivono l’inferno nelle pianure della regione della Champagne. Quello stesso 28 settembre, alcune trincee più lontane, il capitano Edouard Junod invia una lettera a sua sorella. "Scrivo nel buio. La giornata era terribile. Avanziamo lentamente. L'avversario è duro, la sua artiglieria mirabilmente servita ci abbruttisce con un 140 asfissiante. Non vi è tregua, né di giorno né di notte. Piove. Alcune schiarite. Un sole pallido. Tremiamo dal freddo. Morale eccellente. Non capisco come sto ancora in piedi".
 
Nel pomeriggio, il ginevrino Junod cade, “fulminato dai proiettili delle mitragliatrici tedesche nascoste nel bosco", racconterà il giornalista Paul Seippel. Morto a 40 anni, dopo una guerra breve, ma di inaudita violenza.

La guerra sanguinosa delle trincee

Nella nuova "Encyclopédie de la Grande Guerre” (edizioni Tempus), lo storico Stéphane Audoin-Rouzeau descrive bene la nascita della guerra di trincea.
 
Nel settembre 1914, dopo la battaglia della Marna, “esausti per gli immensi sforzi delle settimane precedenti, i soldati scavano spontaneamente dei buchi nel suolo per proteggersi dai proiettili. Progressivamente interconnessi, i singoli buchi formano poi la prima linea delle trincee. La fanteria tedesca, meglio addestrata per le fortificazioni in campagna, sembra aver dato l'esempio nella costruzione delle trincee. Gli 'alleati' rimproverano poi ai tedeschi di aver degradato le modalità belliche dello scontro guerriero”.
 
Nella guerra delle trincee, i belligeranti sono separati da una zona di estremo pericolo, la terra di nessuno. La guerra diventa essenzialmente difensiva. Gli stati maggiori dell’esercito francese e tedesco lanciano degli assalti per rompere il fronte delle trincee avversarie, per lo più senza successo, almeno fino al 1918.

Un volontario, un mercenario

Un mondo separa Cendrars da Junod. Lo scrittore nato a La Chaux-de-Fonds si è arruolato volontario. Nell’agosto 1914 pubblica un appello tragicamente preveggente sulla stampa parigina. "Gli amici stranieri della Francia sentono il bisogno darle una mano". Cendrars si arruola e parte per combattere nelle regioni dell’Artois e della Champagne.
 
Junod è un mercenario, secondo la vecchia tradizione militare svizzera. Ufficiale nell'esercito elvetico, si arruola nella Legione straniera e partecipa alle campagne francesi in Marocco, Tonchino e Madagascar. È un duro. Il suo contemporaneo Albert Erlande lo descrive nel maggio 1915, durante la sanguinosa battaglia di Artois: "Il capitano Junod, con un piede sul gradino di una scala scavata con una vanga, una sigaretta russa in bocca, una frusta in mano, uno sguardo che elettrizza la compagnia, ordina con voce soave: "Avanti, ragazzi! Coraggio!".
 
Junod muore, per nulla o quasi. L'offensiva nella Champagne lanciata dal generale Joffre, comandante dell’armata francese, si traduce in un'avanzatata di ... 4 chilometri. Il costo umano è terrificante. L'esercito francese deplora 28’000 morti, 98’000 feriti, 53’000 prigionieri e dispersi.

Letteratura

Valdo Barbey, "Soixante jours de guerre en 1914", edizioni Bernard Giovanangeli, 2004.
 
Binet-Valmer, "Mémoires d'un engagé volontaire", edizioni Flammarion, 1918.
 
"Édouard Junod, capitaine à la Légion étrangère (1875-1915)", lettere e ricordi raccolti da Paul Seippel, Parigi, 1918.

Da ogni regione svizzera

Quanti sono gli svizzeri arruolati nella Legione straniera? "Formavano sempre un po’ più di un terzo dei reggimenti stranieri", scrive nel 1916 Gauthey des Gouttes, presidente del comitato degli svizzeri al servizio della Francia, secondo il quale il loro numero si situa tra 2’500 e 3’000 uomini.
 
Dopo la dichiarazione di guerra, centinaia di svizzeri affluiscono a Parigi , al Café du Globe, boulevard de Strasbourg, che funge da luogo di reclutamento. "Dal pastore protestante al cameriere, dallo studente al contadino", i volontari svizzeri giungono in massa, si entusiasma Gauthey des Gouttes. "Conosco, da parte mia, oltre 800 volontari con i quali ho scambiato della corrispondenza, 300 provenienti dalla Svizzea tedesca e 500 da quella francese e italiana".
 
Perché così tanto entusiasmo? Gauthey des Gouttes ne attribuisce la ragione alla “violazione del Belgio" da parte dell'esercito tedesco, "perché lasciava temere una prossima violazione della Svizzera”. A coloro che accusano questi volontari di aver tradito la neutralità svizzera, il francofilo risponde. "Alcuni sono venuti, disgustati da certi atteggiamenti germanofili emersi in Svizzera”.

Valdo Barbey: soldato, pittore e scrittore
(DR)

Un "gioiello", il diario di Barbey

Tra gli svizzeri che combattono dal lato francese vi sono anche alcuni naturalizzati. Hanno perso il passaporto con la croce bianca, ma mantengono forti legami con il loro paese di origine. Valdo Barbey ha 34 anni quando scoppia la guerra. Nato nei pressi di Yverdon, parte a Parigi per seguire la scuola delle Belle Arti. Nel 1914 il giovane pittore viene incaricato di disegnare le uniformi del nemico. Vuole battersi e alla fine di ottobre il suo desiderio è esaudito. Barbey viene inviato al fronte, nella regione del Pas-de-Calais.
 
Il suo diario, pubblicato nel 1917 sotto lo pseudonimo di Fabrice Dongot, racconta la vita quotidiana nelle terribili trincee. 26 ottobre 1914: "A un metro di distanza dalla nostra trincea si trovano quattro tombe, con una croce su cui è stato posto un képi. Sono le tombe di quattro sciagurati, uccisi da una bomba nel seminterrato di una casa”.
 
2 novembre: "Le mitragliatrici tedesche ci cospargono di pallottole, che passano sopra di noi. Alla mia sinistra sento urlare: ‘Oh mamma!’. Poi, silenzio". 1° dicembre: "Viene ordinato di inserire le baionette e di passare all'attacco ( ... ) Siamo ora nella zona spazzata dalle pallottole: dzing, dzing, dzing. Alcuni cadono. Corriamo, saltiamo, alcuni gridano, altri ridono”.
 
In questa lotta fino alla morte per pochi metri di terreno, i valori umani non sono completamente scomparsi. Dopo essere entrata in una trincea piena di cadaveri nemici, la sezione Barbey seppellisce i morti, mentre piovono le bombe. "Scavare non è niente, la cosa più dura è di trasportare tutti questi poveri corpi mutilati fino alla tomba”.
 
Colpito da due pallottole alla testa e alla spalla, Barbey viene evacuato dalla zona di combattimento e poi rilasciato nel 1916. Quando, alla fine degli anni '20, l'ex soldato e storico Jean Norton Cru raccoglie delle testimonianze della guerra, si entusiasma per il diario di Barbey. “Un puro gioiello ( ... ) Leggendo questo diario, mi chiedo sempre se è stato eguagliato da altri ritratti della vita quotidiana dei soldati al fronte”.

L'avventuriero Binet-Valmer

Mentre Barbey è sobrio e preciso nel descrivere i combattimenti, il ginevrino Binet-Valmer racconta gli eventi con una ricerca stilistica. Al momento della dichiarazione di guerra, lo scrittore di 39 anni ha già pubblicato una dozzina di libri. Chiede la nazionalità francese e fa di tutto per essere arruolato nella brigata del generale Trentinian, che incontra nei ristoranti eleganti del Bois de Boulogne.
 
Trentinian non lo vuole, ma Binet-Valmer non demorde e riesce a farsi prendere come scudiero del generale. Promosso sotto-tenente, il ginevrino vive la sua guerra da scrittore-giornalista. Racconta le sue gesta in venti episodi trepidanti, per i lettori del “Journal”.
 
Lo storico Norton Cru non nutre grande stima per questo tuttofare. "Binet-Valmer era un vero moschettiere, voleva vivere tutte le avventure della guerra. E vi è riuscito, senza voler limitarsi però all'avventura più comune, più essenziale, quella della fanteria.
 
Un giudizio un po' troppo severo: Binet-Valmer vive da vicino i combattimenti di Ethe (Belgio) nell'agosto 1914. E per finire viene ferito nella battaglia di Malmaison, nel mese di ottobre 1917.

Traduzione di Armando Mombelli


Que la fête soit belle !

Envoyer

15/03/2014

Sur l'ensemble de la journée, on approchera les 3.000 coureurs. - (Photo archives NR, Jérôme Dutac)

Des athlètes de très haut niveau, une participation record, un temps ensoleillé annoncé : tous les ingrédients sont là pour une journée mémorable.

Le grand jour, c'est demain. Celui que les responsables des Foulées Vendômoises attendent depuis 2011, date de leur première candidature au championnat de France d'Ekiden.

Tout est prêt ! Officiellement attribué à Vendôme il y a neuf mois, le championnat de France d'ékiden a été soigneusement préparé. Faut dire qu'avec environ 300 bénévoles mobilisés, le comité d'organisation ne risque pas d'être pris au dépourvu. Michel Biguier, le président, veillera à accueillir les participants et les officiels comme des rois, ce qu'il fait à merveille ; Micheline Martin, la directrice de la course va maîtriser toute la problématique liée au parcours (relais, pointage, sécurité, signaleurs, etc. ; enfin, Jean-Jacques Godard, le président de la commission nationale des courses hors-stade, aidé de son référent Ekiden Jean Mercier, seront là pour valider l'ensemble, ce dont ils ne doutent pas un instant.
Peut-être cent équipes… Suite à un problème informatique, la fédération a décidé de laisser les inscriptions ouvertes (ndlr : il faut quand même avoir réalisé les minima !) exceptionnellement jusqu'à dimanche matin. « On se voit mal refuser six coureurs qui viennent de très loin alors qu'ils n'y sont peut-être pour rien », dit à juste titre, Jean Mercier. Ainsi, lundi on attendait 83 équipes, mardi, il y en avait 86 ; jeudi 89. A ce rythme-là, on peut approcher la centaine.
Les meilleurs sont là. Malgré la date inédite (d'ordinaire à l'automne), tous les spécialistes de l'ékiden seront présents. Chez les masculins, Athleg, l'équipe de la légion étrangère fera figure de favorite (lire ci-contre). Deux équipes du Mans (Endurance 72 et Free Run 72) sont outsiders. Chez les dames, on voit mal qui pourrait priver La Garde (Vaucluse) du doublé après son titre à Taverny, même si Saint-Julien (Haute-Savoie) ne devrait pas être loin. En vétérans, on misera sur Angers, tandis qu'en mixtes (14 équipes), difficile d'établir un pronostic.
Vineuil complète la délégation du Loir-et-Cher. Contrairement à ce qu'on a écrit hier (maudite informatique), Vineuil est bien engagé en vétérans (Ziar, Sans, Durin, Rabot, Bailloux, Pascal) avec l'objectif de descendre sous les 2 h 30'. C'est Jérôme Pascal qui assurera le dernier relais, en récompense de son action auprès de l'école d'athlé. Les vétérans rajeunis de l'EVMA, eux, sont en forme au sortir des championnats de cross et ne devraient pas manquer d'encouragements à domicile. En open, Romorantin, sans Vildy, aura de son côté du mal à améliorer son record (2 h 23') ; tandis que le CAM VDCC, vainqueur fin février à Ballan-Miré, devrait être sur ses talons.
Une grosse participation chez les enfants. Et si on approchait les 3.000 participants, un chiffre qui se rapproche des stats du XXe siècle… Si la météo se maintient, il pourrait y avoir 2.000 enfants l'après-midi ; et environ 400 populaires (cent équipes de 4) pour le 4 x 5 km de 8 h 45. En rajoutant les 550 coureurs de l'Ekiden, le compte serait pratiquement bon.

Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

 Dimanche, à Vendôme.

La légion étrangère vient pour gagner

C'est l'une des attractions de la journée : la légion étrangère, basée à Aubagne (Bouches-du-Rhône) fait partie des engagés dans la catégorie masculine. Et pas pour faire de la figuration, comme l'assure le lieutenant-colonel Jean-Jacques Lebbos. « On vient pour gagner. On a une des deux meilleures équipes en France avec Alès ». Et comme Alès ne se déplace pas à Vendôme…
Les légionnaires ont beau être des sportifs de haut niveau, ils ne font pas que ça de leur journée. « C'est fini tous ces privilèges, résume le réserviste actif. Désormais, c'est un travail à part entière. Les gars bossent de 9 h 30 à 16 h 30. Ils ont simplement un emploi du temps aménagé pour faire deux séances d'entraînement quotidiennes. » Le militaire n'en fait pas mystère : la motivation de ses coureurs étrangers, africains pour la plupart, c'est d'obtenir leur naturalisation. « Au bout de trois ans, ils peuvent en faire la demande. Généralement, au bout de cinq ans, elle leur est accordée. Il faut les comprendre : finis les visas et les cartes de séjour pour rester chez nous ».

Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

L'équipe : Errhamouni (France/Maroc, 5 km), Niyonizigye (Burundi, 10 km), Kipkurgat (Kenya, 5 km), Muraga (Kenya, 10 km), Mandour (Maroc, 5 km), Chebet (Ouganda, 7,195 km).

pratique

A 11 h, l'Ekiden

> Les Foulées vendômoises se dérouleront dimanche 16 mars à Vendôme. Départs et arrivées sur le parking
E. Leclerc.
> 8 h 45 : relais open 20 km par équipes de quatre coureurs (ouvert à tous).
> 11 h : championnat de France d'Ekiden, un relais effectué par six coureurs sur la distance du marathon, soit 42,195 km. Le premier relayeur court 5 km, le deuxième 10 km, le troisième 5 km, le quatrième 10 km, le cinquième 5 km, et le sixième 7,195 km
> 14 h 30 : 2,4 km benjamins, minimes.
> 15 h : 1,6 km poussins.
> 15 h 45 : 900 m mini-poussins.
> 16 h 15 : 600 m baby.
> Le circuit se compose d'une boucle de 5 km à effectuer une ou deux fois selon le rang du coureur dans le relais. Le sixième athlète devra effectuer une boucle supplémentaire de 2,195 km.
> Contact : tél. 02.54.89.48.21.
Internet : www.ekiden41.fr


A l'Amicale des Anciens de la Légion Etrangère : un président à l'honneur

Envoyer

13/03/2014

Le président Manfred à l'honneur pour ses 74 printemps (Picasa)

Tous les ans l'Amicale des Anciens de la Légion étrangère organise son assemblée générale au Quartier Général Rollet du 1er REG 

Au cours de la dernière assemblée générale de l’Amicale des Anciens de la Légion étrangère (AALE), qui s’est déroulée au quartier Général Rollet, son président fondateur Manfred Holzhauser, a été mis à l’honneur.

En effet les amicalistes lui ont fait la surprise de célébrer son 74e anniversaire, au cours du repas de l'assemblée, alors que le secret avait été bien gardé.

Pour la petite histoire, c’est en 2002 qu’il en a été le premier président. A ce jour l’Amicale compte 107 membres actifs.

Le président Manfred, est âgé de 74 ans. Il a quitté le service actif au 6e REG de Laudun-l’Ardoise, en 1994 après 28 années de bons et loyaux services. Présent à la création du régiment le 1er juillet 1984, il a terminé sa carrière toujours au quartier général Rollet, devenu 1er REG.

Il a effectué de nombreux séjours à l’étranger : Tahiti, Djibouti, République Centre Africaine, Guyanne. Il a engagé l’Amicale dans de nombreuses manifestations, très appréciées : Participation aux Fêtes patriotiques- Aides aux familles de Légionnaires lors de décès- Aides aux Légionnaires en difficultés- Aides au reclassement des Légionnaires quittant le service actif- Création d'un caveau au cimetière de Laudun-L'Ardoise :Aide de la Mairie pour la concession et financé par les membres de l'Amicale et la Fédérations des Sociétés des Amicales des anciens de la Légion étrangère, qui est destiné aux Légionnaires décédés ou sans famille pour avoir une sépulture digne et éventuellement d'ancien légionnaire sur la demande de leur famille.

Évidemment les applaudissements nourris de toute l’assistance ont été particulièrement ressentis et appréciés par le président Manfred, chaleureusement congratulé. A notre tour Bon anniversaire Manfred.

Driss El Himer en équipe de France… pour la 27e fois !

Envoyer

publiée le 11/03/2014

Driss El Himer, ici derrière Bob Tahri. Photo archives DNA – marc rollmann

Le Strasbourgeois Driss El Himer, 40 ans dans quelques jours, vient d’être sélectionné pour les championnats du monde de semi-marathon, le 29 mars à Copenhague.

De la piste au cross , du cross à la route, le Franco-Marocain, multiple champion de France de cross, du 10km route, du 10 000 m sur piste, obtient sa 27e sélection sous le maillot bleu. Il a convaincu les sélectionneurs en terminant 6e des derniers championnats de cross, le 2 mars au Pontet.

À près de 40 ans, Driss El Himer est bien toujours l’un des tout meilleurs coureurs français. Avec l’Alésien El Hassane Ben Lkhainouch, le légionnaire Ruben Iindongo, le Manceau Abdellatif Meftah et le Marseillais James Kibocha Theuri, il représentera le pays à la fin du mois à l’occasion des mondiaux de semi-marathon au Danemark.


Sur les traces d'un sombre passé

Envoyer

Nicole Max tente, dans son rôle de mère, de vivre sans penser au passé

CINÉMA- Fieber (Fièvre) sort en salle demain. Cette coproduction austro-luxembourgeoise suit une photographe cherchant à comprendre son passé. Une odyssée sombre, poétique et convaincante. VIDEO

Après Hannah Arendt, récemment récompensé par le prix de la meilleure coproduction au Filmpräis 2014, la maison de production Amour fou signe, avec Fieber, un film d'une beauté oppressante.

De notre journaliste
Diego Velazquez

 
Franziska est une photographe de renommée qui décide de quitter Graz pour Novi Sad, en Serbie, afin de partir à la quête de sa demi-sœur disparue. C'est le désir de déchiffrer les images d'enfance qui hantent son esprit qui la pousse à entreprendre ce voyage. Dans le train qui file le long du Danube, Franziska se laisse absorber dans de vieilles lettres et photos.
 
Ces photos replongent Franziska dans des épisodes de son enfance. Des flashes-back viennent interrompre le voyage du personnage, et la réalisatrice, Elfi Mikesch, n'hésite pas à brouiller les pistes. Il est délicat pour le spectateur d'établir si ces remémorations du passé correspondent à ce qui s'est réellement passé, ou bien si elles sont le fruit de l'imagination de Franziska. La question de la fidélité de la mémoire se pose d'emblée et devient le leitmotiv du film. Ce questionnement trouve son pendant matériel dans les photos appartenant au père de Franziska.
 
Les images qui hantent les pensées de Franziska sont, en grande partie, des photos appartenant au père, et qui documentent ses missions au sein de la Légion étrangère française. Étant petite, ces images avaient suscité beaucoup de questions chez l'enfant. Le manque d'explications fournies par ses parent avait poussé la jeune Franziska à se construire un monde imaginaire. Certaines des photos dépeignent une réalité d'une brutalité choquante, qui remet en question la figure du père dans sa fonction d'autorité morale. La jeune Franziska se pose toute une série de questions : «Qu'a-t-il fait lors de ces missions», «pourquoi?», «mon père est-il un assassin?». Le climat familial aride et parfois violent ne fait que renforcer l'imagination de Franziska. Ce monde imaginaire, habité de personnages loufoques, devient une échappatoire pour l'enfant.
 
Comme beaucoup de films germanophones se déroulant dans les années 50 (période de l'enfance de Franziska), le film s'intéresse à l'héritage de la culpabilité, à une génération d'enfants engendrés par des parents qui ont participé aux violences des années 40. Sans jugements, Elfi Mikesch dresse un portrait désarmant de cette génération. «On ne peut pas guérir de la guerre», explique la réalisatrice, «elle reste collée à la peau des familles.» C'est le cas de Franziska, qui dans son innocence enfantine, n'a pas su trouver de réponses à l'absurdité de la guerre.
 
 
Nicole Max brille aux côtés de Martin Wuttke
 
Le film pose, à juste titre, aussi une question d'ordre technologique on ne peut plus actuelle. Les photos du père, omniprésentes dans le film, et à la base des questions de Franziska, sont d'une importance primordiale. À notre époque, la photo est devenue quelque chose d'insignifiant et une simple soirée en boîte engendre des centaines de clichés pris par smartphone et tout de suite chargés sur internet en guise de documentation de la veille, Fieber rappelle qu'il fut un temps avant la photographie digitale et le selfie, et que des documents photographiques étaient à la fois rares et mystérieux. Surtout si les propriétaires des images restaient muets quant à leur origine.
 
Le climat familial est superbement rendu dans les scènes d'intérieur, filmées au Luxembourg. Nicole Max, dans son rôle de mère, signe une belle performance. Tiraillé entre les tâches quotidiennes, un mari violent et imprévisible et les questions de sa fille, son personnage échoue dans tous ses rôles. L'impuissance de cette femme est très bien jouée par Nicole Max, qui tient très bien son rôle à côté de l'excellent Martin Wuttke (que le public luxembourgeois connaît très bien, tout comme Eva Mattes qui joue Franziska, pour leurs rôles respectifs dans la série télévisée Tatort).
 
Fieber pose énormément de questions sans qu'Elfie Mikesch prenne le temps d'apporter toutes les réponses. Cet aspect joue certainement avec la capacité d'interprétation du spectateur. Ce dernier aura néanmoins l'impression que certaines pistes, comme celle de la quête pour retrouver la piste de la demi-sœur, ont été abandonnées en route. Mis à part ces quelques sauts dans la narration, Fieber reste un film dont la poésie, l'esthétique, et l'écriture ont de quoi convaincre.

Page 36 sur 43

Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui1919
mod_vvisit_counterHier3208
mod_vvisit_counterCette semaine17337
mod_vvisit_counterSemaine dernière36419
mod_vvisit_counterCe mois95372
mod_vvisit_counterMois dernier189579
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0920144287

Qui est en ligne ?

Nous avons 1909 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 43120087
You are here PRESSE XXI° 2014